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| En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... | |
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Tony's Theme air guitariste
Nombre de messages : 9160 Date d'inscription : 08/04/2009
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Lun 13 Juil 2015 - 11:26 | |
| J'aime quand un film me surprend comme ça. Wouaw ! | |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Mar 14 Juil 2015 - 9:42 | |
| - Tony's Theme a écrit:
J'aime quand un film me surprend comme ça. Wouaw ! T'as vu les autres de Dupieux ? Wrong et Rubber valent le coup d'oeil, même si Réalité est un cran au dessus... | |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Mar 14 Juil 2015 - 9:42 | |
| La vie devant soie. Il ne faut pas s’attendre à des miracles lorsqu’on se confronte à un monument comme Spiderman et son adaptation à l’écran : de la même façon qu’avec Batman, tout auteur y laisse des plumes, et s’il parvient à y insuffler un peu de sa vision, le cahier des charges d’une telle production est de toute façon assez inhibant. C’est clairement le cas pour cette trilogie, à qui j’accorde le mérite d’une deuxième vision accompagné de la nouvelle génération grâce à un souvenir plutôt agréable. Teenage movie avant tout, Spiderman décline toute la panoplie attendue du genre : Peter Parker en loser à qui on fait des croche-pieds à la cantine, qui loupe son bus et se soumet aux brutes qui règnent en despotes tout en aimant en secret une Kirsten Dunst qui a n’a pas oublié son décolleté, mais bien son soutien-gorge les jours de pluie. Et qui sait embrasser en toutes circonstances. Si la mythologie fonctionne à plein régime sur la naissance du héros et les responsabilités qui en découlent, les meurtres fondateurs et les renoncements à venir, Sam Raimi paie son tribut au comic originel, et ce dès le sympathique générique. En découle une esthétique un peu douteuse, particulièrement chez le bouffon vert qu’on croirait échappé d’un épisode des power rangers, et qui pique franchement les yeux. Il semble qu’il faille en passer par là, se dit-on à l’époque, avant que n’arrive enfin un méchant à la hauteur en la personne du Joker chez Nolan. Cet opus a deux mérites. Le premier dans la tonalité avec laquelle il aborde les origines du héros. En approfondissant la construction fragile et hésitante de sa figure, le récit rend attachant un personnage qu’on voit davantage sans son costume qu’à l’œuvre en tant que mythe. Le premier costume low-cost, les séances artisanales de dessin, les entrainements, la difficulté à subvenir à ses besoins et se confronter aux sacrifices donne un peu de chair et épaissit l’ensemble. Le second réside dans les scènes de voltige. Outre de beaux mouvements de caméras et des combats un peu trop inspirés par le récent et structurant Matrix, les décors d’impasses et de blocs occasionnent de belles prises de vues, dont une séquence (celle des retrouvailles avec le meurtrier de l’oncle) qui rappelle l’esthétique fascinante de Blade Runner. Dès le départ, la mise à l’horizontale d’une façade qu’agrippe l’homme araignée renouvelle la vision de la ville, ici exploitée à plein régime, New York comme aire de jeu où les rues défilent au gré de la souplesse des toiles qui s’y tissent. A elles-seules, ces séquences de ballet urbain font le charme indéniable du film, et, alliées à la trempe d’un personnage émouvant incarné avec justesse par Tobey Maguire, excusent les faiblesses inhérentes à son budget et ses ambitions. | |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Mer 15 Juil 2015 - 8:44 | |
| MJ sait. Sam Raimi semble avoir entendu les compliments qu’on a pu lui faire sur le premier volet de sa trilogie consacrée à l’homme araignée, et va donc exploiter le même filon, équilibre savant entre action et épaisseur psychologique, comédie et romance adolescente. Puisque Peter Parker est désormais un super héros établi, il s’agit de le faire douter quant à ses engagements. Dans un registre assez proche de Batman, mais dans une noirceur certes plus édulcorée, il porte sur ses épaules le taux de criminalité de la ville tout en subissant les foudres d’une opinion publique fluctuante menée par le directeur du journal (J.K Simmons qui avant Whiplash, avait donc des cheveux, mais déjà du talent, cette fois dans un registre comique qui fonctionne pleinement), tout en s’acharnant à renoncer à tout ce que sa stature pourrait lui offrir. Toute la – longue – exposition revient sur cette lose du héros bien seul, empêtré dans ses missions qui l’empêchent de vivre l’amour, le mettent dans une position délicate avec son ami dont il a tué le père ou sa tante dont il porte la responsabilité du veuvage. Les temps sont durs, et on nous le fait bien comprendre, en revenant un peu trop sur l’opus précédent. Si l’épaisseur psychologique y gagne, le rythme en pâtit. Il n’empêche que la crise d’impuissance du héros (difficile en effet de ne pas faire le lien entre ses projections blanchâtres et la symbolique qu’elles sous-tendent…) et sa tentative d’abandon de sa stature occasionnent de jolies séquences, faisant de Peter Parker un homme incapable dans ses aptitudes ou un héros amputé de toute humanité, entre-deux inconfortable et bien exploité, dans la comédie (le voir prendre l’ascenseur pour descendre un immeuble n’est pas sans saveur) comme dans le drame. Sur le terrain du blockbuster à proprement parler, les promesses sont tenues. Le méchant de service offre un peu moins de laideur que le précédent, et ses bras mécaniques occasionnent de jolies séquences de baston aérienne, les tentatives de renouvellement fonctionnant plutôt bien (le métro aérien, par exemple, ou les déplacements toujours plus fluides du héros entre embouteillages et sommets de buildings). En résulte un équilibre assez efficace, certes empesé par les allées et venues d’une romance à rallonge et l’inévitable affrontement final avec petite amie attachée à une bombe atomique. Sur le terrain formaté de Marvel, force est tout de même de constater que la version Raimi de Spiderman possède une singularité qui le sauve de la lassante standardisation généralement à l’œuvre. | |
| | | Tony's Theme air guitariste
Nombre de messages : 9160 Date d'inscription : 08/04/2009 Age : 49 Humeur : Monochrome
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Mer 15 Juil 2015 - 10:18 | |
| - Nulladies a écrit:
- Tony's Theme a écrit:
J'aime quand un film me surprend comme ça. Wouaw ! T'as vu les autres de Dupieux ? Wrong et Rubber valent le coup d'oeil, même si Réalité est un cran au dessus... Non, ces films ne m'ont jamais attirés, ils semblaient vraiment trop absurdes. Pour 'Réalité', un collègue m'en avait tellement fait l'éloge que j'ai plongé et je ne le regrette pas. Je vais peut-être jeter un œil aux deux autres. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 16 Juil 2015 - 4:48 | |
| Gros bof pour Rubber... et oui c'est très très absurde et vain. - Nulladies a écrit:
- J.K Simmons qui avant Whiplash, avait donc des cheveux, mais déjà du talentgénéralement à l’œuvre.
Bien sûr... tu n'as jamais vu Oz ? - Nulladies a écrit:
de la même façon qu’avec Batman, tout auteur y laisse des plumes
Heu... aussi bien les Batman de Burton (surtout le second ) que ceux de Nolan sont les films les plus personnels de leurs auteurs ou quasiment. Il faut lire un peu plus entre les lignes... le Batman de Burton est un portrait à nu du freak/artiste rejeté et incompris en quête d'âme soeur, celui de Nolan un parangon de culpabilité maladive qui projette ses névroses sur les autres, des thèmes on ne peut plus centraux dans leurs œuvres respectives. C'est aussi le cas du Hulk d' Ang Lee et de son rapport au père dominateur et au tiraillement entre aspirations personnelles et prison culturelle et génétique. Et c'est clair que même ces Spiderman sont singuliers, j'avais notamment adoré dans le premier les nombreuses symboliques telles que cette entrée sur le ring sous les huées et projections, métaphore d'une forme de bizutage des universités américaines censée te faire passer de l'adolescence à l'âge adulte. |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Ven 17 Juil 2015 - 7:57 | |
| Hollywood, mars 2006. Sur la table ovale en acajou, trois corbeilles dans lesquelles on distingue des papillotes, de l’eau minérale, de la Redbull, des bâtonnets de Justin Bridou, des Mon Chéri, des pommes de terres et une cagette de navets. - Comme vous pouvez le constater, on est très nombreux, alors commencez par fermer vos gueules. On va faire vite, on va faire bien, on vous explique. Rick ? - Oui, bon, en fait : on split les teams. Vu le carton des deux épisodes précédents, le budget est over, et le mot d’ordre, c’est RATISSER LARGE. Sam nous a déjà donné ses idées, a vous d’étoffer. - Ouais, il nous fait un peu chier avec ses résumés des épisodes précédents. Grand pouvoir, grandes responsabilités, tout ça, Tante May en Mamie Nova qui vient dire qu’il faut pardonner et que la vengeance c’est mal, on saupoudre. L’essentiel est ailleurs. Nick, on t’a chargé du volet action. - Alors chef, toutes les dix minutes, une séquence. Et j’ai du lourd. De l’overboard, des sabres lasers, une grue folle genre elle tronçonne des buildings, mais aussi des métros et des sauts périlleux comme dans Matrix, de l’eau et du sable, du feu et des tempêtes. - Oh putain les quatre éléments et tout. - Ouais. - On devait laisser la symbolique à Stanley, mais c’est pas grave. Qu’est-ce que tu nous as préparé ? - Le méta ultime, boss. Visez le kiff : le risque du 3ème épisode, on est d’accord, c’est la surenchère. Genre on prend la grosse tête. Et ben c’est ce que fait Parker. - Genre il se la pète. - VOILA. Côté obscur de la force, tout ça, il flirte avec le dark, tu vois. - Excellent. Mais on reste dans la comédie, quand, même, c’est d’ailleurs le boulot de Bick. - Yep. On va lui foutre du sable dans la raie, et genre quand il frime, il mate les chicks dans la rue, il change de coiffure en mode gothique et danse sur des pianos et la voisine, vous savez, le thon géorgien lui prépare des cookies. Ça va être fun. - Mais alors on fait que ça ? - Tu déconnes ? Troisième épisodes, 3 méchants, ma couille. Sandman, Bouffon Jr, et le Darkspider, genre on lui fait un COSTUME NOIR PUTAIN. - Ouais. Putain, son pire ennemi c’est lui-même. Puissant. - Bon, vous me torchez tout ça. - Ça va être un peu le bordel à gérer quand même. - En plus faut la romance. C’était mon job, patron. - Ouais, vas-y chérie. - Alors en fait, faut que ça craque avec MJ, voyez. Une nouvelle blonde, un remake du baiser, des mensonges, des bagues dans des flutes de champagne, des manipulations, du soap, quoi. - Et genre en dark mode il lui en colle une ! - Excellent. Fusion des thèmes. J’adore. - Attention quand même à Mamie Nova. On est chez des gens foncièrement bons. Le méchant a beau ressembler à un étron façon Jabba des bacs à sable, il faisait ça pour sa fille malade. Et Harry peint des natures mortes. - Et fait des omelettes aux poivrons. - Putain, c’est clair qu’on a vraiment un budget illimité. - Bon, comment on relie tout ça ? Sick ? - On a toujours les solutions de secours, chef. L’astéroïde tombé du ciel, du slime qui noircit les gens et repart avec les cloches, un truc du genre. On s’en branle en fait. Sinon, la solution de l’amnésie temporaire est pas mal ; ou de la révélation tardive, genre « en fait Spider Man a pas tué ton père, j’avais oublié de te le dire » ou « en fait j’ai pas tué ton oncle, tu vois, mon doigt a glissé, désolé pour le dérangement, et même si je voulais te défoncer la gueule il y a cinq minutes, pardon, quoi, je pleure un peu, rappelle-toi j’ai une fille malade merde ». - Ouais, ça tient la route. - Ça parle beaucoup quand même. Je propose qu’on rajoute des femmes qui hurlent. Et MJ doit finir suspendue dans le vide, n’oubliez pas, c’est une tradition. - Oui bon, on étoffe : suspendue dans un taxi. Et au-dessus, vous me foutez un camion benne qui lui largue des parpaings dans la gueule. - Et en bas, des flics new yorkais qui applaudissent. - Et la télé qui dit que merde, peut-être il va mourir le héros. - On est bon, là. Sam va être content. - Je veux. Il est quand même à la tête du plus gros morceau de l’histoire. - Putain. - On.. - …va… - …cartonner. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Ven 17 Juil 2015 - 9:49 | |
| - Nulladies a écrit:
- Sinon, la solution de l’amnésie temporaire est pas mal ; ou de la révélation tardive, genre « en fait Spider Man a pas tué ton père, j’avais oublié de te le dire » ou « en fait j’ai pas tué ton oncle, tu vois, mon doigt a glissé, désolé pour le dérangement, et même si je voulais te défoncer la gueule il y a cinq minutes, pardon, quoi, je pleure un peu, rappelle-toi j’ai une fille malade merde ».
C'est clair que c'est pas le volet le plus fameux. |
| | | Azbinebrozer personne âgée
Nombre de messages : 2751 Date d'inscription : 12/03/2013 Age : 63 Localisation : Teuteuil Humeur : mondaine
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Mar 21 Juil 2015 - 9:44 | |
| "Velvet goldmine" de Todd haynes en 98. Le film s'efforce d'être très proche de l'esprit du Glamrock des 70ties dont il reprend le développement global. Le héros est inspiré de plusieurs parcours dont Bowie. Avec un quelque chose de la rencontre avec Iggy Pop/ Lou Reed ? C'est forcément très kitsh, outré, mais j'ai réussi à accrocher en partie grâce à la lecture en ce moment du remarquable livre "Glam rock : La subversion des genres" , de Philip Auslander. L'important ce n'est plus l'obligation des Sixties d'être authentique, c'est d'être capable du nouveau, de créer son personnage, quelle que soit la tenue, la sexualité... Le sous-titre du film : "Style matters even when it comes to murder" ! | |
| | | Azbinebrozer personne âgée
Nombre de messages : 2751 Date d'inscription : 12/03/2013 Age : 63 Localisation : Teuteuil Humeur : mondaine
| | | | Azbinebrozer personne âgée
Nombre de messages : 2751 Date d'inscription : 12/03/2013 Age : 63 Localisation : Teuteuil Humeur : mondaine
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Mar 4 Aoû 2015 - 12:24 | |
| Western de Robert altman de 1971. Altman fait son petit bordel habituel à propos justement d'un petit bordel dans une ville minière où défilent petit peuple chinois, couple de noirs, collection de putes de seconde zone, bad boys et nos deux beaux gosses de service ! Très sympa ! | |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 27 Aoû 2015 - 7:14 | |
| Lapin justifie les moyens. Un projet comme Roger Rabbit n’aurait aujourd’hui plus du tout le retentissement qu’il eut en 1988, tant le numérique a infusé le film, qu’il s’agisse de décor ou de personnages entiers. Plutôt que de faire un cour sur l’animation aux jeunes spectateurs, choisissons de leur présenter le film sans commentaire : à savoir, en prologue, ce cartoon absolument grandiose, entreprise de destruction massive du lapin éponyme s’acharnant à souffrir de toutes les potentialités qu’une cuisine peut offrir. La rupture narrative qui clôt le dessin animé pour montrer son tournage en prise de vue réelles est un effet de surprise garanti, qui saisit tout public et met en place un univers singulier dont les vertus distrayantes ne se démentiront pas. Roger Rabbit, c’est ce point d’équilibre incroyable entre la référence permanente (à l’univers des Toons, certes, mais aussi au film noir) et une tonalité propre, un humour pétillant et des trouvailles à la pelle. Zemeckis est alors à son apogée, et on trouve dans ce film la même vibration enthousiaste que chez Joe Dante, cet amour du cinéma qui nous recrée tout un décor et ne cesse de parler de l’illusion, des faux semblants au service de la vertu suprême, le rire. Outre le personnage hilarant de Roger Rabbit lui-même, tornade comique à l’effet dévastateur, les animateurs nous gratifient d’un flingue à balles capricieuses, d’un taxi allumé, d’une vamp aux formes démesurées, (« I'm not bad. I'm just drawn that way. ») d’un duel de canards au piano à queue et de fouines qui meurent de rire… Le rythme est endiablé, et la totalité de l’équipe semble se faire plaisir, de Bob Hoskins qui donne chair à ses interlocuteurs virtuels à Christopher Lloyd à qui on offre un rôle à sa démesure, celui d’un Toon serial killer, le tout au service d’une satire assez maline sur l’évolution urbaine, le projet d’autoroute et des commerces aseptisés qui la jalonneraient semblant l’idée d’un esprit totalement malade. Voilà qui ravit : Roger Rabbit vieillit particulièrement bien. Parce que son rythme est intact, parce que ses répliques font mouche et ses gags sont atemporels. Et l’on est ravi de se joindre à Jessica lorsqu’elle affirme à son mari : « I've loved you more than any woman's ever loved a rabbit. » | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 27 Aoû 2015 - 8:51 | |
| Je me rappelle encore d'avoir bien flippé quand je l'ai découvert au cinoche gamin lorsque Christopher Lloyd dévoile sa personnalité et ses yeux fous de toon désaxé. Pas pris une ride en effet ! |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 27 Aoû 2015 - 9:52 | |
| - RabbitIYH a écrit:
- Je me rappelle encore d'avoir bien flippé quand je l'ai découvert au cinoche gamin lorsque Christopher Lloyd dévoile sa personnalité et ses yeux fous de toon désaxé. Pas pris une ride en effet !
Exactement pareil, ça m'avait vraiment foutu les jetons ! | |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Sam 29 Aoû 2015 - 6:28 | |
| Et la lumière fut. Regarder Le Voyage dans la Lune aujourd’hui génère une émotion similaire à celle qu’on pourrait ressentir devant un incunable, ou les enregistrements originels du blues du Mississipi. On est là devant l’origine du monde. Il ne s’agit pas de déterminer les maladresses ou l’amateurisme, les soubresauts de la restauration ou les limites de la narration. Il s’agit de prendre la mesure de ce que fut le cinéma à ses origines : un tour de magie qui avait la prodigieuse innovation de durer 15 minutes. Un voyage, donc, des processions, une suite de tableaux dont la fluidité des enchainements fait oublier plans fixe et absence de son. Une profondeur de champ fantastique où des personnages surgissent de parties qu’on croyait peintes, où les constellations s’humanisent et les champignons poussent, où le clair de terre illumine d’un jour nouveau le cinéma, jusqu’à alors rivé au sol. Une couleur qui semble annoncer le psychédélisme et une ode au décollage, une fusion avec tous les éléments et une apologie de la découverte vers l’imaginaire sans borne. On a beau restaurer avec toute les technologies de pointe, c’est ce charme-là qui opère le plus : la fraicheur de cette expérience qui induit dans des tableaux l’idée du mouvement : dans ses vagues, dans ses perspectives en trompe-l’œil, dans la magie du montage qui permet de faire pousser un champignon à partir d’un parapluie ou disparaitre en autochtone dans un nuage de fumigène. Par leur mouvements saccadés, toutes les foules du récit se ressemblent : les savants sceptiques, les astronautes en vadrouille, les êtres lunaires qui les emprisonnent ou la foule terrienne qui les acclame : et c’est bien là la chambre d’écho de ce cinéma des origines : un flux fédérateurs qui unit tous les êtres mouvants dans une même danse à la gloire de la féérie et du voyage. Les modes passent, et avec elles les cortèges de musiciens venus habiller l’œuvre intouchable : Air, ici, comme Lambchop pour l’Aurore. Rencontre un peu incongrue, vaguement hype, sans grand intérêt sinon de révéler à quel point l’image a sa propre intégrité, atemporelle et fondatrice pour l’histoire du septième art. | |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Sam 29 Aoû 2015 - 6:29 | |
| C’est pas sorcier. La liste des éléments qui peuvent rendre Hugo Cabret détestable est particulièrement fournie. Une imagerie de carte postale sur le Paris début du siècle, des personnages enfants pénibles dans leur épaisseur psychologique (je suis un garçon aux yeux très bleu, triste et sale parce qu’orphelin, je suis une fille intello très enthousiaste au sourire imparable), une intrigue longue et pour le moins inintéressante, exposée laborieusement, des personnages secondaires tout aussi cartonnés et contribuant à dépasser allègrement les deux heures… Ajoutons à cela un recours à la CGI pour le moins abusif ; il peut certes occasionner de jolies transitions (comme celle du premier plan ou le mécanisme d’horloge se métamorphose en place de l’Etoile) ou des plans séquences féériques pour l’entrée en gare du Nord (nous proposant en cela une présentation des lieux diamétralement opposée à la très belle ouverture d’Eastern Boys qui, dans une approche bien plus documentaire, surplombe avec grâce ce nœud bourdonnant). Mais il semble surtout permettre un clinquant assez pénible et des séquences pesantes, comme celle du rêve et de l’accident de train, clin d’œil à ce cliché fort connu de la chute de la locomotive parisienne, enlaidi dans une scène d’action plutôt incongrue. C’est finalement là le plus embarrassant : convoquer ces moyens pour évoquer avec la plus grande sincérité du monde son amour pour le cinéma naissant, son grain et son amateurisme, son artisanat et son illusionnisme de bouts de ficelles. Car si Scorsese accepte de jouer dans un registre qui ne lui ressemble absolument pas, c’est bien pour servir un propos qu’il s’assigne depuis maintenant de nombreuses années : le discours d’un patriarche cinéphile notamment par ses indispensables documentaires (Les voyages à travers le cinéma). L’intention est louable, les moyens discutables, les effets contrastés. Le film, lourdement didactique, fait son exposé de A à Z et semble la plupart du temps, surtout dans sa deuxième moitié, répondre à une commande l’Education Nationale, genre « C’est pas Sorcier explique moi les origines du cinéma ». Pour un adulte cinéphile, c’est relativement pénible. On peut légitimement se dire qu’on n’est pas vraiment la cible, ce qui est tout à fait exact : les enfants ont trouvé ça passionnant et ont appris plein de choses. (donc, + 2, objectif atteint). Et ils étaient fiers d’avoir vu la veille Le voyage dans la lune avec leur père. Coïncidence ? Je ne pense pas. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Sam 29 Aoû 2015 - 15:42 | |
| Moi j'aime beaucoup plus la BO de Air que le film de Méliès qui est quand même super vieillot.
Et Hugo Cabret à part quelques scènes assez charmantes avec Ben Kingsley en Méliès ça frôlait carrément la purge... me demande toujours comment Scorsese a pu pondre un truc aussi informe. |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Jeu 3 Sep 2015 - 6:40 | |
| Des hommes et des lieux. Le spectateur aguerri à Bruno Dumont sait qu’on ne rentre pas en toute impunité dans chacun de ses nouveaux films. Après les mystères du fanatisme d’Hadewijch, le cinéaste poursuit son exploration du sacré au travers d’un récit encore plus surprenant qu’à l’habitude. Autour de la figure de l’ange gardien noir, il intègre à la narration des éléments mystiques et surnaturels qui exigent une ouverture totale. Miracles et ellipses s’entrecroisent dans un univers où la violence habituelle du réalisateur peut surgir à tout moment, au sein d’une séquence lente et le plus souvent dénuée de paroles, à l’image de l’atmosphère pesante qu’on trouvait déjà dans TwentyNine Palms. Portrait d’une jeune fille aux prises avec le désir, celui des autres en prédateurs et le sien face à une figure qui voudrait n’être qu’une présence platonique pour elle, Hors Satan propose une mystique agnostique assez perturbante où l’on exorcise par la bouche et l’on punit par le feu ou la pierre sur un crâne fracassé. Où l’on marche presque sur l’eau pour éteindre des incendies dont on ignore s’ils ont réellement eu lieu. Où l’on converge vers une issue très proche de l’Ordet de Dreyer, le discours en moins. Où l’épure générale n’est que la dentelle d’une densité phénoménale, l’essentiel se logeant au cœur des silences. Tout cela pourrait considérablement irriter, et laisser à la porte un spectateur que Dumont ne cherche jamais à séduire par la facilité. Il s’agit de tenter de mettre des mots sur la fascination absolue que suscite ce film, gageure d’autant plus intense que sa force réside précisément dans son silence. Hors Satan, ce sont des visages et des lieux. L’épure gangrène, ou plutôt magnifie, tout le récit : pas de noms aux personnages, aucune explication, mais des faits, des échanges de corps, des râles, et, en valeur suprême, une fusion avec la nature. Deux noms viennent immédiatement à l’esprit lorsqu’il s’agit d’évoquer le panthéisme des décors : Terrence Malick (dans les plus belles séquences de La Ligne Rouge) et Andrei Tarkovski (surtout dans L’Enfance d’Ivan ou Le Miroir), certes bien différents dans leur intensité et leur discours, mais tous deux soucieux de redonner à la nature cette place première. Quand le premier dérive vers l’esthétique clipesque et musicale à outrance au risque de la mièvrerie (qu’on pense aux excès de A la merveille), le second accompagne ses tableaux d’une exégèse et d’un discours où le sacré s’incarne et se fond clairement dans une doctrine chrétienne, d’Andrei Roublev à l’ultime Sacrifice. La musique (qu’on retrouve aussi dans l’autre grand film sur la nature, Barry Lyndon) ou le verbe. Chez Dumont, tout s’efface. A de multiples reprises, le personnage principal regarde le paysage et ploie devant sa beauté par une génuflexion averbale. Initiateur de cette contemplation silencieuse qu’on retrouvera chez les enfants dans P’tit Quinquin, il emmène à sa suite la jeune fille qui s’ouvre à la majesté du cosmos. Pour cette foi païenne, Dumont déploie une photographie magistrale, une science du cadre et un travail sur la lumière époustouflants. Forêts, landes brumeuses, mer, roche et craie composent une série de tableaux mémorables qui entrainent le spectateur à la suite des protagonistes : la parole s’estompe, la beauté se répand et avec elle un léger sourire qui pourrait être assimilé à de la grâce. Et l’on comprend alors qu’il n’est pas nécessaire d’expliquer, et que l’ordre infini de ce qui nous contemple en retour est une parole réconfortante : La nature est un temple où de vivants piliers Laissent parfois sortir de confuses paroles L’homme y passe à travers des forêts de symboles Qui l’observent avec des regards familiers. (Baudelaire, Correspondances, Les Fleurs du Mal.) | |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Ven 4 Sep 2015 - 6:29 | |
| Prison Breakdown A mesure que l’œuvre de Dumont se déploie dans le temps, on cerne les inflexions qui la font se renouveler. Après les terres arides de Flandres, après le rêve américain de TwentyNine Palms, le cinéaste investit des territoires jusqu’alors vierges : une autre époque, celle du début du siècle, un personnage historique pour un récit inspiré de sa correspondance, et, surtout, un film essentiellement clos, voire carcéral. Tout semble ici nier le panthéisme à l’œuvre dans Hors Satan : photographie bleutée, froideur de la pierre sombre, c’est l’atmosphère d’un asile psychiatrique qui retient toute l’attention chirurgicale du cinéaste. Sa précision habituelle du cadre, son regard frontal et sans concession dénude dès la première séquence Juliette Binoche qui, fidèle à elle-même, se donne corps et âme à son rôle, notamment le temps de longs plans séquences fixes durant lesquels seront restitués les méandres de sa psyché malade, entre délire de persécution et chagrin insurmontable. Frontal aussi, le regard sur la maladie, Dumont invitant de réels malades mentaux à entourer la star qui, dans un premier temps, fait figure de saine d’esprit en enfer, traitant les pensionnaires avec une compassion qui la mettrait à l’égal des sœurs en charge de les accompagner. Cette posture intermédiaire résume toute la compassion du cinéaste à son égard, qui laisse surgir la folie de façon épisodique, sans grands effets de manche, alors que certaines issues semblent de temps à autre salvatrices : la lumière qui irise les branches de l’arbre du cloitre, le mistral sur la rocaille du sud de la France, une poignée de glèbe de laquelle pourrait surgir la forme et l’art défunt de la sculptrice. La deuxième partie du film tranche en changeant de point de vue au profit de Paul Claudel, dont Camille attend impatiemment la visite qui sera décisive quant à sa sortie ou non de l’asile. L’homme de lettre, grand catholique, devise sur sa foi, écrit et professe avec la certitude qui fait défaut à sa sœur, dessinant deux facettes de la conviction : la dévotion théorique, et assez détestable, contre le dévouement, corporel, jusqu’à l’aliénation. Le tout contre le rien, la froideur contre le désarroi. Point de salut dans cette descente vers l’enfermement, en dépit des discours que la théologie débite pour le rendre acceptable. Comme toujours chez Dumont, il s’agit de donner à vivre pleinement, sans recul, cette souffrance. Tout y contribue, et Camille Claudel, 1915, est un film âpre et difficile à vivre, dont la lenteur et la répétition infligent au spectateur la même peine que la protagoniste. | |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Sam 5 Sep 2015 - 6:46 | |
| Music has the right to children Virgin Suicides fait partie de ces films qui ont fini par être supplantés par leur bande-originale. Vu à sa sortie en 1999, ses images ont fini par de dilater dans la musique du groupe Air qui a fait son chemin dans les OST indispensables, celles qui acquièrent avec le temps une autonomie totale. Revoir le film occasionne donc une curieuse relecture, les retrouvailles entre des plages sonores et l’univers visuel qui les a générées. Toute la première partie du récit fonctionne en ce sens à merveille : ouatée, d’une mélancolie annoncée dès son titre, l’ambiance est au mystère dont se teinte l’âge adolescent et ses tourments opaques. En optant pour le point de vue des garçons et leur lecture parcellaire du drame, petits fétichistes se contentant des miettes (journal intime, voyeurisme, conversations étiques), la jeune réalisatrice parvient à faire surgir le charme absolu de ces inaccessibles jeunes filles. Le jeu sur le kitsch et l’imagerie adolescente, particulièrement développé autour de l’icône en devenir Kirsten Dunst, assume ainsi une double fonction : à la fois projection de l’imaginaire des garçons où se dispute l’érotisme et l’émotion, et regard du spectateur prêt à ces séquences nostalgiques qui lui rappellent une période révolue, certes pas aussi innocente que ça, mais qui avait puisait son intensité dans les illusions qui la berçaient. Très proche du clip, forcément, tant la musique et les images sont en adéquation, Virgin Suicides fonctionne aussi par sa gestion temporelle décousue en apparence : récit rétrospectif, effets d’annonces sur les suicides et les premières qui seront des ultimes fois (la fête, le bal de fin d’année, les baisers…) retour par les témoignages de personnages vieillis, notamment l’emblématique Trip Fontaine qui semble bien perdu 25 ans après : cette restitution parcellaire saisit bien les enjeux du film annoncés dès le premier plan où la beauté d’un arbre dont les branches jouent avec le soleil se voit bafouée par un sticker rouge annonçant son abatage imminent. Mais ce jeu avec les points de vue et les époques semble un peu effrayer la narratrice, qui laisse s’installer un récit beaucoup plus linéaire et, reconnaissons-le, convenu, dans toute la partie centrale du film, dès l’arrivée de Trip et jusqu’à l’enfermement des sœurs. L’intérêt s’émousse un brin, les enjeux sont plus classiques l’imagerie américaine (prom queen, fugue, parents rigoristes, médias charognards…) sur les rails. Certes, de belles séquences reprennent cette intention initiale au départ, notamment dans l’échange téléphonique entre les jeunes via des vinyles et le projet de départ qui joue sur la libération par le voyage et la mort dans un même mouvement assez émouvant. Mais l’équilibre général et le tact s’en trouve affaibli et l’on sent que la réalisatrice a eu du mal à faire certains choix. Restent, avec la musique, les images essentielles d’un monde inaccessible : celui de la beauté, du silence, du désir, de la liberté, et de l’indicible élan vers la mort qui finit par les exaucer. | |
| | | Esther Yul le grincheux
Nombre de messages : 6224 Date d'inscription : 31/10/2013 Age : 50 Humeur : Taquine
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Sam 5 Sep 2015 - 7:01 | |
| Ouais... J'ai toujours trouvé ce film très surévalué. Quant à la musique, je le dis tout net, elle est tellement référencée de partout qu'elle en est presque inaudible. Air, à l'époque très en vogue surfait sur la vague French Touch, mais ils étaient loin d'être inventifs. On y retrouve du krautrock, du pink Floyd et quelques touches d'avant gardiste électronique... Mais rien de bien neuf sous le soleil, jusqu'aux lignes de basse qui (si ma mémoire est bonne, ça fait une paye que je n'ai pas écouté ce disque) était pompées sur l'oeuvre Gainsbourienne période Melody Nelson... J'adorais la BO à l'époque. Aujourd'hui, je n'arrive plus à l'écouter (comme tous les disques de Air d'ailleurs). | |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Sam 5 Sep 2015 - 7:05 | |
| - Esther a écrit:
- Ouais... J'ai toujours trouvé ce film très surévalué. Quant à la musique, je le dis tout net, elle est tellement référencée de partout qu'elle en est presque inaudible. Air, à l'époque très en vogue surfait sur la vague French Touch, mais ils étaient loin d'être inventifs. On y retrouve du krautrock, du pink Floyd et quelques touches d'avant gardiste électronique... Mais rien de bien neuf sous le soleil, jusqu'aux lignes de basse qui (si ma mémoire est bonne, ça fait une paye que je n'ai pas écouté ce disque) était pompées sur l'oeuvre Gainsbourienne période Melody Nelson... J'adorais la BO à l'époque. Aujourd'hui, je n'arrive plus à l'écouter (comme tous les disques de Air d'ailleurs).
En effet, c'est pas déchirant d'originalité. C'est juste très joliment en adéquation avec la mélancolie adolescente dont traite le film. Air, c'est clairement une époque, je les réécoute avec une certaine nostalgie, mais si je découvrais aujourd'hui, ça me laisserait plutôt indifférent, je pense. | |
| | | Esther Yul le grincheux
Nombre de messages : 6224 Date d'inscription : 31/10/2013 Age : 50 Humeur : Taquine
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Sam 5 Sep 2015 - 7:05 | |
| - RabbitIYH a écrit:
- Nulladies a écrit:
- Sinon, la solution de l’amnésie temporaire est pas mal ; ou de la révélation tardive, genre « en fait Spider Man a pas tué ton père, j’avais oublié de te le dire » ou « en fait j’ai pas tué ton oncle, tu vois, mon doigt a glissé, désolé pour le dérangement, et même si je voulais te défoncer la gueule il y a cinq minutes, pardon, quoi, je pleure un peu, rappelle-toi j’ai une fille malade merde ».
C'est clair que c'est pas le volet le plus fameux. J'avais pas lu cette chronique. Oui, ce n'est pas le volet le plus fameux. Mais j'ai vu le reboot fait par je ne sais plus qui.... Et ben à côté, celui-ci est un putain de CO! | |
| | | Esther Yul le grincheux
Nombre de messages : 6224 Date d'inscription : 31/10/2013 Age : 50 Humeur : Taquine
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Sam 5 Sep 2015 - 7:06 | |
| - Nulladies a écrit:
- Esther a écrit:
- Ouais... J'ai toujours trouvé ce film très surévalué. Quant à la musique, je le dis tout net, elle est tellement référencée de partout qu'elle en est presque inaudible. Air, à l'époque très en vogue surfait sur la vague French Touch, mais ils étaient loin d'être inventifs. On y retrouve du krautrock, du pink Floyd et quelques touches d'avant gardiste électronique... Mais rien de bien neuf sous le soleil, jusqu'aux lignes de basse qui (si ma mémoire est bonne, ça fait une paye que je n'ai pas écouté ce disque) était pompées sur l'oeuvre Gainsbourienne période Melody Nelson... J'adorais la BO à l'époque. Aujourd'hui, je n'arrive plus à l'écouter (comme tous les disques de Air d'ailleurs).
En effet, c'est pas déchirant d'originalité. C'est juste très joliment en adéquation avec la mélancolie adolescente dont traite le film. Air, c'est clairement une époque, je les réécoute avec une certaine nostalgie, mais si je découvrais aujourd'hui, ça me laisserait plutôt indifférent, je pense. Moi, j'ai écouté le premier EP, pour le coup très réussi et puis les deux premiers albums, après, c'est foutu.... | |
| | | Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Sam 5 Sep 2015 - 7:07 | |
| - Esther a écrit:
- RabbitIYH a écrit:
- Nulladies a écrit:
- Sinon, la solution de l’amnésie temporaire est pas mal ; ou de la révélation tardive, genre « en fait Spider Man a pas tué ton père, j’avais oublié de te le dire » ou « en fait j’ai pas tué ton oncle, tu vois, mon doigt a glissé, désolé pour le dérangement, et même si je voulais te défoncer la gueule il y a cinq minutes, pardon, quoi, je pleure un peu, rappelle-toi j’ai une fille malade merde ».
C'est clair que c'est pas le volet le plus fameux. J'avais pas lu cette chronique. Oui, ce n'est pas le volet le plus fameux. Mais j'ai vu le reboot fait par je ne sais plus qui.... Et ben à côté, celui-ci est un putain de CO! J'ai même pas osé tenter le reboot et sa suite. Les bandes annonces m'ont vraiment fait pleurer de l'acide. | |
| | | Esther Yul le grincheux
Nombre de messages : 6224 Date d'inscription : 31/10/2013 Age : 50 Humeur : Taquine
| Sujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... Sam 5 Sep 2015 - 7:14 | |
| - Nulladies a écrit:
- Esther a écrit:
- RabbitIYH a écrit:
- Nulladies a écrit:
- Sinon, la solution de l’amnésie temporaire est pas mal ; ou de la révélation tardive, genre « en fait Spider Man a pas tué ton père, j’avais oublié de te le dire » ou « en fait j’ai pas tué ton oncle, tu vois, mon doigt a glissé, désolé pour le dérangement, et même si je voulais te défoncer la gueule il y a cinq minutes, pardon, quoi, je pleure un peu, rappelle-toi j’ai une fille malade merde ».
C'est clair que c'est pas le volet le plus fameux. J'avais pas lu cette chronique. Oui, ce n'est pas le volet le plus fameux. Mais j'ai vu le reboot fait par je ne sais plus qui.... Et ben à côté, celui-ci est un putain de CO! J'ai même pas osé tenter le reboot et sa suite. Les bandes annonces m'ont vraiment fait pleurer de l'acide. Autant je trouvais l'acteur de la première trilogie très bon, et puis, j'aime bien le style de Raimi, autant la suite était catastrophique. Ridicule, mal joué, mal filmé... L'ensemble est devenu à mes yeux grotesque (et interminable putain...) | |
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