Les 3 Rocks : musique et mauvaise foi
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Les 3 Rocks : musique et mauvaise foi

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptyVen 16 Jan 2015 - 8:24

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 The-Guest-Poster.preview

Tellement codifié que ça en deviendrait presque conceptuel, un petit thriller ultra-jouissif inédit chez nous mais appelé à devenir culte, où explose littéralement Dan Stevens, connu pour son rôle de Matthew dans Downton Abbey. Si vous aimez les téléthrillers 80s malins, méchants et décomplexés façon Hitcher, L'ombre d'un doute d'Hitchcock, La dame de Shanghai d'Orson Welles, Theoreme de Pasolini ou encore La nuit du chasseur, ça tombe bien le cinéaste aussi !
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptyVen 16 Jan 2015 - 12:16

Je note !
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptyDim 18 Jan 2015 - 6:43

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 324219

Un rêve : l’histoire du temps.

Boyhood fait partie de ces films à concept qui prennent un risque majeur : se faire écraser par lui en s’effaçant derrière cette seule originalité. Suivre pendant 12 ans les mêmes comédiens pour les voir grandir à l’écran est une belle idée, totalement en cohérence avec le travail que fait depuis toujours Linklater sur le temps.

Reste à savoir ce qui le différenciera d’un documentaire.

C’est là que se concentrent les principaux reproches qu’on peut faire au film. Soucieux d’exhiber sa construction originale, il n’évite pas bien des lourdeurs, virgules ponctuant son odyssée tranquille. Pour marquer le progrès, donc, un artifice capillaire dont on affuble Madame et sa progéniture de façon trop systématique, tout comme le recours aux objets technologiques qui évoluent au fil des années, du Mac au tchat vidéo en passant par Facebook. C’est loin d’être passionnant, et ce n’est pas ça qui nous convaincra du bien fondé d’un film de fiction sur le sujet.
Pour ce qui est de cette dimension, justement, tout ne fonctionne pas de la même façon : les mésaventures conjugales de la mère occasionnent des scènes peu convaincantes, et l’utilisation de la musique occasionne quelques clips un brin vains, qui alimentent l’idée d’un certain remplissage, le réalisateur s’étant dit que pour marquer son projet, celui-ci devait forcément flirter avec les 3 heures…
C’est sur le fond réel du film que se concentre une contradiction dans laquelle il s’embourbe un moment avant d’en sortir probablement vainqueur.
Boyhood n’a pas d’autre ambition que de restituer la vie quotidienne et de donner le sentiment de voir le temps passer, de l’enfance à la post adolescence. C’est un risque louable, et qui ne satisfait pas toujours. Certaines scènes ne fonctionnent pas vraiment, et on a le sentiment de voir se remplir un cahier des charges de ce qu’il faut montrer pour atteindre l’exhaustivité prévue. Le divorce, la famille recomposée, le rapport du jeune homme à la sexualité, à l’amour, au père, le lycée, l’acool, la drogue, la fac, catalogue à la fois banal et réaliste, qui peut virer au listing sans âme.
Mais, paradoxalement, c’est bien dans ce traitement finalement assez radical que se situe ce qui permet au film d’acquérir une véritable souffle.
Car si elles ne sont pas toutes réussies, d’autres scènes font mouche, particulièrement celles avec Ethan Hawke : son rôle de père immature, ses exigences de conversations avec ses enfants et son épanouissement figurent parmi les beaux moments du récit. Autour de lui davantage que de Patricia Arquette se construisent les instants authentiques, ce cristal sans pathos auquel aspire Linklater. Son comédien en devenir s’en sort la plupart du temps, notamment par un caractère renfrogné qui lui permet de ne pas avoir à trop jouer, mais qui colore aussi ces instants d’une pudeur bienvenue.
L’intérêt réel du voyage dans le temps surgit donc sur la dynamique même du récit : gérant ses ellipses avec une brutalité volontaire, sautant les années sans jamais l’annoncer par un artifice de mise en scène, le cinéaste nous met aux abois. Alors qu’on ronronne au rythme de scènes quotidiennes dilatées parfois à l’excès, le bond temporel qui peut suivre concrétise de façon assez prégnante l’expression « je n’ai pas vu le temps passer ».

L’impression mitigée que laisse ce déroulement d’une banalité à la fois authentique et un peu vaine s’enrichit donc progressivement d’une charge émotionnelle et d’une complicité grandissante avec ces personnages qu’on a vu grandir ou vieillir. Et c’est dans ces derniers instants que Linklater a l’habileté de questionner la légitimité de son projet.
Face aux leçons en demi-teinte que sa vie et son père lui offrent, Mason pose la véritable question : “So what’s the point ? ”, tandis que sa mère, dramatisant le bilan de son rôle de parent, conclut : “I just thought there would be more.”
Vaguement désabusés, impuissants face au temps, les personnages nous renvoient à notre propre fragilité, mais n’en décrédibilisent pas pour autant le projet du cinéaste. La dernière séquence, une des belles randonnées du film, voit s’établir un nouvel échange entre Mason et une jeune fille, qui définit le rapport du metteur en scène au temps : “It’s always right now, you know ?” “The moment seizes us”, disent-ils, sous l’influence de plusieurs drogues, celle qu’ils ont ingérée et celle de leur jeunesse insolente.

Cette tentative de circonscrire les béances du temps en donnant toute son ampleur à l’instant, voilà le projet de Linklater. Sur ce plan, son film est réussi. La question, qui reste ouverte pour moi, est de savoir s’il aurait pu atteindre cette lueur en se passant des clartés blafardes qui semblent encombrer le film dans son ensemble.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptySam 24 Jan 2015 - 18:30

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 Love_exposure_ver2

Les souffrances du jeune pervers.

Alors, cette claque ?
Echaudé par Why don’t you play in Hell, mais motivé par un ardent militant à sa cause, voilà que je me lance dans le continent Love Exposure.

Il est très facile de tout descendre dans ce film, pour peu qu’on reste sur nos attentes de cinéphiles européens ou de nippophiles classiques : excessif, punk, outré, parfois d’avantage soucieux des effets que des causes (notamment dans une scène de mutilation ou d’un seppuku pour le moins saugrenu), mélangeant avec un mauvais gout assumé les imageries du kungfu et de la kitscherie chrétienne, Love Exposure s’assume comme une création monstrueuse qui nous impose un effort d’adaptation.
Le premier quart d’heure fait ainsi craindre le pire : maman qui meurt, chants grégoriens dans une imagerie digne des clips d’Enya et surtout l’arrivée de la bande de potes qui m’annonçait tout ce qu’a d’irritant Why don’t you play in Hell. Mais c’est bien le parcours initiatique qui prend le dessus et dessine un rapport au péché comme construction identitaire, afin de satisfaire la soif malsaine du père. Cette confusion des genres (le réellement drôle art martial du tosatu mêlé à la destruction de la psyché d’un être en pleine découverte de ses sentiments) est le premier intérêt de Love Exposure.
Mais ce qui frappe surtout, c’est sa gestion du rythme.
4 heures ne passent pas innocemment, et force est de reconnaitre que Sion Sono construit une partition à l’équilibre presque parfait. Recourant avec malice à des orchestrations qui soulignent clairement son écriture (le Boléro de Ravel ou le fameux 2ème mouvement de la 7ème de Beethoven, poncifs ultimes du cinéma qui sont d’autant plus grandioses qu’ils ne perdent jamais de leur superbe), la convergence de la première heure vers « Le miracle » est admirablement menée. Fragmenté et polyphonique, la suite se déploie en un triangle qui lui aussi fonctionne la plupart du temps, à une ou deux baisses de régime près (notamment la femme Scorpion et l’aspect comédie boulevardière/teenage de la deuxième heure).
A cette qualité d’écriture s’ajoute ce qui fait le véritable souffle du film : sa sincérité. Dans ce genre de construction WTF, l’escroquerie et le désir vain de se démarquer avant tout contaminent souvent le propos. Si Love Exposure se distingue, c’est qu’il croit en ses personnages et propose un cheminement complexe, certes parfois bordélique, (mais qui l’est toujours à cette période ébranlée des émois adolescents) dans les méandres de la foi, de l’amour et du désir.
La véritable question que pose l’auteur est bien celle notre rapport à la passion : qu’elle soit d’ordre religieux ou amoureux, elle est toujours cet élan qui, mal géré, mène au fanatisme destructeur. De ce fait, l’exploration du thème de la perversion (le voyeurisme) a un double intérêt : il matérialise la quête de l’adolescent face à ses désirs, de façon aussi grotesque que touchante, et questionne le rapport du cinéaste à sa quête, celle de rendre visible les élans invisibles et pourtant destructeurs de nos passions, image qui sera notamment concrétisée par les balles invisibles qui déchirent la nuit urbaine. Sion Sono l’affirme avec force : son cinéma marginal est une excroissance adolescente qu’il assume entièrement et qui n’a rien de la pose.
L’éveil aux sens est donc ce maelström insondable dans lequel on mélange érection et amour, où l’on hurle les Corinthiens sur du Beethoven, et où l’on recourt aux dernières extrémités pour contrôler les sentiments de l’autre. A la passion naïve de la recherche de la culotte virginale répond celle, toute aussi sincère, de la tentative de détruire un amour pour le remplacer par un autre.
Le lyrisme échevelé qui en découle finit par réellement emporter, et peut-être fallait-il quatre heures au réalisateur pour craqueler notre carapace de méfiance, tailladant çà et là nos réticences avant de libérer sa puissance rageuse. L’incursion dans la secte blanche, le face à face sur la plage sont ainsi nourris d’une force qu’on a du mal à trouver ailleurs.  

Le film n’est pourtant pas exempt de défauts : certaines répétitions, des poncifs teenage un peu niais, et une fin qui ne convainc pas entièrement, parce que trop emportée par son propre délire d’écriture, entre suicide, explosions et aliénation temporaire avant de reprendre les rails d’un final de romance quasi américain.
Mais pour l’ampleur de ces scènes et la malice avec laquelle son auteur est parvenu à les faire émerger, Love Exposure est un grand film, qui peut-être justifie l’acceptation d’à-côtés moins séduisants, à l’image des montagnes russes de l’âge ingrat qu’il illustre.


Dernière édition par Nulladies le Dim 25 Jan 2015 - 6:31, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptyDim 25 Jan 2015 - 2:11

Beurk, je passe.

Sinon j'ai vu un peu à reculons ce très bon thriller accueilli assez tièdement par la critique chez nous :

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 Balade-entre-les-tombes

Excellente surprise pourtant, un film qui prend son temps tout en s’avérant prenant de bout en bout, belle atmosphère crépusculaire, histoire de rédemption et personnages à l'avenant, un polar à la fois humaniste et malsain sans avoir à montrer grand chose pour déranger durablement.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptyDim 25 Jan 2015 - 6:32

RabbitIYH a écrit:
Beurk, je passe.

Sinon j'ai vu un peu à reculons ce très bon thriller accueilli assez tièdement par la critique chez nous :

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 Balade-entre-les-tombes

Excellente surprise pourtant, un film qui prend son temps tout en s’avérant prenant de bout en bout, belle atmosphère crépusculaire, histoire de rédemption et personnages à l'avenant, un polar à la fois humaniste et malsain sans avoir à montrer grand chose pour déranger durablement.


Ouh là... je crois que je passe aussi ! Wink
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptyLun 26 Jan 2015 - 20:11

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J'aime énormément ce film. La photo, la musique, la tension, la narration et même Brad Pitt. C'est dire. Chaque fois j'ai l'impression de traverser l'écran.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptyLun 26 Jan 2015 - 21:49

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 18805584
J'aime énormément ce film. La photo, la musique, la tension, la narration et même Brad Pitt. C'est dire. Chaque fois j'ai l'impression de traverser l'écran.
+1 j'ai adoré la première fois que je l'ai vu
faudrait que je le mate de nouveau
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptyLun 26 Jan 2015 - 21:53

Pareil, c'était une excellente surprise.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptyJeu 29 Jan 2015 - 7:13

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 Down_by_law

Les perdants sans ciller encaissent leur échec : chanson de geste.

Dans la prison d’un cadre à l’âpre fixité
Les perdants sans ciller encaissent leur échec
Et lorsque du néant surgit le premier mec
Ils écoutent son plan avec perplexité

Les avenues plombées jonchées de détritus
Seront les voies royales à leur destin bancal
Et l’unique action est un geste qui cale
Direction la prison en un triste rictus.

La glande se poursuit dans l’étroite cellule
Où l’on trompe l’ennui de loin le pire crime
Animateurs radio ou hurleur de l’ «Ice cream »,
On bourdonne en complices, grivoises libellules.

La fenêtre tracée sur une des parois
Suffira à nos ouailles pour tenter l’évasion
Dans un rêve bancal, idéale occasion
La cavale reprend, tous les sens aux abois.

Les marais tortueux et leur odeur qui suinte
Sont l’écrin d’un élan dénué de tout but.
Et nos héros avancent, trébuchent ou bien chahutent
Dans ce qui s’apparente à un grand labyrinthe.

La nature est si belle et le temps qui s’écoule
Ne semble pas avoir de prise sur la troupe
Qui sans s’en inquiéter, s’égare ou bien se loupe
A bord d’une barque qui avance et qui coule.

Du bon sens attendu, l’équipée se déleste :
Dans le bayou profond aux funestes détours
Qu’importe le grand choix qu’impose un carrefour
Lorsque les voyageurs sont déjà tous à l’Ouest ?

Les arbres tortueux, occultent dans leurs branches
La kyrielle de « fucks » et d’anglo-italien
Que chantaient les quidams pour resserrer les liens.
Sur leur séparation, c’est le blues qui s’épanche.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptyJeu 29 Jan 2015 - 18:58

Il était temps.

J'ai adoré ce film positif, touchant, bien ficelé à l'humour british si fin, si drôle, si ma came quoi.

qu'en avez-vous pensé, les cinéphiles avertis ?
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptyJeu 29 Jan 2015 - 19:39

je ne sais pas si je suis averti, mais :



La comédie romantique n’est vraiment pas mon domaine. Dans la mesure où je trouvais que Curtis s’en sortait bien avec Love Actually, par amour de l’Angleterre en la personne de Bill Nighy, j’ai voulu donner sa chance à cet opus.
La première surprise vient du sujet lui-même : je m’attendais à un traitement sur le modèle de Groudhog Day, à savoir les artifices d’une séduction et un récit centré sur le couple. C’est davantage l’histoire d’une famille, et c’est là que le film s’en sort le mieux. Tous les portraits fonctionnent, et l’on retrouve cette patte typiquement british, capable de vous caractériser un personnage en deux répliques, de rendre touchantes les fragilités et la spontanéité d’une tablée. La sœur, l’oncle, les parents sont instantanément familiers et rendent possible les touchantes évolutions de leurs parcours respectifs. En guise d’exemple, la scène du mariage pluvieux : sur le mode du sommaire, par touches successives, Curtis parvient à diffuser une émotion intacte et authentique.
On en vient à questionner l’intérêt du pitch, à savoir les voyages dans le temps. Outre la précarité sérieuse de la cohérence de l’ensemble (on accepte quand même un grand nombre de paradoxes insolubles, mais passons), on prend progressivement conscience de la morale à venir, assez bateau et, convenons-en, pas loin d’une publicité pour les assurances : carpe diem, les petites richesses précieuses de chaque jour, etc, etc. Cela dit, c’est moins dans son dénouement attendu que dans les instantanés que le film se déploie : le portait de l’oncle, parcellaire et touchant, et celui, surtout, du père et de son fils.
Ce jeu avec la temporalité est donc un peu plus qu’un vain artifice de scénariste : il déploie une nostalgie d’autant plus émouvante que le film s’inscrit sur un long cours cohérent et bien construit, la longueur (ici, deux heures) étant l’une des marques de fabrique de Curtis.
Pour ses comédiens, pour son regard sur les individus davantage que pour ses prétentions morales, Il était temps mérite qu’on s’y émeuve.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptyJeu 29 Jan 2015 - 20:13

Merci.

Les personnages, la famille, les vacances, la quête de l'amour, l'évolution du fils, la tendresse, l'humour so british m'ont profondément fait du bien.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptyJeu 29 Jan 2015 - 20:42

Oui, je te comprends. J'aime bien ce genre aussi de temps à autre.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptyJeu 29 Jan 2015 - 20:52

Nulladies a écrit:
Oui, je te comprends. J'aime bien ce genre aussi de temps à autre.

étrangement, je ne suis pas spécialement fan du genre, mais là, ça fonctionnait. chaleureux et positif.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptyVen 30 Jan 2015 - 0:50

Love Actually ça fonctionnait sur fond de recette à l'Anglaise pleine de clichés et de bons sentiments mais celui-ci est bien plus subtil et touchant. Meilleur film de Curtis haut la main.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptyVen 30 Jan 2015 - 8:02

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 388785

Transfigure de style.

Le bruit des doigts sur l’étoffe, de la lame qui la tranche et des souffles courts ouvre l’immersion dans les arcanes du style par le disciple Bonello chez le maitre YSL.
Délicat, presque documentaire, le regard semble cantonné à l’embrasure des coulisses, hommage à la fourmilière qui œuvre en silence pour le génie couvrant ce brouhaha presque trop terrestre par la grande musique de ses hautes sphères.

Sa spectrale présence semble un leurre : un sourire, une pose, une voix travaillée comme l’organza qu’il déroule ; dans cet hors temps presque inerte, au travail depuis L’Apollonide, Bonello fait de la lenteur un cheminement : vers la grâce d’instants suspendus, où Saint Laurent fait d’un être une femme (splendide séquence avec Valeria Bruni-Tedeschi), où son regard acéré perce la foule d’un club cossu pour y déceler la muse ou l’amant vénéneux.

« J'aime les corps sans âme, parce que l'âme elle est ailleurs »

La mode est un paradoxe fécond : détachée de l’actuel, elle s’affranchit du réel pour lui donner une couleur qui sera l’air du temps. En un split-screen divisant l’écran entre l’Histoire et une descente d’escalier voyant défiler les modèles, Bonello l’affirme : le génie d’YSL n’a rien à voir avec la mode, mais il incarne le style, cette beauté atemporelle qui sublime nos carcasses de mortels ; sans qu’il soit possible pour le démiurge de s’affranchir de la sienne. Corps qui souffre, qui baise et ploie sous l’effort, le génie s’effraie de sa matérialité, et conjure cette malédiction par un double mouvement : la dilution par la drogue, la réification par son intimité qu’il transforme en musée, lui-même pièce de collection dans un écrin pour ses camées, son Bouddha ou son chien immortel. Il fallait le sens pictural du cinéaste pour rendre à ce point palpables raffinement et luxe, et l’on retrouve toute la grandeur des bordels de l’Apollonide dans ces alcôves moirées et ces obscurités sculptées de lumières tamisées.

« J’ai créé un monstre et maintenant je dois vivre avec. »

Mais l’extérieur subsiste, et Bonello a l’intelligence de ne pas composer sans lui : c’est Berger qui négocie, dans une laborieuse traduction, comme pour appuyer l’incapacité d’YSL à parler la même langue que les mortels qu’il drape. Ce sont des chiffres, des délais, et une figure tentaculaire qui échappe à son créateur, à l’image de cette photo de lui qui, censée le remplacer lors d’une vente, ne peut même pas rentrer dans le coffre de la voiture.
Fatigué de se voir, éreinté par les croix qu’il (se) dess(t)ine, le génie fantasme l’évanescence : il n’est plus que la fumée de ses cigarettes, les vertiges de ses pilules, le trait de ses mines esquissé sur la page mate. La drogue contamine le récit, et désactive ses apogées, dans un ballet languide de sexe, de création et d’abrutissement.
Temps et récits se morcellent, par les irruptions oniriques de mannequins nus, d’un futur inattendu, ou de l’archipel des beautés fondatrices de l’enfance. Yves n’est plus qu’une conscience, un peintre qui délègue, et qu’une communauté porte à bout de bras vers l’apogée de sa vie, et du film, point névralgie qui voit converger les splendeurs picturales, drapées et cinématographiques. Le défilé, découpé comme le Mondrian des origines du maitre, fragmente le beau pour en saisir les éclats changeants, et convie aux cimes du sublime les cuts des bas-fonds, spectres fugaces des morts à venir.

« Maybe he’s just a perfume now »

La maitrise formelle de Bonello aura donc été l’écrin d’un des grands génies du XXème siècle. La séquence finale appuie l’hommage par une transgression supplémentaire, celle de l’annonce erronée de la mort d’YSL en 1977, et du cinéaste jouant un journaliste de Libération commençant à rédiger sa nécrologie, saturée de question plus que d’informations.
Ce vertige uchronique, alors que la mort d’un vieil YSL a déjà été montrée à l’image, achève de déifier le maitre. Et la dernière séquence, où Berger convie les journalistes comme autant de St Thomas à constater que le mythe est toujours vivant, occasionne un portrait déchirant.
Un sourire d’une infinie tristesse qui dit la lassitude et le martyre d’être encore un corps, et qui, en guise d’adieu au spectateur, semble s’excuser de sa sublime inhumanité.
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Goupi Tonkin
la séquence du spectateur
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptyVen 30 Jan 2015 - 8:56

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Sous-marin rose & dessous féminins. Grant & Curtis. Des infirmières roulées comme des pneus neufs. Des seconds rôles de première bourre. Le rythme ( qui ne faiblit jamais) et le ton enjoué de Blake Edwards... 120 minutes de Bonheur.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptyVen 30 Jan 2015 - 9:02

Je crois qu'un cycle Blake Edwards s'imposera un jour...
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptySam 31 Jan 2015 - 1:21

Goupi Tonkin a écrit:
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 Operation_petticoat_frgrand
Sous-marin rose & dessous féminins. Grant & Curtis. Des infirmières roulées comme des pneus neufs. Des seconds rôles de première bourre. Le rythme ( qui ne faiblit jamais) et le ton enjoué de Blake Edwards... 120 minutes de Bonheur.

cheers son premier grand film.

Nulladies a écrit:
Je crois qu'un cycle Blake Edwards s'imposera un jour...

Tu m’étonnes, trois films dans mon top 50 mine de rien. I love you Mais j'ai comme l'impression que ça va pas être ta tasse de thé plus que ça.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptySam 31 Jan 2015 - 7:56

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Ada et l’ardeur.

Revoir ce film 22 ans après sa sortie occasionne bien des craintes, de celles qui alimentent ma liste « Conversation avec mon moi jeune » : le lyrisme aura-t-il encore de l’effet ?

C’est avec une grande prudence que le visionnage commence. Sur la musique, pour commencer, trop « jolie » pour me prendre, à la limite du cheap, parce que je l’ai sans doute trop écoutée à 15 ans…
Au fil des vagues qui caressent la gigantesque plage sur laquelle attendent Ada et sa fille, l’atmosphère s’installe, s’impose. Celle d’un regard insolite, quasi fellinien, d’un piano caressé par les vagues, d’une enfant aux ailes d’ange mais à la cruauté naïve propre à son âge, et d’une communauté qui cohabite avec les indigènes sans réelle possibilité de communication, pas même le théâtre, source de malentendu.
Celle d’une photographie splendide, permettant aux arbres de devenir des personnages à part entière, dans une forêt ruisselante de fertilité, ou la boue est le plus sûr chemin vers le plaisir et la douleur.
Le regard de Jane Campion, d’une grande singularité, s’organise comme un kaléidoscope, épousant la psyché fragmentée de son héroïne : avec un sens du détail valorisant les étoffes, il file le motif du voyeurisme par les orifices, dans le trou d’une robe, ceux d’un rideau sur la scène, ou dans les interstices de la cabane aux amours interdites. Ce n’est pas un hasard si Ada se contemple autant dans le miroir : enfermée en elle-même, silencieuse du deuil et du renoncement, son parcours est celui de l’ouverture et d’un lâcher prise.
[Spoils]
Prête à la prostitution, réservant sa seule sensualité au clavier qui pallie son mutisme, elle se laisse entrainer dans un marivaudage noir dont l’auditeur amoureux sera le relai avec le monde. Forcée à jouer pour lui, elle ne pourra plus le faire sans, et pourra enfin se délaisser de l’objet transitionnel pour affronter la vie. Par une touche qu’elle décroche, puis l’instrument entier qu’elle livre au silence des abîmes, s’infligeant une indépendance et un don nouveau d’elle-même. Du miroir figé à l’obscurité dans laquelle surgit son premier son, celui du plaisir, et le voile noir sous lequel elle s’essaie au langage, le film retrace un parcours finalement lumineux, non sans cahots, mais vers l’accomplissement féminin.
Si le lyrisme assumé de La leçon de Piano fonctionne, c’est bien par cette interaction avec une tonalité singulière et son infusion dans une mélancolie violente et désenchantée. La figure du mari, sorte de Charles Bovary qui finirait par brandir une hache dans un sursaut de désespoir, permet de dépasser la simple bluette auquel on pourrait trop facilement le réduire. C’est aussi par sa sensualité profonde que le film s’impose, découverte d’un corps qui se dévoile, et qui rappelle par bien des aspects le fabuleux Lady Chatterley de Pascale Ferran. Sans affèterie, voire avec brutalité, les corps s’agrippent, se compressent et se mutilent.
Dans ce monde étrange où l’on embrasse son reflet, ou les enfants copulent avec les arbres, l’homme qui se voudrait chef de famille est perdu, réduit à la fureur et au viol conjugal, et s’oubliant dans la conquête de terres qui ne cessent de clamer à quel point il y est et restera étranger
La leçon l’emporte donc sur le temps, car ce joyau noir recèle bien des éclats qui dépassent sa surface brillante. Et parce que cette dernière vainc aussi le passage des ans en nourrissant le 7ème art de certaines de ses images marquantes : une plage noire, un arbre tentaculaire, un piano qui sombre dans les abysses, ou une robe noir se gonflant sur une flaque de bout, ultime cri de douleur d’une femme muette.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptySam 31 Jan 2015 - 7:59

J'ai le souvenir d'un film assez moyen qui tenait surtout sur ses acteurs, mais ça doit bien faire 15 ans.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptySam 31 Jan 2015 - 13:24

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 Festival-cannes-2014-i-the-salvation-kristian-L-UD8CLu

Un chouette western britannico-dano-sud-africain (ca ne s'invente pas !), très esthétique, cru voire cruel, comme on en voit peu aujourd'hui. Levring a compris, sans doute bien inspiré par Leone, qu'il est inutile de s’embarrasser de psychologie quand on sait filmer des gueules, et quand on a des gueules comme celles de Mikkelsen, Jeffrey Dean Morgan, Mikael Persbrandt ou Michael Raymond-James (plus Eva Green et notre Canto national, même pas peur), forcement ça aide.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptySam 31 Jan 2015 - 13:46

Ah oui, je l'avais repéré, celui-là.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptySam 31 Jan 2015 - 14:39

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J'avais jamais vu !... Shocked
J'ai déjà envie de le revoir !  Shocked
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 EmptySam 31 Jan 2015 - 14:40

TU M'ETONNES
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 25 Empty

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