Là tout de suite, j'écoute

bro' a écrit:

RabbitIYH a écrit:

Ça c'est parce qu'elle récupérable. Je préfère rester irrécupérable, ça me va mieux.

Elle a le malheur de ne pas diffuser sa musique que sur bandcamp et d'avoir plus de 10 auditeurs...

Honnêtement quand ton album n'est pas au moins en écoute partielle sur Bandcamp en 2022 t'es pas un musicien mais un entertainer ou a minima un commerçant. Règle absolue et indiscutable. Même The Smile sont sur Bandcamp, même n'importe quel gros groupe de pseudo indie rock de festivals comme Fontaines DC ou Arctic Monkeys, des trucs qui ne me parlent pas ou plus mais restent à peu près de la musique.

(j'excuse à la limite Dominique A dont le nouvel album semble être un beau retour en forme et qui n'est pas sur Bandcamp, y a un truc culturel chez nous, dans certains milieux c'est pas encore passé dans les moeurs mais quand tu es américain tu n'as vraiment aucune excuse, et vendre ton cul à un label qui préfère honorer son deal avec l'esclavagiste moderne qu'est Spotify n'en est surtout pas une, ça va de soi )

RabbitIYH a écrit:

bro' a écrit:

RabbitIYH a écrit:

Ça c'est parce qu'elle récupérable. Je préfère rester irrécupérable, ça me va mieux.

Elle a le malheur de ne pas diffuser sa musique que sur bandcamp et d'avoir plus de 10 auditeurs...

Honnêtement quand ton album n'est pas au moins en écoute partielle sur Bandcamp en 2022 t'es pas un musicien mais un entertainer ou a minima un commerçant. Règle absolue et indiscutable. Même The Smile sont sur Bandcamp, même n'importe quel gros groupe de pseudo indie rock de festivals comme Fontaines DC ou Arctic Monkeys, des trucs qui ne me parlent pas ou plus mais restent à peu près de la musique.

Rendre sa musique accessible au plus grand nombre ne serait donc pas une marque de générosité mais un effort uniquement dicté par l'appât du gain ?  

Pas forcément mais c'est loin d'être aussi simple. Comme souvent tu es un peu à côté de la plaque sur les réalités du monde de la musique... mais bon c'est normal hein, comme beaucoup de gens en fait, c'est l'image qu'en laissent percevoir les médias, eux-mêmes pour la plupart totalement ignorants du fonctionnement des majors autant que des petits labels et autoproduits auxquels ils s'intéressent moins que jamais faute de curiosité et de velléités défricheuses.

Pour revenir d'abord sur ton commentaire précédent et l'idée implicite que les musiciens dont les albums ne sortent "que sur Bandcamp" ne seraient pas à prendre au sérieux (alors que 99% des sorties méritant d'être écoutées aujourd'hui tous genres confondues sont disponibles en streaming intégral sur Bandcamp, et que cette plateforme à juste titre est respectée de tous depuis 10 ans contrairement à Spotify et autres business de vendus et d'esclavagistes que labels et artistes fuient aujourd'hui en masse), sache que depuis 20 ans tout a changé bien plus que tu ne le crois dans le monde de la musique, et probablement même avant ça mais l'évolution de ces 20 dernières années a tout accéléré. À l'heure actuelle, c'est bien simple, il y a plus AUCUNE pratique qui différencierait un musicien "professionnel" d'un musicien "amateur", des idées d'un autre temps qui n'existent plus que dans les fantasmes de ceux qui se complaisent dans la paresse d'attendre qu'une plateforme aussi anachronique que Radio Nova leur prescrivent des albums dignes d'intérêt (blague).

N'importe qui peut sortir un album sur 300 plateformes de par le monde, il suffit d'avoir un compte Distrokid (ça existe depuis pas loin de 10 ans, quand même) et de passer par un processus un peu chiant de copyrighting et d'identification de tes tracks. De nombreux distributeurs pas forcément pour autant "labels" proposent la même chose et se gavent au passage évidemment. La plupart des artistes qui comme tu dis ne sortent leurs albums "que sur Bandcamp" le font avant tout par choix éthique, et par mépris pour les plateformes plus commerciales et leurs pratiques gerbantes, en gros c'est un choix politique. D'autres se foutent simplement de faire de l'argent avec leur musique et choisissent Bandcamp pour raison pratique. Souvent, c'est un mix des deux.

Pour te donner une exemple concret, j'ai deux albums (ceux d'Aries Death Cult) qui ont été distribués via Distrokid sur pas mal de plateformes incluant Spotify, Apple Music, Amazon, Qobuz et compagnie (Google est ton ami). Je n'en avais aucune envie, et je n'ai strictement rien à foutre que ces albums soient là, mais c'est un projet en duo et mon compère préfère voir ses sorties distribuées plus largement, du fait notamment, concernant Spotify, d'une assez grosse base de followers de son ancien projet The Fucked Up Beat (on parle de followers à 5 chiffres, autant dire qu'on est loin des 10 auditeurs de tes rêves mouillés mon Bro   ) et de l'idée que pour certains, Bandcamp n'est pas encore devenu un réflexe. Du coup j'accepte, mais si ça ne tenait qu'à moi ce serait Bandcamp et basta, les vrais savent de toute façon que maintenant, tout se passe sur Bandcamp et que malgré son rachat récent ça reste une plateforme à l'éthique quasi irréprochable, qui reverse 80% (voire 100% les jours de Bandcamp Friday) de ses recettes aux artistes, ce qui ridiculise purement et simplement la "concurrence" (re-blague), que certains ne continuent de privilégier que par une vaine quête de visibilité (vaine car c'est évidemment la qualité et pas la quantité des oreilles qui compte... et surtout parce que les plateformes ne te donnent pas automatiquement de la visibilité, ce sont les gros médias qui le font, ou le hasard de te retrouver sur la dernière playlist de quelque influenceur sans goût suivi par 1 million de personnes sans raison, qui de toute façon n'iront pas écouter ton album même s'ils kiffent ton morceau parce que les notions d'album et d'artiste ne veulent plus rien dire pour eux). En passant, côté auditeurs, Bandcamp justement est la seule plateforme "accessible au plus grand nombre" comme tu dis, car absolument gratuite, sans pub et sans abonnement, pour une qualité de streaming supérieure à celle de Spotify.

C'est aussi à la portée de tout le monde aujourd'hui de sortir de temps en temps un objet. Par exemple - là encore en parlant de ce que je connais - j'ai un projet collaboratif déjà sorti en CD, un EP qui va sortir en cassette cette automne, personnellement j'ai strictement rien à foutre des vinyles, dont le "retour" est la plus grosse arnaque au consommateur orchestrée par les grosses maisons de disques depuis les rééditions-remplissages en coffrets 5CD de leurs catalogues des 60s, donc j'irai pas mettre de l'argent là-dedans mais certains le font et arrivent, même dans l'underground, à rendre la démarche viable même sans label ni distributeur, il suffit qu'assez de gens soient intéressées par ta musique pour en écouler 50, au final vu les coûts de production actuellement, les envois postaux, etc tu vas pas y gagner grand chose mais en général pour le vinyle c'est plutôt l'idée du prestige d'un objet qui dicte le choix du format, idée qui me passe un peu au-dessus aujourd'hui, ayant perdu le plus gros de ma fascination pour la matérialisation de la musique, devenue assez superflue dans le contexte des habitudes d'écoute sur internet ou sous forme de fichiers numériques qui prédomine depuis pas loin de 15 ans

En bref, tout ça c'est un peu du même niveau d'illusion que l'idée que succès commercial = qualité, alors que tellement de musiciens pointus pourraient produire du Billie Eilish à l'identique en deux-deux mais n'en ont simplement aucune envie. Le succès n'ayant d'ailleurs jamais été aussi random, cela ne servirait probablement même pas à remplir leurs poches : Billie Eilish a percé par le bouche-à-oreille en balançant des vidéos sur Youtube, comme des centaines (milliers ?) d'autres Billie Eilish en puissance ni plus ni moins intéressantes l'auraient aussi bien pu avec la bonne conjonction d'éléments, quelque chose qui reste le plus souvent du domaine de l'imprévisible. De fait, les maisons de disques mettent aujourd'hui le plus gros de leur budget dans l'analyse des comportements des consommateurs pour coller au plus près de la formule magique qui emballe la majorité ignorante et sans goût des 15-25 ans, tout en se plantant la moitié du temps (mais on retient évidemment l'autre moitié, là encore ni meilleure ni plus nulle).

Aujourd'hui quand une major te propose un contrat, la première chose qu'elle fait est de t'envoyer vers leurs ingés maison qui vont remplacer tous les kicks de ton beat par l'un des 4 ou 5 kicks dont les écoutes-tests ont montré qu'ils étaient assez fat pour maintenir l'attention de l'auditeur. D'emblée, ta musique est déjà dénaturée. Rien que ça, ça devrait suffire à décourager tout véritable amateur de musique d'écouter quelque album que ce soit produit par une major, car ça n'est plus de la création mais juste du marketing, tout répond au cahier des charges, rentre dans le moule et se ressemble, mais le fait est qu'on vit dans un monde de merde où toute véritable notion d'expression artistique a disparu de la sphère médiatique et que c'est surtout ça qui plaît, qui crée la familiarité dont les auditeurs ont besoin alors que c'est tellement plus intéressant, en musique, d'aller vers l'inconnu et de voir cet inconnu te devenir familier.

J'en terminerai (parce qu'il faut quand même que je retourne bosser) par un exemple qui continue de me faire marrer, celui d'un collègue patron d'un label de hip-hop indé parisien et qui fait dans l'action sociale, notamment en initiant les jeunes des quartiers défavorisés ou sortant de détention au beatmaking. Un jour, il y a 3 ans et des poussières, il fait un atelier, et pour pour montrer aux gamins comme ça marche, en 10 minutes sur sa MPC il te refait un beat de Booba à l'identique. Un jeune : "Wow... mais si tu sais faire un beat comme Booba pourquoi t'es pas une star du rap ?" Réponse : "Bah parce que Booba comme tous les rappeurs de merde en France, il achète ses beats 200 balles à des producteurs de son quartier qui font la queue et toucheront jamais de royalties... les gens veulent pas entendre un beat ou un autre, ils veulent entendre Booba, le mec qu'ils voient dans les médias et qui leur vend ses fantasmes de gangsta des beaux quartiers et de moula. Si j'avais envie de faire du Booba, je serais plus un musicien."

RabbitIYH a écrit:

Pour revenir d'abord sur ton commentaire précédent et l'idée implicite que les musiciens dont les albums ne sortent "que sur Bandcamp" ne seraient pas à prendre au sérieux

je n'ai jamais dit ça.
je suis peut-être à côté de la plaque sur les réalités du monde de la musique, il n'empêche que j'ai ma propre opinion sur les majors et les ultra-indépendants.
je retourne à mes écoutes sur Spotify.

Appelle-ça opinions si tu veux, perso illusions me semble plus juste. Et au regard de tes interventions plus ou moins récentes sur les musiciens dont je partage les albums par ici et que tu penses pouvoir disqualifier sans même les connaître parce que tu n'as entendu personne d'autre que moi en parler, je ne pense pas me tromper sur ce que tu n'as certes pas dit mais probablement pensé très fort.

https://lotophagusrecords.bandcamp.com/album/lieux-dits

(ambient mystique)



https://fullplate.bandcamp.com/album/fp022-unmasking-the-spirit-fakers

(abstract hip-hop épique)



https://daedelusmusic.bandcamp.com/album/simmers-over

(cut-up électronique à danser sur la tête... d'ailleurs on voit qu'il s'est fait bobo en dansant sur la tête le pauv' gamin)

RabbitIYH a écrit:

Appelle-ça opinions si tu veux, perso illusions me semble plus juste. Et au regard de tes interventions plus ou moins récentes sur les musiciens dont je partage les albums par ici et que tu penses pouvoir disqualifier sans même les connaître parce que tu n'as entendu personne d'autre que moi en parler, je ne pense pas me tromper sur ce que tu n'as certes pas dit mais probablement pensé très fort.

tu te trompes lourdement.
illusion ? tu crois que j'ai des posters accrochés aux murs de ma chambre, que je m'émeu de la disparition d'un artiste comme si c'était un proche ? j'ai plus 12 ans. je connais bien les arcanes de l'industrie musicale. c'est du BUSINESS ! et j'ai tendance à penser que ceux qui ne sont pas assis aux bonnes tables l'ont bien mauvaise.
mon opinion, donc : le radicalisme commercial et le radicalisme indé, c'est kif kif mouscaille.

bro' a écrit:

le radicalisme commercial et le radicalisme indé, c'est kif kif mouscaille.

Tu me fais penser aux mecs qui prétendent que les régimes communistes et capitalistes c'est kif-kif, au titre que "les deux tuent". D'un côté, tu as des régimes qui emprisonnent pour délit d'opinion, exécutent sans procès, causent sciemment des famines, enferment des minorités dans des camps où on les extermine pour prélever leurs organes, et en vrai sont tout aussi capitalistes que les autres. Et de l'autre des démocraties qui prônent peut-être un peu trop la réussite individuelle et ne redistribuent pas leurs richesses aux pays du tiers-monde par exemple, où les gens crèvent de faim. Autant dire que c'est tout à fait du même ordre.

Donc là tu as d'un côté ceux que que tu appelles les indés "radicaux" des gens qui font leur musique dans leur coin, par passion, ont un métier comme tout un chacun, n'ont aucune envie d'essayer de vendre leur cul à une maison de disques parce qu'ils préfèrent continuer à faire une musique qui leur ressemble et n'ont pas l'illusion qu'une telle musique pourrait avoir un large succès sans être complètement dénaturée parce que ce qui marche doit forcément rentrer dans des cases, qui font tourner leurs sorties dans leur petit cercle de connaissances, de connaisseurs et de curieux, souvent à prix libre voire en téléchargement gratuit, et pour le reste laissent leur public de niche venir à eux, parfois avec l'aide d'un petit label de passionné également tenu par un mec qui fait ça par pur amour de l'art sans rien y gagner voire en y perdant de l'argent et taffe à côté comme tout un chacun. De l'autre tu as des gens qui soit font une musique déjà bien racoleuse qu'on ne peut décemment pas faire par amour de l'art mais par ambition de visibilité, de succès et d'argent facile, soit des gens qui font vraiment une musique digne de ce nom mais ont l'illusion que leur art peut toucher un large public ou la prétention que ce qu'ils font est important, "meilleur" que ce font des milliers d'autres musiciens dont ils n'ont même pas idée qu'ils existent ou peut changer le monde et vont donc démarcher une maison de disques, et laisser cette dernière dénaturer leur musique et leur imposer toutes les concessions nécessaire pour pouvoir la diffuser activement auprès du plus grand nombre, ce qui revient à faire un marketing agressif, envahir l'espace personnel d'un public passif qui n'a rien demandé à personne mais y trouvera parfois son compte, entreprendre ce que l'on peut honnêtement qualifier de vente au forcing et s'en mettre plein les fouilles au passage.

Ouais, t'as raison, c'est tout à fait du même ordre.

Encore une fois, les choses en changé, dans les années 60 si tu voulais enregistrer de la musique tu avais besoin d'un studio, donc de moyens. Aujourd'hui, certains des meilleurs producteurs de la planète (et je ne parle même pas de création musicale là mais bien de savoir-faire, de maîtrise technique du son à tous les niveaux) font dans leur home studio des trucs que les ingés les mieux payés de l'industrie musicale ne sauront jamais faire dans leurs studios à 10 millions de dollars. Donc signer avec une maison disques ne revient plus depuis longtemps à te donner les moyens de ton ambition (qui ne nécessite plus que quelques milliers d'euros de matos voire même trois fois rien hormis un ordi et des banques de sons, à moins que tu ne tiennes à enregistrer avec un orchestre et là j'avoue que tu l'as un peu dans le cul à moins de trouver un label avec un minimum de moyens ou d'être une petit bourge pété de contacts), mais simplement à ce que je dis plus haut : avoir la prétention, déplacée 99% du temps, de penser que ta musique le vaut bien, pour au final sortir une musique qui ne te ressemblera même plus... à moins de t'appeler Radiohead et encore, même eux ils en ont chié chez EMI et n'attendaient que de pouvoir se barrer à la fin de leur contrat et sortir un album par eux-mêmes (ce fut donc In Rainbows).

Y a aussi les anonymes qui restent anonymes parce que leur musique n'est pas terrible.

J'ai l'impression que tu en as gros sur la patate. Intéresse-toi à une autre industrie, essaye le jardinage par exemple. Je me suis découvert une passion pour les rosiers et les plantes d'intérieur (achetées chez un petit indépendant, ouf !).

Et merci pour les smileys, même si ils illustrent ton mépris, ça rend moins indigeste tes longs pavés.

bro' a écrit:

Y a aussi les anonymes qui restent anonymes parce que leur musique n'est pas terrible.

Évidemment, il y en a même des tas, mais proportionnellement beaucoup moins que d'étrons survendus, en général quand tu continues à faire de la musique en y passant plus d'argent que tu n'en retires c'est que tu as au moins quelque chose de sincère à exprimer, le reste ça s'apprend, le "talent" n'importe quel grand musicien te diras que c'est à 90% du travail.

Toutefois je dirais plutôt "il y a aussi des tas d’anonymes qui font de la musique de merde et restent anonymes", car le lien de cause à effet que tu induis n'existe pas ou plus : n'importe quelle musique de merde peut cartonner, comme n'importe quel musicien génial et même novateur peut rester à jamais dans l'ombre, je crois que n'importe top ten des charts en France depuis les années 80 suffirait à le démontrer par A + B, ça et le fait que l'on redécouvre régulièrement des pépites oubliées des 60s ou des 70s (certains labels de diggers comme Finders Keepers et Strut en font même leur fond de commerce), époque où il fallait pourtant avoir un label pour enregistrer, et où les musiciens bénéficiaient donc d'un minimum de "marketing".

Sinon comme d'hab c'est rigolo de constater que quand tu t’intéresses à un sujet et que tu prends le temps d'argumenter un peu tu en as forcément "gros sur la patate" (aha, ça fait toujours marrer ceux qui me connaissent en dehors des internets), un peu pathétique comme raccourci non ?  Ceci dit pas étonnant à l'heure des tweets et de TikTok, une façon probablement de refouler son propre déficit d'attention, un peu comme écouter des bouses radiophoniques calibrées pour faire poum-tchak à la bonne fréquence ? (un petit smiley pour le TDAH, c'est gratuit)

Y a vraiment qu'eux pour arriver à me faire prendre mon pied sur du gros heavy rock psyché et des riffs à 12 doigts. Album épique comme aux plus grandes heures...






Réécoute, on va voir si l'impression de très beau retour en forme se confirme !

RabbitIYH a écrit:

Réécoute, on va voir si l'impression de très beau retour en forme se confirme !

On pourrait le rajouter dans la courte sélection du mois non?!

RabbitIYH a écrit:

Ceci dit pas étonnant à l'heure des tweets et de TikTok, une façon probablement de refouler son propre déficit d'attention, un peu comme écouter des bouses radiophoniques calibrées pour faire poum-tchak à la bonne fréquence ? (un petit smiley pour le TDAH, c'est gratuit)

surtout ne change rien

Toriyazaki a écrit:

RabbitIYH a écrit:

Réécoute, on va voir si l'impression de très beau retour en forme se confirme !

On pourrait le rajouter dans la courte sélection du mois non?!

Bonne idée.

Gengis a écrit:

Toriyazaki a écrit:

RabbitIYH a écrit:

Réécoute, on va voir si l'impression de très beau retour en forme se confirme !

On pourrait le rajouter dans la courte sélection du mois non?!

Bonne idée.

Indeed, vraiment un très bel album. Il y a du Talk Talk/Mark Hollis là-dedans, du Bashung époque L'imprudence, et un retour à la luxuriance paradoxalement épurée de Tout sera comme avant. Ça fait du bien après ses années 2010 de disette créative.

Pond - 9

je n'ai pas accroché plus que ça à la première écoute, mais l'album fait son chemin maintenant.
très bon cru.

guil a écrit:

je n'ai pas accroché plus que ça à la première écoute, mais l'album fait son chemin maintenant.
très bon cru.

idem, sans le chemin

bro' a écrit:

guil a écrit:

je n'ai pas accroché plus que ça à la première écoute, mais l'album fait son chemin maintenant.
très bon cru.

idem, sans le chemin

je n'ai pas accroché plus que ça à la première écoute, mais l'album fait son maintenant.
très bon cru.

ça ne veut plus rien dire du coup...  

beth orton - weather alive

très bonne première impression et puis j'aime plutôt bien beth orton

ah oui, j'aime bcp ce titre! Merci.

album de reprises de the tallest man on earth (le sympathique suédois Kristian Matsson)

1. För sent för Edelweiss (Håkan Hellström)

2. Metal Firecracker (Lucinda Williams)

3. Little Birdie (Ralph Stanley)

4. Then You Can Tell Me Goodbye (The Casinos)

5. Blood Bank (Bon Iver)

6. Tears Are In Your Eyes (Yo La Tengo)

7. Fairest Of The Seasons (Jackson Browne & Nico)

8. Pink Rabbits (The National)

9. Lost Highway (Hank WIlliams)

10. In My Life (The Beatles)

shoplifter a écrit:

album de reprises de the tallest man on earth (le sympathique suédois Kristian Matsson)

1. För sent för Edelweiss (Håkan Hellström)

2. Metal Firecracker (Lucinda Williams)

3. Little Birdie (Ralph Stanley)

4. Then You Can Tell Me Goodbye (The Casinos)

5. Blood Bank (Bon Iver)

6. Tears Are In Your Eyes (Yo La Tengo)

7. Fairest Of The Seasons (Jackson Browne & Nico)

8. Pink Rabbits (The National)

9. Lost Highway (Hank WIlliams)

10. In My Life (The Beatles)

Cool !
Je ne suis pas un grand fan des albums de reprises mais bon, vu qu'il ne m'a encore jamais déçu, je l'écouterai avec grand plaisir...

Toriyazaki a écrit:

bro' a écrit:

guil a écrit:

je n'ai pas accroché plus que ça à la première écoute, mais l'album fait son chemin maintenant.
très bon cru.

idem, sans le chemin

je n'ai pas accroché plus que ça à la première écoute, mais l'album fait son maintenant.
très bon cru.  

ça ne veut plus rien dire du coup...