Les 3 Rocks : musique et mauvaise foi
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Les 3 Rocks : musique et mauvaise foi

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Nulladies
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyJeu 1 Mai 2014 - 7:25

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 Last-d10

Les bons plans du bon coin

[Spoilers inside]

Annonce N°042014 :

Je propose mes services à toute femme seule ayant du mal à gérer une maison. Je répare les fuites, fixe les marches des escaliers, entretiens votre voiture, vide les gouttières. Je lave le sol, je cire, et peux apprendre à votre fils des choses qui pourront faire de lui un homme, comme le baseball ou le changement d’une roue.
J’aime aussi les handicapés, je fais la tarte aux pêches comme personne.
Mon travail ne comporte pas de pause : homme à tout faire, je me propose d’occuper votre lit la nuit afin de compléter l’offre. J’ai une voix grave, du charisme, les cheveux teints en noir de jais, des pectoraux, un marcel et une mâchoire d’américain.
Je suis actuellement détenu pour le meurtre de ma femme à la prison de cette ville américaine qui ressemble à n’importe quelle autre. Envoyez-leur votre réponse, ils feront suivre.

A propos de votre annonce N°042014
Bonjour Monsieur,
Je suis une femme seule ayant du mal à gérer ma maison. Mon mari m’ayant quitté parce que je ne peux plus enfanter après notre premier enfant, j’ai une tendance dépressive qui se traduit essentiellement par les mains qui tremblent et une incapacité chronique à passer les vitesses de ma voiture. J’ai de grands yeux hagards d’une femme brisée, et mon fils tente tant bien que mal de pallier mon manque d’homme.
La maison est grande et ce n’est pas le travail qui manque.
Votre annonce m’a donc tout naturellement intéressée.
Vous pourriez vous évader lors du week-end prolongé du labor day, ça serait sympa de faire profiter le gamin. Prenez-nous donc en otage dans le supermarché  et on tomberait amoureux en 24 heures.
Je prends donc l’option intégrale. Seule et à l’écart du monde, j’ai besoin d’amour, d’attention et de frissons de peur à l’idée qu’on vous rattrape, ce que la télévision et les voisins ne manqueront pas de nous rappeler. Comme nous sommes en 1987, tout sera délicieusement vintage dans ma maison et vous ne pourrez pas trouver sur internet les horaires des trains pour repartir.
On fera une tarte aux pêches comme dans les publicités pour les fonds de tarte Herta et on envisagera de partir au Canada après avoir bien nettoyé la maison.
Vous verrez, c’est sympa chez nous, il y a tout le temps de la musique qui dit que tout est touchant, fragile et précieux.
Après, ce sera triste comme dans ces plus belles histoires d’amour qui sont celles qu’on a pas vécues.
Mais mon fils deviendra pâtissier grâce à la peach pie et saura emballer à coups de cric, et quand on sera ridés comme dans Little Big Man, on va s’aimer.
Je vous attends donc très prochainement.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyJeu 1 Mai 2014 - 9:13

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 6720

Très surpris à vrai dire par la bonne presse de ce film qui est quand même une merde comme on en voit rarement. Pas assez Nul pour être bien, et même très loin de là. Hormis les deux fausses pub Loreins on est dans la beauferie pur jus, faudrait quand même finir par lui retirer son passe-droit à Chabat.

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 Blue_jasmine_ver2

Le meilleur Allen sans Woody depuis Matchpoint. Cate Blanchett porte le film à bout de bras - ou plutôt à bout de nerfs - mais l'écriture du cinéaste a rarement été aussi acérée... ça donne envie de le voir abandonner une bonne fois pour toutes le masque de la comédie.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyJeu 1 Mai 2014 - 9:59

RabbitIYH a écrit:
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Très surpris à vrai dire par la bonne presse de ce film qui est quand même une merde comme on en voit rarement. Pas assez Nul pour être bien, et même très loin de là. Hormis les deux fausses pub Loreins on est dans la beauferie pur jus, faudrait quand même finir par lui retirer son passe-droit à Chabat.

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 Blue_jasmine_ver2

Le meilleur Allen sans Woody depuis Matchpoint. Cate Blanchett porte le film à bout de bras - ou plutôt à bout de nerfs - mais l'écriture du cinéaste a rarement été aussi acérée... ça donne envie de le voir abandonner une bonne fois pour toutes le masque de la comédie.

Boh, le Marsu, c'est pas si mauvais. (un peu quand même, c'est vrai)

Boh, le Allen, c'est pas si bon. Et c'est vrai que quand le masque tombe, c'est bien : le très bon Match Point, et le pas mal Rêve de Cassandre. Crimes et Délits, plus ancien, est un régal, aussi.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyJeu 1 Mai 2014 - 10:28

Nulladies a écrit:


Boh, le Marsu, c'est pas si mauvais. (un peu quand même, c'est vrai)

C'est très mauvais. J'adore Chabat, et il ne m'a pas tiré un sourire. Je suis pourtant réputé bon public.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyJeu 1 Mai 2014 - 10:35

A mon sens Blue Jasmine est bien plus réussi que Le rêve de Cassandre, meilleur dans l'intention que dans le traitement assez cliché d'une histoire pleine de grosses ficelles.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyVen 2 Mai 2014 - 7:14

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 18688773

La vengeance au pieu mirage

La saison est sèche pour tout le pays sans nom (même si l’on y reconnait le destin du Tchad), parceque tristement archétypal de l’histoire de bien des pays d’Afrique. Après la guerre, l’amnistie laisse dans l’impunité un grand nombre de criminel au nom de la reconstruction. Cet après laisse des traces un peu partout, et la pudeur du traitement contamine une mise en scène elle-même volontairement aride. De retour du chaos, la parole est impossible : on lui substitue un revolver, elle passe par la radio anonyme ou le micro métallique d’un homme qui a perdu ses cordes vocales. Les infirmes jonchent le réel : aveugle, quasi muet, dos brisé : la génération de la guerre n’est plus qu’un fragment d’individus.
Le jeune à qui l’on demande de venger le sang de son père se trouve donc au carrefour de l’histoire ; la répéter perpétuera le cercle vicieux de l’autodestruction par le sang à nouveau versé. S’y opposer le forcera à en redéfinir les lignes et s’interroger sur le sens de son acte : lâcheté, déshonneur… ou courage.
Mutique, presque bestial, Atim se crispe sur la crosse et part en quête de sa victime. Mais à son silence déterminé répond une porte qui s’ouvre et une proposition de pain. Qu’on mange, d’abord, puis qu’on fait. Tout un réseau d’opposition se tisse alors : venu pour tuer, Atim apprend de Nassara, l’assassin de son père, à perpétuer la vie en tant que boulanger. Son père étant mort avant sa naissance, il constate que la femme de Nassara est enceinte, et vit avec eux la perte de l’enfant.
La violence reste pourtant présente, mais dans une logique voulue par la mise en scène : hors champ. A la scène initiale d’émeute dont on ne perçoit que les résultats (une grande place jonchée de sandales) répondent en écho le rapport sur l’agression du concurrent boulanger ou les coups portés à l’épouse. Atim lui-même est hors champ : avec son flingue, devant le miroir ou à travers une cloison, il tremble de ne pas pouvoir faire surgir la violence dans le cadre.
[Spoilers]
Taiseux, laborieux, les deux individus apprennent à se connaitre autour du travail de la confection du pain. Belles scènes lentes et contemplatives, où la méfiance s’émousse sans que l’ambivalence ne s’efface.
Le film s’alourdit cependant dans sa dernière partie, grossissant le trait d’un bon nombre de ressorts : la perte de l’enfant puis le désir d’adoption de Nassara, la nécessité d’un accord du père d’Atim sont assez superfétatoires.
La scène finale, belle conclusion, rattrape ces petites errances. Le compromis est idéal : Atim rentre dans le cadre devant son grand père aveugle, à qui il fait écouter les coups de feu promis. L’histoire du passé ainsi réécrite, le plan final lui appartient, celui d’un mensonge lumineux et salvateur.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyVen 2 Mai 2014 - 8:19

J'aime bien tes titres.  geek 
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyVen 2 Mai 2014 - 8:24

RabbitIYH a écrit:
J'aime bien tes titres.  geek 

Oué, ça fait un peu stagiaire à Libé, mais ça m'amuse.  albino 
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptySam 3 Mai 2014 - 7:30

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 Blog-120801-conanaffiche1982

Opératique hubris : chanson de geste

En des temps reculés, de l’âge hyborien
Une lave en fusion dévore les glaciers
Où surgit en fumée l’énigme de l’acier
Rivé à notre bras, sans lequel il n’est rien.

Le grand initiateur aux souffrances d’airain
Fait naitre Conan sur la neige ensanglantée
Livre son père aux crocs de chiens affamés
Décapitant sa mère dont il tenait la main.

Esclave dépourvu de tout autre langage
Que celui de la force, gladiateur sans merci
Conan s’accouple ou tue, accompagné des cris
De la foule qui joue sur son sort tous ses gages.

Lâché au vaste monde, notre génocidaire
Saillant de sa gonflette, génère quelques spasmes
Soulage par le feu, la femme et son orgasme
Déchiquette un vautour, assomme un dromadaire.

Conan ne pleure pas, on le fait à sa place
Rescapé scarifié de la crucifixion
La femme walkirie, offre sans réflexion
Son corps à ses assauts et au venin de glace.

Au pied de la montagne, Conan poursuit le culte
Au dieu vénéneux, fascinant Thulsa Doom
Ses orgies cannibales ses saphiques backrooms
Pour lui faire payer la parricide insulte.

Le silence des dieux sur l’horreur du bas monde
A laissé tout le champ à la voix somptueuse
D’une musique épique, symphonie plantureuse
Où les chœurs et les cuivres magnifient et inondent.

Ample et spectaculaire, opératique hubris
Décuple la puissance des affres du chaos
En prolonge l’attente, insidieux boléro
Et porte au panthéon Basil Poledouris.

Savamment différée, l’accolade dernière
Distille du combat la violence et le faste
Brandissant son trophée, le preux iconoclaste
Sur les marches sans dieu, ouvre une nouvelle ère.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptySam 3 Mai 2014 - 9:08

J'ai toujours eu de la tendresse pour ce film. Musique digne de Khatchatourian et meilleur rôle de Schwarzy.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptySam 3 Mai 2014 - 9:49

Je l'ai découvert après bien des insistances autour de moi. Et effectivement, le charme opère.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyDim 4 Mai 2014 - 8:45

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 MV5BMTY4NzcwODg3Nl5BMl5BanBnXkFtZTcwNTEwOTMyMw@@._V1_SX640_SY720_

Un dénoué nommé désir

Qui n’a pas rêvé un jour de pouvoir, sans conséquence, mettre un temps sa conscience en veille prolongée ? De cesser de penser, pour endormir cette lancinante torture en période de tourments, et se libérer, comme par le sommeil, des démons qui nous assaillent ?

Qui n’a pas vécu ces secondes suspendues de l’éveil, où l’on est encore captif de la tendre inconscience de la nuit, avant que l’horreur de notre deuil ne s’abatte sur nous en guise de bienvenue ?

Par son scenario comme seul Kaufmann sait en imaginer, sous le patronage, déjà, de Boris Vian, Eternal Sunshine of the spotless mind propose une double dynamique : rendre possible l’effacement de la mémoire, mais occasionner en cela, surtout, une exploration de celle-ci.

Le prologue sur la naissance de l’amour et ses maladresses est avant tout une déclaration d’intention : avec des stars et sans glamour, Gondry efface la mémoire du spectateur et de ses attendus face à une romance hollywoodienne. Spontanés, touchants, abimés, les personnages sont d’autant plus émouvants qu’ils reflètent toutes nos imperfections et nos mesquineries sentimentales.

Le cœur du récit, à savoir le voyage dans les souvenirs, fonctionne sur plusieurs niveaux. C’est d’abord l’accès à une intimité et la possibilité d’un métadiscours sur du révolu : Joel spectateur de sa vie passé, la commentant, la chérissant, à l’écoute des conseils d’une compagne à la fois figurante et complice du metteur en scène. Maitrise du temps, recul et capacité à la reformulation comme à l’exégèse : autant de mises en abyme de la voix de l’artiste, qu’il écrive, chante ou réalise un film.
Le deuxième niveau est celui du prétexte à l’ambition visuelle : montage elliptique, singularités du souvenir, déplacement des décors, écroulement des univers par l’effacement programmé de la mémoire. Gondry, comme souvent, multiplie les trouvailles, jusqu’à l’excès, au risque d’étouffer l’émotion première, comme dans les scènes de petite enfance par exemple.
La niveau suivant, celui du réel des techniciens affairés à l’opération, permet un arc « crédible » qui montre la romance en cours et les conséquences de l’amnésie, tout comme le piratage des souvenirs pour devenir l’amant parfait : autant de ramifications plutôt habiles, à la fois cyniques et désespérées pour maitriser les vertiges de l’amour.
L’accès au lendemain et à l’abandon du délire baroque est la plus grande réussite du film : c’est la renaissance, dépouillée d’un passé poisseux, à la découverte, le gain d’une nouvelle virginité aussitôt souillée par la voix du passé, élément certes peu crédible (pourquoi conserver sur K7 les enregistrements avant l’effacement, si ce n’est pour risquer de tout compromettre ?), mais retour tragique du Mr Hide sur les Dr Jekyll.

Et ce choix, envers et contre tout, d’essayer tout de même, en dépit de nous-même. Ce choix, en dépit des impacts du réel, de proposer une romance cinématographique. L’esprit n’est plus immaculé, et l’amour est possible parce qu’il n’est pas le résultat d’un lavage de cerveau. En ce sens, on peut prendre dénouement comme une revanche sur Brazil et l’infinie mélancolie de son rêve final.

La mémoire est un essor vers le passé, et peut s’étioler. Mais le désir, élan vers l’avenir, est ineffaçable : c’est là l’immense et fragile preuve de notre humanité.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyDim 4 Mai 2014 - 10:44

CO. L'une des mes expériences les plus bouleversantes au ciné, ça tombait pile au bon moment... ou au mauvais... enfin bref, c'est dire si le film est juste.

Nulladies a écrit:
Gondry, comme souvent, multiplie les trouvailles, jusqu’à l’excès, au risque d’étouffer l’émotion première, comme dans les scènes de petite enfance par exemple.

Pour moi ça n'est jamais vraiment le cas dans ce film et c'est peut-être bien la première et la dernière fois pour Gondry au ciné, cf. L'écume des jours limite irregardable avec son amoncellement d'effets sans queue ni tête (mais bon j'ai jamais pu lire Vian, ceci expliquant peut-être cela).

Nulladies a écrit:
pourquoi conserver sur K7 les enregistrements avant l’effacement, si ce n’est pour risquer de tout compromettre ?

Sans doute parce que son subconscient, quelque part, ne veut pas effacer toute trace de cet amour, de la même manière qu'il s'y accrochera aux derniers instants en revivant la rencontre et en retrouvant les sentiments que le quotidien, les petites mesquineries trop humaines et autres tragiques malentendus ont peu à peu érodé.

Nulladies a écrit:

En ce sens, on peut prendre dénouement comme une revanche sur Brazil et l’infinie mélancolie de son rêve final.

Joli ! Il y a de toute évidence quelque chose de Gilliam chez Gondry.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyDim 4 Mai 2014 - 10:49

C'est vrai que le film est plus sobre que L’écume des jours, qui m'a gêné pour les mêmes raisons que toi.
Je l'avais pas revu depuis sa sortie au ciné non plus, et il tient ses promesses.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyDim 4 Mai 2014 - 13:35

RabbitIYH a écrit:
CO. L'une des mes expériences les plus bouleversantes au ciné, ça tombait pile au bon moment... ou au mauvais... enfin bref, c'est dire si le film est juste.

Nulladies a écrit:
Gondry, comme souvent, multiplie les trouvailles, jusqu’à l’excès, au risque d’étouffer l’émotion première, comme dans les scènes de petite enfance par exemple.

Pour moi ça n'est jamais vraiment le cas dans ce film et c'est peut-être bien la première et la dernière fois pour Gondry au ciné, cf. L'écume des jours limite irregardable avec son amoncellement d'effets sans queue ni tête (mais bon j'ai jamais pu lire Vian, ceci expliquant peut-être cela).

Nulladies a écrit:
pourquoi conserver sur K7 les enregistrements avant l’effacement, si ce n’est pour risquer de tout compromettre ?

Sans doute parce que son subconscient, quelque part, ne veut pas effacer toute trace de cet amour, de la même manière qu'il s'y accrochera aux derniers instants en revivant la rencontre et en retrouvant les sentiments que le quotidien, les petites mesquineries trop humaines et autres tragiques malentendus ont peu à peu érodé.

Nulladies a écrit:

En ce sens, on peut prendre dénouement comme une revanche sur Brazil et l’infinie mélancolie de son rêve final.

Joli ! Il y a de toute évidence quelque chose de Gilliam chez Gondry.
Pour une fois, je suis d'accord en tout point avec toi.
Ça me fait tout bizarre...
Sinon, n'oublions pas que derrière ce film il y a un scénariste de génie, Charlie Kaufman (Dans la peau de John Malkovich, Human Nature, Adaptation, Confessions d'un homme dangereux et Synecdoche, New York).
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyDim 4 Mai 2014 - 14:54

Tony's Theme a écrit:
RabbitIYH a écrit:
CO. L'une des mes expériences les plus bouleversantes au ciné, ça tombait pile au bon moment... ou au mauvais... enfin bref, c'est dire si le film est juste.

Nulladies a écrit:
Gondry, comme souvent, multiplie les trouvailles, jusqu’à l’excès, au risque d’étouffer l’émotion première, comme dans les scènes de petite enfance par exemple.

Pour moi ça n'est jamais vraiment le cas dans ce film et c'est peut-être bien la première et la dernière fois pour Gondry au ciné, cf. L'écume des jours limite irregardable avec son amoncellement d'effets sans queue ni tête (mais bon j'ai jamais pu lire Vian, ceci expliquant peut-être cela).

Nulladies a écrit:
pourquoi conserver sur K7 les enregistrements avant l’effacement, si ce n’est pour risquer de tout compromettre ?

Sans doute parce que son subconscient, quelque part, ne veut pas effacer toute trace de cet amour, de la même manière qu'il s'y accrochera aux derniers instants en revivant la rencontre et en retrouvant les sentiments que le quotidien, les petites mesquineries trop humaines et autres tragiques malentendus ont peu à peu érodé.

Nulladies a écrit:

En ce sens, on peut prendre dénouement comme une revanche sur Brazil et l’infinie mélancolie de son rêve final.

Joli ! Il y a de toute évidence quelque chose de Gilliam chez Gondry.
Pour une fois, je suis d'accord en tout point avec toi.
Ça me fait tout bizarre...
Sinon, n'oublions pas que derrière ce film il y a un scénariste de génie, Charlie Kaufman (Dans la peau de John Malkovich, Human Nature, Adaptation, Confessions d'un homme dangereux et Synecdoche, New York).

Cf. mon 3ème paragraphe, oui. Synecdoche, New York, je suis un peu plus réservé.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyDim 4 Mai 2014 - 16:00

Sur Adaptation j'étais déjà réservé, pour ma part. Mais Malkovich et Confessions d'un homme dangereux, énormes.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyDim 4 Mai 2014 - 18:48

RabbitIYH a écrit:
Sur Adaptation j'étais déjà réservé, pour ma part. Mais Malkovich et Confessions d'un homme dangereux, énormes.
Adaptation et Synecdoche, New York sont des merveilles de la mise ne abîme scénaristique.
Mais bon je sens qu'on va encore me ressortir que c'est juste une ficelle de scénario  Rolling Eyes 
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyDim 4 Mai 2014 - 18:54

Les notes que j'avais prises à l'époque sur Synecdoche :

"Le film s'était fait descendre à sa sortie, et à Cannes je crois aussi.
On peut le comprendre. Le principe de la mise en abyme a ses limites, justement parce qu'il n'en a pas, et que le réalisateur veut aller jusqu'au bout.
On assiste à de véritables beaux moments de littérature, de théâtre, de scénographie, moins de cinéma, même si certaines séquences ont du charme.
La mélancolie générale est bien rendue, et le fil rouge du film - un homme qui meurt - est émouvant et fonctionne paradoxalement, en dépit des afféteries et du trop plein généralisé. Car le problème est bien là, syndrome du premier film : c'est beaucoup trop dense, et Charlie Kaufman surajoute plusieurs idées, plusieurs esthétiques en perdant complètement son spectateur. Alors que l'émotion est là, elle se dilue dans les méandres d'un film labyrinthique qui épouse la logique des rêves, sans qu'on puisse réellement le justifier. L'idée de départ, à savoir la re-création du monde à l'infini, dans un hangar, pour le représenter dans sa totalité, était déjà assez ambitieuse. C'est bien dommage, et ce n'est pas innocent que Kaufman pèche de la même manière que son comparse Gondry dans le récent L'Ecume des jours : par excès d'idées et mégalomanie."
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyDim 4 Mai 2014 - 19:40

Ça colle à 90% avec ce que j'ai retenu d'Adaptation (pas vu celui-ci, par contre) en ajoutant ici ou là les adjectifs arty et chiant. La mise en abîme scénaristique devient tellement le sujet du film qu'il n'y a plus de vrai scénario.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyDim 4 Mai 2014 - 20:37

RabbitIYH a écrit:
La mise en abîme scénaristique devient tellement le sujet du film qu'il n'y a plus de vrai scénario.
Franchement, c'est rien comparé à Synecdoche  Laughing 
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyLun 5 Mai 2014 - 8:49

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 Pater-cavalier

L’avis est mensonge

A quand remonte la dernière fois que vous vous êtes retrouvés devant un écran les yeux en soucoupe, la bouche ouverte, la cervelle explosant d’un gigantesque « MAIS QU’EST-CE QUE C’EST QUE CE TRUC ? » ?
Pour cette seule raison, Pater mériterait les hommages.

Pater est un documentaire et une œuvre de fiction. C’est écrit et improvisé. C’est sincère et manipulateur. C’est profondément déconcertant, et c’est pour ça que c’est beau. Que c’est bon.

Il est toutefois question d’un propos : on joue au Président et à son premier ministre, et l’on projette une loi sur le plafonnement des salaires. Outre la métaphore du pouvoir entre le réalisateur et sa marionnette d’acteur principal, c’est aussi une déclaration d’intention utopiste : les tirades passionnées de Lindon sur le capitalisme triomphant, le dopage, la rencontre du terroir et du boulanger ancrent politiquement et idéologiquement le discours.
Mais au-delà de cette dimension, la provocation est l’un des moteurs du film. Tout le monde joue, pourquoi pas nous, spectateurs ? A nous de voir si on se lance avec ces hurluberlus qui eux même se demandent souvent ce qu’ils font là, à l’exception notable de Cavalier qui semble toujours impliqué dans la danse. Manipulateur hors pairs, il distribue les rôles, écrit son film en direct, en filme les coulisses, picole pas mal et voit ce que ça donne.
Lindon se donne corps et âme, dévoile sa collection de chaussures et de cravates, et joue (ou pas ?, telle est en permanence la question) sur sa fascination à jouer : à l’indigné, au politicard qui s’affranchit du maitre, et au président lui-même. Son visage, dévoré de tics et au regard aussi sincère laisse penser qu’il baisse le plus souvent la garde.
Quelques scène sont en ce sens absolument mémorables : celle où il regarde ses comparses sans vraiment saisir si le jeu a commencé ou non, celle où Cavalier le touche, et surtout celle où ce dernier évoque sa vie privée. En parlant de son épouse et de sa maitresse, difficile de savoir s’il s’adresse au premier ministre ou à Lindon lui-même, dont les yeux déroutés semblent indiquer la deuxième alternative.
Dès lors, tout est suspect, et aucun repos n’est accordé au spectateur. Que contient l’enveloppe compromettante pour l’adversaire ? Une photo de Lindon lui-même ? Lindon feint-il son enthousiasme et l’emprise de son rôle sur sa personne ? Dans ce cas, ne serait-il pas l’acteur suprême ?

L’audace et l’expérimentation s’effondrent souvent comme un soufflé, passé le pitch d’un concept fumeux. Ce film procède exactement à l’inverse : naviguant à vue, sans projet sérieux apparent, il déborde de vie, de n’importe quoi et de sincérité.
Pour un film sur le mensonge et le jeu, c’est quand même une belle victoire.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyLun 5 Mai 2014 - 10:17

Nulladies a écrit:
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L’avis est mensonge

A quand remonte la dernière fois que vous vous êtes retrouvés devant un écran les yeux en soucoupe, la bouche ouverte, la cervelle explosant d’un gigantesque « MAIS QU’EST-CE QUE C’EST QUE CE TRUC ? » ?
Pour cette seule raison, Pater mériterait les hommages.

Pater est un documentaire et une œuvre de fiction. C’est écrit et improvisé. C’est sincère et manipulateur. C’est profondément déconcertant, et c’est pour ça que c’est beau. Que c’est bon.

Il est toutefois question d’un propos : on joue au Président et à son premier ministre, et l’on projette une loi sur le plafonnement des salaires. Outre la métaphore du pouvoir entre le réalisateur et sa marionnette d’acteur principal, c’est aussi une déclaration d’intention utopiste : les tirades passionnées de Lindon sur le capitalisme triomphant, le dopage, la rencontre du terroir et du boulanger ancrent politiquement et idéologiquement le discours.
Mais au-delà de cette dimension, la provocation est l’un des moteurs du film. Tout le monde joue, pourquoi pas nous, spectateurs ? A nous de voir si on se lance avec ces hurluberlus qui eux même se demandent souvent ce qu’ils font là, à l’exception notable de Cavalier qui semble toujours impliqué dans la danse. Manipulateur hors pairs, il distribue les rôles, écrit son film en direct, en filme les coulisses, picole pas mal et voit ce que ça donne.
Lindon se donne corps et âme, dévoile sa collection de chaussures et de cravates, et joue (ou pas ?, telle est en permanence la question) sur sa fascination à jouer : à l’indigné, au politicard qui s’affranchit du maitre, et au président lui-même. Son visage, dévoré de tics et au regard aussi sincère laisse penser qu’il baisse le plus souvent la garde.
Quelques scène sont en ce sens absolument mémorables : celle où il regarde ses comparses sans vraiment saisir si le jeu a commencé ou non, celle où Cavalier le touche, et surtout celle où ce dernier évoque sa vie privée. En parlant de son épouse et de sa maitresse, difficile de savoir s’il s’adresse au premier ministre ou à Lindon lui-même, dont les yeux déroutés semblent indiquer la deuxième alternative.
Dès lors, tout est suspect, et aucun repos n’est accordé au spectateur. Que contient l’enveloppe compromettante pour l’adversaire ? Une photo de Lindon lui-même ? Lindon feint-il son enthousiasme et l’emprise de son rôle sur sa personne ? Dans ce cas, ne serait-il pas l’acteur suprême ?

L’audace et l’expérimentation s’effondrent souvent comme un soufflé, passé le pitch d’un concept fumeux. Ce film procède exactement à l’inverse : naviguant à vue, sans projet sérieux apparent, il déborde de vie, de n’importe quoi et de sincérité.
Pour un film sur le mensonge et le jeu, c’est quand même une belle victoire.

Un film déconcertant mais jouissif, que j'avais trouvé palpitant comme un thriller. Un tour de force!
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyMar 6 Mai 2014 - 6:51

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La piste des béants

Tout est affaire de fausses pistes. Dans ce petit thriller manipulateur, Dolan poursuit son exploration de la complexité du désir appliqué à la relation sociale.
Les premières séquences, plutôt poétiques, nous orientent sur la confrontation entre deux monde, comme le programme par ailleurs le titre : Tom, urbain apparent, homo, et le monde rural, dans lequel son statut n’existe tout simplement pas.
Violent, voire sadique, le frère du défunt à qui il vient rendre hommage va scénariser sa venue.
L’intrigue semble convenue : mon cul gay chez les rustiques, choc des cultures, tout ça.
Mais c’est sans compter sur l’esprit retors du jeune réalisateur qui prend soin d’ôter tout glamour à l’affaire. Le monde paysan, âpre et glauque comme celui dépeint dans Bullhead, n’est que boue, sang et feuilles de maïs acérées comme des lames.
Surtout, c’est le caractère même des personnages qui intrigue. Aucune véritable victime : tout le monde, à un moment où à un autre, semble devenir complice et prendre un malsain plaisir à jouer le jeu.
C’est bien le mélange des genres qui fait la force troublante de cet univers hétérogène où se mêle le vêlement au tango, les gifles aux caresses. Vaguement sado maso, il révèle une galerie de personnages insaisissables qu’une seule dynamique semble réunir : le désir.
Tant qu’il se cantonne à démêler cet écheveau inextricable des psychés malades, Dolan s’en donne à cœur joie et s’en sort très bien. L’idée de vouloir greffer sur cet univers un récit énigmatique sur le passé du frère et une affaire qui fait frémir les taiseux est un peu plus dispensable, et le film a un peu du mal à s’achever.
Il n’en demeure pas moins que l’atmosphère qui s’en dégage et la complexité des protagonistes, la direction d’acteur et la lumière crépusculaire confirment que Dolan est un réalisateur à suivre, notamment dès le mois prochain au festival de Cannes.
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la séquence du spectateur
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyMar 6 Mai 2014 - 10:05

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 En10084
Malgré un ou deux petits trucs légèrement datés dans la première partie ( l'idéalisme des jeunes allemands est un peu trop naïf pour être honnête ), le film est remarquable et ne manque pas de puissance. Formellement, le final est époustouflant... Très belle découverte. Une bonne claque.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 EmptyMer 7 Mai 2014 - 6:57

Goupi Tonkin a écrit:
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 En10084
Malgré un ou deux petits trucs légèrement datés dans la première partie ( l'idéalisme des jeunes allemands est un peu trop naïf pour être honnête ), le film est remarquable et ne manque pas de puissance. Formellement, le final est époustouflant... Très belle découverte. Une bonne claque.

Oui, j'ai vu que ça passait sur Arte, ça a l'air intéressant.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 24 Empty

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