Les 3 Rocks : musique et mauvaise foi

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyMer 29 Jan 2014 - 7:40

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyMer 29 Jan 2014 - 12:08

Nulladies a écrit:
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 21038411_20130910102740598

Extraits de conversation entendue dans la cours de récréation du collège Francis Lalane, le 25/01/2014, entre Kevin et Enzo.

- ouais, et quand il balance les tripes du mec dans les pales d’hélicoptère !
- truc de ouf ! et la meuf avec les seins qui canardent !
- ouais, et gode canon, aussi !
- mais c’était déjà dans d’autres films, non ?
- …et quand il s’attache aux pales de l’hélico pour couper toutes les têtes !
- délire ! Et les meufs, elles sont bonnes, les meufs.
- mais on voyait plus dans le 1, non ?
- … les bêtes d’armes qu’ils ont, le truc, là, qui fait hachoir dans le ventre du méchant !
- et le président qui dit tout le temps fuck ! Excellent !

Extraits de conversation entendue dans la cours de récréation du lycée Bernard Minet, le 25/01/2014, entre Julie et Thibaut.

- Ce qui est dément, c’est la façon dont il s’inscrit dans une tradition
- Ah bon ?
- Ouais, tu vois, les films de genre des années 70, la blaxploitation, les séries Z…
- Tu connais tout ça ? T’as une de ces cultures, Thibaut !
- Ouais, j’aime bien retourner aux sources, et c’est là qu’on voit que Rodriguez maitrise vraiment son sujet, tu vois. Faut vraiment être limité, si tu veux mon avis, pour s’arrêter au premier degré.
- Et puis l’image des femmes…
- C’est de la dénonciation, c’est clair. C’est pareil, c’est vachement violent ce qu’il dit sur l’immigration, le racisme et la violence. En fait, ce type est hyper malin, je te le dis.
- T’as raison, Thibaut, mais faut être malin pour comprendre tout ça.
- C’est pour ça que je t’emmène au cinéma, chérie.  

Extraits de conversation entendue dans la salle des professeurs du lycée Bernard Minet, le 25/01/2014, entre Etienne  et Jacques.

- Ah, sinon, j’ai vu le dernier opus de Roberto Rodriguez, hier soir.
- Connais pas.
- C’est du genre intertextuel, pastiche de cinéma de genre.
- Ça doit être visuellement sympathique, alors.
- En fait non. Le sang numérique, c’est vraiment trop laid.
- Ah. Et c’est intéressant, alors ?
- Non.
- C’est même pas drôle ?
- Non.
- Tu vieillis, Etienne.
- Ou alors on cherche des arguments douteux pour me vendre de la merde.
- Possible.

"lol" comme disent les jeunes

je l'ai raté au ciné celui-là (pas réussi à convainvre ma copine... malgré la présence de Lady Gaga au générique), j'avais bien aimé le premier qui était très "genre intertextuel, pastiche de cinéma de genre" (mention spéciale au coup de la bobine manquante, dans le top ten des meilleures ellipses au cinéma)

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyMer 29 Jan 2014 - 12:09

Zwaffle a écrit:
Nulladies a écrit:
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 21038411_20130910102740598

Extraits de conversation entendue dans la cours de récréation du collège Francis Lalane, le 25/01/2014, entre Kevin et Enzo.

- ouais, et quand il balance les tripes du mec dans les pales d’hélicoptère !
- truc de ouf ! et la meuf avec les seins qui canardent !
- ouais, et gode canon, aussi !
- mais c’était déjà dans d’autres films, non ?
- …et quand il s’attache aux pales de l’hélico pour couper toutes les têtes !
- délire ! Et les meufs, elles sont bonnes, les meufs.
- mais on voyait plus dans le 1, non ?
- … les bêtes d’armes qu’ils ont, le truc, là, qui fait hachoir dans le ventre du méchant !
- et le président qui dit tout le temps fuck ! Excellent !

Extraits de conversation entendue dans la cours de récréation du lycée Bernard Minet, le 25/01/2014, entre Julie et Thibaut.

- Ce qui est dément, c’est la façon dont il s’inscrit dans une tradition
- Ah bon ?
- Ouais, tu vois, les films de genre des années 70, la blaxploitation, les séries Z…
- Tu connais tout ça ? T’as une de ces cultures, Thibaut !
- Ouais, j’aime bien retourner aux sources, et c’est là qu’on voit que Rodriguez maitrise vraiment son sujet, tu vois. Faut vraiment être limité, si tu veux mon avis, pour s’arrêter au premier degré.
- Et puis l’image des femmes…
- C’est de la dénonciation, c’est clair. C’est pareil, c’est vachement violent ce qu’il dit sur l’immigration, le racisme et la violence. En fait, ce type est hyper malin, je te le dis.
- T’as raison, Thibaut, mais faut être malin pour comprendre tout ça.
- C’est pour ça que je t’emmène au cinéma, chérie.  

Extraits de conversation entendue dans la salle des professeurs du lycée Bernard Minet, le 25/01/2014, entre Etienne  et Jacques.

- Ah, sinon, j’ai vu le dernier opus de Roberto Rodriguez, hier soir.
- Connais pas.
- C’est du genre intertextuel, pastiche de cinéma de genre.
- Ça doit être visuellement sympathique, alors.
- En fait non. Le sang numérique, c’est vraiment trop laid.
- Ah. Et c’est intéressant, alors ?
- Non.
- C’est même pas drôle ?
- Non.
- Tu vieillis, Etienne.
- Ou alors on cherche des arguments douteux pour me vendre de la merde.
- Possible.

"lol" comme disent les jeunes

je l'ai raté au ciné celui-là (pas réussi à convainvre ma copine... malgré la présence de Lady Gaga au générique), j'avais bien aimé le premier qui était très "genre intertextuel, pastiche de cinéma de genre" (mention spéciale au coup de la bobine manquante, dans le top ten des meilleures ellipses au cinéma)


J'avais bien aimé aussi le premier, mais là, trop c'est trop.
et puis Lady Gaga doit avoir 6 minutes de présence sur le film.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyJeu 30 Jan 2014 - 6:43

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 19706160

Un homme et des lieux.

C’est sous les ors somptueux et démesurés du Vatican que débute, au fil d’une procession solennelle, le récit d’un enfermement. A l’abri du regard du monde, mais non de celui de Moretti, le conclave désigne un homme qui se voit lentement conduit vers le balcon : la petitesse de l’individu face au gigantisme des lieux, l’effroi d’un visage (Piccoli, sensationnel) et la béance d’un balcon qui donne sur une foule immense : l’angoisse s’accroit pour laisser place à la béance de ce rideau pourpre qui ne donne sur rien. On recule dans les appartements, et le silence se fait.
Cette première scène, au sens proprement théâtral, la première d’une pièce qui débouche sur le silence et l’absence, surprend et initie un double mouvement : l’insolite comédie et l’introspection modeste.
La comédie, c’est celle de Moretti : ravi de s’inviter dans les hautes instances du Vatican et d’en dérégler le protocole, il s’invente un personnage à sa mesure, double assumé du cinéaste, ici en psychanalyste lui aussi enfermé et occasionnant une bouffonnade très allennienne où psychanalyse et catholicisme font bon ménage.
A cette première strate s’ajoute celle d’une autre comédie, du jeu et de la supercherie : en bas, on joue au volley, tandis que dans les appartements, un fantoche agite les rideaux et promène sa silhouette pour combler l’absence du pontife.
Celui-ci, échappé dans la ville, goute les saveurs de l’homme libre et désengagé. Nulle volonté d’attaquer la foi chez Moretti : c’est bien la question du pouvoir qui se pose, et cette distinction évite bien des lourdeurs dans la démonstration. A la lumière splendidement photographiée des intérieurs du Vatican, dans une atmosphère proche de Vermeer, s’oppose la crudité d’un soleil romain sous lequel tout semble possible. L’extérieur, c’est la foule, la famille, la comédie, enfin, juste retour des choses. Lorsqu’on sonne la fin de la récréation, c’est dans le théâtre qu’on vient redonner au pontife sa souveraineté, dans une répétition générale de la cérémonie à venir : la loge comme balcon, les spectateurs en guise de place Saint Pierre.
L’homme qui n’a cessé de dire qu’il n’était pas un acteur se trouve donc contraint de devoir endosser un rôle, dont il écrira finalement une tirade définitive et abrupte, profondément sincère et en accord avec sa foi.
Film touchant parce que sans grande prétention idéologique, d’une grande tendresse dans son respect des individus, humaniste dans son désir de faire naitre des sourire sur les visages les plus austères, Habemus Papam réconcilie, un temps, les hommes et les hommes d’église, par la grâce de Moretti le père, ici en grande forme parce que sachant s’effacer face à son sujet.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyJeu 30 Jan 2014 - 13:30

Nulladies a écrit:
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 19706160

Un homme et des lieux.

C’est sous les ors somptueux et démesurés du Vatican que débute, au fil d’une procession solennelle, le récit d’un enfermement. A l’abri du regard du monde, mais non de celui de Moretti, le conclave désigne un homme qui se voit lentement conduit vers le balcon : la petitesse de l’individu face au gigantisme des lieux, l’effroi d’un visage (Piccoli, sensationnel) et la béance d’un balcon qui donne sur une foule immense : l’angoisse s’accroit pour laisser place à la béance de ce rideau pourpre qui ne donne sur rien. On recule dans les appartements, et le silence se fait.
Cette première scène, au sens proprement théâtral, la première d’une pièce qui débouche sur le silence et l’absence, surprend et initie un double mouvement : l’insolite comédie et l’introspection modeste.
La comédie, c’est celle de Moretti : ravi de s’inviter dans les hautes instances du Vatican et d’en dérégler le protocole, il s’invente un personnage à sa mesure, double assumé du cinéaste, ici en psychanalyste lui aussi enfermé et occasionnant une bouffonnade très allennienne où psychanalyse et catholicisme font bon ménage.
A cette première strate s’ajoute celle  d’une autre comédie, du jeu et de la supercherie : en bas, on joue au volley, tandis que dans les appartements, un fantoche agite les rideaux et promène sa silhouette pour combler l’absence du pontife.
Celui-ci, échappé dans la ville, goute les saveurs de l’homme libre et désengagé. Nulle volonté d’attaquer la foi chez Moretti : c’est bien la question du pouvoir qui se pose, et cette distinction évite bien des lourdeurs dans la démonstration. A la lumière splendidement photographiée des intérieurs du Vatican, dans une atmosphère proche de Vermeer, s’oppose la crudité d’un soleil romain sous lequel tout semble possible. L’extérieur, c’est la foule, la famille, la comédie, enfin, juste retour des choses. Lorsqu’on sonne la fin de la récréation, c’est dans le théâtre qu’on vient redonner au pontife sa souveraineté, dans une répétition générale de la cérémonie à venir : la loge comme balcon, les spectateurs en guise de place Saint Pierre.
L’homme qui n’a cessé de dire qu’il n’était pas un acteur se trouve donc contraint de devoir endosser un rôle, dont il écrira finalement une tirade définitive et abrupte, profondément sincère et en accord avec sa foi.
Film touchant parce que sans grande prétention idéologique, d’une grande tendresse dans son respect des individus, humaniste dans son désir de faire naitre des sourire sur les visages les plus austères, Habemus Papam réconcilie, un temps, les hommes et les hommes d’église, par la grâce de Moretti le père, ici en grande forme parce que sachant s’effacer face à son sujet.

j'aime bien Moretti sans être un fan hardcore mais je dois avouer que celui-ci avait été une très très bonne surprise (impression confirmée au revisionnage en dvd 1 an après)

film très drôle et touchant et Piccoli est franchement exceptionnel dedans, il aurait vraiment bien mérité une Palme pour son rôle
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyVen 31 Jan 2014 - 10:51

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C'est vendredi !

Les arcanes du blockbuster, chapitre 3 :

Une salle vitrée donnant sur une plage avec des vagues, des surfeurs, des bikinis et des lifeguards.
Autour de la table, notre équipe de choc : Kevin, Jason, John, Rick & Dick. En retrait, Stanley.
Chemises hawaïennes.
Stylos.
Tablettes.

John prend la parole.
- Les cocos, le boss s’énerve un peu. Il veut du sang neuf. Tout le catalogue Marvel et DC Comics est sur les rails pour les 15 prochaines années, on a la franchise Star Wars qui reprend ; il faut se distinguer. Balancez vos idées.
- Des mutants ?
- Laisse tomber, ils sont en plein prequel-reboot-remake des Xmen. Y a 29 tétralogies prévues.
- Heroic Fantasy ?
- Les gens ont les dents du fond qui baigne avec Jackson. Il parait qu’il veut battre Shoah de Lanzmann pour la durée du prochain Hobbit.
Silence gêné. Jason joue avec sa tablette. Rick et Dick avec leur stylo. Jason met les mains devant son visage, dans un geste qui, il l’espère, indique qu’il se concentre. John reprend.
- Vous êtes des larves, les mecs. Cherchez un truc qui a pas encore été traité.
- Les Zombies ?
- Putain, ouais, les zombies.
- Mais c’est pas très fédérateur.
- Trop violent
- Trop cloisonné.
- C’est là que vous intervenez.
- …
- Ouais, un film de zombies familial !
- Avec Brad Pitt !
- Les gars, je sens que vous tenez un truc. Allez, brainstorm sur le sujet.
- Euh, chef… on doit faire un synopsis intégral ?
- Putain, c’est qui ce stagiaire ? On adapte, glandu. Trouvez un bouquin, payez les droits, torchez-vous avec et regardez ce qui reste propre.
- Pas de sang.
- Pas de… ? Ouais, pas de sang. Trop fort.
- Et ils marchent vite.
- Ouais, comme ça on fait des séquences comme avec les goblins chez Jackson.
- En plus court, hein. On recentre : on a dit « familial ».
- Genre Brad Pitt avec des cheveux longs et mode casual.
- Avec un SUV.
- Et des gonzesses. Pleins de gonzesses.
- Ouais, c’est familial, ça.
- Genre « je dois laisser ma famille pour sauver le monde alors que j'avais justement quitté l'ONU pour faire des pancakes à mes filles chaque petit déjeuner du restant de mes jours. »
- Bien, Rick, prends un cookie. Travail, l’ONU, check. Famille, check. Patrie ?
- Ben consultant pour les élites qui sauvent le monde ?
- Les élites AMERICAINES qui sauvent le monde. Check.
- Mouais… C’est un peu naze, non ?
- Faut qu’il se sacrifie.
- Ouais, mais non. Familial, putain, tu suis ou merde ?
- Genre Christ familial, alors. Il meurt pas mais IL AURAIT pu parce qu’il a failli.
- OK.
- Moi, chef, moi : il marche au milieu des zombies parce que c’est devenu le seul qu’ils peuvent pas bouffer !
- Genre Moïse qui ouvre la mer rouge, quoi.
- Ouais. En Christ. Qui ouvre les lépreux.
- Ah, j’y pense : Pepsi a des ronds. Placez-moi leur cannette à ce moment-là, dans la séquence émotion.
- Maintenant, faut quand même qu’on respecte la charte du film d’épouvante. Go !
- « ah, zut, le mur génial de protection qu’on avait prévu parce qu’on est des malins n’est finalement pas assez haut »
- Oué, et là tu fous la séquence goblins.
- « ah, zut, fallait pas faire du bruit et je shoote dans une canette »
- Malin, celle de Pepsi ! C’est bien, Jason, pour une fois tu sers à quelque chose.
- « ah, zut, je te dis que tu sais pas ce que c'est d'avoir une famille mais en fait tu savais, c'est juste qu'ils sont morts je me sens bête, c'est dur pour tout le monde en fait une invasion mondiale. »
- « ah, zut, les antidotes sont dans l'aile B infestée de zombies. »
- On pourrait faire un truc de ouf. Genre found footage, voyez, chef : on voit par les caméras de surveillance comment il se débrouille chez les mutants.
- Les Zombies, putain !
- Ouais, spareil. Mais genre on va pouvoir commenter ce qui lui arrive, au cas où les bouffeurs de popcorn ne comprendraient pas.
- Développe.
- "Oh merde" ( = danger).
- "Oh mon Dieu" (= gros danger).
- "Il a réussi !" (= il a réussi).
- Ouais bien, bien. J’crois qu’on a fait le tour.
- Si je peux intervenir, on a oublié la case « Référence intelligente à l’actualité dans un soucis d’ancrage réaliste qui donnera des arguments aux Inrockuptibles ».
- Bien, Stanley. C’est ton rayon, ce truc. Féloche pour la dernière fois, d’ailleurs.
- ?
- Tu sais, Del Toro pour Pacific Rim. Ils sont complètement tombés dans le panneau.
- Merci, chef.
- Et là, donc ?
- 11 septembre ?
- Non, on a dit qu’on arrêtait pendant deux films, au moins.
- Bon. Invasion mondiale = problèmes globaux. Conflit israleo-pal.
- Le mur, chef, le mur !
- Quoi, le mur ?
- Le mur pas assez haut. Le mur des lamentations, tout ça. On le fout à Jérusalem.
- Ouais.
- Et genre contre l’adversité, les barbus et les circoncis s’entendent.
- Ouais. Comme la strip teaseuse qui fait une soirée feu de camp avec la présidente dans Independance Day. J’achète.
- Et pourquoi ils se font quand même massacrer, alors ?
- La joie des retrouvailles ?
- Les trucs qui font, les arabes, vous savez, les bruits d’animaux femelles, là… pour les fêtes.
- Putain, c’est pas raciste, ça ?
- Mais non, c’est marrant ! Ils font youyou et ça attire les aliens !
- LES ZOMBIES, connard !
- Oui, bon.
- Bon, il a raison, c’est marrant. On le met. Je crois qu’on a fait le tour des trucs importants.
- …
- Euh, la fin, bande annonce du 2 ?
- T’as pas des questions utiles, Rick ?
- Putain, on va cartonner.

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyVen 31 Jan 2014 - 11:02

Laughing

Dit comme ça, ça a vraiment l'air d'être de la merde. Perso j'y suis allé à reculons mais c'était bien sympa quand même, bonne tension.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyVen 31 Jan 2014 - 11:03

Merci je me suis bien poilé  Razz 
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptySam 1 Fév 2014 - 7:22

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 18380971

« Le futur est passé, et on ne s’en est même pas rendu compte »

La séquence d’ouverture du film, vinyle rayé qui s’y reprend à trois reprises pour dégripper le récit, interpelle d’emblée le spectateur : transgression narrative au service d’un propos baroque et insolite, émouvant et labyrinthique, elle pose les fondations mouvantes d’un voyage dans les méandres jubilatoires de la mémoire collective.
L’Italie dans sa splendeur singulière nous explose au visage : les échanges sont vifs, excessifs, et aux empoignades succèdent les verres qui s’entrechoquent.
L’amour, l’amitié, la fraternité résistent-elles à l’épreuve du temps ? La question, figée comme le plongeon initial, trouvera une réponse en demi-teinte, amère et tendre, d’autant plus poignante qu’on aura vécu ces décennies en compagnie de personnages devenus familiers.
A travers leur destinée se joue celle de l’Italie, ses complexes face aux plaies d’une histoire marquante, sa fébrilité face à une libération qui laisse perplexe les individus, sans repères face aux nouveau choix idéologiques et aux flottements de la libéralisation des 30 glorieuses. La satire de Scola sur la bourgeoisie obèse est féroce : lors des banquets, on transporte par des grues les porcs rôtis avant de s’en servir pour se déplacer soi-même dans une fin de vie répugnante, anticipation sans fard de ceux qui se compromettent avec l’argent et le pouvoir au détriment de l’amitié.
Au fil d’ellipses assez vertigineuses, un beau chaos baroque se dessine, mêlant la confusion du discours politique aux sincérités exacerbées des personnages, progressivement abimés par le réel. Le temps passe, les malentendus persistent, les larmes sèchent et laissent dans leur sillage des marques de plus en plus profondes.
Pour restituer cette valse irrégulière, Scola prend le parti d’assumer exhaustivement la cinématographie de son projet. On s’adresse à la caméra, on joue sur le montage à travers les flashbacks, le noir et blanc, on théâtralise les scènes au point de donner à entendre les morts ou les pensées des protagonistes dans un halo de lumière qui fige la foule alentour… Omniscient, virtuose, ultra formaliste, Scola donne les pleins pouvoirs à ses personnages et à leurs émotions.
Dès lors, la vie intime, l’histoire de la nation et celle du cinéma se confondent : Sica et Antonioni deviennent des interlocuteurs, la fontaine est celle de la Dolce Vita et l’escalier celui du cuirassé Potemkine : le message est clair : tout être vibrant d’émotion s’inscrit dans la légende atemporelle de la beauté humaine.
Par ce chant d’amour unanime, qui tente la fusion du temps et de l’instant, de l’individuel et du collectif, du sublime et du grotesque, Scola donne avec panache sa leçon de cinéma.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptySam 1 Fév 2014 - 9:12

Merci pour ça, le chef-d'oeuvre absolu de Scola et du ciné italien des seventies (dans un esprit vaguement similaire je suis en train de revoir 1900 de Bertolucci plus inégal mais pas loin tout de même). Je crois que la scène du dialogue que tu cites en titre et celle où Gassman parle à sa femme morte sont deux de mes scènes préférées de tous les temps... bouleversant.


Dernière édition par RabbitIYH le Sam 1 Fév 2014 - 10:02, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptySam 1 Fév 2014 - 9:37

RabbitIYH a écrit:
Merci pour ça, le chef-d'oeuvre absolu de Scola et du ciné italien des seventies (dans un esprit vaguement similaire je suis en train de revoir 1900 de Bertolucci plus inégal mais pas loin tout de même). je crois que la scène du dialogue que tu cites en titre et celle ou Gassman parle à sa femme mortes sont deux de mes scènes préférées de tous les temps... bouleversant.

J'ai vu l'an dernier 1900, plus inégal effectivement, mais d'un souffle impressionnant tout de même.
Et d'accord avec toi pour ces scènes, vraiment très émouvantes.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptySam 1 Fév 2014 - 11:53

Nulladies a écrit:



C'est vendredi !

Les arcanes du blockbuster, chapitre 3 :

Une salle vitrée donnant sur une plage avec des vagues, des surfeurs, des bikinis et des lifeguards.
Autour de la table, notre équipe de choc : Kevin, Jason, John, Rick & Dick. En retrait, Stanley.
Chemises hawaïennes.
Stylos.
Tablettes.

John prend la parole.
- Les cocos, le boss s’énerve un peu. Il veut du sang neuf. Tout le catalogue Marvel et DC Comics est sur les rails pour les 15 prochaines années, on a la franchise Star Wars qui reprend ; il faut se distinguer. Balancez vos idées.
- Des mutants ?
- Laisse tomber, ils sont en plein prequel-reboot-remake des Xmen. Y a 29 tétralogies prévues.
- Heroic Fantasy ?
- Les gens ont les dents du fond qui baigne avec Jackson. Il parait qu’il veut battre Shoah de Lanzmann pour la durée du prochain Hobbit.
Silence gêné. Jason joue avec sa tablette. Rick et Dick avec leur stylo. Jason met les mains devant son visage, dans un geste qui, il l’espère, indique qu’il se concentre. John reprend.
- Vous êtes des larves, les mecs. Cherchez un truc qui a pas encore été traité.
- Les Zombies ?
- Putain, ouais, les zombies.
- Mais c’est pas très fédérateur.
- Trop violent
- Trop cloisonné.
- C’est là que vous intervenez.
- …
- Ouais, un film de zombies familial !
- Avec Brad Pitt !
- Les gars, je sens que vous tenez un truc. Allez, brainstorm sur le sujet.
- Euh, chef… on doit faire un synopsis intégral ?
- Putain, c’est qui ce stagiaire ? On adapte, glandu. Trouvez un bouquin, payez les droits, torchez-vous avec et regardez ce qui reste propre.  
- Pas de sang.
- Pas de… ? Ouais, pas de sang. Trop fort.
- Et ils marchent vite.  
- Ouais, comme ça on fait des séquences comme avec les goblins chez Jackson.
- En plus court, hein. On recentre : on a dit « familial ».
- Genre Brad Pitt avec des cheveux longs et mode casual.
- Avec un SUV.
- Et des gonzesses. Pleins de gonzesses.
- Ouais, c’est familial, ça.
- Genre « je dois laisser ma famille pour sauver le monde alors que j'avais justement quitté l'ONU pour faire des pancakes à mes filles chaque petit déjeuner du restant de mes jours. »
- Bien, Rick, prends un cookie. Travail, l’ONU, check. Famille, check. Patrie ?
- Ben consultant pour les élites qui sauvent le monde ?
- Les élites AMERICAINES qui sauvent le monde. Check.
- Mouais… C’est un peu naze, non ?
- Faut qu’il se sacrifie.
- Ouais, mais non. Familial, putain, tu suis ou merde ?
- Genre Christ familial, alors. Il meurt pas mais IL AURAIT pu parce qu’il a failli.
- OK.
- Moi, chef, moi : il marche au milieu des zombies parce que c’est devenu le seul qu’ils peuvent pas bouffer !
- Genre Moïse qui ouvre la mer rouge, quoi.
- Ouais. En Christ. Qui ouvre les lépreux.
- Ah, j’y pense : Pepsi a des ronds. Placez-moi leur cannette à ce moment-là, dans la séquence émotion.
- Maintenant, faut quand même qu’on respecte la charte du film d’épouvante.  Go !
- « ah, zut, le mur génial de protection qu’on avait prévu parce qu’on est des malins n’est finalement pas assez haut »
- Oué, et là tu fous la séquence goblins.
- « ah, zut, fallait pas faire du bruit et je shoote dans une canette »
- Malin, celle de Pepsi ! C’est bien, Jason, pour une fois tu sers à quelque chose.
- « ah, zut, je te dis que tu sais pas ce que c'est d'avoir une famille mais en fait tu savais, c'est juste qu'ils sont morts je me sens bête, c'est dur pour tout le monde en fait une invasion mondiale. »
- « ah, zut, les antidotes sont dans l'aile B infestée de zombies. »
- On pourrait faire un truc de ouf. Genre found footage, voyez, chef : on voit par les caméras de surveillance comment il se débrouille chez les mutants.
- Les Zombies, putain !
- Ouais, spareil. Mais genre on va pouvoir commenter ce qui lui arrive, au cas où les bouffeurs de popcorn ne comprendraient pas.
- Développe.
- "Oh merde" ( = danger).
- "Oh mon Dieu" (= gros danger).
- "Il a réussi !" (= il a réussi).
- Ouais bien, bien. J’crois qu’on a fait le tour.
- Si je peux intervenir, on a oublié la case « Référence intelligente à l’actualité dans un soucis d’ancrage réaliste qui donnera des arguments aux Inrockuptibles ».
- Bien, Stanley. C’est ton rayon, ce truc. Féloche pour la dernière fois, d’ailleurs.
- ?
- Tu sais, Del Toro pour Pacific Rim. Ils sont complètement tombés dans le panneau.
- Merci, chef.
- Et là, donc ?
- 11 septembre ?
- Non, on a dit qu’on arrêtait pendant deux films, au moins.
- Bon. Invasion mondiale = problèmes globaux. Conflit israleo-pal.
- Le mur, chef, le mur !
- Quoi, le mur ?
- Le mur pas assez haut. Le mur des lamentations, tout ça. On le fout à Jérusalem.
- Ouais.
- Et genre contre l’adversité, les barbus et les circoncis s’entendent.
- Ouais. Comme la strip teaseuse qui fait une soirée feu de camp avec la présidente dans Independance Day. J’achète.
- Et pourquoi ils se font quand même massacrer, alors ?
- La joie des retrouvailles ?
- Les trucs qui font, les arabes, vous savez, les bruits d’animaux femelles, là… pour les fêtes.
- Putain, c’est pas raciste, ça ?
- Mais non, c’est marrant ! Ils font youyou et ça attire les aliens !
- LES ZOMBIES, connard !
- Oui, bon.
- Bon, il a raison, c’est marrant. On le met. Je crois qu’on a fait le tour des trucs importants.
- …
- Euh, la fin, bande annonce du 2 ?
- T’as pas des questions utiles, Rick ?
- Putain, on va cartonner.

'tain fais gaffe Nulladies ! Ils vont finir par repérer d'où tu espionnes Hollywood !!  Laughing

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptySam 1 Fév 2014 - 12:22

t'as raison, je vais être prudent !  Very Happy 
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyLun 3 Fév 2014 - 8:58

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Bon, c’est triste à dire au vu de l’accueil généralement réservé à ce film, mais je me sens un peu exclu de l’enthousiasme collectif.
Loin de moi l’idée de dénier ses nombreuses qualités. C’est un film de cinéphile, qui exige qu’on maîtrise la grammaire de Leone et de Peckinpah pour le plaisir des références, qu’elles soient auto parodiques (comme le fait Morricone avec sa partition) ou en hommage à un genre au crépuscule de sa période. Les échanges entre Personne et son idole ont du sens et le final est franchement assez beau, de l’attaque de la horde à ce duel truqué, photographié et mis en image de la façon la plus léchée possible. C’est un film qui a clairement quelque chose à dire et qui le fait avec finesse.
On ne peut pas en dire autant pour toute sa dimension comique. Personnellement, je trouve ça lourd, gras et plombant, et ça ne me fait tout simplement pas rire. La longueur que j’apprécie chez Leone lorsqu’elle au service d’une tension (comme dans le prologue d’Il était une fois dans l’Ouest, par exemple, et qui a aussi sa dimension humoristique, d’ailleurs) m’a profondément ennuyé lorsqu’elle se veut drôle. Je vois sans doute le film avec 25 ans de retard, et le regrette d’ailleurs.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyLun 3 Fév 2014 - 9:50

Nulladies a écrit:
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Bon, c’est triste à dire au vu de l’accueil généralement réservé à ce film, mais je me sens un peu exclu de l’enthousiasme collectif.
Loin de moi l’idée de dénier ses nombreuses qualités. C’est un film de cinéphile, qui exige qu’on maîtrise la grammaire de Leone et de Peckinpah pour le plaisir des références, qu’elles soient auto parodiques (comme le fait Morricone avec sa partition) ou en hommage à un genre au crépuscule de sa période. Les échanges entre Personne et son idole ont du sens et le final est franchement assez beau, de l’attaque de la horde à ce duel truqué, photographié et mis en image de la façon la plus léchée possible. C’est un film qui a clairement quelque chose à dire et qui le fait avec finesse.
On ne peut pas en dire autant pour toute sa dimension comique. Personnellement, je trouve ça lourd, gras et plombant, et ça ne me fait tout simplement pas rire. La longueur que j’apprécie chez Leone lorsqu’elle au service d’une tension (comme dans le prologue d’Il était une fois dans l’Ouest, par exemple, et qui a aussi sa dimension humoristique, d’ailleurs) m’a profondément ennuyé lorsqu’elle se veut drôle. Je vois sans doute le film avec 25 ans de retard, et le regrette d’ailleurs.

C'est un film culte, pas un CO

Et comme tout film culte, il a ses détracteurs et ses défenseurs.

Je fais partie de la deuxième catégorie
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyLun 3 Fév 2014 - 10:38

Nulladies a écrit:
La longueur que j’apprécie chez Leone lorsqu’elle au service d’une tension (comme dans le prologue d’Il était une fois dans l’Ouest, par exemple, et qui a aussi sa dimension humoristique, d’ailleurs) m’a profondément ennuyé lorsqu’elle se veut drôle.

Faut pas oublier que Leone n'est que producteur et auteur de l'idée originale, j'imagine que tu le sais mais comme beaucoup prennent ce demi-navet pour un film de Leone...

Quand j'étais gamin j'adorais, maintenant forcément je trouve ça niais au possible, par contre des choses sublimes dans la BO comme toujours avec Morricone qui transcendent les meilleures scènes du film, et notamment ça :

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyLun 3 Fév 2014 - 13:20

Oui, bien sur, j'étais au courant pour Leone. C'est un des malentendus qui contribue à surestimer la film, à mon avis.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyMer 5 Fév 2014 - 6:29

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 47500-b-l-aventure-de-mme-muir

Passent les vagues, l’amour demeure.

La première mort qui ouvre le film est celle d’une renaissance : le deuil de Lucy lui permet enfin de vivre par elle-même et de prendre sa vie en main. Femme de caractère, elle assume son désir bovaryen d’aventure avec force et conviction et se met dès le départ à l’écart de la communauté des hommes : c’est contre sa belle-famille, ou l’agent immobilier qu’elle conforte ses choix, contre la peur coutumière des spectres qu’elle provoque la conversation avec le capitaine acariâtre. Veuve solaire, Lucy inonde de sa présence une maison hantée qu’elle illumine de vie, d’esprit et d’initiative.
Lors de la première montée d’escalier, magistrale de fluidité et de maitrise, Mankiewicz métaphorise avec lenteur et solennité la pénétration dans l’univers intime de cet homme, par l’arrivée de la caméra sur la maquette de son navire. Car c’est bien par les objets que le capitaine se manifeste d’abord : le tableau, au visage si étrangement lumineux dans la pénombre, et la longue vue ne cessent de l’affirmer : Lucy est observée.
Ce regard, qu’elle attendait tant, va devenir la parenthèse enchantée de sa vie. Au grès de dialogues impertinents et à la répartie ciselées comme seule la grande comédie américaine sait en écrire, les jeux verbaux instaurent une complicité d’une délicatesse impressionnante, comme cette scène où Lucy cache le tableau pour se déshabiller, tandis que le capitaine lui fait malicieusement remarquer qu’il l’a regarde quand même, et quand il le souhaite.
Réponse au désir secret de Lucy d’un amour total, idéal et immatériel, cette liaison utopique et rêvée accroit néanmoins sa mise à l’écart du monde. L’insistance sur les cloisons, les fenêtres, les portes, dessine une superbe alcôve, un écrin modeste et de velours pour le plus secret, car le plus beau des amours possibles. A plusieurs reprises, un point de vue extérieur permet de voir Lucy parler seule, et prendre pour elle les interventions intempestives de l’encombrant mais indispensable fantôme…
Le projet le plus intelligent du récit consiste alors en la réalisation d’une œuvre littéraire, qui garantit autant la fusion du couple qu’elle lui permet une ouverture sur le monde.
C’est dès lors l’attirance pour l’extérieur qui prend le dessus : la plage, le soleil, la ville, la pluie qui ne bat plus au carreau mais suppose, en pleine rue, la main d’un homme pour l’abriter sous un parapluie. Ce retour au réel sonnera paradoxalement comme un cauchemar rutilant, et l’adieu du fantôme qui refermera comme un rêve la parenthèse enchantée d’une année d’amour parfait. Au cours d’une scène poignante d’un adieu en forme de déclaration d’amour, la capitaine s’efface de la conscience de Lucy comme il le fait du champ de vision du spectateur, délaissé de cet idéal amoureux qu’on savait tous éphémère, mais auquel on avait fini par croire.
L’épilogue qui suit est probablement l’un des plus beaux du cinéma sentimental. La fuite du temps, matérialisée par les vagues sur le poteau gravé du prénom de la fille de Lucy, fait inexorablement son œuvre, et l’on redoute autant qu’on commence à souhaiter la délivrance finale qui permettrait l’avènement du rêve. Cette mélancolie, portée à un point d’intensité sublime par la musique de Bernard Herrmann, glisse lentement sur une destinée qui entérine l’échec du réel dans l’attente du retour à l’idéal.
En rejoignant son amant éternel, Lucy accède à la légende et fait renverse le bovarysme par la victoire du romantisme : l’abri du monde mortifère, clos, théâtral et magnifiquement littéraire n’est certes pas le lieu des vivants, mais bien celui du sublime.
Lucy avait commencé à vivre par son veuvage, et, tout en apprenant à aimer, se sera préparée à mourir.
Hollywood, usine à rêve et génie de l’utopie, n’a jamais aussi bien réussi à associer illusions mythologiques et émotions humaines.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyMer 5 Fév 2014 - 7:45

Mankiewicz I love you 
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyMer 5 Fév 2014 - 16:08

Mankiewicz  I love you 

Hello les amis,
Renoir j'ai pas pu voir... Par contre deux de Jacques Tourneur, brillant « La féline » et « Pendez-moi haut et court » ou « La Griffe du passé » (Out of the Past) ! Mais humainement des films un rien déprimants, peu habités humainement quoi. Le mari dans « La féline » est d'un si fade rationalisme ! Le « bon » rationalisme... («  la chasse à la galinette »...) ne doit pas nier ou masquer les sentiments, les désirs, il doit simplement les valider. Mitchum dans « La Griffe du passé »  est lui comme vampirisé... Son visage en prend des expressions assez moches souvent... A ce propos comment interprétez-vous la dernière scène dans la voiture ? Il croit vraiment partir avec la femme fatale ou le feint-il ?...

Mankiewicz est un souvenir étalon à l'aune duquel pas mal de films se ternissent... Très belle chronique Nulladies ! « Eve », autre de ses films, est par exemple un film qui peut mettre KO. « Suis-je un habile faiseur ? » J'avoue avoir du mal avec la modernité de beaucoup de cinéastes propres à montrer la laideur de l'humanité, sans amour !
Mankiewicz est un sommet ! Et "L'Aventure de madame Muir" un de mes films préférés comme d'autres ici. Ce qu'il montre de l'amour ce n'est pas la fusion, c'est la bonne distance celle que devrait nous inspirer le mythe d'Orfée, lu par les anciens et que, romantiques, nous nous complaisons à lire en fusion. Oui le capitaine Gregg peut bien regarder Lucy en toute intimité, c'est le charme infini de ce film, jamais il ne dépassera la limite, toujours il sera dans l'écoute et la parole. Cet équilibre amoureux (on peut rêver plus charnel !) est bien sûr rendu possible et fortement dramatisé par la relation de mise à distance (conflit même) des deux personnages avec le monde. Presque totalement soustrait des contingences du corps et des envies matérielles, le couple incarne pour le souvenir que j'en ai, déjà une seule âme, une volonté pour Lucy, et pour le capitaine une âme encore chargée de ressentiments, dernières rancœurs au monde, que Lucy l'aidera à dépasser si mes souvenirs sont exacts ? Au delà des seuls sentiments, c'est ce dernier dépassement qui donne tout son sens à leur séparation.
Pas besoin de théorie, la volonté est de genre féminin.
Pour le coup oui Nulladies, ce film m'est resté comme un film féministe !  Wink 
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyMer 5 Fév 2014 - 17:27

D'accord avec toi !
Et pour ce qui est de Mitchum vampirisé par une beauté en voiture, j'ai une solution toute trouvée : le final bien plus explicite d'Un si doux visage de Preminger !
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyJeu 6 Fév 2014 - 6:30

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Poussière d’étoile et poudre aux doigts

Après être tombé sous le charme de Gene Tierney dans L’aventure de Mme Muir, il était inconcevable de remettre à plus tard le visionnage de Laura.
C’est en effet un film tout entier à la gloire de l’héroïne du film noir, de sa force, de son charme, et de son mystère.

La force.
Executive woman, Laura est un pivot autour duquel tout le film s’organise : son sens de l’initiative entraine une spirale indéfectible d’ascension sociale, et si les hommes lui sont nécessaires pour gravir les échelons, la position délicate du pygmalion, tout entier à sa proie attaché, ne cesse de dire à quel point elle vampirise le milieu dans lequel on l’introduit. Dans cette optique, Preminger organise brillamment le collectif et ses contrepoints intimes : Laura, femme du monde, brille en société, et la distribution des scènes permet de voir à quel point elle bouleverse chaque personnage ayant eu le privilège – ou le malheur – de la croiser. A ce titre, l’étrange party fêtant sa résurrection est un point d’orgue de cette mondanité qui ne fonctionne pas et ne peut se mettre au diapason des sentiments les plus contradictoires.

Le charme.
Inutile de s’attarder sur la beauté de Gene Tierney, perfection absolue des traits, regards perçant, assurance de la pose et maniement fatal de la cigarette. Laura irradie, et déclenche autour d’elle une comédie humaine absolument jubilatoire. Des saillies de Waldo, précieux cynique de son époque, à la déstabilisation du détective viril ou aux gesticulations de pantin du fiancé en sursis, tous les hommes rivalisent jusqu’au ridicule pour se montrer dignes d’elle. Apparemment candide, fatale malgré elle, Laura traverse ce petit monde en laissant dans son sillons autant de poussière d’étoile dans les yeux que de poudre sur les doigts.

Le mystère.
“You'd better watch out, McPherson, or you'll finish up in a psychiatric ward. I doubt they've ever had a patient who fell in love with a corpse.” dit Lydecker au détective.
La plus grande réussite du film est celle d’avoir poussé jusque dans ses retranchements l’irrationalité de la passion amoureuse et du désir. Le film s’ouvre sur la visite légèrement voyeuriste de McPerson à Lydecker, qui l’observe par la porte entrebâillée, depuis son bain. Au cœur du récit, c’est l’intrusion dans l’appartement de Laura, le fétichisme lié à ses affaires qui conduit à un basculement du récit que tout indique comme un rêve permettant la résurrection de l’être aimé.
On ne peut d’ailleurs s’empêcher de comparer les motifs qui lient éros et thanatos dans ce film à celui de Mankiewicz, trois ans plus tard : si Gene Tierney est ici la femme iconique sortant du tableau à la faveur d’un somme sur le fauteuil d’en face, c’est exactement l’inverse qui arrivera à Mme Muir, fascinée par le portrait du capitaine.
Après la statuaire antique, la poésie de la Pléiade ou les tableaux de Klimt, le cinéma classique aura déployé tous les moyens qui lui sont propres pour honorer la femme.
Donner à voir l’invisible et maintenir en vie par le fantasme, la créature érigée par un homme et redressée par un autre : un formidable programme, aussi malsain qu’émouvant, rutilant que vénéneux.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyJeu 6 Fév 2014 - 9:32

Par-delà sa beauté, l'une de mes actrices préférées, également formidable dans Le ciel peut attendre de Lubitsch ou surtout Péché mortel (Leave Her to Heaven) de John Stahl, encore l'un des meilleurs films noirs de tous les temps (et aussi le film le plus dérageant des années 40, j'imagine même pas l'effet d'une telle histoire à l'époque).

Et sinon mon film favori de Preminger avec elle c'est Mark Dixon, détective (Where the Sidewalk Ends) même si son personnage est un peu moins central et moins marquant.  I love you
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyVen 7 Fév 2014 - 6:32

Punaise, c'est déjà vendredi !


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Les arcanes du Blockbuster, chapitre 5

- Et un film sur la magie, chef ?
- Genre David Coperfield, Siegfried et Roy, tout ça ?
- Ouais, genre, mais sans les tigres.
- Pourquoi pas. Mais ça va être dur d’adapter ça au goût du jour.
- Chef, j’ai là Dick. Dick vient de la grande distribution, il est désormais consultant.
- On t’écoute, Dick.
- Bon, spa compliqué, chef. Quand nos yaourts sont dans les rayons depuis trop longtemps, ils font partie du décor, on les voit plus. Alors on « évolue en gamme ». Le secret, c’est « toujours plus ». Plus de morceaux, plus de fruit, goût plus crémeux, plus de saveurs différentes
- Ah ouais, j’ai vu « tarte tatin aux pommes de Normandie moulée à la louche par Henriette, fermière sexy » sur le mien hier à la cantine.
- Voilà. Et faut mettre aussi des « nouveau » : nouvelle recette, nouvelle texture, nouvelle présentation, etc. Et des labels qui servent à rien. Genre « au bon lait de nos éleveurs »
- Ah ouais, classe.
- Pour le film, vous faites pareil.
- Je vous écoute, les gars.
- Plus d’acteurs !
- Ouais, trouvez-moi tous les jeunes cakes du moment.
- Et une française qu’on voit dans les pubs pour les grands couturiers.
- Et un vieux.
- Et un noir.
- Prenez Morgan Freeman, il compile tout ça.
- Il est chez les grands couturiers ?
- Putain, Dick… Allez, on continue.
- Plus de musique !
- Plus de travellings à 360° !
- Plus d’effets numériques !
- Ouais, des cartes lumineuses !
- …et des façades d’immeubles en 3D qui bougent !
- Ouais, on tient un truc. Faudrait un réal qui fasse ce genre.
- On a un connard de français, qui fait que des merdes chez nous, ça prend bien.
- Pitof, le mec de Catwoman ?
Silence brutal autour de la table. Tout le monde se regarde, gêné. Brad se lève et va faire son carton.
- Je pensais à Leterrier, il a fait des trucs de Titans.
- Ouais, prends-le, c’est bien les étrangers, ils font n’importe quelle merde pour être sûr qu’on les garde.
- Bon, mais la magie, chef ?
- La magie, c’est pas compliqué. En gros, on vous entube, on vous fait regarder dans une direction pendant qu’on vous enfile par l’autre.
- Genre les effets numériques, alors qu’on a pas de scenar ?
- Oui bon, évidemment, mais ça on va pas leur dire. Faut des twists. Plein.
- Comme dans Sex Crimes ?
- Voilà, en pire. Un mec meurt dans une voiture, en fait il était pas mort, on se dirige dans une direction, en fait il fallait aller de l’autre côté…
- Genre on prend tous les acteurs et ils sont chacun leur tour suspect, et à la fin, le plus improbable, ben c’est le type qu’on cherche.
- Chef, chef, genre le mec qui le cherche c’est le mec qu’on cherche !!!
- Ouais, t’emballe pas, hein, mais voilà, on fait ça.
- Ce qui est bien, c’est que pour le dossier de presse à destination des français, on peut leur mettre un truc de merde qui va leur faire croire que c’est classe. Tu nous ponds ça, Stanley ?
- « une habile construction baroque qui, en creux, définit le talent de l’illusionniste consistant à attirer l’attention du spectateur pour mieux le manipuler »
- Merci, Stanley.
- Putain, on va cartonner.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptyVen 7 Fév 2014 - 7:01

Bien vu ! Autant le Pacific Rim est pas si mauvais à mon goût (bien que grave pompé sur le 1er degré Evangelion, sans les 10 ou 15 dimensions qui se cachent en-dessous), autant celui-là c'est un vrai nanar pur sucre.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 6 EmptySam 8 Fév 2014 - 6:55

T'as un blog ou quelque chose où consigner tes chouettes chroniques ou c'est juste pour les forums?
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