Nombre de messages : 1724 Date d'inscription : 08/01/2014
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Sam 17 Mai 2014 - 14:49
RabbitIYH a écrit:
Zwaffle a écrit:
Spoiler:
justement je trouve que la scène de l'accident de voiture est de loin la plus Jeunet-ienne du film: ce côté tragédie liée au pur hasard du mauvais moment c'est EXACTEMENT le début de "Amélie Poulain" (la mort de la mère), qu'on voit venir en plus dès les premières secondes de la scène, je comprends l'intention mais le résultat est d'une telle banalité que ça me désole que Fincher ait pas trouvé un autre moyen de le raconter, là pour moi c'est vraiment du niveau de Jeunet (il n'aurait pas tourné la scène autrement)
La fatalité n'a rien à voir avec le hasard, en plus chez Jeunet la scène tient de l'humour noir absurde alors qu'elle a une dimension tragique qui va bien au-delà de l'accident en lui-même chez Fincher. Perso je vois pas le moindre rapport entre ces deux scènes, ni dans la façon dont elles sont narrées ni dans le sens et le poids que revêtent à la fois la forme de la narration et ce qu'elle implique.
l'accident chez Fincher, c'est le hasard, c'est justement ce qu'il dit (j'aurais tendance à dire "ce qu'il martèle" puisqu'il énumère tous les "si machin n'avait pas fait ça", "si truc avait attendu 2 sec de plus", etc.), c'est l'inverse de la fatalité puisque ce n'était pas quelque chose qui DEVAIT arriver
j'ai peut-être été trop vite en comparant ces 2 scènes précisément, c'est juste que chez Jeunet c'est la première scène qui m'est revenue à l'esprit
j'ai trouvé ça bien fait chez Fincher mais d'une manière totalement vaine: on voit tout de suite où il veut en venir, il enfonce des portes grandes ouvertes avec cette scène (le petit détail du quotidien qui peut bouleverser une vie)
Invité Invité
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Sam 17 Mai 2014 - 17:50
Certes si je me souviens bien il parle de petits accidents de la vie qu'on ne pas contrôler, mais le hasard ça n'est pas, "si toutes ces petites choses n'étaient pas arrivées", c'est quelque chose qui arrive et point barre, on en sait d'où ni comment, le fait de retracer cet enchaînement d'influences dit au contraire que pour que cet accident finalement capital arrive, il a fallu que des dizaines de choses anodines concordent. Le texte de la voix off n'a rien de bien finaud mais l'important dans cette scène c'est la quiétude absolue avec laquelle Button la raconte, cette espèce d'acceptation des choses, tout comme il accepte son propre état sans le questionner, et la "chorégraphie" de la scène d'une fluidité absolue répond à cette idée de laisser le chaos couler sur soi, de ne pas chercher à le maîtriser ce qui reviendrait à créer encore plus de chaos. C'est ce que raconte la fin de Fight Club, finalement.
Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Dim 18 Mai 2014 - 7:57
Le cours des miracles
Il est aisé de dire en quoi Ordet est un film immense. D’un strict point de vue formel, c’est une déclaration de force en terme de maitrise et d’intrication entre forme et propos. Presque un huis clos, le récit se voit troué de rares incursions vers l’extérieur : ce sont les collines de joncs, du linge blanc qui s’agite au vent d’un ciel noir, les plans d’eau du Jutland. Cette sublime et simple nature est déjà, dans son immanence, un appel à la foi, et anticipe bien des plans du disciple Tarkovski. Les intérieurs sont le lieu du débat : ceux consacré à la vie (la naissance, le mariage), ceux consacrés à la théologie (le fils aliéné, le rival en foi, Peter le tailleur). Superbement éclairés, les plans sont cadrés dans une perspective picturale : ils donnent à voir un quotidien sobre, voire austère, mais intime et touchant. La construction systématique est celle du plan séquence, dont la longueur est déterminée par celle du débat : la plupart du temps, le changement de plan équivaut à un changement d’espace, de la même façon qu’au théâtre, le passage à une nouvelle scène dépend de l’entrée ou la sortie d’un personnage. Dreyer ne cache pas les origines littéraires et dramaturgiques de son scénario, bien au contraire : il en exalte la densité et travaille par un mouvement continu les dialogues qui la composent. La latéralité est son fer de lance : panoramiques et travellings circulaires permettent dans la lenteur et la bienveillance d’encercler les personnages ; cette horizontalité est aussi le signe d’un débat terrestre, qui peine à prendre de la hauteur. Ce n’est pas pour rien que le prêche initial de Joannes se fait en contre plongée, alors que personne ne l’écoute. L’austérité de Dreyer est on ne peut plus motivée. Protestante, nordique, elle permet à l’humanité de sourdre : qu’on considère le personnage central d’Inger, soleil discret des intérieurs, qui fait des gâteaux et arrange les amours de la jeunesse, et qui enfante dans la douleur, scène aussi pudique que terrifiante.
Sur le plan philosophique, Ordet est absolument passionnant. La parousie est exploitée avec une finesse profondément troublante. Alors que le prophète est parmi eux, les hommes se perdent dans des déclinaisons de la foi qui les poussent à se déchirer, à débattre plutôt que vivre. Les déclamations de Johannes sont à la fois audacieuses et le point de départ d’une remise en question fondamentale : « Vous croyez en moi mort, mais pas vivant ». La démonstration est sans appel : « Il n’y a plus de miracles aujourd’hui », lui dit-on. « Voilà comment parle mon église sur terre ». Les hommes cherchent dieu, le Christ les interpelle. Ce qui pourrait donner lieu à une thèse absurde et nihiliste bien dans l’air du temps littéraire de 1955 n’est évidemment pas dans les projets du mystique Dreyer.
C’est là que le film me perturbe le plus. Sa démonstration finale, et surtout les moyens d’y parvenir, me glace littéralement. Comment réveiller l’homme ? Peter le tailleur le dit explicitement : les épreuves les plus dures remettront sur le chemin de la vraie foi, et il en vient à souhaiter la mort de la femme en couches. Comment ressusciter la foi ? D’abord, en répandant le malheur. Ensuite, en attendant qu’on demande le miracle pour éprouver la foi, quitte à amplifier la douleur. Enfin, par la prière de l’enfant (encore un plan sublime du sourire naissant de la jeune fille donnant la main à Johannes, et qui aurait à mon sens dû conclure le film) montrer ce qu’on attend d’un fidèle : la croyance aveugle, l’innocence, mais aussi, l’immaturité et la fragilité de l’enfant. Cette thèse fait écho au discours du juge d’instruction à Meursault dans L’Etranger de Camus : « sa conviction était qu’aucun homme n’était assez coupable pour que dieu ne lui pardonnât pas, mais qu’il fallait pour cela que l’homme par son repentir devînt comme un enfant dont l’âme est vide et prête à tout accueillir. » A la différence près qu’elle est ici dénoncée. Certes, l’appel final est la vie, et l’on pourrait aisément débattre de cet affrontement entre la vision mortifère ou non de la foi. L’intelligence du propos et sa finesse permettraient, j’imagine, à un croyant de me démontrer que le film ne pousse pas à la soumission effrayée, mais à valoriser la vie dans sa sublime simplicité, à réconcilier les hommes. Il n’empêche, les arguments pour le défendre restent les mêmes.
Ce qui fait véritablement d’Ordet un chef-d’œuvre, c’est le trouble qu’il suscite chez les athées. Autant le mysticisme de Tarkovski me séduisait parce qu’il exaltait la beauté immanente du monde et la capacité de certains à se réconcilier avec lui, autant le message est ici plus exigeant, voire violent. Je n’aime pas cette conclusion, je n’aime pas la conversion finale de Mikkel. Mais je sais que cette réaction d’affect est une preuve de la force du film, dont je suis devenu un des personnages, confronté à mes propres doutes et à un athéisme aussi ébranlable que les fois les plus solides.
Invité Invité
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Dim 18 Mai 2014 - 8:04
Nulladies a écrit:
Mifune : @Sergent Pepper : Tu n’as rien compris au film. C’est très facile de tomber à bras raccourcis sur la romance et l’aspect convenu du récit. Selon toi, le numérique rend tout possible et les rêves n’ont pas grand-chose d’intéressant parce qu’ils donnent possibilité à tout, sans impact sur le récit. Là où tu vois un catalogue paresseux pour bande annonce de luxe, je vois une réflexion sur le pouvoir des images. Ce n’est pas un hasard si le magazine papier fait son chant du cygne, et si Sean transmet encore ses images en argentique : c’est l’enterrement d’une époque, et la volonté de retrouver l’aventure vintage d’Hollywood qu’illustre Stiller.
Heureusement j'avais oublié tes spoils quand je l'ai vu. Ce qui m'a surtout paru un peu débile c'est d'utiliser le numérique à tout va et cette esthétique Instagram pour rendre hommage au pouvoir qu'avaient les photos papier (et par extension quelque part les films sur pellicule) de faire rêver sans trucage. Sinon c'est vrai que le film fait un peu catalogue pour bobos, quelque part l'histoire et le personnage sont forcément sympathiques, l'histoire d'amour touchante bien que facile mais à côté de ça un gros manque de folie (hormis peut-être la parodie de Benjamin Button qui m'a bien fait marrer), on voit passer à un moment sur une couverture de Life un portrait géant de Peter Sellers, le problème c'est que Ben Stiller se prend trop au sérieux (un comble pour lui) et n'arrive jamais à capter l'essence à la fois mélancolique et burlesque de la personnalité qu'il essaie de toute évidence de singer.
Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Dim 18 Mai 2014 - 8:07
Entièrement d'accord. Il me semblait avoir parlé de cette contradiction, mais elle est effectivement au cœur des problèmes du film.
Invité Invité
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Dim 18 Mai 2014 - 8:28
Oui tu en avais parlé effectivement !
Goupi Tonkin la séquence du spectateur
Nombre de messages : 914 Date d'inscription : 21/11/2008
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Dim 18 Mai 2014 - 17:48
RabbitIYH a écrit:
Je n'aime pas du tout ce film, le début de la fin pour Fellini. Tellement arty que ça en devient hideux, tout est dans l'excès, les personnages ne sont plus que des caricatures, plus d'histoire, des thèmes personnels certes mais qui ne donnent plus rien à voir en matière de cinéma. Jamais compris comment il avait pu sortir ça entre ses deux chef-d'oeuvres (La dolce vita et Juliette des esprits) et surtout le pourquoi de son unanime célébration au point qu'on a fini par identifier Fellini à ce baroque onirique de pacotille qui n'en finit plus d'influencer les Greenaway et autres esthètes de la pataphysique en toc.
Oh putain, j'avais pas lu ça !
Citation :
le début de la fin pour Fellini.
De Huit et demi ( qui est une rupture dans la filmo et la façon de faire de Fellini, je pense que sur ce point nous sommes d'accord ) découleront : Amarcord , Satyricon, Et vogue le navire, Ginger et Fred, Casanova... entre autres (et je ne cite que les plus connus... ) C'est vrai que c'est sans nul doute le début de la fin !!!! ( Des filmo comme celle-là, perso, ça m'impressionne, mais c'est certainement parce que j'aime trop les trucs "arty"... Note pour moi-même : proscrire de mon vocabulaire le terme "arty" qui comme "bobo" ne veut plus rien dire et que l'on utilise souvent par paresse pour exprimer un vague mépris...)
J'ajoute que sans Huit et demi , pas de Juliette des esprits, qui est quasiment le versant féminin de huit et demi ( et accessoirement, à mon sens, un Fellini assez mineur )
Citation :
des thèmes personnels certes mais qui ne donnent plus rien à voir en matière de cinéma
Le grand Fellini a ses contempteurs, certains sont même assez brillants dans leur détestation, mais jamais il ne lui fut reproché, à ma connaissance, "de ne rien donner à voir en matière de cinéma". Ce serait plutôt le contraire...
Tu as raison, c'est vrai qu'en matière de cinéma, il n'y a vraiment rien , rien du tout à voir. Ça crève les yeux !
ps : je précise que je n'ai rien contre la saine et jouissive activité qui consiste à faire caca sur la tête des vaches sacrées (surtout quand il s'agit de cinéastes aussi "radicaux" que Fellini, Greenaway, Tarkovski ou Bresson, par exemple ) ou à dézinguer les cinéastes qui ont la carte ( j'ai moi même mes cibles : je vomis Tarantino; je ne supporte plus les films de De Palma, de Woody Allen ou d'Almodovar; et je ne perds jamais une occasion de dire une bonne grosse saloperie sur ce pauvre Kechiche... ) mais là, des arguments du genre "Fellini ne donne plus rien à voir en matière de cinéma", c'est pire que "Bresson, c'est du snobisme". Même pour quelqu'un qui en a un peu ras la cuve de débattre sur le net (Tel Omar, les blogs et les forum cinoche m'ont TUER : ) , difficile de ne pas ruer un peu dans les brancards...
Invité Invité
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Dim 18 Mai 2014 - 21:38
Eh bien rue si tu veux, on n'a simplement pas la même idée du cinéma car il n'y a aucune mauvaise foi de ma part, rien à voir avec un quelconque besoin ridicule de tirer sur des vaches sacrées, il y en a des tas que j'adore, d'ailleurs Tarkovski en fait (presque) partie.
La plupart des Fellini tardifs que tu as cités sont pour moi mineurs, Roma étant possiblement le plus inutile et arty (ce qui dans le cas présent veut tout dire : on filme pour faire de l'art, et l'art qui fait de l'art - voire ici qui filme l'art, encore pire - ne brasse en général que du vent), Juliette des Esprits n'a rien mais alors RIEN à voir avec cet hideux Huit et demi mais tu es sans doute passé à côté de sa quête existentielle bouleversante comme la plupart des critiques obnubilés par l'idée d'un Fellini transgressif à l'extrême (cet aspect baroque est d'ailleurs mieux dosé, digéré et plus riche de sens dans ce film que dans aucun autre de sa filmo), et La Dolce Vita, Les Vitelloni, La Strada, voilà les chef-d'oeuvres de Fellini lorsqu'il faisait encore du cinéma.
Sinon je n'ai jamais dit que Bresson c'était du snobisme, j'ai dit que certains de ses propos me semblaient particulièrement prétentieux et snob.
PS: effectivement cette scène d'intro ferait tout au plus une bonne vidéo publicitaire, ou une installation d'art contemporain tout à fait valable et donc parfaitement détestable. Pour du cinéma autant aller voir chez Buñuel.
Dernière édition par RabbitIYH le Lun 19 Mai 2014 - 2:05, édité 1 fois
Goupi Tonkin la séquence du spectateur
Nombre de messages : 914 Date d'inscription : 21/11/2008
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 19 Mai 2014 - 1:36
RabbitIYH a écrit:
Eh bien rue si tu veux, on n'a simplement pas la même idée du cinéma car il n'y a aucune mauvaise foi de ma part, rien à voir avec un quelconque besoin ridicule de tirer sur des vaches sacrées, il y en a des tas que j'adore, d'ailleurs Tarkovski en fait (presque) partie.
La plupart des Fellini tardifs que tu as cités sont pour moi mineurs, Amarcord étant possiblement le plus inutile et arty (ce qui dans le cas présent veut tout dire : on filme pour faire de l'art, et l'art qui fait de l'art - voire ici qui filme l'art, encore pire - ne brasse en général que du vent), Juliette des Esprits n'a rien mais alors RIEN à voir avec cet hideux Huit et demi mais tu es sans doute passé à côté de sa quête existentielle bouleversante comme la plupart des critiques obnubilés par l'idée d'un Fellini transgressif à l'extrême (cet aspect baroque est d'ailleurs mieux dosé, digéré et plus riche de sens dans ce film que dans aucun autre de sa filmo), et La Dolce Vita, Les Vitelloni, La Strada, voilà les chef-d'oeuvres de Fellini lorsqu'il faisait encore du cinéma.
Sinon je n'ai jamais dit que Bresson c'était du snobisme, j'ai dit que certains de ses propos me semblaient particulièrement prétentieux et snob.
PS: effectivement cette scène d'intro ferait tout au plus une bonne vidéo publicitaire, ou une installation d'art contemporain tout à fait valable et donc parfaitement détestable. Pour du cinéma autant aller voir chez Buñuel.
Fouchtra... !!
Citation :
Fellini tardifs
Déjà, on s’amuse… Donc, tout ce qu’il y a dans la filmo de Fellini entre 63 et 90 est « tardifs »… Soit… ( Je veux bien faire quelques efforts, mais là, déjà, ça commence putain de mal )
Citation :
Amarcord étant possiblement le plus inutile et arty (ce qui dans le cas présent veut tout dire : on filme pour faire de l'art, et l'art qui fait de l'art - voire ici qui filme l'art, encore pire - ne brasse en général que du vent)
T’as raison, ça veut tout dire… L'art qui fait de l'art ou qui filme de l’art, toussa, toussa, et tous ces putain de lieux communs… MAIS c’est QUOI !!! le rapport avec les souvenirs d’enfance de Fellini, bordel ????? Remarque, c’est vrai, l’incroyable cul de l’épicière et celui de Magalie Noël sont un Botero pour la première et un Renoir pour la seconde… C’est absolument n’importe quoi !!! Amarcord est le film le plus accessible de Fellini ( deuxième manière ), un pur CO de poésie nostalgique : des souvenirs de Rimini, la vie en province, l’école, la famille, la branlette entre copains, le cinéma, l’église et l’Italie fasciste… Strictement rien à voir avec de « l’art qui film de l’art’ » ou je ne sais quelle autre connerie… Amarcord, c'est pas le Ventre de l'architecte. Désolé, mais tu dis n'importe quoi...
Citation :
« Juliette des Esprits n'a rien mais alors RIEN à voir avec cet hideux Huit et demi mais tu es sans doute passé à côté de sa quête existentielle bouleversante comme la plupart des critiques obnubilés par l'idée d'un Fellini transgressif à l'extrême »
« Fellini transgressif à l'extrême », c’est encore n’importe quoi et ça ne veut rien dire. Définitivement, je pense que tu t’avances sur un cinéaste que tu ne connais pas… Fellini, ce n’est pas Elio Petri ou Pasolini, ce n’est pas tout à fait un marxiste et un cinéaste de la contestation ou de la "transgression" mon cul. Fellini, c’est juste le plus grand cinéaste nostalgique et réactionnaire post-néoréalisme: la Rome décadente de la Dolce Vita, cette bête immonde rejetée par la mer et Mastroianni qui ne reconnait plus ou n’entend pas « l’ange » ; les peintures antiques qui se délitent et la Rome moderne dévorée par le ballet des motos à la fin de Fellini-Roma ; les indiens armés d’antennes de télévision qui attaquent un plateau de cinéma dans Intervista ; ce merveilleux chef d’œuvre réac qu’est Ginger et Fred ( c’était mieux avant, nous dit le film pendant deux heures… )
la décadence et la grandeur passée ... Rien de "transgressif" et encore moins de délire "art contemporain", chez Fellini.
D'ailleurs, tu sembles avoir une haine un peu systématique de l’Art contemporain ? C’est quoi pour toi une « une installation d'art contemporain » ? J’aimerais beaucoup savoir pourquoi cette « scène d'intro, de Huit et demi donc, ferait une installation d'art contemporain tout à fait valable » Puisque « comme la plupart des critiques obnubilés par l'idée d'un Fellini transgressif à l'extrême » je n’ai rien compris aux « œuvres tardives » de Fellini, j’aimerais aussi que tu m’éclaires de tes lumières sur l’Art Contemporain…
Dernière édition par Goupi Tonkin le Lun 19 Mai 2014 - 2:52, édité 1 fois
Invité Invité
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 19 Mai 2014 - 2:17
Justement je ne vois aucune lumière dans ce que l'art contemporain appelle "installations", ni pas grand chose d'autre d'ailleurs. Mais qu'importe puisque quoi qu'on puisse dire tu sembles persuadé de détenir la vérité, une vérité également pleine de lieux communs de mon point de vue, comme quoi.
Par transgressif je pensais à l'esthétique, pas au propos, une transgression qui vire souvent à l'agression visuelle à partir de Huit et demi.
Et bien sûr que je dis n'importe quoi pour Amarcord puisque je pensais à Fellini Roma... Amarcord c'est l'un des derniers que j'aime bien (avec Toby Dammit, assez paradoxalement). Je pense que tu comprendras un peu mieux mon propos du coup, puisque Fellini se filme en train de filmer tout et n'importe quoi, ses souvenirs, des défilés surréalistes (autant pour celui qui n'aurait soi-disant rien à voir avec l'art contemporain...), une Rome moderne qui a tout du beau lieu commun justement, et autre amoncellement de scènes sans queue ni tête.
Dernière édition par RabbitIYH le Lun 19 Mai 2014 - 2:27, édité 2 fois
Invité Invité
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 19 Mai 2014 - 2:24
Goupi Tonkin a écrit:
Puisque « comme la plupart des critiques obnubilés par l'idée d'un Fellini transgressif à l'extrême » je n’ai rien compris aux « œuvres tardives » de Fellini
Je parlais de Juliette des esprits qui n'a rien à voir avec le Fellini narcissique, c'est de mon point de vue l'un des derniers où l'Italien est un conteur d'histoire pour les autres, et non pas simplement pour lui. Encore une phrase que tu va prendre pour un lieu commun faute d'y réfléchir un peu plus loin qu'à un simple alignement de mots.
PS: heureusement que j'ai mieux à foutre que de te faire la leçon sur les derniers Almodovar, qui n'est devenu intéressant qu'à partir de Parle avec elle. Je te laisse donc le plaisir du didactisme péremptoire et condescendant.
Goupi Tonkin la séquence du spectateur
Nombre de messages : 914 Date d'inscription : 21/11/2008
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 19 Mai 2014 - 3:32
RabbitIYH a écrit:
Justement je ne vois aucune lumière dans ce que l'art contemporain appelle "installations", ni pas grand chose d'autre d'ailleurs. Mais qu'importe puisque quoi qu'on puisse dire tu sembles persuadé de détenir la vérité, une vérité également pleine de lieux communs de mon point de vue, comme quoi.
Par transgressif je pensais à l'esthétique, pas au propos, une transgression qui vire souvent à l'agression visuelle à partir de Huit et demi.
Et bien sûr que je dis n'importe quoi pour Amarcord puisque je pensais à Fellini Roma... Amarcord c'est l'un des derniers que j'aime bien (avec Toby Dammit, assez paradoxalement). Je pense que tu comprendras un peu mieux mon propos du coup, puisque Fellini se filme en train de filmer tout et n'importe quoi, ses souvenirs, des défilés surréalistes (autant pour celui qui n'aurait soi-disant rien à voir avec l'art contemporain...), une Rome moderne qui a tout du beau lieu commun justement, et autre amoncellement de scènes sans queue ni tête.
Citation :
Et bien sûr que je dis n'importe quoi pour Amarcord puisque je pensais à Fellini Roma... :lol
oui, mais ça va devenir très compliqué. Déjà que tu dis beaucoup de conneries, si en plus tu te trompes de film, ça va devenir kafkaïen...
Goupi Tonkin la séquence du spectateur
Nombre de messages : 914 Date d'inscription : 21/11/2008
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 19 Mai 2014 - 3:39
RabbitIYH a écrit:
Goupi Tonkin a écrit:
Puisque « comme la plupart des critiques obnubilés par l'idée d'un Fellini transgressif à l'extrême » je n’ai rien compris aux « œuvres tardives » de Fellini
Je parlais de Juliette des esprits qui n'a rien à voir avec le Fellini narcissique, c'est de mon point de vue l'un des derniers où l'Italien est un conteur d'histoire pour les autres, et non pas simplement pour lui. Encore une phrase que tu va prendre pour un lieu commun faute d'y réfléchir un peu plus loin qu'à un simple alignement de mots.
PS: heureusement que j'ai mieux à foutre que de te faire la leçon sur les derniers Almodovar, qui n'est devenu intéressant qu'à partir de Parle avec elle. Je te laisse donc le plaisir du didactisme péremptoire et condescendant.
Assumant pleinement le ton que tu assimiles à de la condescendance, je te le dis péremptoirement, tes leçons sur les derniers Almodovar, tu peux te les carrer gentiment, amicalement, mais vraiment , dans l'œil de bronze... Salutation, mec .
Dernière édition par Goupi Tonkin le Lun 19 Mai 2014 - 8:27, édité 1 fois
Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 19 Mai 2014 - 5:23
Bon, je crois que le Greenaway que j'ai projeté de voir, je ne ne vais pas en parler ici...
Sinon, j'ai lâché Almodovar depuis un moment.
Goupi Tonkin la séquence du spectateur
Nombre de messages : 914 Date d'inscription : 21/11/2008
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 19 Mai 2014 - 8:34
oh, fais pas ta rosière ! C'est un jeu à la con, on s'amuse, y a pas mort d'homme.
Pareil pour Almodovar. J'ai renoncé.
Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 19 Mai 2014 - 8:39
Goupi Tonkin a écrit:
oh, fais pas ta rosière ! C'est un jeu à la con, on s'amuse, y a pas mort d'homme.
Pareil pour Almodovar. J'ai renoncé.
Nan, en fait, c'était une façon perverse d'annoncer le prochain débat.
Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 19 Mai 2014 - 8:42
S’entassent les gigognes
Barking Dogs comporte une scène durant laquelle la caméra prend le point de vue d’un chien. L’intrigue a commencé depuis peu, et nous savons que la pauvre bête court le risque de rejoindre prochainement l’au-delà de sa race, si tant est qu’il existe. Ce que d’aucun pourront considérer comme une audace formelle est ici au service du genre annoncé du film : une comédie. Moyennement drôle, légèrement cynique, (ce qui après tout est le moins qu’on puisse demander lorsqu’on traite de chiens), c’est un film médiocre. La destinée du chien est étriquée : l’un d’entre eux va être balancé du 10è étage et l’ironie voudra qu’un autre finisse dans le lit de l’exterminateur.
Le lit, et l’appartement. Barking Dogs est l’histoire d’un couple. On peut rire un temps du statut de loser de Yun-ju. Mais le caractère acariâtre et méprisant de son épouse prête davantage au malaise qu’au sourire. Esclave moderne, Yun-ju casse des noix et nourrit sa femme qui semble tout sauf épanouie par sa grossesse. Les intérieurs sont sombres, les vues saturées et sans perspective. C’est un peu le lot de tous les intérieurs dans ce lotissement, qui ressemblent un peu à des caves.
Les caves. Si l’on revient au destin des chiens et à la comédie grinçante, force est de constater que les esprits obtus en auront pour leur argent en matière de clichés sur l’Asie: oui oui, on bouffe bien des chiens. La cave est le lieu permissif dans lequel se déploient les déviances des subalternes. En entrainant sa première victime à la cave, Yun-ju permet la porosité entre deux univers qui n’étaient pas censé communiquer, et découvre, comme l’enfant caché dans l’armoire, un monde obscur dans lequel le vrombissement continu de la machinerie accompagne un festin primal. Dans un recoin plus sombre encore, une masse surgie des fripes s’agite, excroissance un peu monstrueuse de l’antre du bâtiment qui s’en extrait pour aller rejoindre les toits, lieu de choix pour le deuxième meurtre du chien.
Les toits. Lieux a priori solaires où l’on fait sécher le radis, où l’on prend du recul, les toits sont en réalité un miroir de la cave : on y tue aussi les chiens, on les mange aussi. Sorte de chiasme architectural, le message est limpide : point d’échappatoire au bâtiment replié sur lui-même, unité d’une résidence elle-même close.
La résidence. Hyeon-nam travaille au syndic de la résidence. Hormis le fait qu’on retrouve dans son quotidien les mêmes intérieurs, la même somnolence désabusée qu’ailleurs, son travail est l’occasion d’amplifier un peu plus loin l’angle sociétal du film. L’obsession des chiffres est son métier ; celle-ci alimente déjà les disputes entre Yun-ju et son épouse, qu’il s’agisse du nombre de noix à casser ou des mètres à parcourir pour retourner à l’épicerie ; on remarquera que même dans le sous-sol, plusieurs horloges sont accrochées au mur. Le contrôle est sa mission : on tamponne les affiches, on passe des messages au mégaphone : le syndic maitrise tous les sens de ses résidents. Dans ce microcosme discrètement totalitaire, même les joggeuses sont en rang et en uniforme. Tout est réglé, rien n’échappe à la structure. Soudain, on comprend mieux l’intérêt des poursuites dans les immeubles : au-delà de petites scènes d’action bouffonnes, c’est bien la vision orthonormée d’un univers qui prime : les raccords dans l’axe, du gros plan au plan d’ensemble, perdent les individus dans les travées de béton ; les plongée pluvieuses sur les parkings les noient tout autant dans une urbanisation impersonnelle et dévorante.
L’urbain On tente bien d’y échapper, mais les rêves sont minables : c’est la téléréalité, un ticket de loterie qu’on gratte dans un nuage d’insecticide, métaphore toxique du monde onirique souillé par la ville. Cette médiocrité éclaire d’un jour nouveau l’inopérant du comique : s’il est minable, c’est parce qu’il se déploie dans un monde désenchanté. La ville est un réseau : des rues sombres, des galeries du métro dans lesquelles on se déplace la plupart du temps bourré. Dans le métro ivre, tout tangue, on y vomit, on peut même se le prendre en pleine face. Et s’il nous mène à bon port, c’est dans les lieux les plus obscurs qui soient, une cave de karaoké ou une beuverie avec un patron à qui on graisse la patte pour obtenir un poste à la fac. L’extérieur exténue. Corrompu, on s’y épuise pour y rentrer ; impitoyable, on s’en fait sortir, impuissant. On se console avec un chien, ou en aidant à le chercher, humbles compromis de personnages en quête de sens. Et on tourne en rond.
La forêt. Le premier plan est celui d’une forêt, et de Yun-ju, de dos ; un zoom arrière permet ensuite l’entrée dans un appartement saturé. Ce plan se répète à la fin, mais depuis la fac que le protagoniste est parvenu à intégrer. Les boucles sont omniprésentes dans le film : les radis sur le toit, dessèchement des êtres comme de leur labeur. La chaussure perdue, qui fait de Yun-ju un criminel comme l’était Choi. La lettre de la mendiante dans le métro fait exception dans la symbolique, parce qu’elle permet une once d’espoir et de bonté par le geste de charité qu’elle occasionne à sa deuxième occurrence. La nature à laquelle fait face Yun-ju semble donc impénétrable : on la quitte au départ, on tire sur elle un rideau occultant à l’arrivée ; ne reste de Yun-ju qu’un visage dans l’obscurité : un individu dont le parcours criminel (qu’il soit bouffon avec les chiens ou financier avec les requins corrompus) se résume à cette course elle-même répétée, dans les coursives ou sur l’asphalte : délaissé de sa morale, de ses principes, il n’est plus qu’une silhouette, un dos tourné vers un ailleurs qui le vide. Heureuse la simple d’esprit, Hyeon-nam arpente la forêt dans le plan final. Modeste éblouissement d’un éclat de soleil dans les arbres, elle ouvre l’espace et disperse un temps le pessimisme finalement affirmé du récit.
Le premier opus de Bong Joon-Ho est une poupée gigogne dans laquelle il se cache bien. La prestigieuse carrière qui suivra nous conduit à prendre en compte l’emboitement de toutes les strates de son récit. Où il est question d’une comédie avec des chiens, certes. Mais cette petite et modeste matriochka ne doit pas occulter toutes celles qui la grandissent et conduisent à un regard acéré et discrètement dévastateur sur la société de son temps.
Goupi Tonkin la séquence du spectateur
Nombre de messages : 914 Date d'inscription : 21/11/2008
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 19 Mai 2014 - 8:48
Nulladies a écrit:
Goupi Tonkin a écrit:
oh, fais pas ta rosière ! C'est un jeu à la con, on s'amuse, y a pas mort d'homme.
Pareil pour Almodovar. J'ai renoncé.
Nan, en fait, c'était une façon perverse d'annoncer le prochain débat.
ouais, mais sur Greenaway, je ne bougerai pas une oreille, ou alors juste un petit peu si je lis un truc "énorme"... j'ai beaucoup aimé Greenaway jusqu'à Baby of Macon, et depuis, j'avoue, je revois rarement ses films ( à part Le ventre de l'architecte, il y a quelques mois, parce que j'en avais parlé avec Oyster sur l'autre forum )
Invité Invité
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 19 Mai 2014 - 9:19
Goupi Tonkin a écrit:
et depuis, j'avoue, je revois rarement ses films
Oh putain, les voir c'est déjà un calvaire alors les revoir, j'imagine même pas.
Goupi Tonkin a écrit:
Assumant pleinement le ton que tu assimiles à de la condescendance, je te le dis péremptoirement, tes leçons sur les derniers Almodovar, tu peux te les carrer gentiment, amicalement, mais vraiment , dans l'œil de bronze... Salutation, mec .
Je voudrais bien mais je peux point, j'ai déjà un flanc au pâté.
Goupi Tonkin la séquence du spectateur
Nombre de messages : 914 Date d'inscription : 21/11/2008
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 19 Mai 2014 - 9:44
RabbitIYH a écrit:
Goupi Tonkin a écrit:
et depuis, j'avoue, je revois rarement ses films
Oh putain, les voir c'est déjà un calvaire alors les revoir, j'imagine même pas.
A part le ventre de l'architecte, qui me semble être le plus facile d'accès, les très bons Greenaway ( si, si, il y en a de très, très bons ) si tu ne les vois qu'une fois, tu passes à coté de l'essentiel. Meurtre dans un jardin anglais, Drowning by Numbers ou Zoo, c'est impossible de les assimiler en une seule projection... ( en tout cas, pour moi, ce fut impossible )
Maintenant, je suis d'accord sur le fait que le cinéma de Greenaway est très particulier et j'accepte sans problème que l'on trouve ça pénible voire insupportable. ( la première fois que j'ai vu Meurtre dans un jardin... , j'ai détesté et je me suis senti agressé par le cynisme et le refus systématique de l'émotion, par cette structure savante, labyrinthique et froide... Et puis, je l'ai revu, et le film m'a fasciné... )
shoplifter admin à mi-temps
Nombre de messages : 8701 Date d'inscription : 16/11/2008 Humeur : ne se prononce pas
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 19 Mai 2014 - 12:29
vous ferez un truc sur Gérard Oury qu'on puisse participer ?
Tony's Theme air guitariste
Nombre de messages : 9160 Date d'inscription : 08/04/2009 Age : 49 Humeur : Monochrome
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 19 Mai 2014 - 12:51
shoplifter a écrit:
vous ferez un truc sur Gérard Oury qu'on puisse participer ?
Pourquoi, tu participes au forum ?
shoplifter admin à mi-temps
Nombre de messages : 8701 Date d'inscription : 16/11/2008 Humeur : ne se prononce pas
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 19 Mai 2014 - 12:57
Tony's Theme a écrit:
shoplifter a écrit:
vous ferez un truc sur Gérard Oury qu'on puisse participer ?
Pourquoi, tu participes au forum ?
je suis à fond là
Invité Invité
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 19 Mai 2014 - 13:14
Nulladies a écrit:
Merci, jamais vu ce Bong Joon-ho là (pas si fan, ceci dit, mais ça me tente quand même bien)..
Goupi Tonkin la séquence du spectateur
Nombre de messages : 914 Date d'inscription : 21/11/2008
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 19 Mai 2014 - 15:33
Dommage, cela aurait pu être féroce ou dérangeant... mais c'est juste vaguement ironique, un peu chic, plus mollasson que vraiment éthéré, je trouve
Je crois que je ne suis pas équipé pour apprécier le cinéma de Sofia Coppola. C'est loin d'être antipathique ou désagréable, mais à chaque fois, ça me passe un peu au dessus du chou
Invité Invité
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 19 Mai 2014 - 18:13
Goupi Tonkin a écrit:
Dommage, cela aurait pu être féroce ou dérangeant... mais c'est juste vaguement ironique, un peu chic, plus mollasson que vraiment éthéré, je trouve
Pas eu envie de voir celui-là mais Marie-Antoinette et Somewhere m'avaient fait à peu près le même effet. Les deux premiers par contre étaient d'une autre trempe.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....