Les 3 Rocks : musique et mauvaise foi
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Les 3 Rocks : musique et mauvaise foi

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Goupi Tonkin
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptyMer 14 Mai 2014 - 10:39

RabbitIYH a écrit:
Goupi Tonkin a écrit:

Chantons sous la pluie

Revu il y a quelques semaines avec madame, sacré CO, à la fois ébouriffant, touchant et hilarant. Rien à voir avec les comédies musicales sinon mais je viens justement de me dégotter Arabesque du même Donen, depuis le temps que je voulais le voir celui-là (la BO de Mancini tourne régulièrement mais j'en étais resté au fabuleux Charade  I love you  ).

Goupi Tonkin a écrit:

Mariage royal
La Belle de Moscou

Pas vu ceux-là, merci du tuyau.

 cheers Charade est un bonheur de film. J'ai un souvenir plus mitigé d'Arabesque, élégant mais moins brillant, moins enlevé.
Le Donen que j'ai très envie de voir en ce moment c'est Bedazzled (fantasme en vf ) - réédité chez Carlotta
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 Fantasmes-bedazzled-stanley-donen-1967-L-1
un film assez rare et peu connu en France, il me semble, avec Dudley Moore et Raquel Welch. Très tentant.


Dernière édition par Goupi Tonkin le Mer 14 Mai 2014 - 10:57, édité 1 fois
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Goupi Tonkin
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Goupi Tonkin


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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptyMer 14 Mai 2014 - 10:54

Nulladies a écrit:
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 130520_lassassinaff

Garde à vues

Le (et mon) premier film de Petri est un dédale visuel, un labyrinthe temporel et exploration de la psyché humaine comme seule l’Italie sait en faire à cette époque.
Au-dessus de tout soupçon, Martelli ne l’est pas, et c’est ce qui permet au système de lui mettre la main dessus pour résoudre une affaire de meurtre à la simplicité apparemment limpide. Au fil d’interrogatoires et d’une reconstitution kaléidoscopique de son parcours, le portrait d’un être lâche, escroc, parvenu et pic assiette social se dessine sans pour autant alimenter les fondements de sa culpabilité.
Dans les couloirs de la police, plus d’échappatoire : les codétenus interrogent, les miroirs sont sans tain, et le refuge dans les souvenirs semble plus propice à la souillure de l’individu qu’à son blanchiment.
Mastroianni, oscillant entre la nonchalance de son personnage social et les élans de panique de se voir démasqué, est grand, à son habitude.
Personne n’échappe à jeu de massacre : les paranoïas s’affrontent, celle d’un état policier peu regardant sur la vérité, celle d’un individu qui sait à quel point il a des choses à se reprocher, et la victime elle-même ne sort pas grandie du portrait qu’on fait d’elle.
Au-delà de l’enquête, le film est un regard porté sur l’incommunicabilité entre des êtres obsédés par leur masque social, jouant une comédie pseudo désabusée qui les empêche de véritablement s’ouvrir à l’autre, une thématique très proche de celle d’Antonioni (et pour cause, Tonino Guerra, scénariste d’Antonioni, est ici à l’écriture).
On retiendra aussi, dans cette copie superbement restaurée, de très belles prises de vues urbaines, d’un cadrage imparable, aux perspectives enfermant les êtres tout en leur proposant des vues sur un lointain aussi esthétiquement séduisant que psychologiquement inaccessible.
pas vu celui-là... A part La classe ouvrière va au paradis et enquête sur un citoyen... je connais finalement assez mal la filmo de Petri. Il parait que son CO, c'est Les jours comptés, ressorti dans les salles il y a 1 an ou deux.

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptyMer 14 Mai 2014 - 11:30

De Petri j'ai vu que Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon, assez énorme, ça donne envie de creuser et cet Assassin me tente bien, du coup !

Goupi Tonkin a écrit:

Le Donen que j'ai très envie de voir en ce moment c'est Bedazzled (fantasme en vf ) - réédité chez Carlotta
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 Fantasmes-bedazzled-stanley-donen-1967-L-1
un film assez rare et peu connu en France, il me semble, avec Dudley Moore et Raquel Welch. Très tentant.

Je l'avais trouvé en médiathèque celui-là, ça doit pas être évident sur la toile avec le remake très moyen (mais parfois bien poilant, quand même) d'Harold Ramis qui truste les liens de téléchargement.

J'avais beaucoup aimé, scénar inventif et humour très anglais (je crois que la paire d'acteurs était un du comique britannique de l'époque) pour une satire assez mauvais esprit du Swinging London. Parfois un peu poussif dans les situations et le déroulement de l'histoire mais le mélange de réalisme et de surréalisme est assez unique pour l'époque.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptyMer 14 Mai 2014 - 15:06

RabbitIYH a écrit:
De Petri j'ai vu que Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon, assez énorme, ça donne envie de creuser et cet Assassin me tente bien, du coup !

Goupi Tonkin a écrit:

Le Donen que j'ai très envie de voir en ce moment c'est Bedazzled (fantasme en vf ) - réédité chez Carlotta
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 Fantasmes-bedazzled-stanley-donen-1967-L-1
un film assez rare et peu connu en France, il me semble, avec Dudley Moore et Raquel Welch. Très tentant.

Je l'avais trouvé en médiathèque celui-là, ça doit pas être évident sur la toile avec le remake très moyen (mais parfois bien poilant, quand même) d'Harold Ramis qui truste les liens de téléchargement.

J'avais beaucoup aimé, scénar inventif et humour très anglais (je crois que la paire d'acteurs était un du comique britannique de l'époque) pour une satire assez mauvais esprit du Swinging London. Parfois un peu poussif dans les situations et le déroulement de l'histoire mais le mélange de réalisme et de surréalisme est assez unique pour l'époque.

Pareil. De bons souvenirs, dont les nones qui font du trampoline.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptyJeu 15 Mai 2014 - 6:27

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 Soeurs_de_sang-20110106050924

Les bon voyeurs attendent.

A l’aube de sa carrière et un an avant Phantom of the Paradise, De Palma signe ici un film fondateur de tout ce qui fera la singularité de son cinéma.
C’est sur le sexe et le voyeurisme que s’ouvre le film, programme fidèle aux obsessions du cinéaste, qui joue déjà avec les attentes du public en clivant la majorité de ses plans par des chausse-trappes et des retournements constants : fausse aveugle, double nationalité, mari et sœur cachés… rien n’est stable et tout concourt à l’émergence, au sein d’un polar qu’on pourrait qualifier de convenu, d’un cauchemar aux excroissances de plus en plus baroques.
L’amour impossible par l’effrayant Finley, préparant ses armes pour le futur Phantom, doit composer avec l’alliance fatale de l’eros et du thanatos associés à la gémellité siamoise ; tout cela ne se fait bien entendu pas sans quelques excès, auxquels on est préparés lorsqu’on connait Body Double ou Pulsions : du kitsch, un sang d’une couleur vermillon comme seules les 70’s ont osé le faire couler, et des hommes la plupart du temps dépassés.
C’est dans ses expérimentations visuelles que le film est le plus séduisant. Le thème du voyeurisme, citant avec force Rear Window, permet des recours au split screen et au montage alterné d’un bel effet, notamment lors de déplacements labyrinthiques dans les couloirs de l’immeuble. De Palma ne fait cependant pas dans la dentelle, et le recours à l’expressionisme noir et blanc des souvenirs sous forme d’hallucination dans les séquences finales nécessite une grande ouverture d’esprit.
Petit film prometteur, dont l’ambition visuelle comme scénaristique annonce les grandes heures d’une carrière à part, Sœurs de sang sera davantage apprécié dans une perspective encyclopédiste sur la carrière du maitre que pour son seul charme.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptyJeu 15 Mai 2014 - 10:48

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 83507663

Dommage que les 10 dernières minutes sortent le film de son envoûtante langueur pour le précipiter dans l’embrouillamini arty-épate-con et la balourdise symbolique avec panthère noire vengeresse et putain suppliciée qui pleure des larmes de sperme ( too much pour moi )  Sinon je trouve le reste très beau, assez fascinant et étonnant quand le film parvient à être à la fois sensuel et mortifère.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptyJeu 15 Mai 2014 - 11:12

Il est en quasi pole position devant ma télé celui-ci, j'en attends beaucoup (peut-être trop d'ailleurs...)
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptyJeu 15 Mai 2014 - 11:39

Nulladies a écrit:
Il est en quasi pole position devant ma télé celui-ci, j'en attends beaucoup (peut-être trop d'ailleurs...)
C'est un film riche, ambitieux, qui "ose" beaucoup, alors forcément il y a quelques débordements et quelques effets de manche avec lesquels j'ai un peu de mal, mais ça reste un film bluffant, scotchant. Bonello a un sens du mouvement et du cadre indéniable.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptyJeu 15 Mai 2014 - 13:22

Nulladies a écrit:
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Les bon voyeurs attendent.

A l’aube de sa carrière et un an avant Phantom of the Paradise, De Palma signe ici un film fondateur de tout ce qui fera la singularité de son cinéma.
C’est sur le sexe et le voyeurisme que s’ouvre le film, programme fidèle aux obsessions du cinéaste, qui joue déjà avec les attentes du public en clivant la majorité de ses plans par des chausse-trappes et des retournements constants : fausse aveugle, double nationalité, mari et sœur cachés… rien n’est stable et tout concourt à l’émergence, au sein d’un polar qu’on pourrait qualifier de convenu, d’un cauchemar aux excroissances de plus en plus baroques.
L’amour impossible par l’effrayant Finley, préparant ses armes pour le futur Phantom, doit composer avec l’alliance fatale de l’eros et du thanatos associés à la gémellité siamoise ; tout cela ne se fait bien entendu pas sans quelques excès, auxquels on est préparés lorsqu’on connait Body Double ou Pulsions : du kitsch, un sang d’une couleur vermillon comme seules les 70’s ont osé le faire couler, et des hommes la plupart du temps dépassés.
C’est dans ses expérimentations visuelles que le film est le plus séduisant. Le thème du voyeurisme, citant avec force Rear Window, permet des recours au split screen et au montage alterné d’un bel effet, notamment lors de déplacements labyrinthiques dans les couloirs de l’immeuble. De Palma ne fait cependant pas dans la dentelle, et le recours à l’expressionisme noir et blanc des souvenirs sous forme d’hallucination dans les séquences finales nécessite une grande ouverture d’esprit.
Petit film prometteur, dont l’ambition visuelle comme scénaristique annonce les grandes heures d’une carrière à part, Sœurs de sang sera davantage apprécié dans une perspective encyclopédiste sur la carrière du maitre que pour son seul charme.

Oh non c'est bien plus qu'un petit film prometteur, premier CO d'une carrière qui en comptera une bonne quizaine (mais je suis peut-être pas complètement objectif avec De Palma).
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptyVen 16 Mai 2014 - 7:32

RabbitIYH a écrit:
Nulladies a écrit:
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 Soeurs_de_sang-20110106050924

Les bon voyeurs attendent.

A l’aube de sa carrière et un an avant Phantom of the Paradise, De Palma signe ici un film fondateur de tout ce qui fera la singularité de son cinéma.
C’est sur le sexe et le voyeurisme que s’ouvre le film, programme fidèle aux obsessions du cinéaste, qui joue déjà avec les attentes du public en clivant la majorité de ses plans par des chausse-trappes et des retournements constants : fausse aveugle, double nationalité, mari et sœur cachés… rien n’est stable et tout concourt à l’émergence, au sein d’un polar qu’on pourrait qualifier de convenu, d’un cauchemar aux excroissances de plus en plus baroques.
L’amour impossible par l’effrayant Finley, préparant ses armes pour le futur Phantom, doit composer avec l’alliance fatale de l’eros et du thanatos associés à la gémellité siamoise ; tout cela ne se fait bien entendu pas sans quelques excès, auxquels on est préparés lorsqu’on connait Body Double ou Pulsions : du kitsch, un sang d’une couleur vermillon comme seules les 70’s ont osé le faire couler, et des hommes la plupart du temps dépassés.
C’est dans ses expérimentations visuelles que le film est le plus séduisant. Le thème du voyeurisme, citant avec force Rear Window, permet des recours au split screen et au montage alterné d’un bel effet, notamment lors de déplacements labyrinthiques dans les couloirs de l’immeuble. De Palma ne fait cependant pas dans la dentelle, et le recours à l’expressionisme noir et blanc des souvenirs sous forme d’hallucination dans les séquences finales nécessite une grande ouverture d’esprit.
Petit film prometteur, dont l’ambition visuelle comme scénaristique annonce les grandes heures d’une carrière à part, Sœurs de sang sera davantage apprécié dans une perspective encyclopédiste sur la carrière du maitre que pour son seul charme.

Oh non c'est bien plus qu'un petit film prometteur, premier CO d'une carrière qui en comptera une bonne quizaine (mais je suis peut-être pas complètement objectif avec De Palma).

CO, j'irai pas jusque là, mais il est de bonne facture tout de même. Je ne m'attendais pas à une autre remarque de ta part.  Wink 
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptyVen 16 Mai 2014 - 7:33

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 7321950875948_the_red_shoes

Dansons sans la pluie.

Il y a certains sujets sur lesquels on ne plaisante pas.
Il y a certains sujets sur lesquels on ne prend pas de plaisir ; la danse classique et le ballet en font partie en ce qui me concerne.
Les chaussons rouges est un grand film, un jalon dans l’histoire du cinéma pour de nombreuses raisons. La mise en abyme du conte d’Andersen adapté en ballet se diffusant sur le récit encadrant permet une réflexion intéressante sur le sacrifice à l’art. Le pygmalion niant la vie pour que l’illusion du spectacle soit totale, le dévouement de la jeune première et du compositeur au Mephisto du succès et des spotlights sont autant de déclinaisons plutôt séduisantes sur cette universelle tension entre vie privée et consécration publique.
Mais c’est surtout la mise en scène qui s’impose. Fluide, inventive, elle semble prendre toutes les libertés proposées par l’avènement de la couleur, à l’aube des années 50. Les longues scènes de ballet sont un jeu savant entre le cadre de la scène et les extensions proposées par l’expérience cinématographie : élargissement des décors, pénétration dans un monde onirique par surimpressions, effets spéciaux et dilatation du temps.
Autant d’éléments qui poussent à s’incliner face à un grand œuvre formel, travaillé au millimètre et malin dans le dévoilement de ses propres coulisses où l’on donne à voir le labeur des orfèvres qui le créent.
Seulement voilà. Certains ont du mal avec le steak de cheval, d’autres ne supportent pas Fabrice Luchini. Certains haïssent le foot, d’autres ne peuvent souffrir la vue du sang.
Les tutus, les pointes, les jetés et les attitudes m’enthousiasment autant que la perspective de faire ma déclaration d’impôts.
Autant les comédies musicales à venir, comme Chantons sous la pluie quelques années plus tard, proposent une danse plus contemporaine et, surtout, colorent leur propos d’une tonalité comique qui justifie qu’on meuve son corps avec euphorie. Ici, la raideur classique annihile toute implication émotionnelle et se limite à mon sens à une admiration polie de la plastique et de la performance, sans ce complément d’âme indispensable à la véritable émotion.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptyVen 16 Mai 2014 - 10:09

revu avant-hier soir "Benjamin Button"

dans mon souvenir c'était passable mais pas extra-ordinaire

à la revoyure, c'est pas mieux voire pire

j'avais pas forcément fait tilt à la première vision, mais en fait ce film c'est le "Amélie Poulain" de Fincher (je suis sûr que Jeunet a été jaloux en voyant ce film), les voix-off, l'image super retravaillée dans tous les sens (avec le côté "vintage"), les petites anecdotes du quotidien, le côté "merveilleux", etc.

au final, un film loooong comme c'est pas permis et surtout qui passe complètement à côté de son sujet (la fin qui passe super vite alors qu'elle aurait du être un des moments les plus intéressants) parce que trop d'incohérences avec le postulat de départ
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptyVen 16 Mai 2014 - 15:50

Jamais vu Benjamin Button, pourtant, c'est peu dire que je suis fan de Fincher.
J'avais lu le bouquin dont il est tiré, pourtant. Sympa, mais pas sensationnel, j'avais du mal à voir comment il pourrait transcender ça sur un film...
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptyVen 16 Mai 2014 - 19:10

J'adore ce Benjamin Button, en fait très "fincherien", et bien moins gnangnan qu'Amélie Poulain sous ses dehors de fable féérique.

Spoiler:

Nulladies a écrit:
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Dansons sans la pluie.

Il y a certains sujets sur lesquels on ne plaisante pas.
Il y a certains sujets sur lesquels on ne prend pas de plaisir ;  la danse classique et le ballet en font partie en ce qui me concerne.
Les chaussons rouges est un grand film, un jalon dans l’histoire du cinéma pour de nombreuses raisons. La mise en abyme du conte d’Andersen adapté en ballet se diffusant sur le récit encadrant permet une réflexion intéressante sur le sacrifice à l’art. Le pygmalion niant la vie pour que l’illusion du spectacle soit totale, le dévouement de la jeune première et du compositeur au Mephisto du succès et des spotlights sont autant de déclinaisons plutôt séduisantes sur cette universelle tension entre vie privée et consécration publique.
Mais c’est surtout la mise en scène qui s’impose. Fluide, inventive, elle semble prendre toutes les libertés proposées par l’avènement de la couleur, à l’aube des années 50. Les longues scènes de ballet sont un jeu savant entre le cadre de la scène et les extensions proposées par l’expérience cinématographie : élargissement des décors, pénétration dans un monde onirique par surimpressions, effets spéciaux et dilatation du temps.
Autant d’éléments qui poussent à s’incliner face à un grand œuvre formel, travaillé au millimètre et malin dans le dévoilement de ses propres coulisses où l’on donne à voir le labeur des orfèvres qui le créent.
Seulement voilà. Certains ont du mal avec le steak de cheval, d’autres ne supportent pas Fabrice Luchini. Certains haïssent le foot, d’autres ne peuvent souffrir la vue du sang.
Les tutus, les pointes, les jetés et les attitudes m’enthousiasment autant que la perspective de faire ma déclaration d’impôts.
Autant les comédies musicales à venir, comme Chantons sous la pluie quelques années plus tard, proposent une danse plus contemporaine et, surtout, colorent leur propos d’une tonalité comique qui justifie qu’on meuve son corps avec euphorie. Ici, la raideur classique annihile toute implication émotionnelle et se limite à mon sens à une admiration polie de la plastique et de la performance, sans ce complément d’âme indispensable à la véritable émotion.

Mois hermétique que toi au ballet il n'en reste pas moins que la réputation de ce film est disproportionnée, ainsi que celle du Narcisse Noir dans une moindre mesure. Le Voyeur, Une question de vie ou de mort et surtout Colonel Blimp, chef-d'oeuvre absolu, voilà ce que je retiendrais avant tout de Powell (et Pressburger pour les deux derniers), et c'est déjà beaucoup.  I love you
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptySam 17 Mai 2014 - 0:14

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 21043391_201309241240544

Peu de films m'intriguent et me fascinent autant que Les Chevaux de Feu... Je ne trouve pas ce film beau ou bon, je le trouve sidérant...
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptySam 17 Mai 2014 - 6:17

Il est dans ma liste de visionnage imminent, celui-ci.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptySam 17 Mai 2014 - 7:42

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 Huit_et_demi

Projet de critique

Maintenant que tu l’as vu, il faudra bien écrire une critique de 8 ½.
Ce n’est pas l’inspiration qui va manquer, au vu de la profusion hallucinante d’images et de trouvailles visuelles que déploie ce film.
Tu commenceras, modeste, par évoquer ta culture inversée, et le fait que tu t’es rendu compte, à la sublime ouverture du film, que le clip de R.E.M., « Everybody Hurts », était en fait un hommage à ce chef d’œuvre.
Ensuite, il faudra mettre en ordre, et ce sera probablement le plus difficile ; tu te justifieras pour tes manquements en citant une des répliques ; « Le monde est déjà un chaos, n’ajoutons pas de désordre au désordre. »
Peut-être que tu commenceras pas l’exploration de la mise en abyme. Tu évoqueras le bavardage, le harcèlement dont est victime Guido, sa terrible solitude dans une foule prolixe et admirablement orchestrée par le maestro. Tu feras des recherches pour évoquer tous les indices autobiographiques de Fellini, sa femme, sa maitresse, son enfant mort…

C’est sans fin, tu ne vas jamais y arriver. Il faudra trier.

Une partie, ensuite, sur l’espace, sur le cadrage, la maitrise totale des intérieurs (le rêve du harem et l’étage supérieur pour les femmes trop vieilles, le bain de vin sous la trappe), les colonnes et les dalles blanches, les draps qui sont autant d’écrans comme la nappe de la table finale ou ceux qui enveloppent le cardinal. Ah oui, la charge contre l’église, il faudra en parler.
Pourquoi, en fait ? L’analyse du couple, l’enfance, les contraintes collectives d’un tournage et le génie confronté à une équipe, après tout, c’est secondaire.

Tu laisses tomber.

Non, tu te concentreras sur les rêves. Là-dessus, tu ne peux pas faire l’impasse. C’est le cœur. La séquence initiale, ce plan incroyable avec la corde attachée au pied qui nous montre la plage en plongée ; explique ce choc, essaie d’écrire l’émotion picturale qui t’a frappé, la rareté d’un tel éblouissement, que tu ne te souviens d’avoir perçu que chez deux autres maitres, Tarkovski et Bergman.
Si tu y arrives, mais j’en doute, essaie de rapprocher cette stupéfaction du « lâcher tout » de Gracq, qu’il évoque notamment dans Un balcon en forêt.

Non, ça ne marchera pas. Tout cela relève de l’indicible.

Concentre-toi sur les motifs. Explique cette splendide métaphore de l’échafaudage autour de l’astronef, ces escaliers qu’on gravit qui t’ont fait penser à ceux de La Dolce Vita, cette construction démesurée, baroque et qui ne se présente pourtant que comme une enveloppe éphémère d’un travail en cours. Cette structure est celle de la mise en abyme elle-même, c’est aussi la concrétisation de la mémoire, enveloppe solide autour d’un cœur révolu. Tu parleras des regrets, des femmes, qui sont tellement belles, de Mastroianni, évidemment.

Je n’ai même pas un plan. Même pas une structure. Il faudrait le revoir. Plusieurs fois.

Après tout, je ne suis pas obligé de rédiger systématiquement une critique quand je vois un film.
Oui, on fait ça. Je dis que c’est un chef-d’œuvre, je mets 10/10, modestement, sans tenter d’en dire quoi que ce soit.

Un jour, quand je l’aurai vu, quand j’aurai fait plus ample connaissance avec Fellini, sa vie, son œuvre, quand j’aurai vu ses grands films, ceux qui l’ont inspiré et ceux qui se réclament de son influence, quand j’aurai vu tous les films, là, je pourrai écrire une critique.

Ça sera mon chef d’œuvre.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptySam 17 Mai 2014 - 11:29

Je n'aime pas du tout ce film, le début de la fin pour Fellini. Tellement arty que ça en devient hideux, tout est dans l'excès, les personnages ne sont plus que des caricatures, plus d'histoire, des thèmes personnels certes mais qui ne donnent plus rien à voir en matière de cinéma. Jamais compris comment il avait pu sortir ça entre ses deux chef-d'oeuvres (La dolce vita et Juliette des esprits) et surtout le pourquoi de son unanime célébration au point qu'on a fini par identifier Fellini à ce baroque onirique de pacotille qui n'en finit plus d'influencer les Greenaway et autres esthètes de la pataphysique en toc.


Dernière édition par RabbitIYH le Sam 17 Mai 2014 - 12:20, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptySam 17 Mai 2014 - 12:09

En fait, c'est par lui que je retourne à Fellini dont je n'ai presque rien vu si ce n'est La Dolce Vita il y a assez longtemps.
J'ai adoré, c'est vraiment puissant dans son imagerie. Tout au plus un petit flottement dans les débats conjugaux à un moment, mais bien vite oublié.
Greenaway, j'y vais bientôt aussi.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptySam 17 Mai 2014 - 12:31

Une imagerie forte n'a jamais fait un bon film, en tout cas pour moi. Je viens de tomber sur des critiques d'époque, il s'était ramassé de belles volées pourtant. Beaucoup me semblent infiniment plus juste que ce qu'on peut lire sur le film aujourd'hui.

Libération a écrit:
« Huit et demi... sur vingt, c'est à peu près la note qu'on peut donner à ce film de Federico Fellini (…). Ce conglomérat de rêves et de vague réalité me semble correspondre à des gravats de maison en démolition. Fellini en se détruisant méthodiquement se révèle à nous avec une complaisance qui frise l'exhibitionnisme (…). Reste le spectacle en soi. Il est médiocre, décousu, confus, mais certaines séquences valent le déplacement ».

Minute a écrit:

« Huit et demi n'atteint pas les sommets de l'ennui (…), mais sa prétention et sa fausseté intellectuelle lui sont sûrement supérieures. Que Fellini soit doué pour l'hystérie, le délire, le baroque, c'est évident et cela nous vaut parfois d'étonnantes images. Mais, sur le plan des idées, il raisonne comme un tambour ».

Télérama a écrit:
« Encore un film autobiographique, dira-t-on. Fellini se penche sur lui-même avec attendrissement, se complaît dans des rêveries narcissiques, exploite ses souvenirs pour en faire des histoires. C'est un fait, Fellini aime rassembler ses propres expériences afin de les transposer en histoire à raconter. Mais il aime aussi brouiller les cartes et inventer des situations qui lui sont tout à fait extérieures. Il imagine et affabule (…). Le réalisme poétique de naguère fait place au délire visuel. Cela ressemble à un exercice surréaliste, surchargé d'images baroques, d'évocations folles, de plans insolites qui relèvent directement d'une esthétique expressionniste. Le cinéaste n'hésite donc pas à quitter les voies qui lui ont fait son succès, afin de tenter une nouvelle expérience. Il remet son titre en jeu avec beaucoup de courage. Ce faisant, il risque la catastrophe ».

Arts a écrit:
« Fellini s'est laissé encombrer par un freudisme simplet et par un surréalisme bien démodé. Il arrive que cela ne manque pas de piquant, certaines séquences sont même admirables (…), mais notre attention s'éparpille, se lasse ».

L'Aurore a écrit:
« Avec une recherche artistique de grande qualité, M. Fellini a tout osé. Il a construit des décors innombrables, grandioses et d'une touche surréaliste. C'est là que l'on pense à Luis Buñuel, car l'Italien et l'Espagnol semblent se rejoindre, le premier sans doute au milieu de sa carrière et l'autre à la fin. Nous croyons que c'est là la faille de ce film : celle de ne pas avoir su plonger ses racines dans une action logique (…). Une multitude d'acteurs, au rôle et au caractère imprécis apparaissent sans rien apporter au sujet. Et pourtant, la maîtrise de Fellini, en dépit de ses outrances, fait que Huit et demi mérite d'être vu. C'est un travail d'esthète ».

Le Canard Enchaîné a écrit:
« On serait tenté de donner à ce film la note zéro. Qu'est-il arrivé à Federico Fellini ? En prenant du poids, il a enflé de la tête. Le voilà qui pense et qui adresse son message. Il nous fait part de ses états d'âme. Ils sont hélas d'une triste banalité (…). L'art est un choix. Fellini dit n'importe quoi. Il se montre à nous, dans son film bidon – sous les traits flatteurs de Marcello Mastroianni – dans toute sa splendeur de Vittelloni arrivé (…). Je ne doute cependant pas que certains vont crier au génie... »
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptySam 17 Mai 2014 - 12:46

Dire que le film peut s'enliser dans son baroque, c'est évident. Que Fellini a le melon, aussi, mais c'est bien un des sujets du film aussi : la place au fantasme, aussi ridicule soit-il, et qui n'est pas à l'honneur de celui qui le formule.
Mais dire comme dans Le Canard que Fellini dit n'importe quoi... c'est n'importe quoi.  Smile 
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptySam 17 Mai 2014 - 12:53

[quote="RabbitIYH"]J'adore ce Benjamin Button, en fait très "fincherien", et bien moins gnangnan qu'Amélie Poulain sous ses dehors de fable féérique.

Spoiler:

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptySam 17 Mai 2014 - 13:17

Nulladies a écrit:
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 Huit_et_demi

 cheers A l'origine, le film avait pour titre : Le Beau Désordre... ce qui résume assez bien notre affaire


Hasard et coïncidences, j'ai revu il y a quelques jours les 40 dernières minutes de Que le Spectacle commence !, autre co autobio-fantasmagorico-fracassé, qui n'est pas bien sûr un remake de Huit et demi mais me semble être un film"frère" , lui aussi profus et brillant dans son organisation du désordre.

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 Affiche-Que-le-spectacle-commence-All-That-Jazz-1979-1


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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptySam 17 Mai 2014 - 13:28

J'en garde un très bon souvenir, du Bob Fosse.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptySam 17 Mai 2014 - 13:50

Zwaffle a écrit:

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La fatalité n'a rien à voir avec le hasard, en plus chez Jeunet la scène tient de l'humour noir absurde alors qu'elle a une dimension tragique qui va bien au-delà de l'accident en lui-même chez Fincher. Perso je vois pas le moindre rapport entre ces deux scènes, ni dans la façon dont elles sont narrées ni dans le sens et le poids que revêtent à la fois la forme de la narration et ce qu'elle implique.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 27 EmptySam 17 Mai 2014 - 14:49

RabbitIYH a écrit:
Zwaffle a écrit:

Spoiler:

La fatalité n'a rien à voir avec le hasard, en plus chez Jeunet la scène tient de l'humour noir absurde alors qu'elle a une dimension tragique qui va bien au-delà de l'accident en lui-même chez Fincher. Perso je vois pas le moindre rapport entre ces deux scènes, ni dans la façon dont elles sont narrées ni dans le sens et le poids que revêtent à la fois la forme de la narration et ce qu'elle implique.

l'accident chez Fincher, c'est le hasard, c'est justement ce qu'il dit (j'aurais tendance à dire "ce qu'il martèle" puisqu'il énumère tous les "si machin n'avait pas fait ça", "si truc avait attendu 2 sec de plus", etc.), c'est l'inverse de la fatalité puisque ce n'était pas quelque chose qui DEVAIT arriver

j'ai peut-être été trop vite en comparant ces 2 scènes précisément, c'est juste que chez Jeunet c'est la première scène qui m'est revenue à l'esprit

j'ai trouvé ça bien fait chez Fincher mais d'une manière totalement vaine: on voit tout de suite où il veut en venir, il enfonce des portes grandes ouvertes avec cette scène (le petit détail du quotidien qui peut bouleverser une vie)

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