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Nulladies
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptySam 20 Déc 2014 - 9:25

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La communauté du magot.

“For as long as I can remember I always wanted to be a gangster.”
Il fallait remonter à l’enfance pour asseoir la fascination à l’égard d’un monde plein de promesses : celle de Scorsese lui-même et d’une grande partie de son casting dont le regard sur cette communauté est celui des connaisseurs ; mais aussi celle du spectateur en passe d’être initié aux arcanes d’un monde aussi dangereux que magnétique.

“To be a gangster was to own the world.”
Car c’est bien d’une cour de récré qu’il semble question ici : scènes de liesses, de festins et de brutales rigolades, dessinent les contours d’une communauté ultra fermée et codifiée à l’extrême, où les liens sont indéfectibles et l’argent permet tout, puisqu’il coule à flot. La première heure, celle de l’ascension, restitue avec une facilité déconcertante l’accession au sommet. Puisque les grands enfants ont des flingues, puisqu’ils sont intronisés et protégés par les ainés qu’ils servent, les limites n’existent pas. Aux vannes un peu audacieuses répond le canon froid d’un revolver, sous l’admiration des femmes, elles-mêmes maquillées comme des camions volés et gloussant de la virilité métallique des chefs de famille.
Sans jamais séparer le spectateur de la trajectoire d’Henry (Ray Liotta, l’œil pétillant et le sourire carnassier), Scorsese est le grand manitou qui ouvre grandes les portes d’un monde verrouillé dans le sang et la hiérarchie. Le magnifique plan-séquence d’entrée par les arrières dans le Copacabana en est l’emblème : sa caméra, fluide et imparable, donne non seulement accès à tous les lieux, mais le fait avec un surplomb et une aisance proprement jubilatoires. C’est avec la même virtuosité que ses travellings balaient les groupes comme autant de cènes splendides qui donnent l’illusion d’une spontanéité tout en distribuant leurs personnages avec la rigueur des peintres classiques.
Scorsese ne s’en cache pas : il s’agit bien d’un documentaire mis en scène. Où l’on apprend les recettes italiennes en prison, le culte de la mama et que si le samedi soir est consacré aux épouses, le vendredi l’est aux maîtresses. Pour accentuer la nervosité et le glamour de son immersion, le recours à la voix off permet de multiplier les sommaires et la radiographie d’un âge d’or qu’aucun obstacle ne semble pouvoir endiguer. La bande son, frénétique et constante, achève le vernis d’une Amérique aux chromes impeccables, qui, si elle roule dans le sang, a tôt fait de se faire reluire à grands coups de pourboires.
Le génie d’un tel projet repose sur l’équilibre : entre l’amplitude d’une saga générationnelle et communautaire, et les séquences permettant de caractériser des personnages singulier. A ce jeu, tout fonctionne, et les scènes d’anthologie s’enfilent comme des perles, captant avec une énergie folle cette insouciance immorale et permissive. L’humour sur le fil du rasoir, entre effroi et amusement, remplit particulièrement bien sa fonction, que l’on songe à ce repas improvisé quand agonise un caïd dans le coffre, où les provocations incontrôlables de Pesci, incandescent et cramant littéralement la pellicule. Au centre du jeu, De Niro, parfait dans sa violence rentrée, ouvrant grand les bras pour accueillir les apprentis casseurs à un jeu dont il contrôle jusqu’à l’existence de chaque pion.
[Spoils]
On remarquera d’ailleurs que le casse en question de la Lufthansa n’intéresse pas Scorsese, alors qu’il est le cœur et le sommet de la destinée des protagonistes. Ce sont bien les coulisses, les causes et les conséquences qu’il dissèque, avec la même fébrilité que Friedkin lorsqu’il filme une poursuite de voiture… mais sur deux heures et demie dénuées de tout temps mort.
Alors que le spectateur est déjà lessivé par cette usure et les corps qui pleuvent sur les mélopées de « Layla » le chapitre final va simplement le terrasser. Construite sur une rythmique machiavélique, mêlant hélicoptère, armes, sauce tomate et sachets de poudre, l’ultime journée dit sans détour les affres d’une vie laissant exsangue ceux qui pensaient la surplomber par le crime.
Car c’est bien là la grande malice du réalisateur que d’opposer à son épopée mafieuse un dénouement si déceptif. La médiocrité d’Henry, cantonné à son pavillon sous protection judiciaire est un camouflet du réel qui lui refuse la fin glorieuse qu’une mort rédemptrice aurait pu lui offrir ; et qui tend au spectateur un miroir sans fard de ses propres aspirations à une destinée hors norme, mais que se paye quoi qu’il arrive.
A cette lucidité sur la destinée individuelle, Scorsese ajoute, prophétique quant à l’Histoire et sa propre filmographie, cette phrase dans la bouche de Tuddy au moment de l’arrestation généralisée : “Why don’t you go to Wall Street anf get real crooks ?”
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptySam 20 Déc 2014 - 9:33

9H25, ça sent les vacances tout ça pour nulladies.
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Nulladies
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptySam 20 Déc 2014 - 9:35

Séb a écrit:
9H25, ça sent les vacances tout ça pour nulladies.

Very Happy
(en vrai j'étais réveillé à 4h25, mais c'est vrai que je me suis un peu lâché question horaire de diffusion)
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptySam 20 Déc 2014 - 9:38

Nulladies a écrit:
Séb a écrit:
9H25, ça sent les vacances tout ça pour nulladies.

Very Happy
(en vrai j'étais réveillé à 4h25, mais c'est vrai que je me suis un peu lâché question horaire de diffusion)
c'est quand même scandaleux!
perso, je me suis levé à 6H30, pensant te lire, et là rien, l'attente, le choc, la déception.
ces vacances commencent vraiment mal
je ne te remercie pas!

Razz
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptySam 20 Déc 2014 - 9:48

Séb a écrit:
Nulladies a écrit:
Séb a écrit:
9H25, ça sent les vacances tout ça pour nulladies.

Very Happy
(en vrai j'étais réveillé à 4h25, mais c'est vrai que je me suis un peu lâché question horaire de diffusion)
c'est quand même scandaleux!
perso, je me suis levé à 6H30, pensant te lire, et là rien, l'attente, le choc, la déception.
ces vacances commencent vraiment mal
je ne te remercie pas!

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptySam 20 Déc 2014 - 10:07

Ce film est dans mon top 25 que je dois faire.
Je peux le voir régulièrement sans me lasser.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptySam 20 Déc 2014 - 11:03

J'ai vu récemment un docu par hasard sur les corrélations histoire/fiction. Ce qui arrive à Pesci (défoncé à coup de batte de baseball et enterré encore vivant) à la fin du film a vraiment eu lieu!! affraid

Pareil! dans mon top 25...
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptySam 20 Déc 2014 - 11:18

lalou a écrit:
J'ai vu récemment un docu par hasard sur les corrélations histoire/fiction. Ce qui arrive à Pesci (défoncé à coup de batte de baseball et enterré encore vivant) à la fin du film a vraiment eu lieu!! affraid

Pareil! dans mon top 25...

Là tu confonds avec Casino, et du coup tu prends 24 heures d'avance ! Wink
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lalou
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptySam 20 Déc 2014 - 12:11

Ooops, c'est ce que je me suis dit aussi...
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptySam 20 Déc 2014 - 12:48

J'aime tellement Casino que j'ai toujours vu Les affranchis comme une simple ébauche de ce CO absolu. Bon, l’ébauche est un petit CO à lui tout seul aussi, mais c'est dire à quel point Casino est grand. I love you
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Nulladies
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyDim 21 Déc 2014 - 6:01

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Les dieux sont faits

On l’a assez reproché à Scorsese : Casino reprend sur bien des points l’esthétique qui fit des Affranchis un chef d’œuvre. Recours aux voix off, saga mêlant documentaire et faste d’une ample mise en scène, ascension et chute dans le milieu du crime, violence et dorures d’une destinée à l’américaine. Vu le résultat, il aurait tort de s’en priver.

“But it turned out to be the last time that street guys like us were ever given anything that fuckin' valuable again”. Voilà la principale différence avec les Affranchis : enfoncer le clou de la noirceur en commençant par la fin. Dans Casino, tout est condamné d’avance, et si l’on s’attarde sur les spotligths du Strip, c’est surtout pour tenter de combler l’obscurité des trous qui criblent le désert de tombes. Déjà grands, déjà caïds, les personnages arrivent au sommet qui précède de quelques secondes la chute. Les leurres de l’amitié avec un psychopathe et de l’amour avec une mante religieuse auront raison des ambitions sentimentales d’Ace, aussi froid et méthodique en affaires que foireux dans son épanouissement intime.
Certes, l’acharnement avec lequel Scorsese contemple le venin se répandre occasionne quelques menus excès : les allers et retours du couple ont tendance à se répéter, et la violence de Pesci pourrait ne sembler qu’une surenchère par rapport à celle de son personnage des Affranchis que des apparitions moins fréquentes suffisaient à rendre effroyablement efficace. Il n’empêche que le trio d’acteurs De Niro/Pesci/Stone, resserré par rapport à la communauté plus vaste des Affranchis, est tétanisant, et provoque une alchimie assez rare. La violence elle-même, plus crue et aux frontières du gore (torture à l’étau, mise à mort à la batte…), peut susciter des questions sur sa légitimité ; autant de remarques qui seront d’autant plus fortes sur Le Loup de Wall Street.
Il n’empêche que la ferveur et le souffle des grands Scorsese traverse bien cette épopée, et nourrit particulièrement sa première heure, clairement la plus documentaire avant que les sujets intimes et individuels ne prennent le relai.
Dans ce temple factice qu’est Las Vegas, le cinéaste maniaque se délecte. La fluidité de sa caméra omnisciente donne sa pleine mesure et dissèque avec brio les lois du milieu, fondés avant tout sur l’échange des regards. Au-delà de l’attendu plan-séquence nous conduisant dans la salle des coffres, c’est surtout la décomposition du jeu de dupe qu’est le jeu d’argent qui intéresse le metteur en scène. Dans cet enfer glamour où tout le monde est surveillé par un surplomb silencieux, Scorsese est au sommet de la pyramide spectrale. Le montage, imparable, fonctionne à plein régime pour prendre le pouls des pompes à monnaie, et cerne aussi bien les machines que les benêts qui s’y échinent. Machiavélique et impitoyable, l’œil décrypte la méthode consistant à hypnotiser le gagnant et le faire rester pour le dépouiller, tout comme celle du tricheur qu’on confondra avec la même acuité.
Cette splendeur opératique ne cesse de la clamer, au sein même du temple du jeu : le hasard n’existe pas.
C’est donc bien sur ce programme tragique que se fonde la suite du récit : ceux qu’ils gagnent sur le dos des hommes, les demi-dieux le perdront face au sort.
Alors que les dés et les cartes font place aux dominos humains qui tombent en cascade, Scorsese n’est pourtant pas dupe de la morale que génère son drame. Si la mafia se retire, si les tours son dynamitées, c’est pour voir surgir de la poussière un Disneyland et les disciples du grand gagnant, le dieu dollar, d’autant plus puissant qu’il est désormais légale et s’adresse à un troupeau toujours plus vaste.

Ample, clinquant et sans compromis, jubilatoire et désespéré : c’est bien dans ses contradictions que se dessine l’éclat noir du grand film qu’est Casino.

(Séb, je me suis levé plus tôt pour achever ma critique dans les temps et la publier en avance. J'espère que ça équilibrera mon laisser aller d'hier]
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyDim 21 Déc 2014 - 8:46

voilà, il y a du mieux. bien Nulladies, bien. Very Happy
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyDim 21 Déc 2014 - 10:25

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Fantaisie, métaphysique et grand divertissement. Joe Dante !!!! cheers
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyDim 21 Déc 2014 - 10:46

Goupi Tonkin a écrit:
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 Innerspace_xlg
Fantaisie, métaphysique et grand divertissement. Joe Dante !!!! cheers

Ca passe pas chez moi mais c'est l'aventure intérieure.
J'ai hâte de le voir avec les gosses celui-là.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyDim 21 Déc 2014 - 11:24

Goupi Tonkin a écrit:
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Fantaisie, métaphysique et grand divertissement. Joe Dante !!!! cheers

I love you chez moi tout passe y compris son décrié Looney Tunes que je trouve absolument génial dans sa satire du business des grands studios hollywoodiens entre autres.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyDim 21 Déc 2014 - 11:33

RabbitIYH a écrit:
Goupi Tonkin a écrit:
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Fantaisie, métaphysique et grand divertissement. Joe Dante !!!! cheers

I love you chez moi tout passe y compris son décrié Looney Tunes que je trouve absolument génial dans sa satire du business des grands studios hollywoodiens entre autres.

C'est juste l'image qui passe pas. J'aime beaucoup ce film.
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Nulladies
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyDim 21 Déc 2014 - 11:52

Pareil, aussi grande envie de le voir avec les gamins !
Et d'ailleurs, les Goonies, c'est pour les bambins, non ? Je l'ai sous la main et je me demandais si ça convient à des chiards de 6 et 8 ans.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyDim 21 Déc 2014 - 11:56

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:
RabbitIYH a écrit:
Goupi Tonkin a écrit:
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 Innerspace_xlg
Fantaisie, métaphysique et grand divertissement. Joe Dante !!!! cheers

I love you chez moi tout passe y compris son décrié Looney Tunes que je trouve absolument génial dans sa satire du business des grands studios hollywoodiens entre autres.

C'est juste l'image qui passe pas. J'aime beaucoup ce film.

Aha ok ! Chez moi non plus d'ailleurs.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyDim 21 Déc 2014 - 12:13

oui, c'est très bien Looney tunes

Pour les Goonies, le film fait presque 2 heures, mais pour les 6-8 ans, ça me parait assez jouable.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyDim 21 Déc 2014 - 12:16

Goupi Tonkin a écrit:
oui, c'est très bien Looney tunes

Pour les Goonies, le film fait presque 2 heures, mais pour les 6-8 ans, ça me parait assez jouable.

...et c'est bien ? Parce que je n'en ai presque aucun souvenir.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyDim 21 Déc 2014 - 13:30

Nulladies a écrit:
Goupi Tonkin a écrit:
oui, c'est très bien Looney tunes

Pour les Goonies, le film fait presque 2 heures, mais pour les 6-8 ans, ça me parait assez jouable.

...et c'est bien ? Parce que je n'en ai presque aucun souvenir.
Oui très bien, mes gamins (7 et 8 ans) étaient morts de rire.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyDim 21 Déc 2014 - 14:15

Tony's Theme a écrit:
Nulladies a écrit:
Goupi Tonkin a écrit:
oui, c'est très bien Looney tunes

Pour les Goonies, le film fait presque 2 heures, mais pour les 6-8 ans, ça me parait assez jouable.

...et c'est bien ? Parce que je n'en ai presque aucun souvenir.
Oui très bien, mes gamins (7 et 8 ans) étaient morts de rire.

ah, chic !
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Nulladies
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyMar 23 Déc 2014 - 7:25

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Like a hurricane.

La magie de Noël, bien sûr. Try me.
Je connais ce film depuis si longtemps, je connais son dénouement, certes, la dernière fois encore, il m’avait bouleversé, mais il en est tombé de la neige, depuis… J’ai vieilli, et Noël, c’est par les coulisses que je l’aborde, en rejouant cette comédie pour la nouvelle génération qui a le droit d’y croire encore quelques années avant d’ouvrir les yeux.
Alors La vie est belle, je préférerais ne pas le revoir, je le loge dans ces souvenirs immaculés d’une émotion que l’injure du temps et ses tristes désinences ne viendront pas altérer.

Mais tout de même, dans ce long revisionnage de tous les grands classiques auquel je m’attelle depuis un an et demi,  pour en faire une critique, et pour James, et pour Capra, et… pour Noël, tiens, on pourrait retenter.

Cachons nous d’abord derrière l’apparente neutralité d’un discours critique. Ce film est celui d’une communauté, d’une famille et de ses satellites dans ces petites villes que le cinéma américain sait faire vivre comme nul autre. L’humanité se décline à travers une galerie de personnages secondaires caractérisés à la perfection, et que le protagoniste fustige gentiment. Ce recul discrètement cynique sur l’étouffement d’un collectivité où l’on pousse les garçons vers leur future épouse, où l’on vit sous l’égide d’un capitaliste acariâtre et l’on renonce à ses rêves a de quoi rassurer les sceptiques : la vie n’est pas si belle, après tout, l’acide transparaît sous le sucre glace.
Avant de s’en rendre compte, on a déjà baissé la garde, plongeant avec les personnages dans l’euphorie collective d’un charleston aquatique, bricolant avec eux une vie chiche et dont le charme indéfectible est la sincérité, qui fait tourner les cœurs, les broches et les vinyles en un même mouvement.
La vie passe, nous la vivons. Est-elle belle ? Pas forcément. Elle est vraie, surtout, et l’on grandit avec James et Dona, enthousiastes de les voir porter à bout de bras l’univers d’un film qui se consolide autour de leur énergie, tandis que le pouvoir de l’argent étire ses tentacules, critique bienvenue dans un film pourtant si emblématique de l’idéologie américaine.
Car si le capitalisme est ici fustigé, c’est qu’on lui oppose l’économie des sphères les plus intimes et modestes : celle de la famille, et celle de la communauté. George se sacrifie pour que soit possible la success story de son pays : le frère héros de guerre, l’ami riche industriel, les concitoyens propriétaires.
La réussite tient dans cet angle de vue. En restant au sein de cette cellule familiale, Capra capture comme personne l’humanité des individus qui, ensemble, construisent la nation. Cette modestie qui nourrit notamment la dimension comique du drame est l’ingrédient ultime pour ravager les plus sceptiques, notamment dans le traitement du thème de l’ange gardien, son amateurisme et la simplicité avec laquelle il devise et accomplit ses miracles.
Débarrassé de tout didactisme, c’est donc par l’émotion pure que la morale s’impose. Le désarroi de l’homme acculé, qui répète « I worth more dead than alive », le visage de Stewart enfouissant son visage dans le cou de sa fille pour cacher ses larmes valent tous les discours sur la violence économique.
Vient donc le temps de la destruction, qui là encore, se fait à l’échelle domestique : les pétales de la fleur, les maquettes, la maison, l’enseignante au téléphone, avant le souhait de mort du martyr qui a oublié qu’il était “the richest man in town”.
L’uchronie proposée à George par Clarence est non seulement un coup de génie scénaristique, mais une relecture brillante de la destinée de chacun et du réseau sentimental et bienfaisant que dessine la vie sociale. Chaque détail a compté, chaque action a eu ses conséquences…difficile d’illustrer avec plus de pertinence l’éloge du rôle de chaque individu.

Les retrouvailles de George avec sa famille, dans le final, et la convergence de toute sa communauté vers la quête et le chant final se passent d’analyse. C’est tout simplement l’enchainement de séquences le plus bouleversant de l’histoire du cinéma.

Mais comment a-t-il fait ? se demande-t-on tout se frottant discrètement les yeux sur le générique de fin… Quel est son secret ?
Une scène, subreptice, métaphorise toute le génie de Capra. Lorsque Clarence exauce le vœu de George souhaitant n’être jamais né, Dieu acte le changement par un coup de vent qui fait s’ouvrir la porte. Clarence sort et déclare avec malice : “You don't need to make all THAT fuss about it !”
Voilà : cette solennité du surnaturel est déjà de trop, et nécessite une pirouette d’humour pour qu’on l’accepte. Le regard de Capra se résume à ce souffle imperceptible qui n’ouvrira pas ostensiblement les portes pour s’imposer, mais aura sur nos cœurs l’effet d’un ouragan.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyMar 23 Déc 2014 - 8:00

I love you
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Goupi Tonkin
la séquence du spectateur
Goupi Tonkin


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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyMar 23 Déc 2014 - 9:21

ZE film de Noël !!!!
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Nulladies
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Nulladies


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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyMar 23 Déc 2014 - 9:21

ZE film de la vie, en fait.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 Empty

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