En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....

Non tiens, merci du rappel. Il semblerait que pour beaucoup c'est son meilleur.

RabbitIYH a écrit:

Non tiens, merci du rappel. Il semblerait que pour beaucoup c'est son meilleur.

Oui, il est souvent cité, en effet.

petit film (on est à des années-lumières de Gravity) mais gros capital sympathie pour ce road trip avec des tout jeunes Gael Garcia Bernal et Diego Luna

ça faisait vraiment plaisir de le revoir, la mise en scène est plus discrète que dans le reste de la filmographie de Cuaron mais mine de rien il y a quelques plans séquence (déjà) qui ont de la gueule

Nulladies a écrit:

RabbitIYH a écrit:

Non tiens, merci du rappel. Il semblerait que pour beaucoup c'est son meilleur.

Oui, il est souvent cité, en effet.

Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est son meilleur film, mais c'est du grand Friedkin ( D'ailleurs j'aurais beaucoup de mal à choisir LE meilleur film de Friedkin )

Zwaffle a écrit:

petit film (on est à des années-lumières de Gravity) mais gros capital sympathie pour ce road trip avec des tout jeunes Gael Garcia Bernal et Diego Luna

ça faisait vraiment plaisir de le revoir, la mise en scène est plus discrète que dans le reste de la filmographie de Cuaron mais mine de rien il y a quelques plans séquence (déjà) qui ont de la gueule

Petit film mais plus ambitieux qu'il n'y paraît... et CO, surtout à côté du piètre Gravity.

RabbitIYH a écrit:

Zwaffle a écrit:

petit film (on est à des années-lumières de Gravity) mais gros capital sympathie pour ce road trip avec des tout jeunes Gael Garcia Bernal et Diego Luna

ça faisait vraiment plaisir de le revoir, la mise en scène est plus discrète que dans le reste de la filmographie de Cuaron mais mine de rien il y a quelques plans séquence (déjà) qui ont de la gueule

Petit film mais plus ambitieux qu'il n'y paraît... et CO, surtout à côté du piètre Gravity.

c'est intéressant de voir surtout l'étendue du registre de Cuaron (le making of confirme que c'est un gars assez déconneur qui se prend pas trop au sérieux), ça serait bien qu'il revienne un de ces jours vers ce genre de film (vu ses déclarations de vouloir faire plus "abstrait", j'en suis pas sûr non plus...)

Oui perso je le trouve génial ce film, ne serait-ce que pour la voix off entre foreshadowing (désolé y a toujours pas d'équivalent français) et ironie, qui fait heureusement plus penser à celle du Temps de l'innocence de Scorsese qu'à Amélie Poulain et donne une dimension assez singulière à l'ensemble.

Esther a écrit:

beaucoup aimé ce film....

et quelle distribution !

Sur la corde à lynche

Après le coup d’éclat de Festen et à la lecture du pitch de ce film, on était en droit de craindre bien des redites et des excès de La Chasse. L’accusation à tort d’attouchements sexuels sur une petite fille est la pente idéale vers un déchainement de fureur et l’explosion de toutes les barrières morales habituelles.
A ce titre, la première scène est édifiante : virile en diable, elle croque le potentiel brutal du groupe encore amis : rire tonitruants, alcool, blagues salaces. Son intérêt, et tout ce qui va suivre, est bien entendu de placer un a à un les indices de cette force qui pourra retourner contre l’un des membres de cette joyeuse communauté. Winterberg joue habilement avec ce principe pendant tout le premier tiers du film : le spectateur est le seul sur ses gardes, redoutant tout contact entre Lucas et les enfants, à l’affut d’une mécanique implacable qui jouera prochainement en sa défaveur. Les sourires de Klara sont dès lors dévastateurs, tout comme on donne importance démesurée à la mention d’un fusil, en souvenir de ce qu’en dit Tchekhov.
Alors qu’il se déroule, le film se révèle plus lent que prévu. On s’attarde sur la splendide photographie qui capture à merveille l’unique lumière des pays nordiques, on croque un à un les personnages secondaires et les tentatives d’amour de Lucas, le père divorcé tentant de récupérer la garde de son fils.
Lorsque l’affaire éclate, l’attente du spectateur est à son comble. Et la grande qualité du film se déploie à mesure que l’intrigue assez mince se dévoile : la pudeur. Ce qui intéresse Winterberg est davantage le soupçon que la fureur ; nous ne sommes pas chez Peckinpah. Certes, la violence adviendra, (le chien, le supermarché) et ce ne sont d’ailleurs pas les meilleures séquences du film qui semble un peu plus convenu sur ce sujet. Ce qui prime est davantage le temps réel de l’interrogatoire de Klara, le dilemme sur la personne à qui accorder sa foi et la quête silencieuse, voire christique (on n’est pas loin de penser à Dreyer par instants), de Lukas pour rétablir la vérité.
Sans recours excessif à la musique et au pathos, au plus près de la justesse des hommes empêtrés dans leur propre engagement face à la justice, La Chasse est donc habile. S’il explore la part sombre d’une communauté, il tente aussi, pari ô combien risqué, de rétablir l’équilibre par les thèmes de la solidarité (la figure très attachante du parrain, et les erreurs légitimes du fils qui insuffle l’indignation de son âge sur cet enfer) et surtout du pardon.
Renoncer au climax, promettre le retour du fusil sans qu’il advienne de façon aussi frontale, mêler la paix retrouvée et les soupçons qui ne se tairont jamais : c’est dans ce très juste milieux que se situe le film.
En eaux troubles, irisée d’un soleil froid.

Beaucoup aimé, beaucoup plus que Festen que j'avais trouvé plein d'excès justement : surjoué, surécrit et très théâtral par moments.

RabbitIYH a écrit:

Beaucoup aimé, beaucoup plus que Festen que j'avais trouvé plein d'excès justement : surjoué, surécrit et très théâtral par moments.

Voilà. Raison pour laquelle je ne préfère pas revoir Festen, vu en salle à l'époque, et je m'en tiens à ça.

on est loin du culte "Gegen die Wand" ("Head On" en VF) mais ça faisait plaisir de revoir cette petite comédie de Fatih Akin sur un gars qui essaye tant bien que mal de faire marcher son restau

pas de gros enjeux donc mais un film sympathique au possible

Zwaffle a écrit:

on est loin du culte "Gegen die Wand" ("Head On" en VF) mais ça faisait plaisir de revoir cette petite comédie de Fatih Akin sur un gars qui essaye tant bien que mal de faire marcher son restau

pas de gros enjeux donc mais un film sympathique au possible

Ah ben le voilà le fameux "Soul Kitchen" dont on parle si souvent !

myrrhman a écrit:

RabbitIYH a écrit:

J'ai toujours pas trouvé Soul Kitchen mais vu la pochette ça a l'air pas mal.   

effectivement, ça doit être pas mal pour qu'on nous le propose aussi souvent.

mmoui, j'ai vite oublié que je l'avais vu, celui-là... Et Head on, très bon, largement meilleur que le suivant De l'autre côté qui m'avait beaucoup déçu.

Nulladies a écrit:

mmoui, j'ai vite oublié que je l'avais vu, celui-là... Et Head on, très bon, largement meilleur que le suivant De l'autre côté qui m'avait beaucoup déçu.

je le reverrais bien quand même "De l'autre côté" mais oui, ça n'avait pas la maîtrise de "Gegen die Wand" (oui je suis snob, je donne toujours le titre original)

ceci dit, ma copine a chopé en dvd ses 3-4 premiers films et je vais me faire un plaisir de regarder ça un de ces 4

J'ai très peu de souvenirs de ce film si ce n'est la prestation de Woody Harrelson, excellent en "héros" benêt.

Il n'y a pas que le western dans la vie, il y a aussi les films de cape et d'épée !!!

Dans un royaume imaginaire d'Europe centrale qui ressemble beaucoup à la Syldavie du Sceptre d'Ottokar, on complote, on courtise, on valse, on galope et on ferraille en technicolor.

Ce classique signé Richard Thorpe (Les chevaliers de la table ronde et Ivanhoé avec Robert Taylor) n'atteint pas les sommets du Scaramouche de George Sidney dont il n'a ni l'ampleur ni tout à fait la flamboyance, mais il est souvent très jubilatoire, enchaîne quelques belles séquences de bravoure et possède indéniablement les charmes des grands divertissements hollywoodiens des années 50. Quant à James Mason, il démontre une fois de plus qu'il est avec Basil Rathbone l'un des plus racés, distingués et inquiétants "méchants" du cinéma américain de l'ère classique.




bande annonce de l'époque

Ah ben voilà un genre qui manque totalement à ma culture ! Je commence par quoi, pour savoir si je persiste ?

Jamais vu Zenda, Les chevaliers de la table ronde m'avait gonflé mais Ivanhoé était un de mes films de chevet étant gamin (avec aussi dans un tout autre style Les trois mousquetaires de Sydney et son virevoltant Gene Kelly, Scaramouche j'avais moins aimé). Je sais pas si le pourrais revoir ces films aujourd'hui avec autant de plaisir par contre mais la BO de Miklos Rozsa pour Ivanhoé reste un must.

Nulladies a écrit:

Ah ben voilà un genre qui manque totalement à ma culture ! Je commence par quoi, pour savoir si je persiste ?

Scaramouche, of course. Le top du top en la matière, ou les 3 mousquetaires du même George Sidney ( avec Gene Kelly en D'artagnan et Lana Turner en Milady de Winter      )

Plus généralement, le genre "Cape et d'épée" n'est pas aussi codifié que le western. On y passe allègrement du chevalier médiéval au mousquetaire, en passant par le corsaire ou le cavalier de la  Guerre en dentelle.

Si on zappe la période muette et les films avec Douglas Fairbank, on peut directement chercher du coté de Curtiz / Errol Flynn :  Capitaine Blood, l'aigle des mers et bien sûr les aventures de Robin des bois  ( mais à mon avis tu l'as déjà vu ).

Burt Lancaster a fait aussi beaucoup pour le genre
La fléche et le flambeau - tourneur    
le corsaire rouge - Siodmak    

Le signe de Zorro de Rouben Mamoulian est loin d'être sans qualités.

Chez Richard Thorpe : Les chevaliers de la table ronde et surtout Ivanhoé, bien sûr.

En France :
j'aime beaucoup Fanfan la Tulipe de Christian-Jaque, film d'une fraîcheur incroyable avec toute la fine fleur des seconds rôles de l'époque, et surtout Cartouche de P.de Broca, merveilleux film à la fois bondissant et d'une surprenante mélancolie.

On peut aussi farfouiller chez Riccardo Freda, 7 épées pour le roi notamment est un bijou du genre.

J'avais jamais vu!
Il peut entrer dans mon top 25 vu que je galère comme un veau pour le faire...
Grace a ce film j'ai aussi compris que le casque de Vador etait en fait un casque allemand.

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:

J'avais jamais vu!
Il peut entrer dans mon top 25 vu que je galère comme un veau pour le faire...
Grace a ce film j'ai aussi compris que le casque de Vador etait en fait un casque allemand.

(en réalité, il est inspiré d'un samouraï)

Nulladies a écrit:

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:

J'avais jamais vu!
Il peut entrer dans mon top 25 vu que je galère comme un veau pour le faire...
Grace a ce film j'ai aussi compris que le casque de Vador etait en fait un casque allemand.

(en réalité, il est inspiré d'un samouraï)

Merde alors!

Il est même vraisemblablement inspiré des samouraïs de Kurosawa, Star Wars étant une sorte d'adaptation space opera de l'excellent La forteresse cachée (dans lequel il n'y a pas de samouraïs mais on s'en fout).