Hier soir à la tv

Gengis a écrit:

Heu, on est un peu hors sujet là non ?

la faute à qui ?!!?

bro' a écrit:

Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch.

j'ai kiffé velu.

itou. Chic et mélancolique.

sympa ce petit film

puis


ça c'est carrément super

Très beau. Premier film de Dolan me concernant, je regrette de ne pas l'avoir vu au ciné : j'aurais d'autant plus apprécié la beauté des images.

Gengis a écrit:

Très beau. Premier film de Dolan me concernant, je regrette de ne pas l'avoir vu au ciné : j'aurais d'autant plus apprécié la beauté des images.

Oui, un grand film!

Qu'est-ce que je me suis fait chier... Long, prétentieux, typique du cinéma d'auteur prise de tronche... Je préfère me refaire la parodie du Palmashow.

Esther a écrit:

Qu'est-ce que je me suis fait chier... Long, prétentieux, typique du cinéma d'auteur prise de tronche... Je préfère me refaire la parodie du Palmashow.

Eh ben pas mieux, j'aurais juste ajouté nombrilisme.

RabbitIYH a écrit:

Esther a écrit:

Qu'est-ce que je me suis fait chier... Long, prétentieux, typique du cinéma d'auteur prise de tronche... Je préfère me refaire la parodie du Palmashow.

Eh ben pas mieux, j'aurais juste ajouté nombrilisme.

Ah oui, c'est évident.

Esther a écrit:

RabbitIYH a écrit:

Esther a écrit:

Qu'est-ce que je me suis fait chier... Long, prétentieux, typique du cinéma d'auteur prise de tronche... Je préfère me refaire la parodie du Palmashow.

Eh ben pas mieux, j'aurais juste ajouté nombrilisme.

Ah oui, c'est évident.

De quel film de Rohmer vous parlez ?

Esther a écrit:

RabbitIYH a écrit:

Esther a écrit:

Qu'est-ce que je me suis fait chier... Long, prétentieux, typique du cinéma d'auteur prise de tronche... Je préfère me refaire la parodie du Palmashow.

Eh ben pas mieux, j'aurais juste ajouté nombrilisme.

Ah oui, c'est évident.

vous êtes dingues ou quoi ?

moonriver a écrit:

Esther a écrit:

RabbitIYH a écrit:

Esther a écrit:

Qu'est-ce que je me suis fait chier... Long, prétentieux, typique du cinéma d'auteur prise de tronche... Je préfère me refaire la parodie du Palmashow.

Eh ben pas mieux, j'aurais juste ajouté nombrilisme.

Ah oui, c'est évident.

vous êtes dingues ou quoi ?

Naaaa ! s'a gourré ! Voulaient pas dire nombrilisme, mais cordon-ombilicalisme !

Il est beau ce film. Pour la peine je fais remonter ma critique :



Homme libre, toujours tu chériras ta mère

Il est difficile d’éviter les parallèles qui se dessinent dès le début du film entre le personnage de Steve et la stature du cinéaste Dolan. A l’image de Diane, le spectateur se trouve forcé de cohabiter avec une forte personnalité, qui impose ses codes fougueux et exige que l’autre s’adapte.
L’imagerie échevelée d’un ado instable a de quoi irriter dans un premier temps. Clip oscillant entre la pop sucrée assumée (Dido…) et une musique proche des ambiances de Sigur Ros, le tout sur une imagerie low-fi des suburbs canadiennes et jaunie par un soleil néanmoins poétique sur ces trajectoires libertaires en caddie ou longboard… Dans la droite lignée de States of Grace, on est tentés de décliner, surtout lorsqu’on sait qu’on s’engage dans un film de 2h20.

Dingo, libre dans sa tête.
A croire qu’il le faisait volontairement pour mieux nous conquérir par la suite, Dolan opère un changement de point de vue par l’irruption du personnage de Kyla, voisine mutique, puis bègue, qui s’épanouira au contact de frappadingues comme une fleur fragile.
« Accroche ta ceinture, on va décoller », prévient Diane quand Steve met la compile du père décédé. Programme audacieux, mais qui emporte tout : il fallait quand même un sacré culot pour m’émouvoir avec du Céline Dion.
Dès lors, le trio formé nous entraine à sa suite, et le travail en tous points exceptionnel des acteurs permet une chevauchée sur les montagnes russes du pathos : la vulgarité qui touche, le rejet d’un monde conventionnel, et les crises qui brisent un temps l’harmonie pour rappeler sa précarité. Celle qui oppose Kyla à Steve, lorsqu’il la provoque et arrache son collier, est l’un des très grands moments du film, et pose l’une de ses petites limites : à trop vouloir jouer au yoyo avec leur destin et les émotions de l’audience, la répétition guette, ainsi que l’affadissement, que Dolan a tendance à conjurer par une certaine surenchère (comme la scène de karaoké ou du supermarché, par exemple).

Vol au-dessus d’un nid de casse-cou(ille)s.
Mommy est une bombe émotionnelle ; à prendre ou à laisser, mais s’y exposer implique qu’on en accepte les dommages collatéraux. Excessif, jeune et fougueux, il ne fait pas de concessions. On peut ergoter sur les passages en force, comme ce carton initial sur la loi de 2015, gage de « crédibilité » assurant les rails vers le dénouement, ou le jeu sur les formats. Le 1:1 fonctionne assez bien pour oppresser, et l’élargissement fonctionne la première fois, même si le fait qu’il le soit par les mains du protagoniste manque tout de même de subtilité. Il en est de même pour les caméras portées et les champs/contre champs sans cut.

Quand on a que l’humour
Il reste cette alchimie imparable, la grâce avec laquelle Dolan sait orchestrer l’humain, une langue phénoménale, d’autant plus humaine qu’elle est argotique. Portraitiste hors pair des femmes, doté d’une tendresse infinie pour son protagoniste, Dolan creuse un sillon qui est le sien, se débarrassant des motifs extérieurs (du sexe ou du polar) pour plonger tête baissée dans les soubresauts d’une humanité fragile.

La came isole.
[Spoilers]
« L’amour n’a rien à voir là-dedans, malheureusement », annonce une responsable du centre au début du film. Démenti lucide à cette malédiction initiale, Mommy hurle, mais sait aussi s’épanouir avec une maturité impressionnante, à l’image de l’échange final entre les deux femmes : composant avec les non-dits, et la prise de conscience que la parenthèse enchantée s’achève, le film se teinte alors d’une mélancolie qui nous a fait accéder au triste monde des adultes arrachés aux fulgurances de la jeunesse désormais anesthésiée par les calmants.

Pour ceux qui ne connaissent pas trop James Brown, ce biopic survole partialement la vie et carrière du Godfather et peut donne envie d'aller plus loin.
Pas mal comme téléfilm et bonne performance de chadwick boseman, le mec se donne à fond dans son rôle.

J'en ai vu des films nuls à chier, mais là, on atteint des sommets.

Gengis a écrit:

J'en ai vu des films nuls à chier, mais là, on atteint des sommets.

Ah oui, c'est très mauvais.

Manque d'ampleur sur l'aspect politique mais sinon super !

J'ai bien aimé ce western foutraque : un shérif extravagant qui danse, un prédicateur qui baise sans vergogne, une magnifique veuve qui n'y va pas avec le dos de la cuillère pour se venger,...

Esther a écrit:

Gengis a écrit:

J'en ai vu des films nuls à chier, mais là, on atteint des sommets.

Ah oui, c'est très mauvais.

ce film est venu à mes oreilles dans une conversation un peu surréaliste lors d'un tournoi de bad ce wk

une fille du club fait des tournois de scrabble.
je parle avec elle du néo zélandais qui ne parle pas français et qui est champion
elle évoque le fait qu'il doit avoir un cerveau qui marche fort, contrairement à nous qui n'utilisons, parait-il que 10% de nos possibilités.
une autre fille du club qui traînait par là se pointe et dit "ah oui comme dans le film Lucy, elle est trop intelligente la fille parce qu'elle prend plein de drogues et que du coup ça augmente ses capacités. ça fait réfléchir ce genre de film. vous l'avez vu?"

j'ai dit que je devais aller jouer. suis parti et consterné par le tour qu'avait pris la conversation, je me suis fait taper comme jamais en 2 sets 21 11 et 21 14. paf.

John Kaltenbrunner a écrit:

Esther a écrit:

Gengis a écrit:

J'en ai vu des films nuls à chier, mais là, on atteint des sommets.

Ah oui, c'est très mauvais.

ce film est venu à mes oreilles dans une conversation un peu surréaliste lors d'un tournoi de bad ce wk

une fille du club fait des tournois de scrabble.
je parle avec elle du néo zélandais qui ne parle pas français et qui est champion
elle évoque le fait qu'il doit avoir un cerveau qui marche fort, contrairement à nous qui n'utilisons, parait-il que 10% de nos possibilités.
une autre fille du club qui traînait par là se pointe et dit "ah oui comme dans le film Lucy, elle est trop intelligente la fille parce qu'elle prend plein de drogues et que du coup ça augmente ses capacités. ça fait réfléchir ce genre de film. vous l'avez vu?"

j'ai dit que je devais aller jouer. suis parti et consterné par le tour qu'avait pris la conversation, je me suis fait taper comme jamais en 2 sets 21 11 et 21  14. paf.

Arf, on peut trouver de bons copains ou copines dans le sport mais c'est pas vraiment avec eux qu'on discute musique ou ciné.

c'est vrai mon gengis
avec les gens du club, je parle bad.
je ne me risque pas à évoquer les bouquins ou la musique
après ceux qui sont passés à la maison savent que je n'écoute pas les mêmes choses qu'eux et en rigolent entre eux

Gengis a écrit:

J'en ai vu des films nuls à chier, mais là, on atteint des sommets.

comme disait Coluche, ce prophète : Besson, dans le pire, c'est le meilleur.

myrrhman a écrit:

Gengis a écrit:

J'en ai vu des films nuls à chier, mais là, on atteint des sommets.

comme disait Coluche, ce prophète : Besson, dans le pire, c'est le meilleur.

Gengis a écrit:

myrrhman a écrit:

Gengis a écrit:

J'en ai vu des films nuls à chier, mais là, on atteint des sommets.

comme disait Coluche, ce prophète : Besson, dans le pire, c'est le meilleur.

C'est effectivement un sommet du genre.
L'an dernier, mes 1ères S ont abordé le film dans un cours. Je leur ai dit que c'était le pire film de ces dix dernières années.

A la fin de l'année, ils m'ont offert le DVD, ces enfoirés.

Je leur ai dit qu'il resterait dans son cellophane, à vie, à la manière d'un préservatif pour l'empêcher de propager sa toxicité.

Besson planche déjà sur le deuxième volet...

Esther a écrit:

Besson planche déjà sur le deuxième volet...

En ce qui concerne l'écriture du scénar, ça va lui prendre beaucoup de temps.

Un Homme Très Pressé avec Philip Seymour Hoffman et la sublime Rachel McAdams.

Philip interprète magnifiquement, Rachel est parfaitement magnifique, mais on se fait un peu chier.