Les 3 Rocks : musique et mauvaise foi

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guil
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyMer 28 Sep 2016 - 22:48

donc en 2 jours un enchainement

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 The-Host-2006
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 18381014

je peux pas dire que je sois fan du cinéma asiatique en général,
là deux histoires bien ficelées, bien déroulées, une photo magnifique (préférence pour The Host en ce qui me concerne), des décors aussi.
mais je reste sur ma faim, dans les 2 cas....
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyJeu 29 Sep 2016 - 12:41

guil a écrit:
donc en 2 jours un enchainement

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je peux pas dire que je sois fan du cinéma asiatique en général,
là deux histoires bien ficelées, bien déroulées, une photo magnifique (préférence pour The Host en ce qui me concerne), des décors aussi.
mais je reste sur ma faim, dans les 2 cas....

Pour moi le meilleur du bonhomme c'est son Snowpiercer américain.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyJeu 29 Sep 2016 - 12:43

RabbitIYH a écrit:
guil a écrit:
donc en 2 jours un enchainement

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 The-Host-2006
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 18381014

je peux pas dire que je sois fan du cinéma asiatique en général,
là deux histoires bien ficelées, bien déroulées, une photo magnifique (préférence pour The Host en ce qui me concerne), des décors aussi.
mais je reste sur ma faim, dans les 2 cas....

Pour moi le meilleur du bonhomme c'est son Snowpiercer américain.

Laughing Laughing Laughing Laughing
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyVen 30 Sep 2016 - 0:57

Ben ouais... et à mon avis The Host c'est quand même bien surfait.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyVen 30 Sep 2016 - 6:32

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Black oil and revelations

Le mutisme qui ouvre There will be blood résonne comme une émancipation dans la filmographie de P.T. Anderson : après les films chorals aux allures de thérapies collectives, place au focus sur un ensemble bien plus resserré, et rivé sur des matières. La splendide ouverture en fait un programme qui ne cessera de se déployer dans les deux heures trente à venir : l’homme face aux éléments, à travers le toucher, splendidement souligné par une photographie exceptionnelle, du bois, de la corde, de la roche, écrins à l’or noir, visqueux, sombre, luisant et épais.

“I’m an oil man”.

La violence faite à la terre, éventrée pour livrer sa richesse, contamine le récit tout entier. La musique grinçante à souhait de Jonny Greenwood, le regard acide du monumental Daniel Day-Lewis et le baptême d’un fils voué à payer au gouffre le prix de ses sens parachèvent cette partition maléfique.
There will be blood est une virulente histoire du capitalisme, qui atteint dans leur chair les personnages et dans sa couleur l’image elle-même : des intérieurs ocres aux extérieurs brulés, dans tous les sens du terme, le film restitue le parcours d’une gangrène générale : financière pour Plainwiew, idéologique pour son alter ego, le pasteur Eli Sunday (Paul Dano qui relève le défi incroyable de pouvoir dialoguer d’égal à égal avec son partenaire).

“I want no one else to succeed.”

C’est là l’une des grandes et puissantes singularités du film : donner à voir une sucess story comme l’épanchement d’un mal. La progression est tentaculaire, dénuée de tout enthousiasme, ponctionnant la terre et expropriant les hommes. Plainwiew est sale, vénal, et consacre sa vie à rendre exsangue une humanité qu’il hait par-dessus tout.
C’est donc par la destruction que tout semble se mettre en place : c’est sur une chute dans un gouffre que s’ouvre le film, de même que l’incendie ponctue les phases les plus importantes du parcours du conquérant, dans des scènes d’une violence inouïes, dépourvues de tout lyrisme et oppressantes comme rarement. Le pétrole, ce sang de la terre destiné à la combustion, est l’origine et la fin, et c’est par l’incendie volontaire que l’enfant trouve un nouveau moyen d’expression.

“I’ve abandoned my child ! ”

L’autre grand contrepoint à tout parcours est celui de l’évocation de la famille. Chez le grand misanthrope, nul n’est besoin de lutter contre une concurrence extérieure : la menace est indigène. Plainview exploite et prospère en vue de se couper du monde ; de ce fait, chaque étape est souillée par une intention malsaine : deux baptêmes, l’un maculé de noir, l’autre par l’hypocrisie vénale attestent des lueurs sombres de liens du sang dévoyés. Un enfant sur l’innocence duquel on spécule ménage une vision au cynisme radical. Et les moyens envisagés de rédemption ne feront que confirmer cette approche : une communauté chrétienne fondée sur la mainmise d’un gourou, un demi-frère se révélant lui aussi un escroc.

“I am a false prophet and God is a superstition!”

Parce que l’enjeu véritable est là : la fortune est une chose, le pouvoir en est une autre. Dans le duel qui s’accroit entre les deux maitres, la jouissance de voir l’autre humilié l’emporte sur les victoires trop faciles sur le commun des mortels. Le cycle haineux l’emporte et Plainview parvient à s’imposer comme un trou noir au contact duquel tout s’étiole. S’il a reconnu avoir abandonné son enfant en hurlant devant la communauté d’Eli, il a depuis longtemps doublé cet aveu d’une horreur plus grande encore, et à la personne concernée en lui révélant ce qui pourrait être son origine. Et sa vengeance est une victoire indéfectible : se prêtre est prêt à renier Dieu pour de l’argent, même s’il prétend le dire sans le croire, il se compromet suffisamment pour se révéler un faux prophète.

Succès total pour le nihiliste ; et le maitre de l’immonde de contempler son œuvre, un strike poisseux où se mêlent le brut, la bile et le sang.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyVen 30 Sep 2016 - 16:04

CO.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptySam 1 Oct 2016 - 8:07

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 Alleluia

Déraison et châtiments

Adaptation du fait divers des Lonely Hearts Killers, Alléluia a tout du retraitement à la française d’un pitch qui avait tout pour jouer la carte d’un polar glauque et sensationnel. Sur le modèle du plus récent La prochaine fois, je viserai le cœur, c’est par l’immersion et le choix du point de vue des criminels que l’atmosphère se met en place.
Servie par des comédiens habités, Laurent Lucas et Lola Dueñas, le climat oppressant oscille entre deux pôles : celui d’une passion amoureuse qui dégénère et de l’organisation crapuleuse d’escroqueries qui, elles aussi, finiront dans des bains de sang.
L’affaire en elle-même importe assez peu : banale histoire de séduction pour dépouiller des femmes ivre de solitude, elle fait dans un premier temps la part belle au Dom Juan un peu vampirique qu’est Michel, adepte d’une magie noire un peu perchée, mais dont la finalité reste avant tout vénale. La rencontre avec Gloria vient inverser la tendance : prenant à bras le corps ses rites, se précipitant dans l’amour passionnel qu’elle paie par le crime, elle dépasse rapidement son initiateur en matière de déraison.
Sur ce couple improbable se joue toute la dynamique malsaine du film : déterminer dans quelle mesure Michel est sincère avec Gloria, et s’il ne l’est pas, si c’est par calcul ou terreur.
Le gros grain de l’image, les horizons bouchés d’une campagne boueuse, éclairés çà et là de scènes sexuelles glauques, de danses chamaniques autour d’un feu composent un trajet en dent de scie, qui éprouve avec efficacité le spectateur.
On regrette cependant la linéarité du scénario, et sa structure très répétitive : d’une victime à l’autre, avec, toujours, le déchainement de violence dû à la jalousie de Gloria. La mécanique tourne un peu à vide, et même si elle mime la spirale dans laquelle sont enfermés les amants criminels, on a le sentiment de se revoir servir la même séquence dans laquelle seule la victime serait nouvelle.
Il n’empêche : par sa capacité à diffuser sa folie noire, à nous entrainer dans l’impasse de la passion, Alléluia est à la hauteur de ses ambitions : proposer le parcours original et prenant d’une transfiguration clivée.

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptySam 1 Oct 2016 - 12:05

J'avais vraiment bien aimé le Calvaire de ce Fabrice du Welz avec le même Laurant Lucas d'ailleurs, ça sentait la naissance d'un vrai auteur de films d'horreur européen (le bonhomme est belge il me semble). Entendu tout et son contraire sur Vinyan par contre, ça m'avait refroidi, je vais sûrement me tenter celui-là par contre, merci du rappel.
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Otto Bahnkaltenschnitzel
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptySam 1 Oct 2016 - 14:15

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 166201

Il a du talent le ptit dolan, ses acteurs sont bons, il donne envie d'apprendre tout plein d'insultes en québecquois mais c'est bien dommage qu'il veuille trop en faire.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptySam 1 Oct 2016 - 14:19

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:
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Il a du talent le ptit dolan, ses acteurs sont bons, il donne envie d'apprendre tout plein d'insultes en québecquois mais c'est bien dommage qu'il veuille trop en faire.

Si déjà là c'est trop, évite à tout prix le dernier...
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyDim 2 Oct 2016 - 8:19

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Un lendemain vers la liberté

Grand bond en avant que cet avenir proposé par Mia Hansen-Løve qui a 35 ans s’était jusqu’alors surtout préoccupée de la post adolescence, celle d’Un amour de jeunesse ou de la musique électronique dans Eden.
L’Avenir est un retour à la case famille, telle qu’elle était déjà abordée dans Le Père de mes enfants, à l’épreuve du manque et des béances qui forcent à la reconstruction, mais cette fois, à un âge plus problématique. La cinéaste investit un terrain presque vierge, celui de la soixantaine, sur lequel la protagoniste, Isabelle Huppert, peut se considérer comme dans l’après : les enfants sont partis, son mari la quitte, les à-côtés de son boulot de prof de philo, dans l’édition, tournent court.
Que faire de cette liberté ? Face à elle, les lycéens font la grève pour leur retraite, sa mère la sollicite sans cesse du bas de sa dépression, un de ses anciens élèves joint la parole à l’action en s’installant dans une collectivité libertaire dans le Vercors, sa fille accouche, son mari refait sa vie : la vie est partout, les convictions nombreuses.
Le propos du film est là : faire le point sur celle qui reste, et se questionne, sans révolution, sur le sens à donner aux décennies qu’il lui reste à vivre. Le choix d’une comédienne de la trempe d’Isabelle Huppert n’est évidemment pas innocent : elle seule sait rendre prégnante ce mélange délicat de mélancolie et d’assurance, cette nonchalance blessée qui refuse de se laisser abattre.
La modestie du sujet, étude de mœurs sans coup d’éclat, affecte cependant la forme même du film : les débuts sont assez laborieux, et irriteront quiconque a des reproches à faire au cinéma franco-français : affectation des répliques, traits assez caricaturaux, name dropping des références de philosophie ankylosent bien des séquences. Dans le même ordre d’idée, faire parler seule la protagoniste sonne quelque fois assez faux ; le film en devient assez irrégulier, oscillant entre ces séquences assez artificielles et d’autres moments où la vérité parvient à surgir.
Dans cette zone grise de la vie d’une femme qui ne la refait pas vraiment, rendant visite à ceux qui agissent, on s’émeut finalement davantage pour un sujet que pour le personnage lui-même. Mia Hansen-Løve a le mérite de braquer les projecteurs sur ce qui pourrait être considéré comme dénuée d’intérêt, et distille une empathie dont la sincérité ne fait pas de doute.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyLun 3 Oct 2016 - 6:40

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 La_Terre_et_l_ombre

Le silence de la cendre.

Dans Soy Cuba, le travail douloureux de la récolte de la canne à sucre était souligné par une rythmique abrutissante et presque hypnotique, répétitive jusqu’à la nausée. Pour son premier film, caméra d’or à Cannes en 2015, le Colombien César Acevedo reprend partiellement cette idée. Mais avant que de montrer le labeur des ouvriers, il donne à voir leur demeure, dans laquelle un homme revient après 17 ans d’absence ; son épouse, son fils à l’agonie, sa femme et leur petit garçon y survivent, entourés de la canne à sucre et sous une pluie de cendre due à son exploitation intensive.
L’ouverture annonce la couleur : plan-séquence fixe, on y voit le grand-père marcher le long de la route avant qu’un camion ne le dépasse dans un fracas qui n’inonde le champ d’une poussière blanche.
Deux plans cohabitent : la réalité socio-économique qui dénonce l’exploitation de travailleurs qu’on ne paie que rarement et qu’on exploite jusqu’à la mort, et cette demeure qui reste la seule mais vénéneuse possession de cette famille. Encerclés, empoisonnés par l’air viciés, dépendant d’un travail à la source même de leur mal, les actifs ne savent que faire. La mère refuse de partir, le père l’a déjà fait avant de revenir pour accompagner son fils mourant d’insuffisance respiratoire. La belle-fille ne demande qu’à s’en aller, tandis que le garçon de 6 ans tente de comprendre les motivations torturées de cette famille dysfonctionnelle.
Rares ébauches de sens dans cet univers apocalyptique, la relation avec son grand-père, à l’écart de la mort et de l’esclavage, occasionne la construction d’un nichoir ou l’envol d’un cerf-volant.
La mise en scène, très austère, opte pour une dignité silencieuse. Nul pathos, mais des portraits, souvent silencieux, de visages s’ouvrant à la relation et la solidarité face à l’adversité. Quelques lents panoramiques accompagnent discrètement de timides échanges, élargissent le plan sur ce qui pourrait être une famille, ou une équipe de travail. Le père malade s’offre ainsi une sortie, sous un drap le protégeant de l’air, pour rejoindre en cachette père et fils : à la fois fantôme et vivant, il trompe la mort quelques minutes durant, au soleil et au sourire de son enfant.
L’étouffement du cadre, très travaillé, reste néanmoins sans relâche, d’une violence muette, ponctué de cette neige cendrée dont la seule évolution sera la vision finale des flammes qui en sont à l’origine : une explosion graphique et infernale qui semble pouvoir enfin offrir aux personnages non un répit, mais au moins la possibilité d’un changement, même dans la douleur.
Parce que l’exploitation ne cédera pas, parce que le monde devenu fou poursuit sur sa lancée, le deuil et la séparation semblent être les conditions inévitables de la survie. À la fois pessimiste et profondément empathique, La terre et l’ombre aura donné, le temps d’un récit, des visages aux victimes, traqué leur capacité à sourire, regarder devant eux et relever la tête.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyVen 21 Oct 2016 - 7:38

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 Independence-Day-2-poster

Les arcanes du blockbuster, chapitre 25.

Sur la table en acajou, la corbeille fruits est compartimentée : fruits secs, fruits à coque, olives, Pringles, pétales séchés, biscuits pour chien, gravier, huile de ricin, verre pilé.

- Réminiscence ?
- Vengeance ?
- Recrudescence ?
- Très urgence ?
- Turgescence ?
- Tumescence ?
- Purulence ?
- Putrescence ?
- Fermez vos gueules.
- Ah, bonjour à vous aussi, chef. On était en plein brainstorm. Vous êtes nombreux aujourd’hui.
- Nouveau protocole. On perd du temps dans ces Script teams. On va inaugurer les multisessions. Dick, Rick, Nick, vous vous mettez sur le côté droit pour le nouveau ID.
- Ok chef. On était déjà dessus et…
- J’avais oublié de vous dire de fermer vos gueules ? Me semble pas. Les autres, que voici derrière moi, forment l’équipe MetaWrite.
- …. ?
- Ah oui, la nouveauté, ça vous transforme toujours en steak de tofu la première fois, bande de fiottes. Leur job, c’est de collecter des métadonnées du blockbuster pour les ventiler dans les suivants. Ils ont tout vu depuis 20 ans, et ont une base de données imparable. Ils vont vous guider. Faites bien gaffe, ils sont en visioconférence sur d’autres projets en même temps. Quand ils se tournent vers vous, c’est qu’ils vous parlent.
- Donc on note ce qu’ils disent ?
- Ouais. Vous avez le droit, à condition d’être efficaces, de proposer des trucs. Ils les intègreront dans leur base. On commence par les fondamentaux. Vous les écoutez.
- ID 1996.
- Aliens
- Star Wars
- 2012
- Top Gun
- Vous avez compris ? Vous avez déjà 50 % de vos ingrédients.
- Mais comment on…
- Putain, Rick. Faut se mettre à jour un peu. Bryan, aide-les avec les mots clés thématiques
- Connexion psychique
- Schémas
- Patriotisme
- Salut militaire
- Discours fraternel international
- Sacrifice
- Virilité
- Orphelins
- Yellow Bus.
- Chef, ils nous regardent, là ?
- Oui, mais ils parlent en même temps à la team de Transformers 5. Suivez, putain !!!
- 1h50.
- Ah, c’est court quand même.
- Oui, là aussi on fait des économies. L’idée maitresse, c’est réduction : les dilemmes, les enchainements, les plans, les stratégies, on s’en bat les couilles. Vous avec à chaque fois 90 secondes.
- D’accord. Et sinon, pour le titre on s’était…
- Résurgence.
- Oh putain j’avoue ils sont forts quand même.
- Bon, on poursuit. Esthétique ?
- Poooooooooooooin.
- Colonnes de Hummers
- Paquebot vole
- Building vole.
- Gros vaisseau mère
- Grosse Reine mère.
- Vous notez j’espère ?
- Oui oui, on arrête pas. J’ai des id…
- Tendances ? Là, c’est les trucs du moment à placer.
- Chine
- Femme
- Africains à machette
- Armée
- USA
- Répliques ?
- Let’s do it
- You need to see this.
- You really need to see this
- That’s our only shot
- That’s what we came for
- There will be no peace
- We’re not gonna beat them this time
- Pray for us
- Voyez, putain, c’est pas compliqué.
- Humour ?
- Pipi culotte
- Pipi sur vaisseau Alien
- Doigt d’honneur
- Le gratte papier du gouvernement.
- Le savant fou
- Un cul apparent.
- Voilà.
- Bon, ben on a plus qu’à remettre ça dans l’ordre
- Nan, c’est bon, ils ont aussi une trame rythmique. Elle devrait s’afficher sur vos tablettes.
- Applaudissements
- Cuivres symphoniques
- Casque qu’on enlève avec satisfaction
- Ecrans de contrôles
- Satellites
- Pourquoi ils s’arrêtent pas, chef ?
- Là ils sont sur le prochain Avengers. Mais vous pouvez prendre aussi si vous voulez.
- Bon, on rajoute alors.
- J’espère que vous avez intégré le concept. Celui qui arrive à proposer un cliché éligible à la base de données garde le poste. A l’avenir, on va numériser tout ça et on aura simplement besoin d’un rédacteur au service du logiciel.
- Putain.
- Ben quoi ? Dites-le, merde !
- On…je veux dire…
- Il va cartonner.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyVen 21 Oct 2016 - 7:51

Aha oui bonne grosse bouse ce nouveau ID.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyVen 21 Oct 2016 - 7:54

RabbitIYH a écrit:
Aha oui bonne grosse bouse ce nouveau ID.

C'est d'une tristesse infinie. J'ai rarement vu un truc aussi aseptisé, emballé en quelques secondes. Personne n'y croit. Ça met même plus en colère.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyVen 21 Oct 2016 - 9:43

C'est certainement le plus mauvais film que j'ai vu cette année en effet - allez,ex aequo avec London Has Fallen parce que ça aussi, hein. silent
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyVen 21 Oct 2016 - 12:47

Ah oui, j'ai même pas osé celui-là, il ferait un très bon candidat aux arcanes...
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyVen 21 Oct 2016 - 15:28

Attention c'est quand même très très chiant ce machin, je m'y suis plus emmerdé que pendant ID finalement.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyDim 23 Oct 2016 - 11:21

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Vu hier soir sur C+, très bon film émouvant avec quelques blagues un peu lourdes parfois mais un très beau film touchant (ce genre de film qui fait du bien)



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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyMar 1 Nov 2016 - 11:15

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Avec fiston fan de manga, on avait déjà vu le 1 très réussi. Là c'est beaucoup plus lent, très bavard, une citation à la mn que c'en est drôle ! Je me suis demandé si je n'aurais pas mieux fait de le voir en VF du coup, histoire de profiter des images...
Le scénario laisse des béances mélancolique qui perdent un peu, le chien de Batou, le carnaval magnifique, et l'absence de l'héroïne du 1er épisode... Quand ça repart, la scène du manoir est brillante. Fiston dit qu'elle aurait inspiré Inception ! Épatant ce gosse ! Wink
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyMar 1 Nov 2016 - 13:34

Pour moi un CO à la hauteur- si ce n'est au-dessus - du premier. Toujours mélancolique mais surtout vertigineux dans sa philosophie et son scénario.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyLun 7 Nov 2016 - 6:48

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 L_Etrangleur_de_Boston

Fragments d’une chronologie du barbare

L’étrangleur de Boston sort la même année que L’Affaire Thomas Crown et partage avec lui un goût pour l’expérimentation formelle grâce à l’usage du split-screen. Les films sont particulièrement intéressants à comparer dans la mesure où les usages de cette technique n’occasionnent pas le même propos.
Chez Richard Fleischer, qui réutilisera cette approche dans Soleil Vert en 1973, il s’agit avant tout de donner à voir la propagation de la paranoïa d’une ville sous la coupe d’un serial killer. Toute la première partie du film se contente d’aligner les meurtres sans que l’enquête ne progresse : le champ est laissé libre au tueur et les différents plans à ses victimes, avant que les médias ne s’emparent de l’affaire. L’omniscience du split-screen est ici particulièrement bien exploitée : elle montre simultanément deux points de vue sur une même scène (le tueur en caméra subjective à la sonnette, sa victime lui répondant, les caméras de la presse filmant un interviewé et celui-ci qui leur fait face, l’état d’une victime et l’effroi de celui qui la découvre, etc.), ou la multiplication des images de panique dans différents foyers.
Alors que la dimension collective dicte tout le formalisme de la première moitié du récit, la seconde change la donne. Il s’agit dès lors d’un face à face entre Henry Fonda, le procureur face à l’excellent et inédit Tony Curtis dans le rôle du tueur. À rebours de la vindicte populaire jusqu’alors légitimement exprimée, les entretiens mettent au jour la schizophrénie d’un homme qui ignore sa part criminelle et perverse. Les expérimentations formelles prennent donc un nouvel angle, celui de l’exploration d’une psyché fragmentaire, et de la quête d’une prise de conscience lucide. Flashs, jeu sur les temporalités, cohabitation du présent de l’entretien et du passé revécu miment avec conviction les tourments d’un homme malade.
Cette adéquation constante entre un formalisme qui peut souvent s’avérer vain parcoure donc harmonieusement les deux pans du récit. Et lorsque l’aveu est enfin formulé, c’est par un plan frontal, dénué de toute affèterie, qui précède un carton final en faveur de la reconnaissance de l’aliénation mentale. Cette conclusion amenée progressivement, ce glissement du collectif au particulier, du sensationnalisme au questionnement de fond est la grande réussite du film, qui avec le Zodiac de Fincher ou M. le maudit s’inscrit comme un chapitre important de l’exploration de l’univers mental et carcéral des tueurs en série.

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyLun 7 Nov 2016 - 13:49

Très belle critique d'un des très beau film, trop souvent oublié des cinéphiles (Fleischer ayant une filmo très très inégale faut dire).
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyMar 8 Nov 2016 - 6:42

RabbitIYH a écrit:
Très belle critique d'un des très beau film, trop souvent oublié des cinéphiles (Fleischer ayant une filmo très très inégale faut dire).

En effet... J'ai eu un peu de mal avec Soleil Vert par exemple. (et merci Wink )
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyMar 8 Nov 2016 - 6:43

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 L_Affaire_Thomas_Crown

L’intime razzia.

La fin des années 60 est décidemment une période d’ébullition. Alors que l’abolition du Code Hays va permettre aux cinéastes de sortir du cadre en matière de sexe et de violence, ces innovations s’accompagnent aussi d’un renouveau formel important. En 1968, deux films s’emparent ainsi d’une technique qui n’est pas nouvelle, mais qu’on va utiliser désormais à des fins stylistiques, le split-screen : L’affaire Thomas Crown et L’Etrangleur de Boston de Richard Fleischer.
Chez Norman Jewison, c’est dans une perspective avant tout jubilatoire que s’exploite cette originalité : il s’agit de montrer l’omniscience et la puissance du riche cambrioleur, un Steve McQueen aux commandes de tout ce qui peut l’être : les véhicules (sur terre et dans les airs), mais aussi les opérations les plus retorses, du cambriolage des banques à celui d’un cœur dur à vaincre. Lorsqu’on lui fait remarquer qu’il n’a pas besoin de et argent, il se contente de répondre, en toute modestie :
“There’s me -and the system.”
La multiplicité des images permet ainsi de le magnifier en chef d’orchestre, synchronisant les actions de ses employés qui par ailleurs ne se connaissent pas entre eux et ne l’ont jamais vu. C’est aussi, lors d’une partie de polo à sa gloire, un feu d’artifice formel où le montage syncopé, les flous et les ralentis ajoutent à cette démonstration visuelle ostentatoire.
Jewison ne s’en cache pas : la forme l’emporte clairement dans ce film, et s’accorde au panache avec lequel son héros éponyme désire accomplir ses forfaits.
Et c’est bien de cela qu’il s’agit : la moindre des scènes est soumise à un double jeu, une partie de poker où il s’agit non pas de tromper l’autre, mais plutôt d’anticiper le coup qu’il aura forcément d’avance. Cette malice excède le clinquant du split-screen : un panoramique à 360° permet ainsi, dans le cimetière, une livraison d’un magot dans une douceur assez virtuose.
Mais le film ne serait pas complet sans l’autre étincelle nécessaire au brasier : la femme.
Faye Dunaway encore radieuse de son rôle d’amante criminelle dans Bonnie & Clyde passe du côté réglo de la loi pour former un couple d’anthologie avec son partenaire. Faux semblants, jeu de séduction et de manipulation permettent de singulièrement pimenter cette histoire pour le moins éculée de gendarmes et voleurs. Du plus long baiser de l’histoire pour l’époque à une partie on ne peut plus tendancieuse d’échecs, Jewison poursuit la malice par une partition plus lente et sensuelle qui a le mérite de donner le change au rôle de potiche traditionnellement dévolu à la femme. Une déclaration d’amour en forme d’impasse qui pourrait se résumer dans la synthèse parfaite que Faye Dunaway formule ainsi, et qui pourrait presque évoquer le film lui-même :
“There’s no way out. You’ve done to good job.”
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 21 EmptyMar 8 Nov 2016 - 13:40

Alors là sans moi par contre, film clinquant comme pas possible et d'un ennui profond. Sans Steve McQueen c'était les oubliettes assurées. D'ailleurs Jewison a fait 90% de très mauvais films après ça.

Nulladies a écrit:
RabbitIYH a écrit:
Très belle critique d'un des très beau film, trop souvent oublié des cinéphiles (Fleischer ayant une filmo très très inégale faut dire).

En effet... J'ai eu un peu de mal avec Soleil Vert par exemple. (et merci Wink )

Ah moi j'aime Soleil Vert par contre, mais moins Les Vikings ou Kalidor par exemple. Laughing
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