En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....

Il a du talent le petit Bryan !

Une critique un peu "private joke" ce matin, parodie de l'ambiance sur sens critique et des commentaires laissés sur les critiques. Pour comprendre, mon pseudo là-bas, c'est Sergent Pepper.


Sens Critique, ton univers impitoyable.

Commentaires :

Grossetruieviolette : Franchement, Sergent, je t’ai connu en meilleure forme.

Kaiment_méchant : « Ben Stiller peut à la rigueur proposer deux tiers de son film pour la com’ de Décathlon et du Vieux Campeur » : j’adore ! ^^

Bernard_Minet : Je te remercie pour cette critique qui a le mérite, tout en étant drôle, de mettre en valeur les points intéressants de ce film qui n’est pas dénué de qualités.

TheBigTarkowski : Sergent, faut arrêter cinq minutes. « L’hypertrophie signifiante n’a d’égal que la béance d’un propos aux circonvolutions ineptes ». C’est pas parce que tu cherches des mots dans les dictionnaires qu’il faut nous en faire l’étalage. Tes critiques sont de plus en plus soûlantes. Et trop longues. Personne les lit, de toute façon.

Likorna : si tu ne les lis pas, comment tu fais pour en citer une phrase entière ?
@Sergent Pepper : elle est géniale, ta critique.

Louloudu26 : @Bernard_Minet : tout à fait d’accord. Ben Stiller fan ! ^^

Mifune : @Sergent Pepper : Tu n’as rien compris au film. C’est très facile de tomber à bras raccourcis sur la romance et l’aspect convenu du récit. Selon toi, le numérique rend tout possible et les rêves n’ont pas grand-chose d’intéressant parce qu’ils donnent possibilité à tout, sans impact sur le récit. Là où tu vois un catalogue paresseux pour bande annonce de luxe, je vois une réflexion sur le pouvoir des images. Ce n’est pas un hasard si le magazine papier fait son chant du cygne, et si Sean transmet encore ses images en argentique : c’est l’enterrement d’une époque, et la volonté de retrouver l’aventure vintage d’Hollywood qu’illustre Stiller.

Chichihiro : @ Mifune : WTF ?! ta bu ou bien lol ?

Evilnazimotherbiblefucker : ENCULE !!!

Kool&theGangBang : @ Mifune : Sérieusement ? Non, parce que tes images, là, à part du photoshop pour catalogue de Nouvelles Frontière, hein, on repassera. C’est joli, je dis pas, mais quand même sacrément gonflé. La démonstration est maligne :
1. Je suis un looser qui rêve, regardez comme je suis attachant : Walter Miteux.
2. J’ai une quête qui fait de moi un héros encore plus classe que dans mes rêves. Mais en attachant, hein : Walter Mythique.
La pub dont tu parles, Sergent, elle est pas pour les décors et les sacs à dos : elle est pour Stiller himself.

Mortekouille : Quelqu’un reprendra de la terrine ?

Godisaslave : @ Kool&theGangBang : exactement ! Ce film, comme tant d’autres, est un manuel à la con de self improvment. Dépasse toi, petit être célibataire qui ose pas cliquer et finalement va donner des coups de mallette à un requin. Le tout avec une musique de campagne électorale. Putain, mais on se fout de qui ?

Likorna : Ce qui compte ici, c’est la façon dont Sergent le dit. Quelle plume, quelle finesse d’analyse, quel charisme, j’en suis toute chose. Si ton bramage équivaut à ton plumage… Enfin, je m’arrête là. ;-)

Mortekouille @ Likorna : sinon, j’organise un festival du film « Bondage dans les caves ouzbeks ». Je t’inscris ?

Mifune : @ Kool&theGangBang et Godisaslave : tant pis pour vous. Votre cynisme vous prive d’un film qui, sans être un chef-d’œuvre, a le mérite de proposer une lecture pertinente de la référencialité iconique et du pouvoir du cinéma.

BrianFeneck : Ouais, ouais. Moi, le pouvoir du cinéma, je veux bien. Juste, le superhéros déguisé en col blanc, il s’en sort bien, quand même. Putain, la chance, la route qui descend jusqu’à eijaffokejtencull avec un revêtement de rêve pour faire du skate !
Et Papa qui voulait que je fasse des voyages, même qu’il m’a donné un carnet avant de mourir, et que j’ai pas rempli…
Sérieux, c’est un eskimo d’étron, ce film

Kikoulol : vous ne savé juste pa regardé un film avec votre cœur.

BrianFeneck : @ Kikoulol : t’as raison. Parce que faut mettre son cerveau en veille prolongée pour s’empêcher de savoir à la PREMIERE PUTAIN DE MINUTE que la photo est dans le portefeuille et qu’il fera la couv’ de LIFE à la fin.

Satanicmajesty : s’est pas cool de spoilé, sérieu

BrianFeneck : @ Satanicmajesty : c’est encore moins cool d’être suffisamment con pour lire une critique et tous ses commentaires sans s’attendre à des spoils. J’en ai un autre, et de taille : tu vas rater ton bac.

Grönjkfr : Sinon, pour recentrer le débat, j’ai une question sur le film. Je cherche à connaitre l’opérateur téléphonique de Walter Mitty. Parce que foutrediable, il a un réseau d’enfer, de l’Islande à l’Himalaya, il capte de ouf. Me répondre en mp.

ça sent le vécu !

"..Mortekouille : Quelqu’un reprendra de la terrine ? .."


Je vais m'inscrire..

ELSD a écrit:

"..Mortekouille : Quelqu’un reprendra de la terrine ? .."


Je vais m'inscrire..

Y'en a un qui dit toujours ça, mais avec des lasagnes.

Je suis fan de Gérard Lanvin

Sinon, hier j'ai vu un DVD (ouais)



Certains passages marrants et puis bof.
Dans le style huis-clos, je préfére Cuisine et dépendance.

ELSD a écrit:

Je suis fan de Gérard Lanvin

Sinon, hier j'ai vu un DVD (ouais)



Certains passages marrants et puis bof.
Dans le style huis-clos, je préfére Cuisine et dépendance.

L'un des rares films que je n'ai pas fini ces dernières années. Je suis plus du tout le public de ce genre de truc.

Esther a écrit:

J'aime bien ce film. Visuellement, ça a pris un bon coup de vieux mais les thématiques, au regard de la télé actuelle, sont toujours intéressantes.

Nulladies a écrit:

L'un des rares films que je n'ai pas fini ces dernières années. Je suis plus du tout le public de ce genre de truc.

Ma copine oui ...  

moonriver a écrit:

Esther a écrit:

J'aime bien ce film. Visuellement, ça a pris un bon coup de vieux mais les thématiques, au regard de la télé actuelle, sont toujours intéressantes.

Jamais vu ce film, c'est une adaptation de la nouvelle qui avait inspiré le Running Man de Stephen King c'est ça ?

ELSD a écrit:

Nulladies a écrit:

L'un des rares films que je n'ai pas fini ces dernières années. Je suis plus du tout le public de ce genre de truc.

Ma copine oui ...  

J'ai de la chance : ma femme m'a encouragé à éteindre.   

RabbitIYH a écrit:

moonriver a écrit:

Esther a écrit:

J'aime bien ce film. Visuellement, ça a pris un bon coup de vieux mais les thématiques, au regard de la télé actuelle, sont toujours intéressantes.

Jamais vu ce film, c'est une adaptation de la nouvelle qui avait inspiré le Running Man de Stephen King c'est ça ?

C'est le même thème que le roman de King,oui, mais c'est pas tout à fait la même histoire ( la nouvelle de sheckley date de la fin des années 50, je crois )

Nulladies a écrit:

ELSD a écrit:

Je suis fan de Gérard Lanvin

Sinon, hier j'ai vu un DVD (ouais)



Certains passages marrants et puis bof.
Dans le style huis-clos, je préfére Cuisine et dépendance.

L'un des rares films que je n'ai pas fini ces dernières années. Je suis plus du tout le public de ce genre de truc.

Pas désagréable, je trouve. Ça sent un peu le renfermé, mais les acteurs sont vachement bien... Ça bouscule pas un train de marchandises, mais c'est plus agréable qu'un coup de pied au cul.

Je suis de l'avis de ce coquin de Goupi Tonkin. Oui. Très bien joué. Assez drôle. Bruel bien meilleur acteur que chanteur. Il n'aurait jamais du chanter.

Goupi Tonkin a écrit:

Nulladies a écrit:

ELSD a écrit:

Je suis fan de Gérard Lanvin

Sinon, hier j'ai vu un DVD (ouais)



Certains passages marrants et puis bof.
Dans le style huis-clos, je préfére Cuisine et dépendance.

L'un des rares films que je n'ai pas fini ces dernières années. Je suis plus du tout le public de ce genre de truc.

Pas désagréable, je trouve. Ça sent un peu le renfermé, mais les acteurs sont vachement bien... Ça bouscule pas un train de marchandises, mais c'est plus agréable qu'un coup de pied au cul.

Et puis, y'a la regrettée Benguigui...

RabbitIYH a écrit:

moonriver a écrit:

Esther a écrit:

J'aime bien ce film. Visuellement, ça a pris un bon coup de vieux mais les thématiques, au regard de la télé actuelle, sont toujours intéressantes.

Jamais vu ce film, c'est une adaptation de la nouvelle qui avait inspiré le Running Man de Stephen King c'est ça ?

Piccoli y est extraordinaire d'extravagance.

Esther a écrit:

Goupi Tonkin a écrit:

Nulladies a écrit:

ELSD a écrit:

Je suis fan de Gérard Lanvin

Sinon, hier j'ai vu un DVD (ouais)



Certains passages marrants et puis bof.
Dans le style huis-clos, je préfére Cuisine et dépendance.

L'un des rares films que je n'ai pas fini ces dernières années. Je suis plus du tout le public de ce genre de truc.

Pas désagréable, je trouve. Ça sent un peu le renfermé, mais les acteurs sont vachement bien... Ça bouscule pas un train de marchandises, mais c'est plus agréable qu'un coup de pied au cul.

Et puis, y'a la regrettée Benguigui...

Une 'tite comparaison ici avec Carnage de Polanski huit-clos aussi à l'américaine :
https://3rocks.1fr1.net/t896p45-en-visionnage-dvd-divx-vhs-super-8
See you

Le rapprochement est pertinent : j'ai trouvé Carnage presque autant à chier.   

Pas vu Le prénom mais bien déçu par Carnage également... théâtral et surjoué jusqu'à la nausée.

RabbitIYH a écrit:

Pas vu Le prénom mais bien déçu par Carnage également... théâtral et surjoué jusqu'à la nausée.

Tout est dit. Alors qu'en matière de théâtral, La Vénus à la fourrure était délicieux.

RabbitIYH a écrit:

Pas vu Le prénom mais bien déçu par Carnage également... théâtral et surjoué jusqu'à la nausée.

Le contexte est différent. Pour Le prénom il s'agit d'un contexte à l'intérieur d'un collectif explosif : une famille qui prend une forme un peu difficile...

Pour Carnage il s'agit d'un contexte individuel entre deux familles renvoyées à la question de la responsabilité individuelle, au juridisme forcené des États-Unis, qui crée une boucle ouverte incessante entre atome individuel.

Cette hystérie, ce côté « théâtral et surjoué jusqu'à la nausée » n'est-elle pas inhérente au propos du film ? La violence très minime entre deux jeunes individus, traitée par la société américaine et son juridisme prend une tournure encore plus violente. Un comble sociétal !

Que Polanski se soit lâché sur cet aspect ce n'est pas étonnant, il y a comme souvent chez lui, derrière le vernis juridique ici, des rapports de domination. Mais peut-être aussi, le cri d'un homme assigné à résidence en Suisse pendant des mois sous la pression des Etats-Unis...

Azbinebrozer a écrit:

Que Polanski se soit lâché sur cet aspect ce n'est pas étonnant, il y a comme souvent chez lui, derrière le vernis juridique ici, des rapports de domination. Mais peut-être aussi, le cri d'un homme assigné à résidence en Suisse pendant des mois sous la pression des Etats-Unis...

Son goût du huis-clos est bien antérieur, et sur les rapports de domination, la paranoïa de la persécution, les faux-semblants de la civilisation, la banalité du mal etc le film n'apporte pas grand chose de neuf je trouve, et c'est surtout très dilué sous le verbiage de la pièce.

Elle vieillit bien cette quasi série B 80's signée Schlesinger. Le scénar de Mark Frost a un peu le cul entre deux chaises, hésitant souvent entre le thriller et le film fantastique , mais ça fonctionne pas mal.

RabbitIYH a écrit:

Azbinebrozer a écrit:

Que Polanski se soit lâché sur cet aspect ce n'est pas étonnant, il y a comme souvent chez lui, derrière le vernis juridique ici, des rapports de domination. Mais peut-être aussi, le cri d'un homme assigné à résidence en Suisse pendant des mois sous la pression des Etats-Unis...

Son goût du huis-clos est bien antérieur, et sur les rapports de domination, la paranoïa de la persécution, les faux-semblants de la civilisation, la banalité du mal etc le film n'apporte pas grand chose de neuf je trouve, et c'est surtout très dilué sous le verbiage de la pièce.

Oui oui c'est sûr, rien de neuf dans ces thèmes chez Polanski.
J'ai quand même trouvé le film bon, sur une durée courte. Dans quel film de Polanski (ou d'autres cinéastes) un milieu aussi sobre, wasp, sur cette crête entre "négociation morale" et négociation juridique ?...
On est toujours dans un contexte assez exotique, ou fantastique dans ses autres films nan ?...

Les sentiers de la rédemption

La statue de la liberté qui accueille un bateau parmi tant d’autre tourne le dos au spectateur dans le premier plan, laissant deviner la silhouette d’un homme attendant le débarquement des immigrants ; bienvenue en Amérique, où l’on vous piège dès l’entrée sur le territoire. De la liberté, il ne sera presque jamais question. La vie est un show mensonger, où un illusionniste s’enfermant dans une camisole fera oublier un soir durant les conditions de détention à Ellis Island. Un théâtre au rabais, un défilé de putes dans un tunnel de Central Park. L’Amérique est un mythe, au sein duquel on cherche un nouvel eden, ici en l’occurrence la Californie : le rêve n’aura jamais de point d’arrivée.
Dans ce panier de crabes, l’arrivée d’Ewa met en place une initiation sur le mode de la violence feutrée. Le parti pris de Gray est ici clairement assumé : nous proposer une tragédie et le tableau d’une société violente et liberticide, mais avec les couleurs d’un Delatour. Les lumières mordorées, les visages splendidement éclairés laissent sourdre dans cette obscurité généralisée des saillies d’espoir et une attention de plus en plus accrue aux sentiments.
Cotillard, aux antipodes d’un rôle comme celui de De rouille et d’os, est, reconnaissons-le pour une fois, assez impressionnante de pudeur et de retrait. Son visage à la fois humble et durci par les épreuves fascine autant qu’il touche, d’autant qu’il porte à lui seul les marques d’une violence la plupart du temps hors-champ : le viol, la prostitution, le meurtre, même, sont toujours désactivés au profit de la lecture corporelle et émotionnelle des personnages.
Tant qu’il n’insiste pas sur l’écriture tragique, Gray peut compter sur la finesse de sa mise en scène pour donner de l’intérêt à son récit. Hélas, les développements de son intrigue ont tôt fait d’émousser cette délicatesse. L’inversion du pouvoir, le revirement des situations se font au mépris de la cohérence pourtant solide des débuts ; la précipitation des péripéties n’est pas particulièrement habile, et, surtout, l’évolution du personnage de Phoenix suit la gradation d’un comédien toujours avide d’en faire le plus possible. Sa tirade finale, déclamée avec une mâchoire déboitée, sent vraiment la contrainte de l’acteur avide de défis stérile, et se révèle franchement poussive.
Le talent de Gray, tant dans la mise en scène que la délicatesse de l’écriture, n’est plus à prouver. Force est de constater, avec regrets, qu’il se fourvoie un peu sur cette tentative, pris au piège de la surenchère de ses propres procédés.