Concerts du soir

Alzheimbrozer a écrit:

Ola les beaux gosses quelqu'un va voir le RYLEY WALKER à l'Espace B. ce soir ?  

Si je prenais un avion dans 5 minutes, je pourrais être à Paris pour 20h.

Gengis a écrit:

Alzheimbrozer a écrit:

Ola les beaux gosses quelqu'un va voir le RYLEY WALKER à l'Espace B. ce soir ?  

Si je prenais un avion dans 5 minutes, je pourrais être à Paris pour 20h.

Lave toi les dents ! Je passe te prendre !

Azbinebrozer a écrit:

Gengis a écrit:

Alzheimbrozer a écrit:

Ola les beaux gosses quelqu'un va voir le RYLEY WALKER à l'Espace B. ce soir ?  

Si je prenais un avion dans 5 minutes, je pourrais être à Paris pour 20h.

Lave toi les dents ! Je passe te prendre !  

Thurston Moore au Café de la danse hier soir : la grande classe. Une lecon de decontraction et de precision!

En solo ou avec son groupe ?

moonriver a écrit:

Thurston Moore au Café de la danse hier soir : la grande classe. Une lecon de decontraction et de precision!

Sa main droite est une tuerie !

I me mine cette aprem par hasard...très très bon !!
Pour ceux qui connaissent pas, je l avais mis sur une compile d'il y a 2 ans...

Tony's Theme a écrit:

En solo ou avec son groupe ?

en groupe. c'etait vraiment top!

Hier, Gonzales à la Villette. Génial, hilarant, passionnant. J'y reviendrai.

Esther a écrit:

Hier, Gonzales à la Villette. Génial, hilarant, passionnant. J'y reviendrai.

et tu veux pas qu'on mette ton compte rendu sur addict?

Son dernier album est superbe.

RabbitIYH a écrit:

Son dernier album est superbe.

Je confirme. Acheté au concert.

John Kaltenbrunner a écrit:

Esther a écrit:

Hier, Gonzales à la Villette. Génial, hilarant, passionnant. J'y reviendrai.

et tu veux pas qu'on mette ton compte rendu sur addict?

J'en ferai demain ou mardi. Libre à vous d'en faire ce que vous voulez.

Esther a écrit:

John Kaltenbrunner a écrit:

Esther a écrit:

Hier, Gonzales à la Villette. Génial, hilarant, passionnant. J'y reviendrai.

et tu veux pas qu'on mette ton compte rendu sur addict?

J'en ferai demain ou mardi. Libre à vous d'en faire ce que vous voulez.

à voir avec Davcom et la patronne, si on te crée un pseudo sur le site et si on fait la mise en forme.
ou alors on peut relayer sous notre nom et signer du tien...

John Kaltenbrunner a écrit:

Esther a écrit:

John Kaltenbrunner a écrit:

Esther a écrit:

Hier, Gonzales à la Villette. Génial, hilarant, passionnant. J'y reviendrai.

et tu veux pas qu'on mette ton compte rendu sur addict?

J'en ferai demain ou mardi. Libre à vous d'en faire ce que vous voulez.

à voir avec Davcom et la patronne, si on te crée un pseudo sur le site et si on fait la mise en forme.
ou alors on peut relayer sous notre nom et signer du tien...

Vous faîtes comme vous voulez.

Mais bon, j'ai cru comprendre que mon humour et mes tournures de phrase n'étaient pas hyper compatibles avec le site...

Esther a écrit:

Mais bon, j'ai cru comprendre que mon humour et mes tournures de phrase n'étaient pas hyper compatibles avec le site...

Qui a dit une ânerie pareille???

T'es sûr que tu as bien entendu ? Non parce que tu es le bienvenu, et je parle aussi au nom de la patronne

davcom a écrit:

Esther a écrit:

Mais bon, j'ai cru comprendre que mon humour et mes tournures de phrase n'étaient pas hyper compatibles avec le site...

Qui a dit une ânerie pareille???

T'es sûr que tu as bien entendu ? Non parce que tu es le bienvenu, et je parle aussi au nom de la patronne

La patronne m'avait justement invité en me disant qu'il fallait pas non plus taper trop fort... Enfin bon, je ferai ma chronique, après, vous vous démerdez...

Esther a écrit:

davcom a écrit:

Esther a écrit:

Mais bon, j'ai cru comprendre que mon humour et mes tournures de phrase n'étaient pas hyper compatibles avec le site...

Qui a dit une ânerie pareille???

T'es sûr que tu as bien entendu ? Non parce que tu es le bienvenu, et je parle aussi au nom de la patronne

La patronne m'avait justement invité en me disant qu'il fallait pas non plus taper trop fort... Enfin bon, je ferai ma chronique, après, vous vous démerdez...

ok, vas-y

Esther a écrit:

davcom a écrit:

Esther a écrit:

Mais bon, j'ai cru comprendre que mon humour et mes tournures de phrase n'étaient pas hyper compatibles avec le site...

Qui a dit une ânerie pareille???

T'es sûr que tu as bien entendu ? Non parce que tu es le bienvenu, et je parle aussi au nom de la patronne

La patronne m'avait justement invité en me disant qu'il fallait pas non plus taper trop fort... Enfin bon, je ferai ma chronique, après, vous vous démerdez...

OK, tu la fais ici et les chroniqueurs d'Addict posteront un lien sur leur blog.

GONZALES à La Villette

C’est avec une joie certaine que je me suis rendu ce Samedi, pour la seconde fois, dans la nouvelle salle de la Villette. La grande Philarmonique. Je m’étais déplacé voir les TINDERSTICKS quelques mois plus tôt, et disons le franchement j’avais été soufflé par la qualité du son produit à cette occasion. Moi qui suis habitué aux petites salles, celle-ci me paraissait impressionnante, même depuis le balcon. Cette fois, je me suis retrouvé en bas, à quelques mètres seulement de la scène. Avant de m’y rendre, j’ai effectué quelques recherches sur GONZALES, et notamment ses prestations scéniques. Entouré de tout le 16ème arrondissement, je vois donc apparaître le bonhomme, en peignoir et charentaises. Dans le brouhaha des gens en retard, il se place silencieusement devant son piano et entame le concert avec quelques morceaux de son premier opus « piano solo ». Une première pour moi, puisque d’habitude, je suis plus rodé à des concerts bruyants, mais jamais ou presque avec cette ambiance feutré et presque intimiste. Après quelques tours de chauffe, son quatuor à cordes, le Kaiser Quartet, fait son apparition, pour entamer la présentation de son superbe nouvel album. Très vite, il prend la parole, alternant le français et l’anglais pour expliquer la genèse de son disque, mais se lançant également dans une rhétorique décortiquant la musique de Brahms ou des Beatles. Et le bonhomme se montre drôle, pour ne pas dire hilarant. Il nous dit combien il est heureux de jouer ici ce soir. « Il fait beau, et tous les connards sont à Cannes ». Mais pour moi, le spectacle se passe aussi dans les rangs du public. Devant moi, une mamie ne semble pas comprendre l’anglais et va passer son temps à demander, à chaque réaction hilare du public, à son voisin de droite « qu’est-ce qu’il a dit ? ». Situation assez cocasse. GONZALES est un virtuose, mais ne semble pas vouloir en faire l’étalage. Il alterne ensuite les nouveaux morceaux et les anciens. Tout à coup, en plein morceau, la salle se rallume. Tout le public monte les yeux vers les lumières sans comprendre quand tout à coup, la batterie résonne, surprenant la salle entière. Il ne s’agissait là que d’une diversion pour surprendre tout le monde lorsque le batteur frappe ses fûts violemment… Effet garanti, toute la salle sursaute. Vient ensuite un morceau de rap. Là encore, GONZALES est hilarant. Il vient d’empoigner des Bongos, accompagné de son quatuor, et déclame, avec hargne, un texte rappé. Formidable. Il en profite au passage pour expliquer pourquoi, selon lui, on ne peut pas aimer sa musique et celle de… Mathieu Chedid. Difficile à retranscrire, ses blagues font mouches à tous les coups. Le concert suit son cours sans temps mort. Il demande une lumière plus intime et voilà la salle plongée dans le noir complet, pour entamer une nouvelle pièce musicale de toute beauté dans l’obscurité la plus totale. Bref, tout est parfait, l’humour, la virtuosité, la sympathie, la bonne humeur, et le plaisir d’écouter une musique dont je suis, finalement, peu coutumier. Mais voilà. La salle s’avère vite ne pas être de si bonne qualité. En effet, à de très nombreuses reprises, du larsen, et des bruits de saturations viennent entacher cette musique roublarde, sensible et d’une extrême finesse. « La grande salle philarmonique » dira-t-il en levant les yeux au ciel, se moquant ainsi gentiment de l’organisation. Il parviendra même à désaccorder son piano tant il le maltraite en fin de set. L’heure des rappels sonne. Il est en sueur et de ses longs cheveux noirs jaillit à plusieurs reprises de l’eau, le faisant ainsi plus ressembler à un boxeur en fin de match qu’à un pianiste. Il nous gratifie de quelques félicitations. « Public formidable… Une foule sentimentale », et le voici reprendre Alain Souchon, au piano, toujours accompagné de son quatuor. Après deux rappels, il termine son concert avec le morceau qui ouvre son dernier album. C’est sublime. Malgré les problèmes techniques rencontrés, je repars heureux, souriant et sous le charme de ce mec qui assure un show détendu et fascinant, et finalement beaucoup plus rock’n roll, dans l’attitude, que bien des concerts auxquels j’ai pu assisté.

Presque tous ses albums sont bon faut dire, du rap iconoclaste qui sent des pieds des trois premiers opus à la classe feutrée des Solo Piano en passant par le chamber disco du superbe Ivory Tower ou la pop vintage de Soft Power. Même le passable The Unspeakable Chilly Gonzales contient quelques pépites. Merci pour ce compte-rendu !

Esther a écrit:

GONZALES à La Villette

C’est avec une joie certaine que je me suis rendu ce Samedi, pour la seconde fois, dans la nouvelle salle de la Villette. La grande Philarmonique. Je m’étais déplacé voir les TINDERSTICKS quelques mois plus tôt, et disons le franchement j’avais été soufflé par la qualité du son produit à cette occasion. Moi qui suis habitué aux petites salles, celle-ci me paraissait impressionnante, même depuis le balcon. Cette fois, je me suis retrouvé en bas, à quelques mètres seulement de la scène. Avant de m’y rendre, j’ai effectué quelques recherches sur GONZALES, et notamment ses prestations scéniques. Entouré de tout le 16ème arrondissement, je vois donc apparaître le bonhomme, en peignoir et charentaises. Dans le brouhaha des gens en retard, il se place silencieusement devant son piano et entame le concert avec quelques morceaux de son premier opus « piano solo ». Une première pour moi, puisque d’habitude, je suis plus rodé à des concerts bruyants, mais jamais ou presque avec cette ambiance feutré et presque intimiste. Après quelques tours de chauffe, son quatuor à cordes, le Kaiser Quartet, fait son apparition, pour entamer la présentation de son superbe nouvel album. Très vite, il prend la parole, alternant le français et l’anglais pour expliquer la genèse de son disque, mais se lançant également dans une rhétorique décortiquant la musique de Brahms ou des Beatles. Et le bonhomme se montre drôle, pour ne pas dire hilarant. Il nous dit combien il est heureux de jouer ici ce soir. « Il fait beau, et tous les connards sont à Cannes ». Mais pour moi, le spectacle se passe aussi dans les rangs du public. Devant moi, une mamie ne semble pas comprendre l’anglais et va passer son temps à demander, à chaque réaction hilare du public, à son voisin de droite « qu’est-ce qu’il a dit ? ». Situation assez cocasse. GONZALES est un virtuose, mais ne semble pas vouloir en faire l’étalage. Il alterne ensuite les nouveaux morceaux et les anciens. Tout à coup, en plein morceau, la salle se rallume. Tout le public monte les yeux vers les lumières sans comprendre quand tout à coup, la batterie résonne, surprenant la salle entière. Il ne s’agissait là que d’une diversion pour surprendre tout le monde lorsque le batteur frappe ses fûts violemment… Effet garanti, toute la salle sursaute. Vient ensuite un morceau de rap. Là encore, GONZALES est hilarant. Il vient d’empoigner des Bongos, accompagné de son quatuor, et déclame, avec hargne, un texte rappé. Formidable. Il en profite au passage pour expliquer pourquoi, selon lui, on ne peut pas aimer sa musique et celle de… Mathieu Chedid. Difficile à retranscrire, ses blagues font mouches à tous les coups. Le concert suit son cours sans temps mort. Il demande une lumière plus intime et voilà la salle plongée dans le noir complet, pour entamer une nouvelle pièce musicale de toute beauté dans l’obscurité la plus totale. Bref, tout est parfait, l’humour, la virtuosité, la sympathie, la bonne humeur, et le plaisir d’écouter une musique dont je suis, finalement, peu coutumier. Mais voilà. La salle s’avère vite ne pas être de si bonne qualité. En effet, à de très nombreuses reprises, du larsen, et des bruits de saturations viennent entacher cette musique roublarde, sensible et d’une extrême finesse. « La grande salle philarmonique » dira-t-il en levant les yeux au ciel, se moquant ainsi gentiment de l’organisation. Il parviendra même à désaccorder son piano tant il le maltraite en fin de set. L’heure des rappels sonne. Il est en sueur et de ses longs cheveux noirs jaillit à plusieurs reprises de l’eau, le faisant ainsi plus ressembler à un boxeur en fin de match qu’à un pianiste. Il nous gratifie de quelques félicitations. « Public formidable… Une foule sentimentale », et le voici reprendre Alain Souchon, au piano, toujours accompagné de son quatuor. Après deux rappels, il termine son concert avec le morceau qui ouvre son dernier album. C’est sublime. Malgré les problèmes techniques rencontrés, je repars heureux, souriant et sous le charme de ce mec qui assure un show détendu et fascinant, et finalement beaucoup plus rock’n roll, dans l’attitude, que bien des concerts auxquels j’ai pu assisté.

RabbitIYH a écrit:

Presque tous ses albums sont bon faut dire, du rap iconoclaste qui sent des pieds des trois premiers opus à la classe feutrée des Solo Piano en passant par le chamber disco du superbe Ivory Tower ou la pop vintage de Soft Power. Même le passable The Unspeakable Chilly Gonzales contient quelques pépites. Merci pour ce compte-rendu !

Excellent en effet ! Merci Esther !
Tu signes où alors ? Addict ? IRM ?

(sont "bonS", arg !)

Un concert de GONZALES, j'en rêve. Très fan du bonhomme et de son oeuvre. Merci pour le CR.

Si tu as la curiosité de la lire, voici ma chronique de Chambers.

bro' a écrit:

Un concert de GONZALES, j'en rêve. Très fan du bonhomme et de son oeuvre. Merci pour le CR.

Si tu as la curiosité de la lire, voici ma chronique de Chambers.

Je ne savais pas que tu l'avais signée, mais je l'ai lu.