des choses dans l'actu

FG a écrit:

Je me marre toujours autant durant les soirées électorales avec les pleurs et les gesticulations de la gôche môrââle.

le RN est aux portes de l'Elysée ne serait-ce point la résultante d'une médiocrité généreusement et équitablement répartie de chaque bord ?

rien d'étonnant ce résultat. pas mal d'instruits autour de moi qui avaient clamés haut et fort leur volonté de voir le parti du beau Jordan occupait la pole position. même si on ne leur avait pas demandé...

bro' a écrit:

FG a écrit:

Je me marre toujours autant durant les soirées électorales avec les pleurs et les gesticulations de la gôche môrââle.

le RN est aux portes de l'Elysée ne serait-ce point la résultante d'une médiocrité généreusement et équitablement répartie de chaque bord ?

rien d'étonnant ce résultat. pas mal d'instruits autour de moi qui avaient clamés haut et fort leur volonté de voir le parti du beau Jordan occupait la pole position. même si on ne leur avait pas demandé...

Tu as tué une seconde fois Maître Capello et Denis Quillard. La langue Française est une noble langue, respecte la bordel !

Le beau Jordan ? On parle du même ?

elnorton a écrit:

Le beau Jordan ? On parle du même ?

FG a écrit:

bro' a écrit:

FG a écrit:

Je me marre toujours autant durant les soirées électorales avec les pleurs et les gesticulations de la gôche môrââle.

le RN est aux portes de l'Elysée ne serait-ce point la résultante d'une médiocrité généreusement et équitablement répartie de chaque bord ?

rien d'étonnant ce résultat. pas mal d'instruits autour de moi qui avaient clamés haut et fort leur volonté de voir le parti du beau Jordan occupait la pole position. même si on ne leur avait pas demandé...

Tu as tué une seconde fois Maître Capello et Denis Quillard. La langue Française est une noble langue, respecte la bordel !

je tape aussi vite que JPP fait la bête à 2 dos

FG a écrit:

Je me marre toujours autant durant les soirées électorales avec les pleurs et les gesticulations de la gôche môrââle.

Pas mieux, même si personnellement je m'en bats les rollmops depuis bien longtemps.

Le comte a écrit:

FG a écrit:

Je me marre toujours autant durant les soirées électorales avec les pleurs et les gesticulations de la gôche môrââle.

Pas mieux, même si personnellement je m'en bats les rollmops depuis bien longtemps.

Je suis toujours surpris quand j'entends des personnes cultivées dire qu'elles se désintéressent de la politique.
C'est pas du tout provoc', c'est vraiment pour chercher à comprendre : tu es totalement indifférent à l'idée qu'on ait telle ou telle ligne politique ?
Je ne parle pas de la "politique politicienne" comme ils disent, mais vraiment des lignes directrices des politiques sanitaires, socioculturelles, de politique intérieure ou des affaires étrangères. Je suis vraiment curieux de comprendre.

elnorton a écrit:

Le comte a écrit:

FG a écrit:

Je me marre toujours autant durant les soirées électorales avec les pleurs et les gesticulations de la gôche môrââle.

Pas mieux, même si personnellement je m'en bats les rollmops depuis bien longtemps.

Je suis toujours surpris quand j'entends des personnes cultivées dire qu'elles se désintéressent de la politique.
C'est pas du tout provoc', c'est vraiment pour chercher à comprendre : tu es totalement indifférent à l'idée qu'on ait telle ou telle ligne politique ?
Je ne parle pas de la "politique politicienne" comme ils disent, mais vraiment des lignes directrices des politiques sanitaires, socioculturelles, de politique intérieure ou des affaires étrangères. Je suis vraiment curieux de comprendre.

Ah ? tu y crois vraiment ?
Je n'ai pas le même vécu que le comte mais je ne m'intéresse plus ou vraiment très très peu à la politique, hormis locale, pour plein de raisons :
- mes amis et surtout ma famille sont mes priorités principales,
- je trouve la politique de plus en plus anxiogène et du coup je préfère me concentrer sur des valeurs plus positives comme les relations personnelles.
- ma capacité à influencer les affaires politiques est plus plus que limitée voir risible. En revanche, j'espère avoir un impact direct et tangible sur la vie de mes proches.
-de mon point de vue le soutien mutuel, l'amour et l'amitié  sont essentiels pour une vie épanouie, et bien plus gratifiant que l'engagement politique.
- je pense avoir  des valeurs centrées sur la solidarité familiale et l'amitié, qui me poussent naturellement à privilégier ces aspects de la vie plutôt que la politique...

C'est un peu long et très autocentré, et ta question ne m'était pas adressée mais j'espère y avoir répondu un peu quand même  

Koopa a écrit:

elnorton a écrit:

Le comte a écrit:

FG a écrit:

Je me marre toujours autant durant les soirées électorales avec les pleurs et les gesticulations de la gôche môrââle.

Pas mieux, même si personnellement je m'en bats les rollmops depuis bien longtemps.

Je suis toujours surpris quand j'entends des personnes cultivées dire qu'elles se désintéressent de la politique.
C'est pas du tout provoc', c'est vraiment pour chercher à comprendre : tu es totalement indifférent à l'idée qu'on ait telle ou telle ligne politique ?
Je ne parle pas de la "politique politicienne" comme ils disent, mais vraiment des lignes directrices des politiques sanitaires, socioculturelles, de politique intérieure ou des affaires étrangères. Je suis vraiment curieux de comprendre.

- ma capacité à influencer les affaires politiques est plus plus que limitée voir risible.

Exactement pareil.

Koopa a écrit:

elnorton a écrit:

Le comte a écrit:

FG a écrit:

Je me marre toujours autant durant les soirées électorales avec les pleurs et les gesticulations de la gôche môrââle.

Pas mieux, même si personnellement je m'en bats les rollmops depuis bien longtemps.

Je suis toujours surpris quand j'entends des personnes cultivées dire qu'elles se désintéressent de la politique.
C'est pas du tout provoc', c'est vraiment pour chercher à comprendre : tu es totalement indifférent à l'idée qu'on ait telle ou telle ligne politique ?
Je ne parle pas de la "politique politicienne" comme ils disent, mais vraiment des lignes directrices des politiques sanitaires, socioculturelles, de politique intérieure ou des affaires étrangères. Je suis vraiment curieux de comprendre.

Ah ? tu y crois vraiment ?
Je n'ai pas le même vécu que le comte mais je ne m'intéresse plus ou vraiment très très peu à la politique, hormis locale, pour plein de raisons :
- mes amis et surtout ma famille sont mes priorités principales,
- je trouve la politique de plus en plus anxiogène et du coup je préfère me concentrer sur des valeurs plus positives comme les relations personnelles.
- ma capacité à influencer les affaires politiques est plus plus que limitée voir risible. En revanche, j'espère avoir un impact direct et tangible sur la vie de mes proches.
-de mon point de vue le soutien mutuel, l'amour et l'amitié  sont essentiels pour une vie épanouie, et bien plus gratifiant que l'engagement politique.
- je pense avoir  des valeurs centrées sur la solidarité familiale et l'amitié, qui me poussent naturellement à privilégier ces aspects de la vie plutôt que la politique...

C'est un peu long et très autocentré, et ta question ne m'était pas adressée mais j'espère y avoir répondu un peu quand même   

Ce n'était pas forcément adressé qu'au comte, mais à toutes les personnes se reconnaissant dans ce désintérêt politique, donc merci pour ta réponse.
Cela dit, je partage les cinq points que tu as relevés, sans considérer que c'est incompatible avec le fait de s'intéresser à la politique. Quand je dis "s'intéresser", je ne parle pas de s'engager, ni de suivre tous les débats et regarder CNEWS (je n'ai pas la télé, je ne suis plus les infos, justement car je trouve ça très anxiogène, j'estime que ma capacité d'influencer la vie politique est, en dehors de mon bulletin, nulle, c'est pourquoi je ne vais presque plus aux manifs bien que je sois profondément un homme de gauche, et que j'ai l'air d'un extraterrestre auprès de mes proches quand je dis que je ne crois plus vraiment au pouvoir d'influence des manifs dans une société numérisée).
Mais pourtant, je considère que ma priorité (ma famille, mes amis) sera forcément impactée par les politiques. Rien que deux exemples, entre mille : la santé et les affaires étrangères. Qu'on gère les conflits européens (Gaza et l'Ukraine) n'importe comment, et il n'est pas impossible que ces conflits aient des répercussions pour mes proches (ils en ont déjà au niveau du portefeuille depuis le début de la guerre en Ukraine, mais je parle de répercussions de nature à changer le quotidien). Et la santé : que mes proches ne puissent plus se faire soigner convenablement (j'ai l'exemple de mon frangin qui a une maladie de la peau assez sérieuse : il n'y a plus le moindre dermato dans son département... sans parler des urgences saturées, où j'ai parfois attendu 10 heures avec mon bébé qui était en difficulté).
Tout ça pour dire que les choix politiques (car ce sont de vrais choix) ont, à mon sens, un impact sur notre vie quotidienne.

elnorton a écrit:

Koopa a écrit:

elnorton a écrit:

Le comte a écrit:

FG a écrit:

Je me marre toujours autant durant les soirées électorales avec les pleurs et les gesticulations de la gôche môrââle.

Pas mieux, même si personnellement je m'en bats les rollmops depuis bien longtemps.

Je suis toujours surpris quand j'entends des personnes cultivées dire qu'elles se désintéressent de la politique.
C'est pas du tout provoc', c'est vraiment pour chercher à comprendre : tu es totalement indifférent à l'idée qu'on ait telle ou telle ligne politique ?
Je ne parle pas de la "politique politicienne" comme ils disent, mais vraiment des lignes directrices des politiques sanitaires, socioculturelles, de politique intérieure ou des affaires étrangères. Je suis vraiment curieux de comprendre.

Ah ? tu y crois vraiment ?
Je n'ai pas le même vécu que le comte mais je ne m'intéresse plus ou vraiment très très peu à la politique, hormis locale, pour plein de raisons :
- mes amis et surtout ma famille sont mes priorités principales,
- je trouve la politique de plus en plus anxiogène et du coup je préfère me concentrer sur des valeurs plus positives comme les relations personnelles.
- ma capacité à influencer les affaires politiques est plus plus que limitée voir risible. En revanche, j'espère avoir un impact direct et tangible sur la vie de mes proches.
-de mon point de vue le soutien mutuel, l'amour et l'amitié  sont essentiels pour une vie épanouie, et bien plus gratifiant que l'engagement politique.
- je pense avoir  des valeurs centrées sur la solidarité familiale et l'amitié, qui me poussent naturellement à privilégier ces aspects de la vie plutôt que la politique...

C'est un peu long et très autocentré, et ta question ne m'était pas adressée mais j'espère y avoir répondu un peu quand même   

Ce n'était pas forcément adressé qu'au comte, mais à toutes les personnes se reconnaissant dans ce désintérêt politique, donc merci pour ta réponse.
Cela dit, je partage les cinq points que tu as relevés, sans considérer que c'est incompatible avec le fait de s'intéresser à la politique. Quand je dis "s'intéresser", je ne parle pas de s'engager, ni de suivre tous les débats et regarder CNEWS (je n'ai pas la télé, je ne suis plus les infos, justement car je trouve ça très anxiogène, j'estime que ma capacité d'influencer la vie politique est, en dehors de mon bulletin, nulle, c'est pourquoi je ne vais presque plus aux manifs bien que je sois profondément un homme de gauche, et que j'ai l'air d'un extraterrestre auprès de mes proches quand je dis que je ne crois plus vraiment au pouvoir d'influence des manifs dans une société numérisée).
Mais pourtant, je considère que ma priorité (ma famille, mes amis) sera forcément impactée par les politiques. Rien que deux exemples, entre mille : la santé et les affaires étrangères. Qu'on gère les conflits européens (Gaza et l'Ukraine) n'importe comment, et il n'est pas impossible que ces conflits aient des répercussions pour mes proches (ils en ont déjà au niveau du portefeuille depuis le début de la guerre en Ukraine, mais je parle de répercussions de nature à changer le quotidien). Et la santé : que mes proches ne puissent plus se faire soigner convenablement (j'ai l'exemple de mon frangin qui a une maladie de la peau assez sérieuse : il n'y a plus le moindre dermato dans son département... sans parler des urgences saturées, où j'ai parfois attendu 10 heures avec mon bébé qui était en difficulté).
Tout ça pour dire que les choix politiques (car ce sont de vrais choix) ont, à mon sens, un impact sur notre vie quotidienne.

Et la culture ? et l'éducation ? Qu'est-ce que ça va donner avec ce qui se profile ?

elnorton a écrit:

Koopa a écrit:

elnorton a écrit:

Le comte a écrit:

FG a écrit:

Je me marre toujours autant durant les soirées électorales avec les pleurs et les gesticulations de la gôche môrââle.

Pas mieux, même si personnellement je m'en bats les rollmops depuis bien longtemps.

Je suis toujours surpris quand j'entends des personnes cultivées dire qu'elles se désintéressent de la politique.
C'est pas du tout provoc', c'est vraiment pour chercher à comprendre : tu es totalement indifférent à l'idée qu'on ait telle ou telle ligne politique ?
Je ne parle pas de la "politique politicienne" comme ils disent, mais vraiment des lignes directrices des politiques sanitaires, socioculturelles, de politique intérieure ou des affaires étrangères. Je suis vraiment curieux de comprendre.

Ah ? tu y crois vraiment ?
Je n'ai pas le même vécu que le comte mais je ne m'intéresse plus ou vraiment très très peu à la politique, hormis locale, pour plein de raisons :
- mes amis et surtout ma famille sont mes priorités principales,
- je trouve la politique de plus en plus anxiogène et du coup je préfère me concentrer sur des valeurs plus positives comme les relations personnelles.
- ma capacité à influencer les affaires politiques est plus plus que limitée voir risible. En revanche, j'espère avoir un impact direct et tangible sur la vie de mes proches.
-de mon point de vue le soutien mutuel, l'amour et l'amitié  sont essentiels pour une vie épanouie, et bien plus gratifiant que l'engagement politique.
- je pense avoir  des valeurs centrées sur la solidarité familiale et l'amitié, qui me poussent naturellement à privilégier ces aspects de la vie plutôt que la politique...

C'est un peu long et très autocentré, et ta question ne m'était pas adressée mais j'espère y avoir répondu un peu quand même   

Ce n'était pas forcément adressé qu'au comte, mais à toutes les personnes se reconnaissant dans ce désintérêt politique, donc merci pour ta réponse.
Cela dit, je partage les cinq points que tu as relevés, sans considérer que c'est incompatible avec le fait de s'intéresser à la politique. Quand je dis "s'intéresser", je ne parle pas de s'engager, ni de suivre tous les débats et regarder CNEWS (je n'ai pas la télé, je ne suis plus les infos, justement car je trouve ça très anxiogène, j'estime que ma capacité d'influencer la vie politique est, en dehors de mon bulletin, nulle, c'est pourquoi je ne vais presque plus aux manifs bien que je sois profondément un homme de gauche, et que j'ai l'air d'un extraterrestre auprès de mes proches quand je dis que je ne crois plus vraiment au pouvoir d'influence des manifs dans une société numérisée).
Mais pourtant, je considère que ma priorité (ma famille, mes amis) sera forcément impactée par les politiques. Rien que deux exemples, entre mille : la santé et les affaires étrangères. Qu'on gère les conflits européens (Gaza et l'Ukraine) n'importe comment, et il n'est pas impossible que ces conflits aient des répercussions pour mes proches (ils en ont déjà au niveau du portefeuille depuis le début de la guerre en Ukraine, mais je parle de répercussions de nature à changer le quotidien). Et la santé : que mes proches ne puissent plus se faire soigner convenablement (j'ai l'exemple de mon frangin qui a une maladie de la peau assez sérieuse : il n'y a plus le moindre dermato dans son département... sans parler des urgences saturées, où j'ai parfois attendu 10 heures avec mon bébé qui était en difficulté).
Tout ça pour dire que les choix politiques (car ce sont de vrais choix) ont, à mon sens, un impact sur notre vie quotidienne.

Mouais. Tu oublies que c'est un organisme supranational qui décide, à savoir la commission européenne. Que ce soit l'immigration, la santé, l'économie.. et il me semble qu'hormis quelques partis à la marge, aucun ne propose la sortie de l'UE ? C'est après m'être fadée du droit communautaire et les textes européens que j'ai décidé de devenir australienne. J'ai plus le sentiment que mon vote est utile ici qu'en France...
Et en second lieu, il n'existe aucun parti français qui me représente politiquement. Les partis de droite français seraient considérés comme de gauche ici, tant leurs programmes sont aseptisés pour plaire au centre mou.
La scène politique française me fait de plus en plus penser à un spectacle de Guignol, c'est pitoyable de médiocrité d'un bord comme de l'autre. Et leur numéro de barrage de castors contre les vilains "nazis", quelle rigolade.

Gengis a écrit:

Et la culture ? et l'éducation ? Qu'est-ce que ça va donner avec ce qui se profile ?

J'ai bien évidemment fait abstraction de ces thématiques qui sont pas loin d'être les deux qui me sont le plus chères de par mes passions et mon boulot...

FG -> là où je ne te suis pas, c'est que malgré les directives européennes, il y a la latitude pour faire les choses très différemment au niveau national. Ne seraient-ce que les (très critiquées par la droite) 35 heures, dernière vraie réforme de gauche mise en place, ou même le mariage pour tous, on ne peut pas dire "tous les mêmes", "tous auraient fait la même chose", que ce soit en conformité avec les convictions de chacun ou non.

Je me demande comment on peut encore s'intéresser de près à la politique. Pire encore, comment peut-on être encarté ?
Je ne me sens pas irreponsable de zapper tous ces débats de politique politicienne. Ce sont des collègues de boulot qui se tapent dans le dos dans les coulisses...
Dimanche soir, j'ai regardé 5mn jusqu'à ce que je tombe sur Xavier Bertrand faire la leçon à je ne sais plus qui de gauche. Non mais quelle blague. Xavier Bertrand... parait qu'y avait Coppé, aussi...
Ce sont tous ces gens-là, qui ont été au pouvoir, et dont on a plus envie de voir la tronche, qui me dégoûte du système.
Et j'ai un profond respect pour les gens qui tiennent leurs promesses. Comme j'ai un profond mépris pour les commerciaux qui racontent au client ce qu'il a envie d'entendre pour emporter une vente...

elnorton a écrit:

Gengis a écrit:

Et la culture ? et l'éducation ? Qu'est-ce que ça va donner avec ce qui se profile ?

J'ai bien évidemment fait abstraction de ces thématiques qui sont pas loin d'être les deux qui me sont le plus chères de par mes passions et mon boulot...

FG -> là où je ne te suis pas, c'est que malgré les directives européennes, il y a la latitude pour faire les choses très différemment au niveau national. Ne seraient-ce que les (très critiquées par la droite) 35 heures, dernière vraie réforme de gauche mise en place, ou même le mariage pour tous, on ne peut pas dire "tous les mêmes", "tous auraient fait la même chose", que ce soit en conformité avec les convictions de chacun ou non.

Bien sur les 35 heures et le mariage pour tous c'est ce qui va te permettre de bosser et d'avoir de quoi manger ... c'est du sociétal, à la marge. Mais la bonne âme du bourgeois s'en contentera sans doute, à défaut de pragmatisme et de concret , nous avons la posture morale.

Tsipras et Meloni, d'une pseudo extrême à l'autre, qu'ont ils fait ? Quels sont leurs bilans ? Ont-ils tenu tête à la la commission européenne et à ses mandataires, la banque et la finance ? Non, ils se sont couchés. Comme se coucheront un Bardella ou un Mélanchon. C'est d'une  simplicité biblique hélas. Nos états sont endettés jusqu'au cou et nos créanciers tiennent à leur agenda. Les malheureux grecs s'en souviennent encore, et nous sommes sans doute les prochains. Mais je suis rassuré  le camp du bien va sans doute triompher.  Nous sommes passés en moins d'un siècle de l'action politique à la posture morale. Affligeant et triste.


Je ne crois plus depuis longtemps à la politique pour les mêmes raisons que la plupart d'entre vous. J'ai aussi fait le sale boulot de nos sympathiques politiciens ce qui m'a définitivement vacciné.  Je les hais vraiment.

Je vous trouve un poil énervés en France vu d'ici.

Le comte a écrit:

Bien sur les 35 heures et le mariage pour tous c'est ce qui va te permettre de bosser et d'avoir de quoi manger ... c'est du sociétal, à la marge. Mais la bonne âme du bourgeois s'en contentera sans doute, à défaut de pragmatisme et de concret , nous avons la posture morale.

J'ai passé la phase où je cherchais à convaincre qui que ce soit de modifier ses idées. C'est vain, et ce n'est plus mon objectif.
Mais j'ai quand même envie de m'exprimer sur un point : je suis en désaccord total avec la façon de penser que tu évoques car elle reproduit l'erreur de "nos" "dirigeants" : considérer le financier comme la panacée absolue.
Je suis convaincu que les 35 heures offrent un avantage non négligeable à ma vie de famille. Grâce à ça, je profite d'une journée tous les quinze jours que je peux passer avec ma fille (et nous économisons d'ailleurs sur les frais de garde grâce à ça, même sur ce versant, c'est bénéf').
Et ce n'était qu'un exemple, mais si tu en veux d'autres : les coupes de budget à l'hôpital (4 ans après la crise du Covid...), concrètement, ça change notre vie, peut-être pas au quotidien, mais dans les moments déterminants. L'éducation ? Je rentre dedans avec ma fille qui va entrer en maternelle. Les copains qui choisissent le privé nous l'expliquent très bien : 4 adultes et 25 enfants par classe. Dans le public, où ira ma fille ? 2 adultes et 28 enfants par classe, en petite section. Pourquoi je choisis de l'y mettre quand même ? Car je suis attaché à l'école de la république, mais franchement, je suis d'accord avec toi sur le fait que ça parte en cacahuète... Et autant limiter la casse. L'argent n'est pas tout, mais il s'agit de décider comment celui-ci est utilisé.

elnorton a écrit:

Le comte a écrit:

Bien sur les 35 heures et le mariage pour tous c'est ce qui va te permettre de bosser et d'avoir de quoi manger ... c'est du sociétal, à la marge. Mais la bonne âme du bourgeois s'en contentera sans doute, à défaut de pragmatisme et de concret , nous avons la posture morale.

J'ai passé la phase où je cherchais à convaincre qui que ce soit de modifier ses idées. C'est vain, et ce n'est plus mon objectif.
Mais j'ai quand même envie de m'exprimer sur un point : je suis en désaccord total avec la façon de penser que tu évoques car elle reproduit l'erreur de "nos" "dirigeants" : considérer le financier comme la panacée absolue.
Je suis convaincu que les 35 heures offrent un avantage non négligeable à ma vie de famille. Grâce à ça, je profite d'une journée tous les quinze jours que je peux passer avec ma fille (et nous économisons d'ailleurs sur les frais de garde grâce à ça, même sur ce versant, c'est bénéf').
Et ce n'était qu'un exemple, mais si tu en veux d'autres : les coupes de budget à l'hôpital (4 ans après la crise du Covid...), concrètement, ça change notre vie, peut-être pas au quotidien, mais dans les moments déterminants. L'éducation ? Je rentre dedans avec ma fille qui va entrer en maternelle. Les copains qui choisissent le privé nous l'expliquent très bien : 4 adultes et 25 enfants par classe. Dans le public, où ira ma fille ? 2 adultes et 28 enfants par classe, en petite section. Pourquoi je choisis de l'y mettre quand même ? Car je suis attaché à l'école de la république, mais franchement, je suis d'accord avec toi sur le fait que ça parte en cacahuète... Et autant limiter la casse. L'argent n'est pas tout, mais il s'agit de décider comment celui-ci est utilisé.

Avec quoi tu finances tes dépenses dans l'éducation ou la santé ? Crois-tu vraiment que les marchés, les banques, les créanciers ... accepteront de s'asseoir sur leurs intérêts et leur rente parce que l'état français décident à la place de financer des hôpitaux et des écoles ? Du jour au lendemain ils peuvent te couper les vivres et tu fais comment après ? (l’exemple de la Grèce du Mélenchon grec Tsipras est parfaitement appropriée monsieur le comte)

Les Français n'y pigent rien en économie c'est confondant de naïveté...

On risque d'aller dans le débat d'idées alors que je m'y refusais...
Mais cette dernière phrase me fait sourire, tant la condescendance va de pair avec le refus de "penser plus largement" que la politique capitaliste.

Donc, pour revenir au débat qui se portait sur l' "intérêt" de la politique, plus que sur les idéaux de chacun (on n'arrivera jamais à se mettre d'accord entre quelqu'un de gauche radicale comme moi, et les idées de droite voire d'extrême-droite, c'est certain).

Pour les hôpitaux et l'école, je suis adepte d'une redistribution équitable des richesses (je ne vous demande pas d'être, d'accord, je parle juste de la faisabilité, puisque c'est ça que tu tournais en dérision). Un des apôtres de l'évasion fiscale comme Bernard Arnault a une fortune estimée à 2.600.000 SMICs annuels (et n'a pas réussi à se faire naturaliser belge, énième combine pour payer moins d'impôts). Je crois qu'en taxant les transactions financières, en augmentant les impôts des riches, il y a largement matière à financer les écoles et les hôpitaux.
Et on va me répondre : "mais si on taxe les riches, ils vont partir à l'étranger". Ils essayent déjà de le faire (cf l'exemple d'Arnault !). Et ça ne me fait pas peur. La richesse, qui la crée ? Qui la créait pendant le Covid ? C'est tous ces gens qui étaient applaudis, auxquels on a fait mille promesses (non tenues... vous vous rappelez de ceux qui bossaient pour Carrefour et Auchan qui n'ont pas vu la couleur de leur prime de risque évoquée à l'époque ?). Que les riches se barrent si ils sont pas contents de payer des impôts, qu'on reconstruise et consomme local, et tout ira bien (bref, j'ai dévié sur le plan idéologique, mais en tout cas, c'est EXTRÊMEMENT faisable pour une vraie politique de gauche dans un pays comme la France). L'idée ? Taxer les richesses pour plus d'équité et relancer les services publics (qui permettent à moyen terme de réduire le sentiment de colère, le vandalisme et la criminalité).

Enfin, l'exemple grec me semble au contraire peu adapté, puisque Alexis Tsipras est arrivé à la tête d'un pays endetté depuis 7 ans à l'époque, qu'aucun plan de relance des autres mouvements politiques n'avait permis de limiter auparavant. Et puis, on parlait là d'un pays qui avait un poids modéré dans l'UE. La France et l'Allemagne ont davantage de pouvoir (176 des 720 sièges au parlement, rien qu'à eux deux...).

"Taxer les richesses pour plus d'équité" : je suis pour.
Mais en contrepartie, mettre au boulot les branleurs qui ont décidé de vivre au crochet de la société et les planqués qui touchent bien plus qu'ils ne devraient.
Bref, remettre la France au travail en privilégiant, la aussi, l'équité. Que tout le monde fasse sa part, paye des impôts, cotise et le service public s'en portera mieux.
Je bosse pour un hôpital en ce moment. Le projet n'est pas sorti de terre que les financeurs ont déjà décidé de ne pas renouvelé le poste du coordinateur...

Sinon dans la vraie vie tu taxes les riches soit. Et après ? Bien entendu qu'ils vont partir et tu feras fuir une bonne partie des investisseurs. Et pour les créanciers tu fais comment ? Tu annules ta dette ? "Ah nous on est d'extrême gauche on vous paie pas !" Et bien sûr ça va passer crème, on sera super bien vus au niveau international, ce sera easy de récupérer des financements et investisseurs après. Et bien entendu comme par magie tous les autres pays d'Europe qui nous entourent vont jouer le jeu, et ne vont pas essayer d'attirer les investisseurs qui se sont cassés de France. L'UE va également rester bras croisés.
Ah et on produit quoi comme richesses ? des trucs qui se vendent ou qui sont utiles ? Notre production manufacturière et industrielle est en chute libre depuis 30 ans. Dernier exemple en date notre incapacité à produire des masques en papier pendant la Covid19.  Même l'agro-alimentaire se pète la gueule. Réindustrialiser un pays ça ne se décrète pas, on est plus sous Mao. Et quid de nos matières premières ? Tu les achètes comment ? Avec quel argent ?

On ne parle pas idéologie, on parle du réel. Tu es dans l'utopie, à défaut d'être dans le concret.

FG a écrit:

Sinon dans la vraie vie tu taxes les riches soit. Et après ? Bien entendu qu'ils vont partir et tu feras fuir une bonne partie des investisseurs. Et pour les créanciers tu fais comment ? Tu annules ta dette ? "Ah nous on est d'extrême gauche on vous paie pas !" Et bien sûr ça va passer crème, on sera super bien vus au niveau international, ce sera easy de récupérer des financements et investisseurs après. Et bien entendu comme par magie tous les autres pays d'Europe qui nous entourent vont jouer le jeu, et ne vont pas essayer d'attirer les investisseurs qui se sont cassés de France. L'UE va également rester bras croisés.
Ah et on produit quoi comme richesses ? des trucs qui se vendent ou qui sont utiles ? Notre production manufacturière et industrielle est en chute libre depuis 30 ans. Dernier exemple en date notre incapacité à produire des masques en papier pendant la Covid19.  Même l'agro-alimentaire se pète la gueule. Réindustrialiser un pays ça ne se décrète pas, on est plus sous Mao. Et quid de nos matières premières ? Tu les achètes comment ? Avec quel argent ?

On ne parle pas idéologie, on parle du réel. Tu es dans l'utopie, à défaut d'être dans le concret.

Tu considères que sans les patrons, le pays n'est pas capable de tourner ?
Concernant la production industrielle qui est en chute libre depuis 30 ans, la faute à quoi ? A la délocalisation. Les dernières usines de masque (une des deux dernières était en Bretagne, près de là où j'ai grandi) ont été fermées par des entreprises américaines...
Il y a un biais dans ton raisonnement : tu considères toutes les alternatives comme impossibles en axant ton argumentaire autour du même axe ("on ne peut pas sortir du capitalisme").
Je ne parle pas de ne pas rembourser les dettes, elles seraient aisément épongées en taxant les supra richesses.
Aujourd'hui, chiffres de l'Oxfam, un impôt de 5 % sur les multimillionnaires et les milliardaires du monde entier pourrait rapporter 1 700 milliards de dollars par an, soit une somme suffisante pour sortir 2 milliards de personnes de la pauvreté.
Je crois vraiment que les réformettes visant à diminuer de 5€ les indemnités CAF sont dérisoires, et se trompent surtout de cible.

En parlant de concret, depuis un peu plus d'un an, la coalition de gauche en Norvège expérimente la hausse d'impôts des "riches". C'est l'exode fiscal vers la Suisse... ce n'est pas une franche réussite.  Certaines sociétés commencent à manquer de financements suite aux départs de leurs  investisseurs ... ça grince beaucoup des dents chez les norvégiens, ce qui est assez rare chez eux d'ailleurs.

Koopa a écrit:

En parlant de concret, depuis un peu plus d'un an, la coalition de gauche en Norvège expérimente la hausse d'impôts des "riches". C'est l'exode fiscal vers la Suisse... ce n'est pas une franche réussite.  Certaines sociétés commencent à manquer de financements suite aux départs de leurs  investisseurs ... ça grince beaucoup des dents chez les norvégiens, ce qui est assez rare chez eux d'ailleurs.

Ça a toujours existé.

Gengis a écrit:

Koopa a écrit:

En parlant de concret, depuis un peu plus d'un an, la coalition de gauche en Norvège expérimente la hausse d'impôts des "riches". C'est l'exode fiscal vers la Suisse... ce n'est pas une franche réussite.  Certaines sociétés commencent à manquer de financements suite aux départs de leurs  investisseurs ... ça grince beaucoup des dents chez les norvégiens, ce qui est assez rare chez eux d'ailleurs.

Ça a toujours existé.

Les riches ou la Norvège ?

Bon j'ai rempli mon quota de politique pour au moins 10 ans, je n'en parle jamais car c'est toujours sujet de discorde comme la religion...

Koopa a écrit:

Gengis a écrit:

Koopa a écrit:

En parlant de concret, depuis un peu plus d'un an, la coalition de gauche en Norvège expérimente la hausse d'impôts des "riches". C'est l'exode fiscal vers la Suisse... ce n'est pas une franche réussite.  Certaines sociétés commencent à manquer de financements suite aux départs de leurs  investisseurs ... ça grince beaucoup des dents chez les norvégiens, ce qui est assez rare chez eux d'ailleurs.

Ça a toujours existé.

Les riches ou la Norvège ?

Bon j'ai rempli mon quota de politique pour au moins 10 ans, je n'en parle jamais car c'est toujours sujet de discorde comme la religion...

Les gens qui déménagent pour payer moins d'impôts.