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| En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Mer 25 Juin 2014 - 20:34 | |
| Nan mais il est bien ce film ! |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Mer 25 Juin 2014 - 20:41 | |
| - ELSD a écrit:
- Nan mais il est bien ce film !
oué... 6.5/10, c'est bien, non ? Franchement, ça aurait pu être bien mieux. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Mer 25 Juin 2014 - 21:18 | |
| Le côté un peu "éclaté" du scénar colle bien avec l'univers et les personnages je trouve, tout à fait le genre de branleurs naïfs, alcoolisés et/ou shootés au LSD qui ne s'inquiètent pas du lendemain. |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Mer 25 Juin 2014 - 21:49 | |
| - RabbitIYH a écrit:
- Le côté un peu "éclaté" du scénar colle bien avec l'univers et les personnages je trouve, tout à fait le genre de branleurs naïfs, alcoolisés et/ou shootés au LSD qui ne s'inquiètent pas du lendemain.
oui, si on veut. Mais c'est quand même dommage de montre l'Angleterre comme un gigantesque dancing insouciant peace & love sans épaisseur, | |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 6:39 | |
| Les gens sont amour La comédie romantique n’est vraiment pas mon domaine. Dans la mesure où je trouvais que Curtis s’en sortait bien avec Love Actually, par amour de l’Angleterre en la personne de Bill Nighy, j’ai voulu donner sa chance à cet opus. La première surprise vient du sujet lui-même : je m’attendais à un traitement sur le modèle de Groudhog Day, à savoir les artifices d’une séduction et un récit centré sur le couple. C’est davantage l’histoire d’une famille, et c’est là que le film s’en sort le mieux. Tous les portraits fonctionnent, et l’on retrouve cette patte typiquement british, capable de vous caractériser un personnage en deux répliques, de rendre touchantes les fragilités et la spontanéité d’une tablée. La sœur, l’oncle, les parents sont instantanément familiers et rendent possible les touchantes évolutions de leurs parcours respectifs. En guise d’exemple, la scène du mariage pluvieux : sur le mode du sommaire, par touches successives, Curtis parvient à diffuser une émotion intacte et authentique. On en vient à questionner l’intérêt du pitch, à savoir les voyages dans le temps. Outre la précarité sérieuse de la cohérence de l’ensemble (on accepte quand même un grand nombre de paradoxes insolubles, mais passons), on prend progressivement conscience de la morale à venir, assez bateau et, convenons-en, pas loin d’une publicité pour les assurances : carpe diem, les petites richesses précieuses de chaque jour, etc, etc. Cela dit, c’est moins dans son dénouement attendu que dans les instantanés que le film se déploie : le portait de l’oncle, parcellaire et touchant, et celui, surtout, du père et de son fils. Ce jeu avec la temporalité est donc un peu plus qu’un vain artifice de scénariste : il déploie une nostalgie d’autant plus émouvante que le film s’inscrit sur un long cours cohérent et bien construit, la longueur (ici, deux heures) étant l’une des marques de fabrique de Curtis. Pour ses comédiens, pour son regard sur les individus davantage que pour ses prétentions morales, Il était temps mérite qu’on s’y émeuve. | |
| | | Zwaffle un mont de verres
Nombre de messages : 1724 Date d'inscription : 08/01/2014 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 9:12 | |
| - Nulladies a écrit:
Les gens sont amour
La comédie romantique n’est vraiment pas mon domaine. Dans la mesure où je trouvais que Curtis s’en sortait bien avec Love Actually, par amour de l’Angleterre en la personne de Bill Nighy, j’ai voulu donner sa chance à cet opus. La première surprise vient du sujet lui-même : je m’attendais à un traitement sur le modèle de Groudhog Day, à savoir les artifices d’une séduction et un récit centré sur le couple. C’est davantage l’histoire d’une famille, et c’est là que le film s’en sort le mieux. Tous les portraits fonctionnent, et l’on retrouve cette patte typiquement british, capable de vous caractériser un personnage en deux répliques, de rendre touchantes les fragilités et la spontanéité d’une tablée. La sœur, l’oncle, les parents sont instantanément familiers et rendent possible les touchantes évolutions de leurs parcours respectifs. En guise d’exemple, la scène du mariage pluvieux : sur le mode du sommaire, par touches successives, Curtis parvient à diffuser une émotion intacte et authentique. On en vient à questionner l’intérêt du pitch, à savoir les voyages dans le temps. Outre la précarité sérieuse de la cohérence de l’ensemble (on accepte quand même un grand nombre de paradoxes insolubles, mais passons), on prend progressivement conscience de la morale à venir, assez bateau et, convenons-en, pas loin d’une publicité pour les assurances : carpe diem, les petites richesses précieuses de chaque jour, etc, etc. Cela dit, c’est moins dans son dénouement attendu que dans les instantanés que le film se déploie : le portait de l’oncle, parcellaire et touchant, et celui, surtout, du père et de son fils. Ce jeu avec la temporalité est donc un peu plus qu’un vain artifice de scénariste : il déploie une nostalgie d’autant plus émouvante que le film s’inscrit sur un long cours cohérent et bien construit, la longueur (ici, deux heures) étant l’une des marques de fabrique de Curtis. Pour ses comédiens, pour son regard sur les individus davantage que pour ses prétentions morales, Il était temps mérite qu’on s’y émeuve. et puis on y entend au moins 3-4 fois "Mid Air" de Paul Buchanan, un de mes disques cultes de ces dernières années | |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 9:17 | |
| - Zwaffle a écrit:
- Nulladies a écrit:
Les gens sont amour
La comédie romantique n’est vraiment pas mon domaine. Dans la mesure où je trouvais que Curtis s’en sortait bien avec Love Actually, par amour de l’Angleterre en la personne de Bill Nighy, j’ai voulu donner sa chance à cet opus. La première surprise vient du sujet lui-même : je m’attendais à un traitement sur le modèle de Groudhog Day, à savoir les artifices d’une séduction et un récit centré sur le couple. C’est davantage l’histoire d’une famille, et c’est là que le film s’en sort le mieux. Tous les portraits fonctionnent, et l’on retrouve cette patte typiquement british, capable de vous caractériser un personnage en deux répliques, de rendre touchantes les fragilités et la spontanéité d’une tablée. La sœur, l’oncle, les parents sont instantanément familiers et rendent possible les touchantes évolutions de leurs parcours respectifs. En guise d’exemple, la scène du mariage pluvieux : sur le mode du sommaire, par touches successives, Curtis parvient à diffuser une émotion intacte et authentique. On en vient à questionner l’intérêt du pitch, à savoir les voyages dans le temps. Outre la précarité sérieuse de la cohérence de l’ensemble (on accepte quand même un grand nombre de paradoxes insolubles, mais passons), on prend progressivement conscience de la morale à venir, assez bateau et, convenons-en, pas loin d’une publicité pour les assurances : carpe diem, les petites richesses précieuses de chaque jour, etc, etc. Cela dit, c’est moins dans son dénouement attendu que dans les instantanés que le film se déploie : le portait de l’oncle, parcellaire et touchant, et celui, surtout, du père et de son fils. Ce jeu avec la temporalité est donc un peu plus qu’un vain artifice de scénariste : il déploie une nostalgie d’autant plus émouvante que le film s’inscrit sur un long cours cohérent et bien construit, la longueur (ici, deux heures) étant l’une des marques de fabrique de Curtis. Pour ses comédiens, pour son regard sur les individus davantage que pour ses prétentions morales, Il était temps mérite qu’on s’y émeuve. et puis on y entend au moins 3-4 fois "Mid Air" de Paul Buchanan, un de mes disques cultes de ces dernières années Oui, et Nick Cave, aussi. | |
| | | Zwaffle un mont de verres
Nombre de messages : 1724 Date d'inscription : 08/01/2014 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 9:18 | |
| - Nulladies a écrit:
- Zwaffle a écrit:
- Nulladies a écrit:
Les gens sont amour
La comédie romantique n’est vraiment pas mon domaine. Dans la mesure où je trouvais que Curtis s’en sortait bien avec Love Actually, par amour de l’Angleterre en la personne de Bill Nighy, j’ai voulu donner sa chance à cet opus. La première surprise vient du sujet lui-même : je m’attendais à un traitement sur le modèle de Groudhog Day, à savoir les artifices d’une séduction et un récit centré sur le couple. C’est davantage l’histoire d’une famille, et c’est là que le film s’en sort le mieux. Tous les portraits fonctionnent, et l’on retrouve cette patte typiquement british, capable de vous caractériser un personnage en deux répliques, de rendre touchantes les fragilités et la spontanéité d’une tablée. La sœur, l’oncle, les parents sont instantanément familiers et rendent possible les touchantes évolutions de leurs parcours respectifs. En guise d’exemple, la scène du mariage pluvieux : sur le mode du sommaire, par touches successives, Curtis parvient à diffuser une émotion intacte et authentique. On en vient à questionner l’intérêt du pitch, à savoir les voyages dans le temps. Outre la précarité sérieuse de la cohérence de l’ensemble (on accepte quand même un grand nombre de paradoxes insolubles, mais passons), on prend progressivement conscience de la morale à venir, assez bateau et, convenons-en, pas loin d’une publicité pour les assurances : carpe diem, les petites richesses précieuses de chaque jour, etc, etc. Cela dit, c’est moins dans son dénouement attendu que dans les instantanés que le film se déploie : le portait de l’oncle, parcellaire et touchant, et celui, surtout, du père et de son fils. Ce jeu avec la temporalité est donc un peu plus qu’un vain artifice de scénariste : il déploie une nostalgie d’autant plus émouvante que le film s’inscrit sur un long cours cohérent et bien construit, la longueur (ici, deux heures) étant l’une des marques de fabrique de Curtis. Pour ses comédiens, pour son regard sur les individus davantage que pour ses prétentions morales, Il était temps mérite qu’on s’y émeuve. et puis on y entend au moins 3-4 fois "Mid Air" de Paul Buchanan, un de mes disques cultes de ces dernières années Oui, et Nick Cave, aussi. ah oui c'est vrai, facile comme choix de morceau mais efficace | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 9:30 | |
| - Zwaffle a écrit:
- Nulladies a écrit:
- Zwaffle a écrit:
- Nulladies a écrit:
Les gens sont amour
La comédie romantique n’est vraiment pas mon domaine. Dans la mesure où je trouvais que Curtis s’en sortait bien avec Love Actually, par amour de l’Angleterre en la personne de Bill Nighy, j’ai voulu donner sa chance à cet opus. La première surprise vient du sujet lui-même : je m’attendais à un traitement sur le modèle de Groudhog Day, à savoir les artifices d’une séduction et un récit centré sur le couple. C’est davantage l’histoire d’une famille, et c’est là que le film s’en sort le mieux. Tous les portraits fonctionnent, et l’on retrouve cette patte typiquement british, capable de vous caractériser un personnage en deux répliques, de rendre touchantes les fragilités et la spontanéité d’une tablée. La sœur, l’oncle, les parents sont instantanément familiers et rendent possible les touchantes évolutions de leurs parcours respectifs. En guise d’exemple, la scène du mariage pluvieux : sur le mode du sommaire, par touches successives, Curtis parvient à diffuser une émotion intacte et authentique. On en vient à questionner l’intérêt du pitch, à savoir les voyages dans le temps. Outre la précarité sérieuse de la cohérence de l’ensemble (on accepte quand même un grand nombre de paradoxes insolubles, mais passons), on prend progressivement conscience de la morale à venir, assez bateau et, convenons-en, pas loin d’une publicité pour les assurances : carpe diem, les petites richesses précieuses de chaque jour, etc, etc. Cela dit, c’est moins dans son dénouement attendu que dans les instantanés que le film se déploie : le portait de l’oncle, parcellaire et touchant, et celui, surtout, du père et de son fils. Ce jeu avec la temporalité est donc un peu plus qu’un vain artifice de scénariste : il déploie une nostalgie d’autant plus émouvante que le film s’inscrit sur un long cours cohérent et bien construit, la longueur (ici, deux heures) étant l’une des marques de fabrique de Curtis. Pour ses comédiens, pour son regard sur les individus davantage que pour ses prétentions morales, Il était temps mérite qu’on s’y émeuve. et puis on y entend au moins 3-4 fois "Mid Air" de Paul Buchanan, un de mes disques cultes de ces dernières années Oui, et Nick Cave, aussi. ah oui c'est vrai, facile comme choix de morceau mais efficace Et Rachel McAdams est complètement jolie. |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 9:32 | |
| - ELSD a écrit:
- Zwaffle a écrit:
- Nulladies a écrit:
- Zwaffle a écrit:
- Nulladies a écrit:
Les gens sont amour
La comédie romantique n’est vraiment pas mon domaine. Dans la mesure où je trouvais que Curtis s’en sortait bien avec Love Actually, par amour de l’Angleterre en la personne de Bill Nighy, j’ai voulu donner sa chance à cet opus. La première surprise vient du sujet lui-même : je m’attendais à un traitement sur le modèle de Groudhog Day, à savoir les artifices d’une séduction et un récit centré sur le couple. C’est davantage l’histoire d’une famille, et c’est là que le film s’en sort le mieux. Tous les portraits fonctionnent, et l’on retrouve cette patte typiquement british, capable de vous caractériser un personnage en deux répliques, de rendre touchantes les fragilités et la spontanéité d’une tablée. La sœur, l’oncle, les parents sont instantanément familiers et rendent possible les touchantes évolutions de leurs parcours respectifs. En guise d’exemple, la scène du mariage pluvieux : sur le mode du sommaire, par touches successives, Curtis parvient à diffuser une émotion intacte et authentique. On en vient à questionner l’intérêt du pitch, à savoir les voyages dans le temps. Outre la précarité sérieuse de la cohérence de l’ensemble (on accepte quand même un grand nombre de paradoxes insolubles, mais passons), on prend progressivement conscience de la morale à venir, assez bateau et, convenons-en, pas loin d’une publicité pour les assurances : carpe diem, les petites richesses précieuses de chaque jour, etc, etc. Cela dit, c’est moins dans son dénouement attendu que dans les instantanés que le film se déploie : le portait de l’oncle, parcellaire et touchant, et celui, surtout, du père et de son fils. Ce jeu avec la temporalité est donc un peu plus qu’un vain artifice de scénariste : il déploie une nostalgie d’autant plus émouvante que le film s’inscrit sur un long cours cohérent et bien construit, la longueur (ici, deux heures) étant l’une des marques de fabrique de Curtis. Pour ses comédiens, pour son regard sur les individus davantage que pour ses prétentions morales, Il était temps mérite qu’on s’y émeuve. et puis on y entend au moins 3-4 fois "Mid Air" de Paul Buchanan, un de mes disques cultes de ces dernières années Oui, et Nick Cave, aussi. ah oui c'est vrai, facile comme choix de morceau mais efficace Et Rachel McAdams est complètement jolie. Ouais. Mais la frange au début, complètement bof quand même. | |
| | | Zwaffle un mont de verres
Nombre de messages : 1724 Date d'inscription : 08/01/2014 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 9:48 | |
| - Nulladies a écrit:
- ELSD a écrit:
- Zwaffle a écrit:
- Nulladies a écrit:
- Zwaffle a écrit:
- Nulladies a écrit:
Les gens sont amour
La comédie romantique n’est vraiment pas mon domaine. Dans la mesure où je trouvais que Curtis s’en sortait bien avec Love Actually, par amour de l’Angleterre en la personne de Bill Nighy, j’ai voulu donner sa chance à cet opus. La première surprise vient du sujet lui-même : je m’attendais à un traitement sur le modèle de Groudhog Day, à savoir les artifices d’une séduction et un récit centré sur le couple. C’est davantage l’histoire d’une famille, et c’est là que le film s’en sort le mieux. Tous les portraits fonctionnent, et l’on retrouve cette patte typiquement british, capable de vous caractériser un personnage en deux répliques, de rendre touchantes les fragilités et la spontanéité d’une tablée. La sœur, l’oncle, les parents sont instantanément familiers et rendent possible les touchantes évolutions de leurs parcours respectifs. En guise d’exemple, la scène du mariage pluvieux : sur le mode du sommaire, par touches successives, Curtis parvient à diffuser une émotion intacte et authentique. On en vient à questionner l’intérêt du pitch, à savoir les voyages dans le temps. Outre la précarité sérieuse de la cohérence de l’ensemble (on accepte quand même un grand nombre de paradoxes insolubles, mais passons), on prend progressivement conscience de la morale à venir, assez bateau et, convenons-en, pas loin d’une publicité pour les assurances : carpe diem, les petites richesses précieuses de chaque jour, etc, etc. Cela dit, c’est moins dans son dénouement attendu que dans les instantanés que le film se déploie : le portait de l’oncle, parcellaire et touchant, et celui, surtout, du père et de son fils. Ce jeu avec la temporalité est donc un peu plus qu’un vain artifice de scénariste : il déploie une nostalgie d’autant plus émouvante que le film s’inscrit sur un long cours cohérent et bien construit, la longueur (ici, deux heures) étant l’une des marques de fabrique de Curtis. Pour ses comédiens, pour son regard sur les individus davantage que pour ses prétentions morales, Il était temps mérite qu’on s’y émeuve. et puis on y entend au moins 3-4 fois "Mid Air" de Paul Buchanan, un de mes disques cultes de ces dernières années Oui, et Nick Cave, aussi. ah oui c'est vrai, facile comme choix de morceau mais efficace Et Rachel McAdams est complètement jolie.
Ouais. Mais la frange au début, complètement bof quand même. indeed | |
| | | guil blacksessions.com
Nombre de messages : 5561 Date d'inscription : 31/08/2011 Age : 53 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 9:52 | |
| - Nulladies a écrit:
Les gens sont amour
La comédie romantique n’est vraiment pas mon domaine. Dans la mesure où je trouvais que Curtis s’en sortait bien avec Love Actually, par amour de l’Angleterre en la personne de Bill Nighy, j’ai voulu donner sa chance à cet opus. La première surprise vient du sujet lui-même : je m’attendais à un traitement sur le modèle de Groudhog Day, à savoir les artifices d’une séduction et un récit centré sur le couple. C’est davantage l’histoire d’une famille, et c’est là que le film s’en sort le mieux. Tous les portraits fonctionnent, et l’on retrouve cette patte typiquement british, capable de vous caractériser un personnage en deux répliques, de rendre touchantes les fragilités et la spontanéité d’une tablée. La sœur, l’oncle, les parents sont instantanément familiers et rendent possible les touchantes évolutions de leurs parcours respectifs. En guise d’exemple, la scène du mariage pluvieux : sur le mode du sommaire, par touches successives, Curtis parvient à diffuser une émotion intacte et authentique. On en vient à questionner l’intérêt du pitch, à savoir les voyages dans le temps. Outre la précarité sérieuse de la cohérence de l’ensemble (on accepte quand même un grand nombre de paradoxes insolubles, mais passons), on prend progressivement conscience de la morale à venir, assez bateau et, convenons-en, pas loin d’une publicité pour les assurances : carpe diem, les petites richesses précieuses de chaque jour, etc, etc. Cela dit, c’est moins dans son dénouement attendu que dans les instantanés que le film se déploie : le portait de l’oncle, parcellaire et touchant, et celui, surtout, du père et de son fils. Ce jeu avec la temporalité est donc un peu plus qu’un vain artifice de scénariste : il déploie une nostalgie d’autant plus émouvante que le film s’inscrit sur un long cours cohérent et bien construit, la longueur (ici, deux heures) étant l’une des marques de fabrique de Curtis. Pour ses comédiens, pour son regard sur les individus davantage que pour ses prétentions morales, Il était temps mérite qu’on s’y émeuve. Pour ma part je suis assez fan des comédies romantiques à l'anglaise. Au final j'y vois ici finalement moins une romance qu'une histoire d'amour paternel/filial. Bon, là quand même les incohérences sont pénibles, un coup on ne peut pas revenir dans le passé parce qu'on a des enfants, un coup on le fait quand même et ça ne change rien, un coup on y retourne pour retrouver le 'bon' enfant.... Dommage.
Dernière édition par guil le Jeu 26 Juin 2014 - 10:44, édité 1 fois | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 10:31 | |
| - guil a écrit:
- un coup on y retourne pour retrouver le 'bon' enfant....
Oui ça c'était particulièrement débile, en y réfléchissant deux secondes. Mais là n'est pas l'intérêt, les voyages dans le temps ne sont qu'un prétexte de toute façon et pour moi c'est justement cette philosophie, carpe diem, qui fait tout le charme du film, loin des enjeux habituels de scénarios. Une pub pour les assurances ? Nulladies tu vois vraiment le mal partout. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 10:35 | |
| Je suis surpris que tu préfères Love Actually à ces deux-là par contre, du charme certes mais de sacrément grosses ficelles racoleuses (comme dans 4 mariages... qui a très mal vieilli). |
| | | guil blacksessions.com
Nombre de messages : 5561 Date d'inscription : 31/08/2011 Age : 53 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 10:45 | |
| - RabbitIYH a écrit:
- [Mais là n'est pas l'intérêt, les voyages dans le temps ne sont qu'un prétexte de toute façon et pour moi c'est justement cette philosophie, carpe diem, qui fait tout le charme du film, loin des enjeux habituels de scénarios. Une pub pour les assurances ? Nulladies tu vois vraiment le mal partout.
oui je suis d'accord, clairement les voyages dans le temps ne sont qu'un prétexte... | |
| | | Goupi Tonkin la séquence du spectateur
Nombre de messages : 914 Date d'inscription : 21/11/2008
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 11:38 | |
| | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 12:25 | |
| Vrai !
J'ai jamais vu 3 femmes par contre, merci du tuyau. |
| | | Esther Yul le grincheux
Nombre de messages : 6224 Date d'inscription : 31/10/2013 Age : 50 Humeur : Taquine
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 18:01 | |
| Pas vu grand chose d'Altman. Short Cuts, MASH et Prêt-à-Porter (pas terrible celui-ci). | |
| | | Esther Yul le grincheux
Nombre de messages : 6224 Date d'inscription : 31/10/2013 Age : 50 Humeur : Taquine
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 18:04 | |
| Du coup, je viens de me rendre compte qu'il avait réalisé quelques épisodes de Bonanza, Peter Gunn, et Maverick. Entre autres. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 19:46 | |
| En ce moment côté cinéastes qui faisaient leurs armes sur des séries je redécouvre avec un certain plaisir les épisodes de Twilight Zone années 80 (La Cinquième Dimension en français) signés Wes Craven. Encore assez impersonnels mais bien foutus et ça dit déjà quelque chose sur la violence sous-jacente de la société américaine. |
| | | guil blacksessions.com
Nombre de messages : 5561 Date d'inscription : 31/08/2011 Age : 53 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 20:23 | |
| Je croyais que c'était la 4ème dimension moi twilight zone, pas 5eme... _________________ ça suffa comme ci
| |
| | | Goupi Tonkin la séquence du spectateur
Nombre de messages : 914 Date d'inscription : 21/11/2008
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 20:44 | |
| - guil a écrit:
- Je croyais que c'était la 4ème dimension moi twilight zone, pas 5eme...
La série des années 50-60 avait pour titre, en France, La quatrième dimension. Celle des années 80 a été appelée, en France, La cinquième dimension. | |
| | | guil blacksessions.com
Nombre de messages : 5561 Date d'inscription : 31/08/2011 Age : 53 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 20:56 | |
| Oh... thanks ! _________________ ça suffa comme ci
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 26 Juin 2014 - 22:21 | |
| Oui en plus je me la tape en français, pas réussi à les trouver en VO... (pareil pour la saison 5 de la série d'origine, qui est déjà un cran en-dessous des autres alors le doublage poussif qui en rajoute une couche, merci bien ) |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Ven 27 Juin 2014 - 7:40 | |
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| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Ven 27 Juin 2014 - 7:41 | |
| Le goût du raté La meilleure façon de tenter de juger un film à sa juste valeur, lorsqu’on a des réserves, est de l’imaginer comme n’appartenant pas à une cinéaste de référence. Lorsqu’il est bon, les réseaux qu’il tisse avec les autres chefs-d’œuvre font sens. Dans le cas contraire, chercher à justifier les faiblesses du nouvel opus par la grandeur passée relève de l’alibi. Certes, on retrouve bien des obsessions de Cimino dans cette œuvre. Le triangle amoureux, ou, pour une fois, deux femmes se disputent le même homme, les traumatismes du Viet Nam ou l’intégration des communautés broyées à l’origine par l’Amérique irriguent le film et sont même susceptible de lui donner une certaine épaisseur par instant. Certains passages humoristiques (les nones à l’écoute pour traduire le dialecte chinois ou la scène où il cherche vainement des toilettes disponibles pour massacrer son ennemi) permettent une variation des registres plutôt bienvenue. On reconnaitra aussi le talent de celui qui dirige la caméra. Le regard sur la foule, la cohabitation de l’individu et d’un quartier grouillant occasionne de belles séquences, et l’on retrouve ce gout prononcé de Cimino pour le folklore et les rites : défilés, enterrements, costumes ouvrent et ferment son film, (jusqu’à la bien dispensable séquence en Indonésie, où l’on a peine à comprendre la mobilisation de tous ses figurants pour un plan d’une minute, si ce n’est pas sursaut mégalo du cinéaste pourtant échaudé par le bide de La Porte du Paradis…) Il n’empêche. Outre le fait que l’intrigue soit éculée, sorte d’Incorruptibles sauce nem, ce sont d’abord les excès en tous genres qui souillent l’ensemble. Du jeu de Rourke, pour commencer, bad boy low cost qui pense qu’incliner son chapeau et grisonner sa tignasse suffit à faire de lui un personnage. Des querelles de couple aussi convaincantes qu’une publicité pour Mir Express, surjouées, surexplicites (bouh, tu ne me baises pas alors que j’ovule, tu vas voir le mafieux pendant que tu m’invites au restaurant, etc, etc…). Et, sommet dans le kitsch, un amour vache et pseudo raciste ou je te gifle et je te baise ave la cohérence d’un Aldo Maccione. Oui, l’appartement est sublime, mais là aussi, l’esthétique clipesque ne fait qu’ajouter au moulin de l’indigence. Donc, non. Film daté, film outrancier, L’Année du Dragon gagne à ne pas être revu pour conserver le petit charme qu’il eut en son temps, et surtout à ne pas être comparé aux chefs-d’œuvre qui précèdent dans la filmo de Cimino, en tout cas en ce qui me concerne : je divise tout de même sa note par deux, de 8/10à 4/10. | |
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