Les 3 Rocks : musique et mauvaise foi disques • foot • films • séries • images • livres... |
|
| En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... | |
|
+17Goupi Tonkin moonriver Coda Liliedelsol EdouardEdb davcom Azbinebrozer bro' Esther Rorschach myrrhman guil Tony's Theme Zwaffle Gengis Nulladies lalou 21 participants | |
Auteur | Message |
---|
lalou grand petit homme
Nombre de messages : 1019 Date d'inscription : 30/12/2013 Age : 54 Localisation : Sugar Mountain
| Sujet: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Dim 5 Jan 2014 - 10:45 | |
| L'affiche fait penser à l'ange bleu, c'est voulu?.. | |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Dim 5 Jan 2014 - 12:14 | |
| - lalou a écrit:
- L'affiche fait penser à l'ange bleu, c'est voulu?..
Oui, clairement. | |
| | | Gengis Yes, he can.
Nombre de messages : 18118 Date d'inscription : 18/11/2008
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Dim 5 Jan 2014 - 13:05 | |
| Ils ont clairement foirer l'écriture de Kim Basinger, c'est voulu ? | |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Mer 8 Jan 2014 - 6:38 | |
| « Au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau » Patrick s’est tiré une balle dans la tête. Dans la grande maison de famille ou tous les cousins arrivent, on attend. On ne sait d’ailleurs pas trop ce qu’on attend : qu’il meure, qu’il s’en sorte… qu’il se passe quelque chose. De Patrick, on ne verra rien, sinon des clichés radiographiques, petits taches blanches dans une cavité crânienne, version clinique de l’indicible. Sur cette latence morbide, la vie des vivants se déroule, presque normale, assez irritante. D’un côté, la jeunesse, qui se pare dans l’impertinence propre à son âge, avant tout préoccupée de laisser voir sa nonchalance et sa désinvolture. Ambiance scout, ce sont avant tout des scènes collectives, de dortoir ou de foot, de mise en place des lits sur lesquels on se vautre pour discuter sans véritable fil conducteur. Les jeunes filles se distinguent, annonciatrice du rôle dévolu aux femmes dans les futurs films du réalisateur, particulièrement Un conte de Noël : pièces rapportées, (Devos), en plein questionnement sur une éventuelle grossesse (Denicourt), elles posent de grands yeux interrogateurs sur la collectivité. De l’autre, le monde des adultes, plus pétrifié, qui tente encore de rire de ce reste de jeunesse éclatante, avec laquelle les rares échanges virent à l’affrontement tendre sur fond de blasphème et de dérision des vieilles traditions. Et au milieu, discrète encore, la figure de la mère, explicite et effrayante, digne de pitié comme de révolte. Une scène particulière établit le programme du cinéma insolent du jeune Desplechin : la mise en voix du « Voyage » de Baudelaire. Avec une certaine dérision tout d’abord, on entame la récitation d’un ton scolaire et affecté de ce poème qui se propage d’un individu à l’autre, au gré d’une scène triviale incongrue et dissonante : on essuie la vaisselle, on fume, on fume, on mange, on s’interrompt ; les quatrains sont rompus, la tonalité diffère, mais les vers se déroulent tout de même, et le sublime adieu de Baudelaire, dans ce poème final des Fleurs du Mal, dit, toute proportion gardée, le tragique de l’instant. Sous le vernis d’une troupe un peu poseuse et surtout maladroite, la vie fait son œuvre. - Spoiler:
Au matin, enfin, un moment intime entre le père et la fille, qui n’est pas sans rappeler l’une des plus belles scènes de A nos amours, au milieu de la nuit, entre Pialat et Bonnaire. Patrick est mort, et l’attente avec lui. De lui, nulle trace, mais de la vie qui continue ou s’annule, au choix, une maculation des draps pour sa sœur. On essaie bien, avec tendresse, de jouer encore la désinvolture avant que toute la collectivité ne s’éveille, entre initiés de la terrible nouvelle.
Mais ce qui reste, c’est le silence, dans lequel on mord ses poings pour ne pas hurler de douleur. J'ai édité ton spoiler, Tony | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Mer 8 Jan 2014 - 8:58 | |
| - Nulladies a écrit:
vu ce film au moment de sa sortie. avais-je aimé ou pas? plus tellement de souvenir. |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Mer 8 Jan 2014 - 11:47 | |
| - Nulladies a écrit:
« Au fond de l’inconnu pour trouver du nouveau »
Patrick s’est tiré une balle dans la tête. Dans la grande maison de famille ou tous les cousins arrivent, on attend. On ne sait d’ailleurs pas trop ce qu’on attend : qu’il meure, qu’il s’en sorte… qu’il se passe quelque chose. De Patrick, on ne verra rien, sinon des clichés radiographiques, petits taches blanches dans une cavité crânienne, version clinique de l’indicible.
Sur cette latence morbide, la vie des vivants se déroule, presque normale, assez irritante.
D’un côté, la jeunesse, qui se pare dans l’impertinence propre à son âge, avant tout préoccupée de laisser voir sa nonchalance et sa désinvolture. Ambiance scout, ce sont avant tout des scènes collectives, de dortoir ou de foot, de mise en place des lits sur lesquels on se vautre pour discuter sans véritable fil conducteur. Les jeunes filles se distinguent, annonciatrice du rôle dévolu aux femmes dans les futurs films du réalisateur, particulièrement Un conte de Noël : pièces rapportées, (Devos), en plein questionnement sur une éventuelle grossesse (Denicourt), elles posent de grands yeux interrogateurs sur la collectivité.
De l’autre, le monde des adultes, plus pétrifié, qui tente encore de rire de ce reste de jeunesse éclatante, avec laquelle les rares échanges virent à l’affrontement tendre sur fond de blasphème et de dérision des vieilles traditions. Et au milieu, discrète encore, la figure de la mère, explicite et effrayante, digne de pitié comme de révolte.
Une scène particulière établit le programme du cinéma insolent du jeune Desplechin : la mise en voix du « Voyage » de Baudelaire. Avec une certaine dérision tout d’abord, on entame la récitation d’un ton scolaire et affecté de ce poème qui se propage d’un individu à l’autre, au gré d’une scène triviale incongrue et dissonante : on essuie la vaisselle, on fume, on fume, on mange, on s’interrompt ; les quatrains sont rompus, la tonalité diffère, mais les vers se déroulent tout de même, et le sublime adieu de Baudelaire, dans ce poème final des Fleurs du Mal, dit, toute proportion gardée, le tragique de l’instant. Sous le vernis d’une troupe un peu poseuse et surtout maladroite, la vie fait son œuvre.
- Spoiler:
Au matin, enfin, un moment intime entre le père et la fille, qui n’est pas sans rappeler l’une des plus belles scènes de A nos amours, au milieu de la nuit, entre Pialat et Bonnaire. Patrick est mort, et l’attente avec lui. De lui, nulle trace, mais de la vie qui continue ou s’annule, au choix, une maculation des draps pour sa sœur. On essaie bien, avec tendresse, de jouer encore la désinvolture avant que toute la collectivité ne s’éveille, entre initiés de la terrible nouvelle.
Mais ce qui reste, c’est le silence, dans lequel on mord ses poings pour ne pas hurler de douleur.
J'ai édité ton spoiler, Tony Merci Tony ! | |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 9 Jan 2014 - 6:08 | |
| « Un homme aussi bien ne peut être anti-fasciste ! » Le beau plan séquence qui ouvre le film initie la journée du titre, qui semble n’avoir rien de particulier a priori : Sophia Loren y réveille, un à un, sa famille nombreuse, veilleuse et gardienne, attentionnée et les traits un peu tirés par la tâche. Quotidien et populaire, le milieu dépeint nous projette dans l’intimité banale d’une famille moyenne. Tout au plus a-t-on été prévenu des événements de l’extérieur de l’appartement : la visite d’Hitler à Mussolini en ce jour de mai 1938, qui va vider les habitations pour un défilé grandiose que nous ne verrons jamais. La dichotomie extérieur/intérieur ainsi posée, le récit va pouvoir se développer. Sur cette unité de temps, la journée, va se greffer celle de lieu, un immeuble typique du fascisme, à la fois grandiose et carcéral, où la vue sur la cour et les autres habitations permet le vis-à-vis et la surveillance passive. Le surplomb du matin permet de voir la fourmilière se disperser pour converger vers les dictateurs qui galvanisent les foules. Nous restons avec les esseulés, la mère de famille et le voisin d’en face, chacun ayant ses raisons de ne pas participer à l’engouement général. La rencontre entre ces deux solitudes poursuit le cliché de la comédie sentimentale cinématographique : sorte de screwball feutré, échange malin dans une situation opportunément permissive, tous les séduisants poncifs de la romance semblent permis. Pourtant, l’étrangeté de ces lieux vidés, dans lesquels une vieille voisine vient, au bon moment, se faire la voix de la doxa sur le statut du séduisant voisin, et la bande son, qui ne cesse pas un moment de rappeler, par la radio, le contexte historique, idéologique et militaire, instaurent les dissonances nécessaires pour gripper la machine bien huilée du cadre. L’unité d’action, cet écart, ce no man’s land dans lequel la parole d’individu va s’épancher à l’abri des vociférations de la foule, va progressivement faire tomber les masques. Etre un individu, c’est prendre conscience, alors, de tout ce qu’on vous a pris, de tout ce qu’on vous interdit d’être. Car l’une des belles idées du récit et de faire du fascisme la norme, un code ronronnant dans lequel les foules se complaisent paisiblement : en témoigne l’intérieur de l’appartement, le portait du Duce en boutons, ou l’album photographique. Le fascisme a gagné, il n’est pas un élément perturbateur. Il entoure calmement les protagonistes, les noie par le défilé au loin, les observe par les lucarnes aveugles, les écoute dans les cages d’escalier. Spoilers, mais je crois que je me suis planté dans la manip... Edit : voilà c'est réparé - Spoiler:
La rencontre de l’homme et de la femme va donc, au moment où elle pourrait valoriser l’intérieur de l’adultère comme remède aux douleurs infligées par l’extérieur, prendre tout son sens dans la révélation des vérités individuelles : je suis homosexuel, je suis mère porteuse du fascisme, vérités qu’on criera dans la cage d’escalier ou qu’on formulera pour soi-même, avec hébétude. Point de romance, donc, mais une initiation sexuelle : à la tendresse, à la femme, en forme d’adieu au terme d’une journée particulière. Le soir, l’espace reflue brutalement : la fourmilière retrouve ses cases dans la résidence, et au duo silencieux et charnel succède la banalité violente de la famille nombreuse. Tout comme l’unité d’action s’est métamorphosée, l’arrière-plan bascule : c’était l’horreur collective du défilé, compacte et invisible, présente par le son ; c’est désormais l’appartement d’en face, de Gabriel, silhouette fluette et gracile, dans un silence assourdissant, en instance de disparition par sa déportation imminente. Lorsqu’Antonietta éteint les lumières de l’appartement, la brusque chape de plomb du quotidien étouffant reprend définitivement ses droits. Silence, devoir conjugal, éviction des anormaux : le retour à l’ordre, feutré et serein, n’en est que plus glaçant.
9/10 | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 9 Jan 2014 - 8:39 | |
| De mieux en mieux tes chroniques |
| | | Zwaffle un mont de verres
Nombre de messages : 1724 Date d'inscription : 08/01/2014 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 9 Jan 2014 - 8:50 | |
| ma copine bossant en médiathèque, elle ramène quasi tous les soirs des dvds à regarder hier c'était donc "Colorful" (comme c'est écrit sur la jacquette, c'est fait par le réalisateur de "Un été avec Coo", gentil petit film vu il y a 2-3 ans au ciné), histoire d'une âme qui revient sur terre pour une mise à l'épreuve dans le corps d'un ado qui a tenté de se suicider film sur la réincarnation donc, pas forcément un chef d'oeuvre mais le thème est plutôt original et le résultat pas trop mièvre (entre le gamin qui se suicide et une des ados qui se prostitue...), ça se laisse bien regarder | |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 9 Jan 2014 - 10:46 | |
| Merci Tony pour l'édition. J'ai recherché dans les boutons, et ça y est, j'ai trouvé la commande. | |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 9 Jan 2014 - 10:47 | |
| - ELSD a écrit:
- De mieux en mieux tes chroniques
Tu es fort urbain. Merci ma caille. | |
| | | Tony's Theme air guitariste
Nombre de messages : 9160 Date d'inscription : 08/04/2009 Age : 49 Humeur : Monochrome
| | | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Ven 10 Jan 2014 - 5:02 | |
| Les arcanes du blockbuster, chapitre 4 La table en acajou, la corbeille de fruits, tout ça. Aujourd’hui, grand soleil. Comme toujours, en fait. - Bon, qu’est-ce qu’on a aujourd’hui ? - Neill Blonmkamp, chef. - (crache son café) Putain, c’est quoi ce nom encore ? - Vous savez, District 9. - Nan, je sais pas. - Le truc sur l’apartheid avec des aliens à la place des noirs. - Ah, ouais. - Bon ben c’est lui. Il attend les directives pour son nouveau film. - Vous l’avez mis dans quoi ? - Attendez, je regarde… Blockbuster du tiers-monde. - Ok. Bon, l’immigration, tout ça, société dystopique. On reprend la même idée, mais sans aliens. Ils étaient vraiment trop moches. - On met Matt Damon à la place. - Ouais. Faites m’en un Christ. - On avait pensé, chef, un début en flash-back… - Avec des échos sur les voix - …où une bonne sœur lui dit qu’il est l’élu… - En lui donnant un médaillon qu’on revoit genre à la fin - …et après il se sacrifie pour les pauvres et tout. - Genre Mère Theresa - …en sexy. - La bonne sœur ? - Nan, Matt Damon. - Ouais, c’est bon, allez-y. Mais faites simple, hein, y’a des chiards qu’on pas tout compris à Oblivion. - C’est pour ça, chef, qu’on a demandé aux stagiaires de collège de l’open space du 2ème étage de nous donner des pistes. Je vous restitue la synthèse de nos briefings. « Pour chez les pauvres, il faut genre des graffitis sur les murs, mais chez les riches les murs y sont blancs et propre et style SF du futur ». - Ok. - « la méchante une meuf stylée genre elle boit un café pendant qu’elle dézingue des bougnoules » - Des « bougnoules » ? - Oui, on savait pas au début, pour les immigrés. C’est une appellation de travail. - Mettez des américains et des latinos. - Et en haut, chez les riches ? - La nana, faites-la parler français. Et rajoutez un mercenaire ultra sadique au nom germanique, genre qui rappelle les dominateurs d’Afrique du Sud. - Jaeger ? - T’es con, c’est le nom des robots géants dans Pacific Rim. - Kruger ? - Ouais, Kruger. - Euh, chef, pour revenir au café au centre de commande : c’est déjà dans Avatar. - Et alors ? c’est les jeunes qui veulent. Autre chose ? - (Brandon consulte ses notes) « il faut une armure de ouf ». - C’est vague. - Vous inquiétez pas, on a travaillé dessus : exossature. - Classe. - Mais version immigrée : avec un peu de sang, un écran genre seulement 3 pouces et monochrome, voyez. - Favella Ninja, genre. - Putain, chef, vous gérez. Favella Ninja, on va le mettre. - Continuez. - Les jeunes me disent aussi « y a plus les ralentis et le bullet time Matrix, ça craint » - Foutez-en. - On a trouvé des balles aérobroyantes, ça claque sa mère. C’est une idée de Bryan, on a tous kiffé au brainstorm, il l’a essayée ensuite sur les réseaux, avalanche de likes. - Bien. Mais le reste du temps, comme c’est un film Tiers Monde, vous me faites du caméra à l’épaule, genre amateur pauvre. - Avec la caméra qui saute avec les balles, je filme mal au plus près du combat, comme les actus en Syrie. - Voilà. C’est l’idée. Tu prends le JT, les villes du Sud, Sangatte, Lampedusa, et tu m’en fais un divertissement. - Justement, on a bossé sur une mine antipersonnelle. On se disait, le truc dans le sol, c’est un peu naze visuellement. Donc là, elles volent, elles se collent, tu les vois qui brillent et ensuite, télécommande, bouton, et le mec finit en lasagnes Spanghero. - Bon boulot, les gars. Pour la musique, vous me trouvez une voix qui fasse oriental, avec les cuivres qu’on a depuis Nolan. - Les POOOOOOOOOINNNNNNNNN, POOOOOOOOOINNNNNNNNN, chef ? - Oui, les POOOOOOOOOINNNNNNNNN, POOOOOOOOOINNNNNNNNN. Exactement. Ah oui, j’ai eu un SMS, les stats montrent un rebond du cinéma asiatique. - … - … - Des arbres en fleurs dans le combat final ? - Ouais, faites ça. Bon, je crois qu’on a fait le tour. - Euh, attendez, chef, c’était l’avis des garçons du collège. Y a celui des filles, maintenant. - Putain, magnez-vous, foutez-tout, qu’on en finisse. - Je vous dis juste, je résume : infirmière, petite fille, leucémie, amour d’enfance, tatouage pour le rappeler, kidnapping « genre presque viol tu vois », et tout le monde guérit à la fin. - Oui, bon, comme je dis, vous foutez tout. Faut que j’y aille, on m’attend pour le golf. - Mais, euh, chef… pour la fin, on fait comment ? - Mais putain, mais comme à chaque fois, bordel ! On change le programme informatique, on met « tout le monde » riche à la place de « que riche » riche, et les noirs courent se faire guérir comme dans les campagnes de Médecin du Monde, c’est quoi ces question de merde ?! Vous avez aucune autonomie, ou quoi ? Un logiciel pourrait l’écrire, ce scenario ! - Mais il meurt quand même en Christ ? - Oui, on y tient ça. - On met un « There’s no coming back from this » avant qu’il appuie sur le bouton “enter”. - Ouais, trop bien. Chef ? - Il est parti. - Pas grave. Putain, on va cartonner. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Ven 10 Jan 2014 - 7:39 | |
| Ça fait du bien de bon matin. Le coup des arbres en fleurs m'a tué |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Ven 10 Jan 2014 - 7:47 | |
| - ELSD a écrit:
Ça fait du bien de bon matin. Le coup des arbres en fleurs m'a tué Tout est bien entendu rigoureusement identique et present dans le film. | |
| | | guil blacksessions.com
Nombre de messages : 5560 Date d'inscription : 31/08/2011 Age : 53 Humeur : fatigué
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Ven 10 Jan 2014 - 8:27 | |
| - ELSD a écrit:
Ça fait du bien de bon matin. Le coup des arbres en fleurs m'a tué +1 ! je me suis bien marré ! | |
| | | Tony's Theme air guitariste
Nombre de messages : 9160 Date d'inscription : 08/04/2009 Age : 49 Humeur : Monochrome
| | | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| | | | Tony's Theme air guitariste
Nombre de messages : 9160 Date d'inscription : 08/04/2009 Age : 49 Humeur : Monochrome
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Ven 10 Jan 2014 - 9:35 | |
| Où là le p'tit détails que j'avais même pas remarqué | |
| | | myrrhman les couleurs du printemps
Nombre de messages : 4325 Date d'inscription : 25/01/2009
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Ven 10 Jan 2014 - 10:27 | |
| autre détail que je n'ai pas remarqué (et élément très important du film, autant dire seul détail qui le rende intéressant à mes yeux) mais que ma femme a vu : la présence d'une licorne dans la chambre de la fille. Je m'en veux au plus haut point de ne pas l'avoir remarqué (en même temps je ne vais pas m'amuser à revoir cette daube pour ce détail, fou certes mais pas maso). M'en vais me flageller pour la peine. | |
| | | Rorschach sourcilman ^^
Nombre de messages : 6953 Date d'inscription : 10/02/2009 Age : 43
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Ven 10 Jan 2014 - 12:18 | |
| Sublime ! Grosse lolade ! Je peux partager si ça te dérange pas ? | |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Ven 10 Jan 2014 - 12:21 | |
| Pas de soucis, indique juste tes sources. Si vous êtes sages, je vous donnerai les chapitres précédents : Chapitre 1 : Pacific Rim Chapitre 2 : World War Z Chapitre 3 : Man of Steel. | |
| | | Tony's Theme air guitariste
Nombre de messages : 9160 Date d'inscription : 08/04/2009 Age : 49 Humeur : Monochrome
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Ven 10 Jan 2014 - 13:00 | |
| - Nulladies a écrit:
- Pas de soucis, indique juste tes sources. Si vous êtes sages, je vous donnerai les chapitres précédents :
Chapitre 1 : Pacific Rim Chapitre 2 : World War Z Chapitre 3 : Man of Steel. Ha oui, je veux bien. | |
| | | Rorschach sourcilman ^^
Nombre de messages : 6953 Date d'inscription : 10/02/2009 Age : 43
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Ven 10 Jan 2014 - 13:27 | |
| Je comptais le faire tkt | |
| | | Rorschach sourcilman ^^
Nombre de messages : 6953 Date d'inscription : 10/02/2009 Age : 43
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Ven 10 Jan 2014 - 13:31 | |
| - Tony 'les bons tuyaux' a écrit:
- Nulladies a écrit:
- Pas de soucis, indique juste tes sources. Si vous êtes sages, je vous donnerai les chapitres précédents :
Chapitre 1 : Pacific Rim Chapitre 2 : World War Z Chapitre 3 : Man of Steel. Ha oui, je veux bien. +1 C était bien résumé | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... | |
| |
| | | | En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|