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| des infos en direct de l'élysée | |
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+4La dame oiselle Rorschach Aria shoplifter 8 participants | |
Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Ven 19 Mar 2010 - 9:04 | |
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| | | shoplifter admin à mi-temps
Nombre de messages : 8702 Date d'inscription : 16/11/2008 Humeur : ne se prononce pas
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Ven 19 Mar 2010 - 15:52 | |
| - canistrellu a écrit:
- Excellente analyse d'Emmanuel Todd
http://www.liberation.fr/politiques/0101625207-l-electeur-de-droite-ne-s-y-retrouve-plus
brillante conclusion d'accord avec l'analyse sur le vote des personnes âgées par contre, je crois vraiment que sarkozy a, en partie, siphonné les voix du FN en 2007 d'ailleurs la démonstration de todd branle un peu dans ce passage puisqu'il affirme "pas siphonnage" mais il reconnaît que le discours sur la sécurité a joué la théorie du FN qui tiendrait le rôle de la droite traditionnelle face aux errements de l'ump, c'est intéressant également enfin la conclusion sur l'absurdité est succulente et habile, il est vrai | |
| | | shoplifter admin à mi-temps
Nombre de messages : 8702 Date d'inscription : 16/11/2008 Humeur : ne se prononce pas
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Jeu 1 Avr 2010 - 13:08 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Mer 28 Avr 2010 - 8:57 | |
| ACRIMED
Lexique pour temps de grèves et de manifestations (version 2010) Publié le 28 avril 2010 par Henri Maler, Yves Rebours
Le lexique que nous avions publié en 2003 doit être révisé et complété en permanence. Voici donc une version réactualisée, et illustrée par quelques articles, plus ou moins récents, en guise de prélude au 1er mai 2010.
La langue automatique du journalisme officiel est une langue de bois officielle.
I. Consensus sous surveillance
« Réforme » : Quand une réforme proposée est imposée, cela s’appelle « LA réforme ». Et s’opposer à cette réforme devient : le « refus de la réforme ». Ne plus dire : « les travailleurs combattent les politiques libérales qui favorisent chaque jour davantage les revenus du capital et dissolvent l’Etat social ». Ecrire : « Une autre chose dont on peut être sûr - et qui nourrit l’antienne d’un pays impossible à réformer -, c’est la nature difficile des rapports sociaux en France. La conflictualité l’emporte sur le consensus. Vieil héritage de la culture ouvrière revendicative du XIXe siècle du côté des organisations syndicales, crispées sur la défense des droits acquis [...]. » (Le Monde Economie, mardi 7 juin 2005, page I). Le terme peut désigner spécialement les attaques successives du système des retraites par répartition. En 2003, « Sur France 2, Arlette Chabot réforme la France » : une émission "Mots croisés" benoîtement intitulée : « Pourquoi est-il impossible de réformer la France ? ». En 2007, au sujet des régimes spéciaux, grand « retour des gardiens du consensus » et de LA réforme.
« Réformistes » : Désigne ou qualifie les personnes ou les syndicats qui soutiennent ouvertement les réformes gouvernementales ou se bornent à proposer de les aménager. Les partisans d’autres réformes constituent un « front du refus ».
« Modernisation » : synonyme de « réforme » ou de l’effet attendu de « LA réforme ». « LA modernisation » est, par principe, aussi excellente que « LA réforme »... puisque, comme l’avait fort bien compris, M. de La Palisse, fondateur du journalisme moderne, la modernisation permet d’être moderne. Et pour être moderne, il suffit de moderniser. Le modernisme s’oppose à l’archaïsme. Seuls des esprits archaïques peuvent s’opposer à la modernisation. Et seuls des esprits tout à la fois archaïques, réactionnaires et séditieux peuvent avoir l’audace et le mauvais goût de proposer de subordonner "LA modernisation" au progrès social. D’ailleurs, « LA modernisation » est indifférente à la justice sociale, que la modernité a remplacée par l’« équité ». Voir ce mot.
« Ouverture » : Se dit des opérations de communication du gouvernement. L’ « ouverture » se traduit par des « signes ». Les « signes d’ouverture » traduisent une « volonté d’apaisement ». Ne pas confondre avec cette autre ouverture : « l’ouverture de négociations », qui pourrait manifester un dommageable « recul ».
« Apaisement » : Se dit de la volonté que l’on prête au gouvernement. Par opposition au « durcissement » de la mobilisation. Voir « ouverture ».
« Concertation » : Se dit des réunions convoquées par un ministre pour exposer aux organisations syndicales ce qu’il va faire et pour écouter leurs doléances, de préférence sans en tenir aucun compte. Selon les besoins, la « concertation » sera présentée comme un équivalent de la « négociation » ou comme son substitut. Le gouvernement est toujours « ouvert » à la « concertation ». Voir « ouverture ».
« Négociation » : Selon les besoins, tantôt synonyme, tantôt antonyme de « concertation ». On est prié de ne pas indiquer que, à la différence de la « concertation », la « négociation » est généralement terminée avant d’avoir commencé. Inutile aussi de souligner ce miracle : au printemps 2003, dix heures de « négociation » ont suffi au gouvernement pour ne céder que sur les quelques points qu’il avait déjà prévu de concéder.
« Dialogue social » : Se dit des rencontres où un ministre parle aux syndicats, par opposition au « conflit social », comme si le « dialogue » n’était pas généralement de pure forme : destiné à dissimuler ou à désamorcer le « conflit ».
« Pédagogie » : Devoir qui, pour les journalistes communicants, s’impose au gouvernement (plus encore qu’aux enseignants...). Ainsi, le gouvernement fait preuve (ou doit faire preuve...) de « pédagogie ». Tant il est vrai qu’il s’adresse, comme nos grands éditorialistes, à un peuple d’enfants qu’il faut instruire patiemment. Et si « la réforme » passe, c’est que la pédagogie (et non la force) a triomphé, comme s’en félicitait par avance Challenges (13 septembre 2007) à propos de la « réforme des régimes spéciaux » : « Si (…) cette réforme passait sans coup férir, ce serait le signal que la pédagogie finit toujours par triompher ».
II. Déraison des foules
« Crispation » : Un mot parmi d’autres pour désigner l’attitude des salariés qui se battent contre les délocalisations, le chômage, le dumping social, la destruction du droit de travail, du système de santé et des retraites par répartition. La France « crispée » est rigide et s’oppose à la France moderne et flexible. Un exemple ici
« Égoïsme » : Frappe les chômeurs, les travailleurs précaires, les classes populaires en général. Exemple : le refus du dumping social est un symptôme évident d’égoïsme. Vice dont sont dépourvus les bénéficiaires de stock-options.
« Individualisme » : Peut être vice ou vertu. Vice quand il entame la solidarité des dominés avec les dominants, vertu quand il détruit les défenses immunitaires des mouvements sociaux. En parler beaucoup, pour ne rien dire des conditions collectives de l’émancipation des individus.
« Corporatisme » : Mal qui menace n’importe quelle catégorie de salariés qui défend ses droits, à l’exclusion des tenanciers des médias. Dans ce dernier cas, s’exclamer, comme Jean-Michel Aphatie : « Trouvez un argument de meilleure qualité que le corporatisme , s’il vous plaît, s’il vous plaît ! ». L’accusation de « corporatisme » est en effet un argument de bonne qualité, sauf quand elle vise des éditorialistes de qualité supérieure. (Voir ici pour un exemple récent de non-corporatisme)
« Malaise » : Se dit du « trouble », plus ou moins profond, qui peut aller jusqu’au « mal-être », vécu ou ressenti par une profession. Depuis le printemps 2003, le « malaise » affecte particulièrement les enseignants. Le « malaise » peut se traduire par des « revendications » qui ne sont alors que des « symptômes ». Le « malaise » et ses « symptômes », diagnostiqués par les éditorialistes et les experts, réclament un « traitement » approprié.
« Grogne » : Un des symptômes les plus graves du « malaise », un signe de l’animalité privée de mots des « grognons ». Voir ce mot, son analyse et un exemple récent opposant les « grognons » universitaires aux « diplomates » gouvernementaux.
III. Paroles, paroles
« Grognements » : Ne se dit pas mais tient lieu de parole des « grognons.
« Témoins » : Exemplaires de la foule des grévistes et manifestants, interrogés en quelques secondes à la télé ou en quelques lignes dans les journaux. Le « témoin » témoigne de ses affects, jamais de ses motifs ou du sens de son action. Seuls les gouvernants, les « experts » et l’élite du journalisme argumentent, connaissent les motifs, et maîtrisent le sens. L’élite pense, le témoin « grogne ». Voir ce mot.
« Expert » : Invité par les médias pour expliquer aux grévistes et manifestants que le gouvernement a pris les seules mesures possibles, dans l’intérêt général. Déplore que les « grognements » des « jusqu’auboutistes » et des « ultras » (voir ce mot), ces privilégiés égoïstes et irresponsables (voir « corporatisme »), empêchent d’entendre le « discours de raison » des artisans du « dialogue social ». Un exemple de service public, daté de 2005.
« Éditorialiste » : Journaliste en charge des éditoriaux. Pour ne pas se laisser enfermer dans cette lapalissade sortie du dictionnaire, l’éditorialiste est condamné à changer de titre pour se répandre simultanément dans plusieurs médias. Dans certains d’entre eux, il devient « chroniqueur ». Dans d’autres, il est « interviewer ». Dans tous, il est « invité ». Exemple : Alain Duhamel. Exemple de « chroniqueur » : Pierre-Luc Séguillon, particulièrement performant, en 2003.
« Interviewer » : Journaliste en charge des entretiens. Les meilleurs d’entre eux sont des éditorialistes modestes puisqu’ils ne livrent leurs précieuses opinions que dans la formulation des questions qu’ils posent. L’interviewer est un éditorialiste condamné aux points d’interrogation. Ou presque : Christine Ockrent est une intervieweuse, Jean-Pierre Elkabbach aussi. Aphatie l’est indiscutablement, comme on peut le vérifier ici même, face à un représentant de Sud-Rail.
« Débat » : Se dit notamment des sessions de papotage qui réunissent autour d’une table l’élite pensante des « experts » et « éditorialistes ». Certains d’entre eux peuvent même « refaire le monde », comme on a pu le constater en 2005.
« Tribunes libres » : Souvent invoquées pour répondre à ceux qui s’inquiètent de l’état du pluralisme dans les médias. Ces espaces réservés à l’expression des « experts » dominants, peuvent être occasionnellement décorés par la présence de contestataires, pour peu qu’ils se rendent respectables en s’abstenant de toute critique des médias.
« Courrier des lecteurs » : Dans la presse écrite, se dit de la sous-rubrique où sont relégués les propos, soigneusement triés, des non-experts.
« Micro-trottoir » : Equivalent audiovisuel du courrier des lecteurs, cette forme avancée de la démocratie directe, concurrencée par les SMS, permet de connaître et de faire connaître l’opinion des « gens ». Technique recommandée pour faire dire en quinze secondes à chaque exemplaire d’un échantillon soigneusement sélectionné ce que l’on attend qu’il dise. Ne pas confondre avec « entretien » : trop long. Quelques cas d’école, ici, là, ou là.
« Opinion publique » : S’exprime dans les sondages et/ou par l’intermédiaire des « grands journalistes » qui lui donnent la parole en parlant à sa place. Quelques exemplaires de l’opinion publique sont appelés à « témoigner » dans les journaux télévisés. Les grévistes et les manifestants ne font pas partie de « l’opinion publique », qui risque de (ou devrait...) se retourner contre eux.
« Contribuables » : Nom que porte l’opinion publique quand elle paie des impôts qui servent au service public. Quand l’argent public est dépensé pour consentir des avantages fiscaux aux entreprises, cet argent n’a plus d’origine identifiée. On dira : « les régimes de retraites du secteur public sont payées par les contribuables ». On ne dira pas : « les exonérations de charges consenties aux entreprises sont payées par les contribuables.
IV. Mouvements des troupes
« Troupes » : Mode d’existence collective des grévistes et des manifestants, quand ils répondent (ou se dérobent) aux appels et aux consignes des syndicats. Parler de « troupes de manifestants », de « troupes syndicales », de syndicats qui « mobilisent » ou « ne contrôlent pas » leurs « troupes ». (Re)voir Pierre-Luc Séguillon en 2003.
« Troubles sociaux » : Se dit des effets de la mobilisation des « troupes ». Un journaliste rigoureux se garde généralement de les désigner comme des « soubresauts » (ainsi que le fit au cours du journal télévisé de 20 h sur TF1 le mercredi 28 mai 2003, le bon M. Raffarin).
« Concernés » : Se dit des secteurs ou des personnes qui sont immédiatement visés par « LA réforme ». Sinon, dire : « les cheminots ne sont pas concernés par la réforme des retraites » ou « les enseignants ne sont pas concernés par la décentralisation ». Vous pouvez pousser le souci de la rigueur jusqu’à affirmer que « les cheminots ne sont pas directement concernés ». Dans les deux cas, vous pouvez même ajouter qu’ils « se sentent menacés ». D’où l’on peut déduire ceci : se sentir menacé, ce n’est pas être menacé, et en tout cas être ou se sentir menacé, ce n’est pas être concerné. (« La CGT de la SNCF qui n’est pourtant pas du tout concernée par le CPE a déposé un préavis de grève nationale pour le mardi 28 », décrète Jean-Pierre Pernaut, qui déplore ainsi, le 21 mars 2006, que les cheminots ne soient pas assez corporatistes.)
« Usagers » : Se dit de l’adversaire potentiel des grévistes. Peut également se nommer « élèves qui préparent le bac » et « parents d’élèves inquiets ». « La grève […] s’annonce massive et dure. Dure surtout pour les usagers », précise David Pujadas, compatissant et soucieux de l’avenir des cheminots le 13 novembre 2007.
« Otages » : Synonyme d’« usagers ». Terme particulièrement approprié pour attribuer les désagréments qu’ils subissent non à l’intransigeance du gouvernement, mais à l’obstination des grévistes. « Victimes » des grèves, les « otages » sont d’excellents « clients » pour les micros-trottoirs : tout reportage se doit de les présenter comme excédés ou résignés et, occasionnellement, solidaires. Parmi les « otages », certains méritent une compassion particulière. Nous vous laissons découvrir deux d’entre eux : un premier et un second.
« Pagaille » : Se dit des encombrements un jour de grève des transports. Par opposition, sans doute, à l’harmonie qui règne en l’absence de grèves.
« Galère » : se disait (et peut se dire encore...) des conditions d’existence des salariés privés d’emploi et des jeunes privés d’avenir, vivotant avec des revenus misérables, de boulots précaires en stages de réinsertion, assignés à résidence dans des quartiers désertés par les services publics, sans loisirs, et subissant des temps de transports en commun démesurés. Phénomène presque invisible à la télévision, ses responsables ne sont pas identifiables. « Galère » se dit désormais des difficultés de transports les jours de grève : on peut aisément les mettre en images et les imputer à un coupable désigné, le gréviste. Un seul exemple (en fin d’article) : quelques titres de la PQR en 2007.
« Noir » : Qualifie un jour de grève. En 2005, c’était un mardi. En 2009, un jeudi – un « jeudi noir » finalement « plutôt gris clair », d’ailleurs, selon le contemplatif Jean Pierre Pernaut [1]. Peut également se dire des autres jours de la semaine. « Rouge » ou « orange » sont des couleurs intermédiaires réservées aux embouteillages des week-ends, des départs ou des retours de vacances. Le jour de grève, lui, est toujours « noir », couleur du « chaos » (toujours en 2009).
« Chaos » : Se dit sobrement des conséquences des journées « noires ». Pour désigner les conséquences d’un tsunami ou d’un tremblement de terre… chercher un autre mot ?
« Surenchère » : Se dit, particulièrement au Figaro, de tout refus des mesures imposées par le gouvernement, dont l’attitude au contraire se caractérise par la « fermeté ».
« Durcissement » : Se dit de la résistance des grévistes et des manifestants quand elle répond à la « fermeté » du gouvernement, une « fermeté » qui n’est pas exempte, parfois d’ « ouverture ». Voit ce mot.
« Essoufflement » : Se dit de la mobilisation quand on souhaite qu’elle ressemble à ce que l’on en dit.
« Ultras » : Désigne, notamment au Figaro, les grévistes et les manifestants qui ne se conforment pas au diagnostic d’« essoufflement ». Vaguement synonyme d’ « extrême gauche », lui-même synonyme de... au choix ! Autre synonyme : Jusqu’auboutistes.
« Violence » : Impropre à qualifier l’exploitation quotidienne, les techniques modernes de « management » ou les licenciements, le terme s’applique plus volontiers aux gens qui les dénoncent, et aux mots qu’ils emploient pour le faire. Par exemple quand les patrons de Caterpillar sont qualifiés de « chiens ». A condition de respecter cette règle d’usage, la « violence » est presque toujours « condamnable ». Et condamnée.
Henri Maler et Yves Rebours |
| | | shoplifter admin à mi-temps
Nombre de messages : 8702 Date d'inscription : 16/11/2008 Humeur : ne se prononce pas
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Mer 28 Avr 2010 - 10:56 | |
| un peu manichéen même si le langage est souvent révélateur d'une certaine réalité mais force est de constater que la grève n'est plus à la mode, l'autre jour j'ai entendu avec horreur la très flètrie michèle cotta dire grosso modo : "cela prouve que la grève n'est plus un bon moyen de contestation sociale". Je me demande ce qu'elle propose à la place s'il n'y avait pas eu la coupure pub, je crois qu'elle allait proposer une loi pour interdire les grèves | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Mer 28 Avr 2010 - 13:23 | |
| - Shoplifter[b] a écrit:
- un peu manichéen [/b]
D'accord avec toi, ces sont les limits d'Acrimed : parfois, l'impression que les faits et les media analysés ne sont uniquement pour coller à une grille d'analyse. C'est vrai qu'ils sont rares, nationalement, à tenir ce contre-discours. même si le langage est souvent révélateur d'une certaine réalité mais force est de constater que la grève n'est plus à la mode, l'autre jour j'ai entendu avec horreur la très flètrie michèle cotta dire grosso modo : "cela prouve que la grève n'est plus un bon moyen de contestation sociale". Je me demande ce qu'elle propose à la place s'il n'y avait pas eu la coupure pub, je crois qu'elle allait proposer une loi pour interdire les grèves Les grèves entravent le "progrès." |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Jeu 6 Mai 2010 - 15:12 | |
| En août aux USA... |
| | | shoplifter admin à mi-temps
Nombre de messages : 8702 Date d'inscription : 16/11/2008 Humeur : ne se prononce pas
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Jeu 6 Mai 2010 - 15:49 | |
| - canistrellu a écrit:
En août aux USA... mince, je pensais qu'il ne resterait rien de ce quinquennat où le stupide le dispute au vide sidéral il en restera au moins une BD | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Sam 15 Mai 2010 - 9:12 | |
| voir topic BD |
| | | shoplifter admin à mi-temps
Nombre de messages : 8702 Date d'inscription : 16/11/2008 Humeur : ne se prononce pas
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Lun 7 Juin 2010 - 12:44 | |
| alors, l'affaire Porte ? je sais qu'il a des supporters dans le coin http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3065je n'ai pas trouvé la fin de sa chronique super drôle, quand on est juste volontairement grossier, ça tourne en rond je trouve plus marrant ce qu'il dit au début sur estrosi, quand on fait de la dérision sur un fait d'actu, c'est quand même mieux maintenant, le lâchage de demorand est tout de même un peu démago (le mec qui envoie un mail pour savoir quoi répondre à ses enfants) il pouvait dire qu'il n'avait pas aimer la chronique, c'est tout | |
| | | shoplifter admin à mi-temps
Nombre de messages : 8702 Date d'inscription : 16/11/2008 Humeur : ne se prononce pas
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Mar 8 Juin 2010 - 12:28 | |
| - Shoplifter a écrit:
- alors, l'affaire Porte ? je sais qu'il a des supporters dans le coin
http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=3065
je n'ai pas trouvé la fin de sa chronique super drôle, quand on est juste volontairement grossier, ça tourne en rond je trouve plus marrant ce qu'il dit au début sur estrosi, quand on fait de la dérision sur un fait d'actu, c'est quand même mieux
maintenant, le lâchage de demorand est tout de même un peu démago (le mec qui envoie un mail pour savoir quoi répondre à ses enfants) il pouvait dire qu'il n'avait pas aimer la chronique, c'est tout Porte est d'accord avec moi : il reconnaît que ce n'était pas sa meilleure chronique mais que ce serait bête d'être viré là-dessus http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/article/didier-porte-je-suis-tres-attache-a-france-inter/ | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Lun 21 Juin 2010 - 18:58 | |
| Inondations dans le Var : pour le déplacement présidentiel d'aujourd'hui, seul le parcours a été nettoyé, pas les rues adjacentes. J'y étais hier, on dirait que Draguignan a été en guerre.
Pauvre type. |
| | | shoplifter admin à mi-temps
Nombre de messages : 8702 Date d'inscription : 16/11/2008 Humeur : ne se prononce pas
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Mer 30 Juin 2010 - 12:05 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Jeu 8 Juil 2010 - 10:49 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Jeu 2 Sep 2010 - 19:15 | |
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| | | shoplifter admin à mi-temps
Nombre de messages : 8702 Date d'inscription : 16/11/2008 Humeur : ne se prononce pas
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Ven 3 Sep 2010 - 15:48 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Jeu 9 Sep 2010 - 18:20 | |
| dans notre métier, à madame et moi, on rencontre tous un tas de gens de divers milieux et il arrive parfois qu'on discute d'autre chose que les gamins. madame me rapporte ce soir qu'une ancienne maman d'élève, infirmière lui a raconté ceci: dans son hopital, à Chambéry, certains malades qui veulent prendre des rendez-vous pour se soigner, se font refouler, faute de place, de moyens et de soignants. bon, si c'est pour un petit bobo, ils n'ont qu'à aller chez leur médecin traitant vous me direz. pas faux. sauf que là, c'est pour faire une chimio. l'infirmière a dit à madame que des gens y laissaient leur peau. tout ça est très rassurant.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Jeu 9 Sep 2010 - 19:18 | |
| Entendre Mme Balkany, au grand journal, dire à un journaliste, auteur d'une bd à propos de Sarkozy, qu'il a fait un travail d'une grande vulgarité, ça vaut son pesant de cacahuètes tout de même. |
| | | shoplifter admin à mi-temps
Nombre de messages : 8702 Date d'inscription : 16/11/2008 Humeur : ne se prononce pas
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Jeu 9 Sep 2010 - 19:23 | |
| - Séb c'est bien a écrit:
- Entendre Mme Balkany, au grand journal, dire à un journaliste, auteur d'une bd à propos de Sarkozy, qu'il a fait un travail d'une grande vulgarité, ça vaut son pesant de cacahuètes tout de même.
ne regarde pas ce genre d'émission, tu vas te faire du mal | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Jeu 9 Sep 2010 - 19:28 | |
| - Shoplifter a écrit:
- Séb c'est bien a écrit:
- Entendre Mme Balkany, au grand journal, dire à un journaliste, auteur d'une bd à propos de Sarkozy, qu'il a fait un travail d'une grande vulgarité, ça vaut son pesant de cacahuètes tout de même.
ne regarde pas ce genre d'émission, tu vas te faire du mal j'ai tout stoppé effectivement. ah, au fait, je vous annonce à tous que demain, il y aura une perquisition à vos domiciles. un truc anti évidemment. cachez tout! j'ai pensé à ça en entendant aux infos qu'il y a eu une "perquisition" au siège de l'UMP. les flics avaient prévenu la veille qu'ils passeraient dire bonjour et prendre un café. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Mer 15 Sep 2010 - 9:34 | |
| le billet matinal de Schneidermann
09h15 le neuf-quinze Des nouvelles de France, Etat voyou
Ce "c'est une honte, trop c'est trop!" de la commissaire européenne Viviane Reding, à propos de la fameuse circulaire du cabinet de Hortefeux sur les Roms : "un ton inhabituel, de la part de la commission" estime gravement le 20 Heures. Ce n'est pas "'un ton inhabituel", David Pujadas. C'est une claque. Une grosse claque brûlante, sur la joue de l'Etat-voyou qu'est devenue la France, en quelques jours, presque en quelques heures. Il serait temps de changer de disque, et d'en finir avec cette berceuse ordinaire des radios et des télés, qui se déroule imperturbable, comme si tout était normal : "les plus hautes autorités de l'Etat", "réponse musclée du ministre français", "ferme démenti du directeur général de la police nationale", etc. Il serait temps d'appeler un chat un chat, un raciste un raciste, un me nteur un menteur.
Prenons la seule journée d'hier. Si elle s'était déroulée en Ouzbekistan, comment un Pujadas moyen, correspondant étranger en poste dans le pays, en aurait-il rendu compte? "Paris, 14 septembre. Une féroce lutte de clans a éclaté à l'intérieur même du régime en France (Europe occidentale). Le ministre de la police, un faucon du régime, a réécrit en catastrophe une instruction raciste, envoyée aux préfets, et révélée par un site Internet indépendant, alors que l'agence officielle n'en avait pas soufflé mot. Un autre journal indépendant révèle que le ministre de l'Immigration, autre faucon, mais opposé au ministre de la police, a menti, en prétendant ne pas avoir été alerté de l'existence de cette instruction. Ce mensonge a mis en fureur l'Union Eur opéenne, qui a fait référence aux déportations de l'Occupation, redoublant la colère du pouvoir français".
"Sur le front de la corruption, le procureur de Paris, soumis au pouvoir, vient de refuser à un juge indépendant d'enquêter sur une affaire de corruption liée à des ventes de sous-marins nucléaires au Pakistan, qui pourrait impliquer le clan présidentiel. Enfin le chef de la police, ami d'enfance du leader français, et membre de son clan, a été lui aussi pris en flagrant délit de mensonge, en prétendant avoir alerté une commission officielle au sujet d'une enquête sur des fuites de presse dans un scandale de conflit d'intérêt mettant en cause un trafic de décorations, entre ministre et l'entourage d'une milliardaire octogénaire du cosmétique. Rival potentiel du président, le Premier ministre, lui aussi un dur, mais aux manières plus modérées, a attaqué violemment ses propres ministres, deva nt les parlementaires du parti au pouvoir. Il a notamment attaqué la ministre de la Justice et rivale potentielle, dont un des proches collaborateurs alimentait la presse. Dans cette ambiance de décomposition, le ministre du Travail fait passer au forceps une réforme des retraites rejetée par la majorité de la population, en s'appuyant sur une récente réforme qui limite le temps de parole de l'opposition au Parlement". Ce ne serait pas plus juste comme ça ?
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| | | shoplifter admin à mi-temps
Nombre de messages : 8702 Date d'inscription : 16/11/2008 Humeur : ne se prononce pas
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Mer 15 Sep 2010 - 10:01 | |
| - canistrellu a écrit:
- le billet matinal de Schneidermann
09h15 le neuf-quinze Des nouvelles de France, Etat voyou
Ce "c'est une honte, trop c'est trop!" de la commissaire européenne Viviane Reding, à propos de la fameuse circulaire du cabinet de Hortefeux sur les Roms : "un ton inhabituel, de la part de la commission" estime gravement le 20 Heures. Ce n'est pas "'un ton inhabituel", David Pujadas. C'est une claque. Une grosse claque brûlante, sur la joue de l'Etat-voyou qu'est devenue la France, en quelques jours, presque en quelques heures. Il serait temps de changer de disque, et d'en finir avec cette berceuse ordinaire des radios et des télés, qui se déroule imperturbable, comme si tout était normal : "les plus hautes autorités de l'Etat", "réponse musclée du ministre français", "ferme démenti du directeur général de la police nationale", etc. Il serait temps d'appeler un chat un chat, un raciste un raciste, un me nteur un menteur.
Prenons la seule journée d'hier. Si elle s'était déroulée en Ouzbekistan, comment un Pujadas moyen, correspondant étranger en poste dans le pays, en aurait-il rendu compte? "Paris, 14 septembre. Une féroce lutte de clans a éclaté à l'intérieur même du régime en France (Europe occidentale). Le ministre de la police, un faucon du régime, a réécrit en catastrophe une instruction raciste, envoyée aux préfets, et révélée par un site Internet indépendant, alors que l'agence officielle n'en avait pas soufflé mot. Un autre journal indépendant révèle que le ministre de l'Immigration, autre faucon, mais opposé au ministre de la police, a menti, en prétendant ne pas avoir été alerté de l'existence de cette instruction. Ce mensonge a mis en fureur l'Union Eur opéenne, qui a fait référence aux déportations de l'Occupation, redoublant la colère du pouvoir français".
"Sur le front de la corruption, le procureur de Paris, soumis au pouvoir, vient de refuser à un juge indépendant d'enquêter sur une affaire de corruption liée à des ventes de sous-marins nucléaires au Pakistan, qui pourrait impliquer le clan présidentiel. Enfin le chef de la police, ami d'enfance du leader français, et membre de son clan, a été lui aussi pris en flagrant délit de mensonge, en prétendant avoir alerté une commission officielle au sujet d'une enquête sur des fuites de presse dans un scandale de conflit d'intérêt mettant en cause un trafic de décorations, entre ministre et l'entourage d'une milliardaire octogénaire du cosmétique. Rival potentiel du président, le Premier ministre, lui aussi un dur, mais aux manières plus modérées, a attaqué violemment ses propres ministres, deva nt les parlementaires du parti au pouvoir. Il a notamment attaqué la ministre de la Justice et rivale potentielle, dont un des proches collaborateurs alimentait la presse. Dans cette ambiance de décomposition, le ministre du Travail fait passer au forceps une réforme des retraites rejetée par la majorité de la population, en s'appuyant sur une récente réforme qui limite le temps de parole de l'opposition au Parlement". Ce ne serait pas plus juste comme ça ?
xavier bertrand, faux mou mielleux aux méthodes assassines, et en charge l'omnipotent parti présidentiel, va très vite répondre à ce malotru de schneidermann, sans doute en l'assimilant à un dangereux gaucho-terroriste lanceur de cocktail molotov et tout pourra continuer bien tranquille pour les fumeurs de cigares du pouvoir hexagonal | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Jeu 16 Sep 2010 - 9:52 | |
| le Schneidermann du jour
09h15 le neuf-quinze En direct du Sarkozistan, Etat voyou (suite)
Correspondant spécial de l'agence ouzbek, Paris, 15 septembre.
La camarilla au pouvoir en France (pays d'Europe occidentale également nommé le Sarkozistan par certains impertinents internautes locaux) a été prise mercredi d'une inquiétante crise de nerfs. Elle est sans doute imputable au fait que ce petit Etat voyou, moyen et peu influent, mais au passé prestigieux, se retrouve brutalement sous la loupe des pays voisins, situation qui réactive le traumatisme impérial et colonial de l'époque "grand pays", (selon l'expression d'un sous-ministre local (voir nos éditions d'hier) s'était momentanément doté d'un exceptionnel pouvoir de nuisance. Episode du jour : le président, recevant officiellement à déjeuner, au palais présidentiel, sur fonds publics évidemment, des parlementaires de son camp, a su ggéré que le Luxembourg, minuscule principauté voisine que les dirigeants français traitent traditionnellement avec un mépris inébranlable, "accueille des Roms". Le gouvernement du Luxembourg a réagi avec colère. A mots couverts, pour ne pas compromettre une relation toujours empoisonnée, soixante-dix ans après, par la dernière guerre mondiale, l'Allemagne, pays mitoyen, a condamné la France. Sarkozy n'a reçu le soutien que du leader italien Berlusconi, un magnat septuagénaire des médias, lui-même empêtré dans une polémique avec la haute hiérarchie de la religion locale (le "catholicisme"), à la suite de scandales sexuels à répétition avec des bimbos.
Mercredi soir, sur leurs écrans, les Français ont été témoins d'une scène inhabituelle. En violant une disposition mineure du réglement intérieur du Parlement, le clan présidentiel a fait voter sa réforme des retraites. Le président du Parlement, un homme-lige du pouvoir, a été poursuivi jusque dans ses somptueux appartements privés par les parlementaires d'opposition, aux cris de "démission, démission". Parvenant à prendre la parole dans les couloirs quelques heures plus tard, sous bonne garde, il tremblait encore, ce que même la télévision d'Etat a dû mentionner, signalant dans une litote inhabituellement évocatrice qu'il était "physiquement marqué" par la scène. Rien ne semble pourtant devoir entraver le vote définitif de la réforme. L'opposition mod&e acute;rée, dite socialiste, a réagi d'autant plus violemment dans les couloirs, qu'elle est secrètement très divisée sur les alternatives à la réforme imposée par le pouvoir. De manière inexplicable (et que personne ne cherche à expliquer) elle continue en effet de se situer intellectuellement dans le cadre du système libéral de soumission aveugle à des agences de notation corrompues, en dépit des crises financières à répétition qui en démontrent l'inefficacité, comme l'ont noté dans la journée un groupe d'économistes "atterrés", dont la plainte n'a eu aucun écho dans les médias officiels.
En marge de la crise politique, un tabloïd français révèle le scandale du jour : le chef de la police du régime a fait classer l'an dernier une plainte contre son fils, âgé de 16 ans. Alors qu'il conduisait son scooter en état d'ivresse sur les Champs Elysées, le fils du prétorien (ami d'enfance de Sarkozy) avait traité de "grosse merde" un policier qui le contrôlait. La plainte du policier n'a jamais connu aucune suite, après que le hiérarque se soit entretenu sans témoins avec lui, dans l'enceinte même du commissariat. Aphatiques et résignés, les Français ne s'attendent évidemment pas à quelque sanction contre le chef policier. La tradition d'impunité des prétoriens du président, en France, est constante, tous clans politiques confondus. Détenteurs de lourds secrets, ils s ont intouchables. Un des prédecesseurs de Sarkozy, François Mitterrand, a ainsi couvert de nombreuses illégalités commises par ses "gendarmes" privés, des militaires initialement recrutés pour protéger la fille de sa seconde famille, née d'une union polygame connue de plusieurs journalistes proches du pouvoir, mais dont aucun média oficiel n'avait soufflé mot, de longues années durant.
Daniel Schneiderma
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| | | shoplifter admin à mi-temps
Nombre de messages : 8702 Date d'inscription : 16/11/2008 Humeur : ne se prononce pas
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Ven 17 Sep 2010 - 12:23 | |
| sérieux faut qu'i zarrêtent là est-ce que quelqu'un peut aller dire à ces gens qu'il faut partir, démissionner, disparaître, tous en bloc et surtout qu'ils cessent de dire qu'ils parlent au nom des français, non mais ça va pas la tête, de quel droit des sous-politicards sans foi ni loi oseraient parler en mon nom à moi, shoplifter oftheworld (mute pour les intimes) fils de shoplifter père et shoplifter mère et après on nous dit : il faut voter hein, c'est important démocratie je n'ai qu'une chose à dire : bande de charlatans | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Sam 25 Sep 2010 - 9:12 | |
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| | | Rorschach sourcilman ^^
Nombre de messages : 6953 Date d'inscription : 10/02/2009 Age : 43
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée Dim 26 Sep 2010 - 17:43 | |
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| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: des infos en direct de l'élysée | |
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| | | | des infos en direct de l'élysée | |
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