Hier soir à la tv

Nulladies a écrit:

Gengis a écrit:

Wilson Wilson a écrit:

Gengis a écrit:

Samedi soir sur canal. Film à suspense qui m'a parfois foutu les jetons.

je l'ai vu aussi, étant sur grenoble pour un déménagement, samedi soir. je me suis sérieusement ennuyé devant ce truc. et ce dès les premières minutes.
tu as l'air d'avoir bien aimé mon gengis...

Oui, j'ai bien aimé les photos, la musique et le jeu des acteurs.

Pas mal en effet. On sent bien que Park n'est pas le dernier des tâcherons, mais ça reste tout de même un poil polissé et mignonet au regard de Old Boy ou Sympathy for Mr Vengeance, de grands films.

il y a un bon paquet de films qui sont un poil policés par rapport aux monstrueux Old Boy et Sympathy for Mr Vengeance, excellents films au demeurant.

bonsoir.

bro' a écrit:

Nulladies a écrit:

Gengis a écrit:

Wilson Wilson a écrit:

Gengis a écrit:

Samedi soir sur canal. Film à suspense qui m'a parfois foutu les jetons.

je l'ai vu aussi, étant sur grenoble pour un déménagement, samedi soir. je me suis sérieusement ennuyé devant ce truc. et ce dès les premières minutes.
tu as l'air d'avoir bien aimé mon gengis...

Oui, j'ai bien aimé les photos, la musique et le jeu des acteurs.

Pas mal en effet. On sent bien que Park n'est pas le dernier des tâcherons, mais ça reste tout de même un poil polissé et mignonet au regard de Old Boy ou Sympathy for Mr Vengeance, de grands films.

il y a un bon paquet de films qui sont un poil policés par rapport aux monstrueux Old Boy et Sympathy for Mr Vengeance, excellents films au demeurant.

bonsoir.

Of course, mais le parallèle me parait légitime dans la mesure où l'on parle du même réalisateur.
Bonne nuit.

oui, j'entends bien, tout à fait.

bro' a écrit:

je trouve que Stoker regorge de bonnes idées d'un point de vue de la réalisation. le mec est intelligent mais n'en fait pas des tonnes. il se casse la tête à inclure des petits détails qui font la différence. bien aimé l'atmosphère un poil glauque, le charisme de la jeune fille et de son oncle, le décor de cette bourgeoisie US bien pensante, avec son balai dans le cul, qui me rend, au mieux, mal à l'aise, au pire, au bord de l'ulcère.
bref, un bon film avec plein de bonnes idées.

Même fanatique d'Old Boy et Mr. Vengeance, je plussoie.

Nulladies a écrit:

Azbinebrozer a écrit:

Y'a les addicts à la Guiness Therapy et ceux à l'Happiness Therapy !

Depuis hier, je fais partie des 2 puisque j'ai pas pu m'empêcher de le revoir avec délectation 6 mois après !

toujours pas vu, je suis un peu méfiant.
J'ai un cœur de pierre avec les films à partir de 2012. Me demandez pas pourquoi.

Bof, pas fantastique, quand même. Nettement en deçà des précédents films d'O'Russell en tout cas (pas vu le nouveau encore).

J'ai beaucoup aimé Happiness Therapy par contre le dernier pas du tout.

TF1 qui a massacé le Jour J hier soir , je me suis endormi à mi documentaire du coup j'ai zappé sur le jour le plus long c'est quand même une autre classe .

Quelle beauté ! quelle beauté ! quelle beauté ! quelle beauté !

Je n'avais jamais vu le film et j'avais un vague souvenir de la série télévisée.

Je me demande tout de même qu'est venu faire Peter Ustinov dans une galère pareille.

Par contre, les décors, pour l'époque, étaient réussi. Pas trop Kitsch, pas mal foutu.

hier sur Arte.

j'ai trouvé ça très beau, d'une part par les images, ensuite par l'introspection de cette femme qui se retrouve confrontée à un retour à la nature forcé.

guil a écrit:

hier sur Arte.

j'ai trouvé ça très beau, d'une part par les images, ensuite par l'introspection de cette femme qui se retrouve confrontée à un retour à la nature forcé.

À merde je voulais le voir.

Rediffusion jeudi 09/10 à 0h45 (donc dans la nuit de mercredi à jeudi)

sinon arte+7 est là pour toi !
http://www.arte.tv/guide/fr/041337-000/le-mur-invisible?autoplay=1

guil a écrit:

Rediffusion jeudi 09/10 à 0h45 (donc dans la nuit de mercredi à jeudi)

sinon arte+7 est là pour toi !
http://www.arte.tv/guide/fr/041337-000/le-mur-invisible?autoplay=1

Merci pour l'info

dire que j'ai failli spoiler la fin dans mon premier post
tu reviens de loin !!

( je préfère cette affiche-test à l'affiche officielle )


A la revoyure, je me suis un peu réconcilié avec certains aspects du film, notamment ce parti pris qui consiste à pratiquement tout capter en gros plan/ champ-contrechamp pour rester au plus prés des personnages quitte à gommer un peu  l’espace. C’est un parti pris de mise en scène assez radical et maitrisé (il faut le reconnaitre) et c’est donc très respectable. On est en droit de trouver ça puissant. On peut aussi tout de même reconnaitre que c’est parfois un peu systématique sur 3 plombes de film, un peu claustro et frustrant quand on aime l’espace au cinéma…


c'est quand même un peu dommage parce que le père Kechiche quand il sort un peu de sa méthode et qu'il daigne nous gratifier d'un plan d'ensemble, c'est souvent très joli.


Bref j’ai mis un peu d’eau sucrée dans mon vin aigre mais je persiste à penser néanmoins que ce film n’est pas exempt de défauts…

Pour la faire courte et au débotté :

LES "wow ! ça déchire sa cera !!"
J’aime énormément les scènes où Adèle est seule ou avec sa classe (La partie « institutrice » est pour moi la plus réussie du film. C’est souvent très juste, très touchant. On dirait du Pialat, en plus doux. Et là, je dis Bravo. Enfonçons une porte ouverte : Adèle Exarchopoulos y est aussi pour beaucoup. Elle est absolument sidérante. ) J’aime aussi beaucoup les premières scènes très solaires entre Adèle et Emma (même les scènes d'intense gamahuchage que je trouve finalement assez gonflées et saisissantes, beaucoup moins putassières et too much que lors de ma première vision) Malheureusement, ça se gâte un peu dans le dernier tiers du film (je trouve la scène du « clash », par exemple, assez fadasse,  artificielle et très mal amenée, convenue, avec larmes, vêtements jetés hors de l’armoire et portes qui claquent…  J’ai vraiment eu, une fois encore, le sentiment d’une pure formalité scénaristique. )
Et puis il y a la fameuse scène des retrouvailles dans le bar. La première fois, j'étais complètement passé à coté. Je la trouvais trop longue et un peu grotesque ( elles se mamourent quasiment l'abricot sur la banquette du bistrot... ) C'est vrai qu'elle est un peu limite cette scène, mais les deux nénettes envoient tant d'émotion que tout passe... ( dommage d'ailleurs que le film ne se referme pas sur ce morceau de bravoure. C'eut été tellement plus fortiche et coup de latte dans l'estomac que cette fadasse dernière scène de vernissage où tout me semble à coté et très surligné. )

LES " Tu chies un peu dans la colle, mec"
A l’exception des séquences « lycéennes » ( très fortes ) qui entament le film, je trouve toutes les scènes de groupe à coté de la plaque. Et c’est là mon plus gros souci avec cette Vie d’Adèle.  Ces prolos fantomatiques qui bouffent des nouilles devant Question pour un champion et qui ne disent systématiquement que des conneries ; ces bourgeois désincarnés échappés d’un épisode de Plus belle la vie ; ces étudiants en Art caricaturaux ; ces galeristes improbables… Ça fout tout par terre.
Le mec nous assène à chaque plan qu’il veut capter « une vérité » et il y parvient souvent magnifiquement quand il se concentre sur la lumineuse Adèle. Malheureusement il a l’art d’entourer ses pépites de gras et de clichés balourds. Sa peinture grossière des étudiants en Art et du milieu artistico-intello, entre autres, est indigne du reste du film et jure avec le très beau et très juste portrait de femme… Et je crois que c’est cela qui me gène un tantinet et me sort parfois du film ( qui reste quand même passionnant et assez exceptionnel ) : l’aspect bancal de l’œuvre où la magie, la justesse et la force des scènes intimes côtoient la vignette sociale aux traits parfois grossiers.


De l'importance de revoir les films... (et de savoir ravaler sa morgue)

Je crois justement que c'est la raison pour laquelle je veux attendre un long moment avant de le revoir : les reproches que tu lui fais seraient sûrement plus visibles pour moi. J'y perdrais un très grand enthousiasme.
Et en effet, les retrouvailles finales m'avaient déchiqueté vivant.
C'est surtout les scènes sur les artistes qui m'énerveraient aujourd’hui, je crois. Et les cours de français au lycée du début, mais ça, c'est mon point de vue de prof.

La vie d'Adèle...
J'avais lu la BD qui était très émouvante et plus dramatique. Clairement le sujet était la question homosexuelle. Tout ce qu'a modifié Kechiche tend il me semble à sortir l’homosexualité d'une question en soi. Ça me paraît bien mieux.

Du coup dans les thèmes du film, apparaît nettement l'opposition de milieux sociaux. C'est bien moins caricatural que dans « La haine » de Kassovitz, mais vrai Goupi c'est souvent trop appuyé. Un exemple : avez-vous aperçu les tableaux pendant l'expo ? De loin. Franchement ça ressemblait pas pour vous à d'infâmes croutes ? Genre acharnement du réalisateur ?

2000 % d'accord avec toi Goupi les scènes où Adèle enseigne en classe sont fantastiques et les plus belles du film ! C'est mon boulot de visiter les débutants et c'est souvent très émouvant de voir leur engagement psychologique. Oui ces scènes là sont magnifiques, l'actrice y est à embrasser ! Mais ces scènes sont belles aussi parce qu'elles symbolisent le don de soi, pour l'élévation de l'autre...

Or le film insiste de façon très très dur sur l'égocentrisme, la vanité, les jeux de dupes du milieu artistique. A tout moment Adèle est unilatéralement censé s'élever vers les arts pour s'intégrer à ce milieu. A aucun moment sa compagne n'a à s'intéresser à la grandeur du travail d'Adèle. Il y a un haut et un bas ok mais un seul sens recommandable. Caricature : seul un arabe a une démarche inverse vis à vis d'Adèle, parce que lui aussi n'est pas calculé... Kéchiche n'y va donc pas avec le dos de la cuiller, ok...

Pourquoi Kéchiche a-t-il détourné le thème majeur de la BD, l'homosexualité, vers celui du conflit de classes, de milieu ? Peut-être pour mieux piéger les bobos avec un sujet qui les a fait courir ?
Oui Kechiche en fait beaucoup. Mais le mépris de classe ça existe. Le mépris du don de soi aussi, le mépris pour les savoirs au profit de l'expérience artistique personnelle aussi, parfois au sein même de l'éducation nationale qui vit en partie sur ces leurres...
Bien sûr je n'arrive plus à aborder ce film seulement comme beau ou pas... Mais comme un coup de poing !

Je ne sais plus sur quelle chaîne mais j'ai vu ce film hier




Ce film m'a touché.

Moi aussi, immense film désespéré, qu'on a beaucoup ont accusé comme American History X du même cinéaste de verser dans l'ostentation visuelle alors que dans les deux cas tous les effets sont pesés et traduisent l'état d'esprit du ou des personnages, deux films à la fois très réfléchis sur le plan sociologique et complètement spontanés dans l'émotion de cet humanisme déçu, sincères et qui personnellement me bouleversent.

L'inconnu du lac
J'ai plongé ! Ma-gni-fi-que.

Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch.

j'ai kiffé velu.

bro' a écrit:

Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch.

j'ai kiffé velu.

T'as pas regardé le festival de l'OL à Montpellier ?

Gengis a écrit:

bro' a écrit:

Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch.

j'ai kiffé velu.

T'as pas regardé le festival de l'OL à Montpellier ?

nan. je ne regarde presque plus de foot à la télé. et je ne joue plus en club depuis l'été dernier.

bro' a écrit:

Gengis a écrit:

bro' a écrit:

Only Lovers Left Alive de Jim Jarmusch.

j'ai kiffé velu.

T'as pas regardé le festival de l'OL à Montpellier ?

nan. je ne regarde presque plus de foot à la télé. et je ne joue plus en club depuis l'été dernier.

Hé hé tout pareil.
Et ça commence à me manquer de ne plus jouer (pas de regarder, par contre)... J'ai hate que la période des tournois de sixte débute pour m'y remettre. Mais en club, réserver tous mes dimanches + un ou deux soirs en semaine, avec le taf et les impératifs familiaux, c'est plus jouable de le faire sérieusement.

les seuls moments qui me manquent, ce sont les quelques secondes de plaisir intense que je ressentais après avoir marqué un but.
ce qui ne me manque pas, les cons, les boeufs, les abrutis de supporters adverses, les terrains de merde, les abrutis de supporters de mon équipe, certains de mes partenaires avec qui je n'avais aucune affinité, le sentiment de ne plus être aussi performant, les coups, le risque de blessure, les arbitres médiocres, la contrainte d'être présent chaque w-e, etc.
j'ai bien fait d'arrêter, nan ?

bro' a écrit:

les seuls moments qui me manquent, ce sont les quelques secondes de plaisir intense que je ressentais après avoir marqué un but.
ce qui ne me manque pas, les cons, les boeufs, les abrutis de supporters adverses, les terrains de merde, les abrutis de supporters de mon équipe, certains de mes partenaires avec qui je n'avais aucune affinité, le sentiment de ne plus être aussi performant, les coups, le risque de blessure, les arbitres médiocres, la contrainte d'être présent chaque w-e, etc.
j'ai bien fait d'arrêter, nan ?

Arf, tout ça, c'est le meilleur du district.
Heu, on est un peu hors sujet là non ?

Gengis a écrit:

Heu, on est un peu hors sujet là non ?

la faute à qui ?!!?