Album du mois de février 2014 - "Otto a Totland - Pinô"

Florent Marchet : pas mon truc
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Chris Garneau : belle découverte. Mériterait d'être approfondi. A suivre … : 6,75.

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Barzin : bien au début et puis l’œuvre s’essouffle au bout d'un moment : 6

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Doug tuttle

Le couple Tuttle et Rachel Neveu étaient les fondateurs de Moss. Chant sombre dans un album psyché à souhait et équilibré. Il y a là une longue et noble tradition de musiciens ayant réalisé un beau travail de reconstruction. Guitare parfois en solo plus quelques effets de-ci de-là. Ils produisent un impact assez puissant parfois lorsqu'on ne s'y attend pas. Album influencé par les années 60-70 contenant cependant toute son originalité, touchant et authentique. Tandis que Moss créait un petit mais mémorable travail sonore, Doug Tuttle, ancien guitariste du groupe éponyme a le talent et la vision pour créer une musique remarquable tout seul comme un grand : 7

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Beck
Douzième album studio de Beck. L'album est sorti officiellement le 24 février, œuvre complémentaire à son album de 2002. Prêtez une oreille attentive et éventuellement à tante Yves si vous en avait une. Tant qu'à faire prêtez aussi une oreille (à qui vous voulez cette fois) mais aussi aux harmonies renversantes, à l'impact émotionnel effarant de ce disque, tout en augmentant régulièrement le volume entre chaque chanson.
Début 2013, le bon Beck a enregistré la majeure partie de l'album dans sa ville natale: Los Angeles en trois jours, avec ses musiciens, des potes âgés, non pas adeptes du jardinage mais plutôt des studios d'enregistrements. Les six mois suivants, Beck a travaillé ses enregistrements avec son père spirituel ou non, va savoir : David Campbell déjà présent sur l'album précédent : 7

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Spain sargent place

L'album démontre le côté artistique de la bande et est discutable vue la qualité des précédents . Comme chez Beck le père et le fils on travaillé ensemble, à croire que c'est tendance de faire appel à son papa quand on arrive plus à vendre son talent. Depuis 95, le groupe a eu un succès bien mérité. Personnellement cette album me déçoit comparé aux précédents. On dira qu'ils feront mieux pour le suivant, ce à quoi nous sommes habitué : 6

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The One Burned Ma

Gris Amer... bien que la pochette représente une couleur du ciel plutôt bleutée on en vient à se demander pourquoi il est question d'un gris amer. Sur le coup j'ai pensé à « la mère » Denis. Cependant le style musicale et plus profond, plus intérieur que celui de la célèbre lessiveuse à l'accent auvergnat (si j'ai bonne mémoire). Les sons sont (non non je ne bégaye pas) plus proches d'un univers fantastique, proche d'un au-delà du réel, série TV des années 70, que du manège enchanté. Bref l'artiste (si si j'y tiens ) nous propose une œuvre froide et perturbante. Le son s'incruste lentement mais sûrement dans nos esprits et permet une évasion lointaine et bien différente de celle d'Ottot at Totland. On retrouve des traces des premiers Klaus Schulze ou encore de l'alpha Centauri (double album vinyle de Tangerine dream que j'ai eu l'erreur de donner au siècle dernier, mais cela est une autre histoire...). On notera un enchaînement, dans les deux sens du terme, des morceaux assez surprenant. Le premier aurait eu une place bien plus percutante en 7eme position, histoire de sortir en fanfare.
Bref, the One Burned Ma, prend son envol est atteint une maturité musicale jusque là inégalé : 8

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Sun kill moon

Mark Kozelek en 11 morceaux trouvent de la poésie pour parler de la mort. Pour donner une certaine signification plus profonde à cette destinées inéluctable. Ici bas donc, l'auteur élimine la métaphore et l'obscurcissement verbal employés souvent pour nous distraire. Il parle de tristesse, d'échecs, de paralysie. Album sûrement écrit pour les PFG (pompes funèbres générales) et non le PSG. Textes élégants et poétiques où il anayse peut-être sa propre vie et la cris e qu'il est en train de traverser. Kozelek, il est comme ça, il nous parle de lui, de ce qu'il fait ou ne fait pas en grattouillant sa guitare sans condescendance mais avec talent et brio ; enfin jusqu'à cet album qui manque de tonus côté musical, à croire qu'il a tout investi dans les paroles. Autant dire que les non anglophone auront probablement du mal a accroché.
Kozelek a réalisé un album ou n'importe qu'elle personne peut se retrouver lorsqu'elle est passée par ce qu'il raconte. Les textes de ses histoire sont parsemés de détails qui seraient bienvenus chez certains romanciers, sans parler du style élégant du compositeur. Ces chansons résonnent parce que nous les comprenons pour être des histoires vraies. Nous avons peu de raison de douter de l'authenticité de Kozelek,
Son apprendre et ses structures son plus proche du cinéma ou de la littérature que la musique.

Cet album se digère lentement pour être apprécié à sa juste valeur et tenir compte des différents subtilités du texte et des images qui traversent mon esprit aux différentes écoutes. Une connexion véritable s'élabore au fil des écoutes. Affinez vos oreilles pour tendre vers ses mots pansant ses maux pour à notre tour penser sur ces hasards de vies transcendées à travers le son des cordes enrobées de poésie.
La musique aurait méritée d'être un peu plus présente cependant, gageons qu'elle le sera sa prochaine œuvre : 8.3

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Have a nice life

Musique sombre provoquant une dépendance mélodique assurée, have a nice life se situe entre le gothic, le post- punk à ambiance shoegaze et quelques passages de noise. Autant dire que tout ça dans le même album produit aussi bien des tempos brutaux que d'autre plutôt calmes et inquiétants, au demeurant. Le chant, lorsqu'il est présent reste sans artifice ni déformation.
Ce groupe énigmatique, nous dérobe dès la couverture l'ambiance intérieur qui peut régner dans l'esprit de Dan Barrett et des siens (décidemment les Barrett, seront toujours un peu barrés, Sid si tu m'entends c'est pour toi Ici bas en attendant, la dépendance mélodique viens progressivement, un allé simple où l'on se prend au piège d'en redemander une deuxième, une troisième écoute. Bref, un genre d'addiction en somme (addi(c)tion = somme, CQFD). Cette album est donc une sommité rarement égalé chez Barrett, si ce n'est sont premier album éponyme, adulé ici bas.
Nous sommes dans un univers sombre, répétitif. Trouver un lien entre la musique folklorique Transalpine et have a nice life relève d'un défi que je vous épargnerai, pour l'instant : 9

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Ottot at Totland

Ottot at Totland a produit un album classique à ambiance sombre et moderne. Pinô, les 18 morceaux ont la légèreté des flocons de neige en décembre avec quelques variations fonction du sens et de la force du vent. Partant d'un calme plat l'auditeur que je suis est reposé d'un bout à l'autre de cette œuvre. Elle est de celle qui s'écoute d'une traite. On entend le son des doigts sur les touches. Totland passe bien en cette saison au cœur de l’hiver bénin et non pas au cœur du Bénin en hivers, où là-bas la neige est beaucoup moins fréquente en toute saison. Les silences entre les notes sont des lieux nécessaires pour laisser nos songes se consumer, reflétant les grandes étendues des terrains recouverts d'un manteau blanc. Quelques morceaux aux tonalités « ambient » émergent doucement. Dès lors, en sortant cette album sur une structure introspective et calme, le compositeur nous délivre et nous livre là une œuvre extrêmement personnelle, sans contrainte, et du coup beaucoup plus forte d’un point de vue émotionnel : 9