En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....

Big Bang comedy.

On n’est même plus surpris lorsqu’on apprend le sujet du nouveau spectacle d’Alexandre Astier, à savoir la vie extraterrestre : ce type sait tout et peut en parler avec la faconde qui le caractérise.
Après les cycles Arthuriens (et avant, visiblement, un retour via le cinéma sur ces terres fécondes), après la vie et l’œuvre de Bach, le voici donc en conférencier devisant sur le big-bang, les ovnis et les avancées scientifiques.
Les moyens scéniques évoluent, et Astier ne s’est privé de rien pour donner chair à son propos : les animations à l’écran sont soignées, les scènes sont variées et il incarne un grand nombre de personnages. L’impression de fourre-tout peut guetter à certains moments, et la transition entre la trame générale, la conférence, et les sketches n’est pas toujours très fluide.
L’exoconférence n’est pas, à l’instar de Que ma joie demeure, un spectacle hilarant : ce n’est pas là son objectif. Mais il est évidemment sous l’égide de cette tonalité propre à Astier, et qu’on retrouve toujours avec autant de plaisir. Ironie, vocabulaire inimitable qui en fait un digne héritier d’Audiard, ponctuent sa leçon générale qui se veut aussi enthousiaste que poétique. On apprendra ainsi que la voie lactée a un goût de framboise, et les inconvénients à voyager à la vitesse de la lumière.
Le running gag sur la plaque de la sonde Pioneer vaut à lui seul le déplacement, et synthétise l’approche d’Astier : sarcastique et lucide, amusé et enthousiaste, il vulgarise autant qu’il embarque à sa suite un public auquel il peut désormais parler de ce qu’il veut.

Nulladies a écrit:

Big Bang comedy.

On n’est même plus surpris lorsqu’on apprend le sujet du nouveau spectacle d’Alexandre Astier, à savoir la vie extraterrestre : ce type sait tout et peut en parler avec la faconde qui le caractérise.
Après les cycles Arthuriens (et avant, visiblement, un retour via le cinéma sur ces terres fécondes), après la vie et l’œuvre de Bach, le voici donc en conférencier devisant sur le big-bang, les ovnis et les avancées scientifiques.
Les moyens scéniques évoluent, et Astier ne s’est privé de rien pour donner chair à son propos : les animations à l’écran sont soignées, les scènes sont variées et il incarne un grand nombre de personnages. L’impression de fourre-tout peut guetter à certains moments, et la transition entre la trame générale, la conférence, et les sketches n’est pas toujours très fluide.
L’exoconférence n’est pas, à l’instar de Que ma joie demeure, un spectacle hilarant : ce n’est pas là son objectif. Mais il est évidemment sous l’égide de cette tonalité propre à Astier, et qu’on retrouve toujours avec autant de plaisir. Ironie, vocabulaire inimitable qui en fait un digne héritier d’Audiard, ponctuent sa leçon générale qui se veut aussi enthousiaste que poétique. On apprendra ainsi que la voie lactée a un goût de framboise, et les inconvénients à voyager à la vitesse de la lumière.
Le running gag sur la plaque de la sonde Pioneer vaut à lui seul le déplacement, et synthétise l’approche d’Astier : sarcastique et lucide, amusé et enthousiaste, il vulgarise autant qu’il embarque à sa suite un public auquel il peut désormais parler de ce qu’il veut.

Une véritable réussite je trouve. Cette façon de parler de choses très techniques sans être rébarbatif et nuire aux propos comiques est tout bonnement excellente. L’impression de fourre-tout peut guetter à certains moments, et la transition entre la trame générale, la conférence, et les sketches n’est pas toujours très fluide. Ca m'a pas spécialement marqué. Je l'ai pourtant vu trois fois... Mais bon, c'est possible; Encore une fois, je suis vraiment fan du mec, du coup, je lui passe peut-être des choses. Et l'explosion de Brie de Meaux, c'est quelque chose. Je suis vraiment client de ce mec. Je reconnais même manquer parfois d'objectivité. Tu as des infos sur son retour vers Arthur? Parce que là, il traîne la patte et ne semble plus très motivé par le projet (ce qui est compréhensible)?

Oui, c'est vrai qu'on peut l'écouter des heures, ce mec. J'ai trouvé certains sketches un peu moins réussis que d'autres, mais je chipote, ça vaut vraiment le coup.

Et pour l'info en question :

http://www.huffingtonpost.fr/2015/11/03/alexandre-astier-kaamelot-retour-au-cinema_n_8459414.html

Ok. Merci pour l'info.

Formidable, hilarant, inventif, fin et intelligent; une comédie à la française comme on aimerait en voir plus souvent....

Non, je déconne, c'est consternant; Je ne sais pas pourquoi je m'évertue à regarder des films français récents dans la catégorie comédie. On ne sait plus faire. La génération des nouveaux "comiques" n'est pas drôle. Rien, pas un gag drôle. Transposer Robin des Bois en mode "humour nouvelle génération relou - ça déchire - la vie de ma reum" c'est déjà pas nouveau comme concept, mais quand en plus RIEN est drôle, c'est dur. Tous les acteurs sont là, entre potes, pour se faire plaisir, mais ont tendance à oublier que certains spectateurs ont quand même un cerveau... Bref, je ne suis pas prêt à revoir un film comique français récent de sitôt!

Esther a écrit:

Je ne sais pas pourquoi je m'évertue à regarder des films français récents dans la catégorie comédie.

je me pose aussi la question! pourquoi t'infliger cette souffrance?

allez regarde Kaamelot et ça ira mieux

Esther a écrit:

Formidable, hilarant, inventif, fin et intelligent; une comédie à la française comme on aimerait en voir plus souvent....

Non, je déconne, c'est consternant; Je ne sais pas pourquoi je m'évertue à regarder des films français récents dans la catégorie comédie. On ne sait plus faire. La génération des nouveaux "comiques" n'est pas drôle. Rien, pas un gag drôle. Transposer Robin des Bois en mode "humour nouvelle génération relou - ça déchire - la vie de ma reum" c'est déjà pas nouveau comme concept, mais quand en plus RIEN est drôle, c'est dur. Tous les acteurs sont là, entre potes, pour se faire plaisir, mais ont tendance à oublier que certains spectateurs ont quand même un cerveau... Bref, je ne suis pas prêt à revoir un film comique français récent de sitôt!

J'ai adoré ta première ligne, j'ai pensé au début que tu avais fait un AVC.
Il te reste donc à voir Aladin dans quelques mois...

Nulladies a écrit:

Esther a écrit:

Formidable, hilarant, inventif, fin et intelligent; une comédie à la française comme on aimerait en voir plus souvent....

Non, je déconne, c'est consternant; Je ne sais pas pourquoi je m'évertue à regarder des films français récents dans la catégorie comédie. On ne sait plus faire. La génération des nouveaux "comiques" n'est pas drôle. Rien, pas un gag drôle. Transposer Robin des Bois en mode "humour nouvelle génération relou - ça déchire - la vie de ma reum" c'est déjà pas nouveau comme concept, mais quand en plus RIEN est drôle, c'est dur. Tous les acteurs sont là, entre potes, pour se faire plaisir, mais ont tendance à oublier que certains spectateurs ont quand même un cerveau... Bref, je ne suis pas prêt à revoir un film comique français récent de sitôt!

J'ai adoré ta première ligne, j'ai pensé au début que tu avais fait un AVC.
Il te reste donc à voir Aladin dans quelques mois...

souhaitez moi bonne chance, début décembre je vais être obligé de le voir dans le cadre de mon boulot (la psychiatrie parfois c'est juste horrible)

myrrhman a écrit:

Nulladies a écrit:

Esther a écrit:

Formidable, hilarant, inventif, fin et intelligent; une comédie à la française comme on aimerait en voir plus souvent....

Non, je déconne, c'est consternant; Je ne sais pas pourquoi je m'évertue à regarder des films français récents dans la catégorie comédie. On ne sait plus faire. La génération des nouveaux "comiques" n'est pas drôle. Rien, pas un gag drôle. Transposer Robin des Bois en mode "humour nouvelle génération relou - ça déchire - la vie de ma reum" c'est déjà pas nouveau comme concept, mais quand en plus RIEN est drôle, c'est dur. Tous les acteurs sont là, entre potes, pour se faire plaisir, mais ont tendance à oublier que certains spectateurs ont quand même un cerveau... Bref, je ne suis pas prêt à revoir un film comique français récent de sitôt!

J'ai adoré ta première ligne, j'ai pensé au début que tu avais fait un AVC.
Il te reste donc à voir Aladin dans quelques mois...

souhaitez moi bonne chance, début décembre je vais être obligé de le voir dans le cadre de mon boulot (la psychiatrie parfois c'est juste horrible)

Tu dois faire un rapport sur le profil psy des acteurs ? T'es mal barré mon pauvre.

Une ambiance guère froide.

Les blockbusters sont comme les sucreries : certaines séduisent plus que d’autres, certaines accrochent aux dents, écœurent très rapidement ou vous crament l’œsophage.
Mais de temps à autre, dans le bol géant et coloré qu’offre chaque année l’industrie du divertissement, vous trouvez la petite pépite qui, le temps de croustiller ou de fondre, de répandre ses arômes agréables, vous aura offert un moment aussi agréable qu’éphémère.
The Man from U.N.C.L.E relève de cette catégorie. Rien de nouveau sous le soleil, de la coopération forcée entre rivaux au scénario à twists en cascade, des poursuites aux explosions, nous sommes sur un terrain balisé, sur lequel le formaliste Guy Ritchie applique des recettes bien rodées depuis Arnaques, crimes et botanique.
Adeptes de la frime et des mensonges, ses personnages d’espions contaminent la tonalité du film qui assume son emballage poseur au service d’une petite jubilation permanente : effets clipesques, musique à la Morricone, split-screen en pagaille, Ritchie joue la carte du comic à fond, et avec une véritable efficacité.
L’intrigue n’est évidemment qu’un prétexte pour une structure à tiroirs dans laquelle les sourires glamour le disputent aux traitrises nonchalantes, les femmes tombent comme des mouches dans les pieux et les rivaux sous les balles. On se surprend à constater qu'Henry Cavill est capable de jouer quelque chose d'autre qu'un rocher, ce que laissait supposer Man of Steel.
C’est sans doute là que le film fait mouche : dans le fait d’assumer sa dimension parodique : d’un pique-nique en pleine course poursuite, d’un KGB kiss permettant au rival de rester debout et évanoui, de nazis folkloriques, tout est avant tout au service du rythme (jusqu’à l’overdose, reconnaissons-le, notamment dans les zooms mode google map de la poursuite à trois sur la montagne).
A cela s’ajoute un jeu sur le temps qui, s’il n’est pas non plus foncièrement original, dope un peu plus la dynamique : légères ellipses, retour sur un détail, flash backs permettant de relire des scènes faisant l’objet d’une supercherie, tout est étudié pour faire du spectateur un omniscient privilégié ou un berné consentant.
Le film s’achevant sur la constitution du groupe U.N.C.L.E, on imagine bien la suite dans les idées des studios quant à en faire une. Projet incertain, tant le goût de cette petite friandise tient à sa fraîcheur éphémère, dont on oubliera beaucoup, si ce n’est que ce fut plaisant.

Proud Atlas

Revoir Le Seigneur des Anneaux fait émerger une question essentielle : qu’est-ce qui fait de la trilogie de Jackson un classique ? Comment expliquer que, plus d’une décennie après et en dépit des fulgurants progrès en matière d’effets spéciaux, des nombreuses tentatives de renouer avec un tel succès, cette saga s’impose et bénéficie d’un souffle unique ?

La première explication est à chercher dans le savoir-faire du cinéaste. La communauté de l’anneau se doit d’exposer un monde complexe et profus, et Jackson parvient à équilibrer savamment l’aspect documentaire et la narration. Le sens du détail impressionne avant tout : costumes, accessoires, interaction avec les différentes ethnies, chaque nouveau décor est un tableau soigné à la perfection, au service d’une illusion immersive qui fonctionne comme jamais. En écho à ces plans moyens (La Comté, l’auberge, la forêt des elfes…), le cinéaste prend aussi soin de dessiner la cartographie générale des Terres du Milieu, fidèle à cette unique image qu’avaient les lecteurs de Tolkien en deuxième de couverture. Entre les deux pôles du Mordor et de l’Isengard, le surplomb visuel est d’une maitrise totale : des montagnes aux rivières, des plaines aux forêts, la caméra balaie un territoire si vaste par ces prises de vues sur la Nouvelle-Zélande qu’elle donne avec grandeur le souffle épique de la saga naissante.
Le recours à l’image numérique est certes présent, mais convainc par une intégration harmonieuse, qui fait de la nature et d’une dimension folklorique une véritable priorité. Dès lors, on savourera d’autant plus la forêt laiteuse colonisée par les elfes ou la noirceur minérale des mines de la Moria.
La seconde raison tient bien entendu dans la qualité initiale du livre adapté. De ce point de vue, Jackson préserve avec le plus grand soin les problématiques du roman. La version longue, pourtant redoutable dans une introduction, fonctionne bien en réalité. Le premier volet de la trilogie introduit avec intelligence les grandes lignes à venir : plutôt que de s’épuiser à embrasser la totalité de l’univers à découvrir, l’auteur choisit un représentant de chaque peuple pour figurer dans la fameuse communauté. Cette modestie initiale est particulièrement efficace : les grandes questions sont abordées, tout comme l’est la symbolique de l’anneau et de la convoitise qu’il suscite. Le fait de faire de Frodon le personnage principal souligne cette volonté : dépassé, mutique, il se distingue par une qualité unique, sa bonté et sa résistance à l’attraction maléfique. Autour de lui, les passions se déchainent, les tractations politiques et les mensonges se déploient, tandis qu’il s’attèle à une unique trajectoire, quitte à se délester du groupe.
L’épique est un prélude dans La Communauté de l’anneau : de grande bataille, il n’est point encore question. Tout se prépare, tout s’annonce. Et pourtant, le souffle est bien là : le frisson de voir la terre d’Isengard s’ouvrir pour y préparer la noire conquête, celle de la Moria dévoiler son armée grouillante et obscure, et la beauté lugubre des Nazgûls arpenter les mêmes chemins que notre frêle héros.
Et le spectateur de se réjouir à l’idée de poursuivre le voyage.

Alors, comment dire... Comment expliquer le profond ennui qui m'habite lorsque je regarde ces films... Déjà, pour faire simple, je me suis endormi au sens littéral du terme au cinéma lors du visionnage du troisième volet. Ces fins interminables, ces plans à rallonge qui allongent d'autant le film inutilement... Bref, c'est bien foutu, mais qu'est-ce que je trouve ça chiant.

Esther a écrit:

Alors, comment dire... Comment expliquer le profond ennui qui m'habite lorsque je regarde ces films... Déjà, pour faire simple, je me suis endormi au sens littéral du terme au cinéma lors du visionnage du troisième volet. Ces fins interminables, ces plans à rallonge qui allongent d'autant le film inutilement... Bref, c'est bien foutu, mais qu'est-ce que je trouve ça chiant.

Oui, c'est un reproche fréquent au film. Et pourtant, en ce qui me concerne, je trouve que ça favorise l'immersion totale dans l'univers. C'est plus pénible pour le deuxième volet, je trouve, j'en parlerai demain.

Pas fan mais force est de reconnaitre que les images sont sublimes.

J'ai vraiment adoré cette trilogie. Pour ses images, le respect global de l’œuvre, le souffle épique, les décors grandioses....
Les longueurs ne m'ont pas gênées, Nulladies a mis le doigt dessus : elles favorisent l'immersion. Je trouve même qu'elles sont un parallèle au livre et ses interminables descriptions.


Alors que la trilogie sur Bilbo... voilà quoi.....

Cla dit Tolkien m'emmerde.

Esther a écrit:

Cla dit Tolkien m'emmerde.

C'est qui Cla ?

Esther a écrit:

Cla dit Tolkien m'emmerde.

je l'ai lu ado, il avait fallu m'accrocher pour passer outre cet aspect descriptif. j'ai essayé de le relire il y a quelques mois, je n'ai pas réussi à refranchir ce cap....

Tony's Theme a écrit:

Esther a écrit:

Cla dit Tolkien m'emmerde.

C'est qui Cla ?

Oh ça va... Je passe en coup de vent en prenant une pause de 5 mn au taf et voilà le résultat!

Esther a écrit:

Cla dit Tolkien m'emmerde.

Rho moi aussi.

Quelques longueurs dans le second qui bizarrement fonctionne mieux... en version longue. C'est quand même la classe cette trilogie... contrairement à la nouvelle.

La principale faiblesse de cette saga (sans parler du propos) c'est pour moi un paquet de dialogues ridicules et une caractérisation des persos à la truelle.
Après en terme de réal', mise en scène, c'est très costaud.

UnderTheScum a écrit:

La principale faiblesse de cette saga (sans parler du propos) c'est pour moi un paquet de dialogues ridicules et une caractérisation des persos à la truelle.
Après en terme de réal', mise en scène, c'est très costaud.

J'ai aimé lire Tolkien mais ces adaptations m'ennuient.
La mise en scène particulièrement trop costaud justement.
Pour le premier film par exemple j'attendais avec l'âme d'un enfant le point de vue des Hobbits, sortant de chez eux, découvrant l'étrange et merveilleuse forêt, un monde ici pas forcément dangereux d'ailleurs mais inconnu ! Dès le début le réalisateur multiplie des points de vue surpuissants, des déplacements de caméra hallucinants, et une démesure numérique.

La naïveté des personnages, les dialogues m'ont moins choqués j'en avais gardés ce souvenir. Mais la mise en scène je l'ai ressentie comme un contre-sens permanent... Le point de vue des ces hobbits nains, ou même humains et leurs limites, leur fragilité sont démentis à tous instants...

Je trouve comme Nulladies que le film fait bien le grand écart entre ces deux points de vue justement, l’immensité d'un univers que Tolkien prenait également plaisir à décrire et sa découverte par des personnages à taille humaine hobbitienne, surtout dans ce premier volet.

RabbitIYH a écrit:

Je trouve comme Nulladies que le film fait bien le grand écart entre ces deux points de vue justement, l’immensité d'un univers que Tolkien prenait également plaisir à décrire et sa découverte par des personnages à taille humaine hobbitienne, surtout dans ce premier volet.

Alternance ? Admettons mais point de vue de qui ?
De celui qui tourne une page ? Et accepte de se retrouver dans un nouveau lieu ? Ou point de vue de ces incessants travellings d'un coin à l'autre des pays, dignes d'un space opéra, en pleine fantasmagorie moyen-âgeuse ?!... de ces mouvements d'appareils numériques dans les batailles dignes d'une visite au parc d'Astérix ?!

Mais je vous ai déjà parlé du son 3D, avec changement incessant de point de vue à chaque plan ? Une aberration physique pour un vieux spectateur comme moi !...

Bien sûr chacun peut aimer mais je ne crois pas qu'on puisse dire que Tolkien alternait les points de vue avec cette surpuissance de console sur canapé...

Non certes. Mais le fait est que cette recherche de spectaculaire visuel un peu vain m'a bien moins gêné que dans... mettons, Gravity.