En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....

Citation :

Et comme souvent chez Miller le monde du fantasme interpénètre le réel et le monde de l'enfance envahit celui de l'âge adulte,

oui, ça résume assez bien l'univers de Miller

Goupi Tonkin a écrit:

j'aime aussi beaucoup Dites lui que je l'aime ( dans mon top 3 Miller )

Jamais vu, merci du rappel.

Goupi Tonkin a écrit:

son cinéma lorgne plutôt vers un certain onirisme ( les hallucinations de l'enfant dans la classe de neige ) ou un certain "réalisme poétique"

Tout à fait, et c'est vrai que c'est plus évident dans La classe de neige mais plus ou moins présent dans une majeure partie de ses films. Il y a aussi cette obsession quasi morbide d'un personnage pour un autre, comme une sorte d'abîme de mystère qui reflète son propre abîme intérieur, qui revient assez souvent chez lui et que je trouve bien plus dérangeante que la provoc de Blier (même si en toute honnêteté j'aime bien Tenue de soirée et Buffet froid).

Esther a écrit:

grand film, je me le rematerais bien un de ces quatre

Zwaffle a écrit:

Esther a écrit:

grand film, je me le rematerais bien un de ces quatre

Oui. A noter: Première apparition sur écran de notre Johnny Haliday national.

Esther a écrit:

Zwaffle a écrit:

Esther a écrit:

grand film, je me le rematerais bien un de ces quatre

Oui. A noter: Première apparition sur écran de notre Johnny Haliday national.

Je le trouve meilleur acteur que chanteur... J'ai bien aimé "Salaud on t'aime". Pourtant mon beauf avait réussi à me faire haïr Johnny jusqu'à la fin de ma vie.

Oui là dans ce film il est inexistant mais comme Bruel il est bien meilleur devant une caméra que derrière un micro.

RabbitIYH a écrit:

Oui là dans ce film il est inexistant mais comme Bruel il est bien meilleur devant une caméra que derrière un micro.

C'était une boutade.

Ben il apparaît parmi d'autres ados non ? Juste un figurant.

RabbitIYH a écrit:

Ben il apparaît parmi d'autres ados non ? Juste un figurant.

Oui, c'est ça.

Je ne nie pas l'ambition du film, et la sincérité de la démarche. Le problème, -pour moi-, c'est le registre : la bouffonnade et l'absurde côtoient le drame et brisent l'émotion possible du véritable sujet.

Cris et chutes : flottements

Peut-on raisonnablement ne pas aimer un film de Cukor avec Katharine Hepburn et Cary Grant ?
Désastre total à sa sortie en 1939, ce film qu’on pourrait tenter de nous vendre comme désormais culte (dixit Bromberg dans son introduction, le dvd figurant dans le coffret « Il était une fois la RKO ») repose sur un pitch audacieux, celui du travestissement et l’ambiguïté générique. Contrainte de se déguiser en garçon (tout d’abord pour une bonne raison, mais très vite en dépit du bon sens), la jeune Hepburn se trouve embarquée dans des situations délicates qui pourraient faire le sel de cette comédie.
On s’agite, on crie beaucoup et les scènes s’accumulent sans véritable unité : la troupe des escrocs grandit, décide de se lancer dans le théâtre et noue des accointances avec la bohème alentour, le tout dans une ambiance de Marivaux low-cost. Certes, jouer l’escroc impose d’en faire un peu trop pour attirer le chaland, mais ce jeu théâtral et trop souligné fatigue beaucoup. Les seconds rôles s’éparpillent sans grand intérêts et les revirements sentimentaux indiffèrent.
Il est vrai qu’Hepburn convainc en jeune garçon et que la voir se re-féminiser aux trois quarts du film est un peu troublant. Mais c’est bien la seule étincelle de cet ensemble qui fait clairement figure de pétard mouillé.

Nulladies a écrit:

un pitch audacieux, celui du travestissement et l’ambiguïté générique

Plus tardifs mais très bons sur ces thèmes (et toujours avec Cary Grant, ça devait l'intéresser le bonhomme   ), Uniformes et jupons courts de Wilder et Allez coucher ailleurs de Hawks, deux CO.    (sans parler bien sûr de Certains l'aiment chaud que tout le monde connait)

Oui, et j'ajoute, entre autres, Victor, Victoria de Blake Edwards

J'ai aussi un souvenir plutôt mitigé de Sylvia Scarlett. Jamais eu envie de le revoir.

Goupi Tonkin a écrit:

Oui, et j'ajoute, entre autres, Victor, Victoria de Blake Edwards

   

RabbitIYH a écrit:

Nulladies a écrit:

un pitch audacieux, celui du travestissement et l’ambiguïté générique

Plus tardifs mais très bons sur ces thèmes (et toujours avec Cary Grant, ça devait l'intéresser le bonhomme   ), Uniformes et jupons courts de Wilder et Allez coucher ailleurs de Hawks, deux CO.    (sans parler bien sûr de Certains l'aiment chaud que tout le monde connait)

Ok, ça me branche bien, ça !

RabbitIYH a écrit:

Goupi Tonkin a écrit:

Oui, et j'ajoute, entre autres, Victor, Victoria de Blake Edwards

   

  C'est un pur bonheur ce film !
( je n'ai jamais vu le film allemand original des années 30. Ça me tente bien )


A propos de pur bonheur, j'ai revu ça il y a quelques jours :

    
( Je trouve l'affiche, d'époque , super classe ! )

Esther a écrit:

Jamais vu Le Gang, c'est bien? La perruque frisée de Delon m'effraie un peu.

Goupi Tonkin a écrit:

RabbitIYH a écrit:

Goupi Tonkin a écrit:

Oui, et j'ajoute, entre autres, Victor, Victoria de Blake Edwards

   

  C'est un pur bonheur ce film !
( je n'ai jamais vu le film allemand original des années 30. Ça me tente bien )

Non plus. Mais en effet celui d'Edwards est un bijou, une Julie Andrews extraordinaire et comme souvent avec la musique d'Henry Mancini tu ris avec les larmes aux yeux ou tu chiales avec le sourire, c'est selon.

Goupi Tonkin a écrit:

A propos de pur bonheur, j'ai revu ça il y a quelques jours :

    
( Je trouve l'affiche, d'époque , super classe ! )

   un de mes Minnelli préférés.

Goupi Tonkin a écrit:

Jamais vu Le Gang, c'est bien? La perruque frisée de Delon m'effraie un peu.

Bof, je me suis un peu fait chier. Effectivement, la coupe de douilles de Delon donne plus envie de rire que de rentrer vraiment dans le film.

Le mélo dit du bonheur

Double concentré de mélo, Elle & Lui commence avec légèreté. On est riches, sur un bateau, le temps nous appartient et l’on disserte sur ses infidélités au champagne rosé. Boyer, à l’accent français irrésistible, est le seul à pouvoir donner la réplique à l’assurance pleine de charme d’Irene Dunne.
Jubilatoire, bien écrit, les répliques fusent et les regards rivalisent de malice. Mais alors que le couple illégitime commence à souffrir de sa notoriété et que tout le bateau ne cesse de les observer, McCarey impose quelques ruptures qui vont changer le ton et instaurer une intimité que dont le spectateur aura d’autant plus le sentiment d’être le témoin privilégié.
La parenthèse enchantée de Madère, chez la grand-mère de Michel, rompt avec les mondanités. La naissance d’un sentiment sincère passe par le sacré de la chapelle et la complicité entre générations, de l’aïeule aux enfants des voisins. Mais cette incursion dans le monde des vivants annonce aussi l’inertie et la fuite du temps, deux thèmes qui structureront la partie suivante.
« Vos souvenirs sont encore à construire », leur dit la grand-mère qui les renvoie sur le bateau. La belle idée du rendez-vous fixé 6 mois plus tard leur permettra de devenir quelqu’un d’autonome, de célibataire et vivant de ses propres revenus. Cette acte de naissance en tant qu’individu permettra de parfaire la love story et d’assurer un mariage idéal.
Lorsque la mécanique se grippe, c’est davantage pour contraindre les protagonistes à devenir plus héroïques encore : elle chantera pour les orphelins tandis qu’il s’adonnera à la peinture. Les petits ressorts de la tragédie ne trompent personne, même s’ils restent touchants, et nous conduisent tout droit vers le Noël sacré du cinéma américain, porteur de miracles et d’harmonie.

Je n'ai jamais vu cette version, je crois. Le remake des années 50 est splendide.

Goupi Tonkin a écrit:

Je n'ai jamais vu cette version, je crois. Le remake des années 50 est splendide.

Il est bien entendu au programme, il faut que je mette la main dessus.

Goupi Tonkin a écrit:

Je n'ai jamais vu cette version, je crois. Le remake des années 50 est splendide.

Tout pareil.