Les 3 Rocks : musique et mauvaise foi

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyVen 13 Juin - 17:57

Bouleversant.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptySam 14 Juin - 18:59

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 Klute

Pas mal du tout mais pas convaincu pour autant par le statut culte de ce petit polar qui fait du pied à De Palma et Argento (jusque dans sa BO calquée sur les scores de Morricone pour les premiers giallos du maître) sans leur arriver à la cheville. Ça vaut surtout pour le personnage de Jane Fonda et l'atmosphère 70s new-yorkaise, l'histoire laissant imaginer une bonne demi-douzaine de scénarios de manipulation (parce que non, quand même, ça va pas être aussi simple, si ?) pour finalement s'avérer bateau et prévisible au possible. On est loin du Privé d'Altman ou de Chinatown, quoi.

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 The-Man-From-Nowhere-300x400

La relative noblesse des sentiments va sans doute gêner pas mal de fans de polars coréens amoraux, mais quand on voit ce que ça peut donner dernièrement comme navets d'ironie grand-guignolesque (cf. J'ai rencontré le diable), on se dit qu'un peu de premier degré candide c'est parfois pas plus mal, surtout avec un personnage aussi charismatique et une filiation évidente avec la tension immobile et les chorégraphies du grand Johnnie To, voire John Woo ou le Tsui Hark de Time & Tide pour les scènes d'action. Ça reste assez violent quand même, globes oculaires arrachés, ce genre. Laughing

Le précédent film de Lee Jeong-beom, Cruel Winter Blues, n'avait pas eu le même succès à la Besson en Corée du Sud mais est peut-être encore meilleur dans un genre de polar mafieux contemplatif et nihiliste façon Kitano, la poésie en moins (parce qu'on est plutôt sur fond de galère sociale et familiale, là). Quant au prochain qui vient de sortie en Corée, la bande-annonce envoie du gras, peut-être un peu trop (syndrome Besson en vue ?)

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptySam 14 Juin - 20:22

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 Blade-runner

revu ça...

Elégie en trois temps.

[Spoils]

Une ville.
LA ville d’un futur qui s’approche (2019) et qui ne sera pas, d’un futur éternel qui s’inscrit dans l’histoire du cinéma d’anticipation. Héritière de Métropolis, matrice sur laquelle se construisent Coruscant et toute ville à venir.
Au loin, les cheminées crachent un brasier constant, respiration infernale d’une cité dévorante. Aux origines du lens flare, lui aussi passé à la postérité, les vaisseaux se perdent dans une architecture verticale dont la seule fonction semble être d’écraser ses occupants.
Une myriade de lucarnes jaunes constelle les pyramides inca sur lesquelles se perpétuent de nouveaux sacrifices, silencieux, nocturnes et éternellement pluvieux : ceux de la vie au sol. Polyglotte, grouillante, la foule lève de temps à autre les yeux au ciel bas et lourd, colonisé par les panneaux publicitaires leur vantant le mérite des colonies spatiales.
Les intérieurs sont illusoires : partout, les projecteurs s’immiscent et observent une intimité par intermittence aveuglée. Béantes, les structures précipitent le vide dans les appartements, les paliers sont trop vastes et les corniches néogothiques invitent au plongeon.
Sur le pavé luisant et sous sa capuche grasse, le passant passif se laisse pousser sans penser.
La danseuse fait ses derniers entrechats dans la transparence d’un imperméable et de vitrines brisées bientôt colorés de son sang, que la pluie vient patiemment diluer sur l’asphalte bleu.

Un écrin.
Es-tu humain, toi qui arpente cette ville ? Voight-Kampf le dira. Ton iris te trahit, lorsqu’on te soumet l’irrationnel de la cruauté toute humaine qui laisserait crever une tortue sur le dos.
Pose-toi la question, éventuellement. Sinon, c’est aussi bien de ne pas savoir. Profite des rêves qu’on t’a implantés. Une licorne, une araignée, tout est bon à prendre, et c’est toujours plus glamour que des moutons électriques.
Essaie de te limiter à ce pourquoi on t’a conçu. Essaie de nous faciliter la tâche lorsqu’on veut te retirer de la population. C’est une question d’hygiène, d’équilibre. On ne peut plus vous faire confiance.
Si tu essaies de vivre, si tu lâches tes cheveux pour devenir aussi sublime qu’une créature préraphaélite, si tu ouvres les poings pour transformer en caresse la barrière de ta main, tu es perdu. Tu prendras conscience de ce que tous les hommes s’acharnent à oublier au quotidien : ta mortalité. Certes, la tienne est plus fulgurante, mais soyons francs : c’est finalement la même condition dont on parle.
Tu luttes un moment ; tu cherches la vie là où on te l’a donnée, modeste religion scientiste au rabais. Tu te caches en dansant avec un serpent aussi faux que toi, ou en jouant à l’automate. Puis tu te lances dans le vide chorégraphique. Autant partir en beauté.
Enfin, tu laisses la pluie dissoudre tes larmes, et les mots s’écouler comme un testament éphémère.
Philosopher, c’est apprendre à mourir, disait Cicéron.
Blade Runner est l’écrin de cette assertion.

Une pulsation.
Tout s’explique. Si Blade Runner est un essai philosophique, son rythme prend le pouls d’un individu en phase terminale.
D’une lenteur impressionnante, d’une infinie mélancolie. Chaque mot importe. Chaque image est décryptée, chaque visage scruté, ses plus infimes modulations devenant l’expression des choses dernières.

Elégie synthétique, Blade Runner est le chant funèbre absolu, de la civilisation, de la ville, et de l’homme, hallali au cœur duquel les fulgurances de notre pathétique foi en l’amour zèbrent encore la nuit d’étincelles fragiles comme un origami.

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptySam 14 Juin - 21:58

 cheers 

Ça me fait penser que j'ai jamais vu le "final cut" avec l'intégralité de la séquence du "rêve à la licorne", qui n'avait pas été retrouvée en entier pour le director's cut si j'ai bien compris.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptySam 14 Juin - 22:00

RabbitIYH a écrit:
 cheers 

Ça me fait penser que j'ai jamais vu le "final cut" avec l'intégralité de la séquence du "rêve à la licorne", qui n'avait pas été retrouvée en entier pour le director's cut si j'ai bien compris.

C'est celui-là que j'ai revu, mais je ne me souviens pas vraiment de la première version, vue il y a très longtemps.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptySam 14 Juin - 22:17

Dans le "director's cut" la scène est très écourtée semble-t-il, et moins ambiguë. Mais c'est l'une des seules différences de fond entre les deux versions.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyDim 15 Juin - 5:05

RabbitIYH a écrit:
Dans le "director's cut" la scène est très écourtée semble-t-il, et moins ambiguë. Mais c'est l'une des seules différences de fond entre les deux versions.

Oui, non en fait je me mélange les pinceaux. J'ai vu le director's cut, c'est celle que je revois depuis quelques années. J'avais vu la première version il y a une vingtaine d'années, celle des studios j'imagine, où on les voit partir en train à la fin, mais je ne me souviens pas trop des autres différences.
Effectivement, le rêve de la licorne est ici très subreptice.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyDim 15 Juin - 9:00

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 Affiche-Gremlins-1984-1

Sur une suggestion du lapin.  cheers cheers 

On court dans Kingston Falls, une ville envahie
Par les sapins chargés, les guirlandes et les plats
L’écran dans la cuisine nous dicte avec Capra
Les vives émotions d’un Noël bien écrit.

On s’affaire en famille au sein du home sweet home,
Que la technologie viendra améliorer
Papa est inventeur, et va tout trafiquer
Pour le bonheur des yeux et le malheur des hommes.

Le décor est posé, préparant l’arrivée
D’un gros cocon visqueux, malicieux œuf surprise
D’où surgira le mal, splendide de bêtise
A l’assaut de la trop jolie communauté.

Mais restons pour l’instant dans la maison proprette.
Le plaisir on le sait, est très souvent pervers
Hitchcok et de Palma, loin de dire le contraire
Inspirent au génial maitre de marionnettes
Un massacre jouissif convoquant l’art ménager :
Les bestioles au mixer se muent en marmelade
Ou dans le micro-onde en sanglante grillade
Cuisinés par maman, slasher improvisée.

Le ton étant donné, transformons donc la ville
En parc d’attraction déviant et pervers
En gerbes d’étincelles, de flammes et de verre
Beuveries, jeux de cartes, et gâchette facile.

Rejoignez donc la danse qui avec force émaille
Les idéaux factices de la vie citoyenne
Sous les ricanements de ces perverses hyènes
Le nihilisme pur jubile de détails :
On prolifère en masse pour fêter le chaos,
Tous les feux sont au vert, et notre intelligence
En toute impunité, ruine avec diligence
Investit les salons, et expulse les vieilles.

Fidèles à leur époque, les bestioles luisantes
Empoignent l’Amérique et la regardent en face
Radio, cinéma, la culture de masse
Est courbée sous son poids par l’invasion puissante.

Dans les flaques verdâtres et les débris de briques
L’homme éternel idiot, n’a toujours rien appris.
Le spectateur ravi, a gouté la magie
D’un antan inventif d’avant le numérique.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyDim 15 Juin - 9:01

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 41541

« L’homme éternel idiot, n’a toujours rien appris. »
Nous disait le poète au premier épisode.
Quelle plus belle preuve que cette nouvelle ode
A la bêtise humaine, au chaos et aux cris ?

Le modèle a changé, la famille est dissoute
Dans la mégalopole ultra capitaliste
Où la technologie, éclatante et fasciste
S’érige en un building qu’on admire et redoute.

Assumant pleinement l’inceste bénéfique
Entre l’entertainment et les profits rapides
On impose à la masse ce dont elle est avide
Un cinéma lifté, jolie machine à fric.

Pouvait-on donc rêver plus belle Babylone
Pour voir éclore encore les œufs de la discorde ?
Car nous l’attendions, la nihiliste horde
Cathartique vengeance et véhément cyclone !

Le génie aux commandes lève tous les curseurs
Multiplie les idées, magnifique agresseur
Et la grouillante foule investit dans la joie
La rutilance rance d’open spaces aux abois

Arachnides mutantes, gargouilles en sursis
Expériences déviantes d’un labo génétique
Les créatures abondent, hurlantes et frénétiques
Convoquent Arcimboldo, Nietzsche et les spaghettis.

Vers luisants dans le fruit du cinématographe
Les créatures crasses crament la pellicule
Transgressent tous les codes, et la toile maculent
De leur giclées verdâtres, éminents autographes.

Sans répit dans sa verve, saturant de trouvailles
Joe fidèle à lui-même, nous livre un show Dantesque
Où la raffinerie le dispute au grotesque
Pyrotechnie jouissive du système et ses failles.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyDim 15 Juin - 9:59

bref : gremlins 1 et 2 c tro d'la bal
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyDim 15 Juin - 10:04

myrrhman a écrit:
bref : gremlins 1 et 2 c tro d'la bal

Putain, t'as raison, pourquoi je me fais chier, déjà ? geek 
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyDim 15 Juin - 10:10

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyDim 15 Juin - 10:32

Excellent ! bah, j'aurai dû faire appel à toi capable de poétiser sur Gremlins 1 et 2 pour me fournir une poésie sur la fête des pères.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyDim 15 Juin - 10:47

Nulladies a écrit:
RabbitIYH a écrit:
Dans le "director's cut" la scène est très écourtée semble-t-il, et moins ambiguë. Mais c'est l'une des seules différences de fond entre les deux versions.

Oui, non en fait je me mélange les pinceaux. J'ai vu le director's cut, c'est celle que je revois depuis quelques années. J'avais vu la première version il y a une vingtaine d'années, celle des studios j'imagine, où on les voit partir en train à la fin, mais je ne me souviens pas trop des autres différences.
Effectivement, le rêve de la licorne est ici très subreptice.
Dans la version "producteurs", le couple fuit en voiture. Une voix-off (Harrison Ford ) est ajoutée pour éclaircir quelques points laissés dans l'ombre par Scott. ( les images sont d'ailleurs issues des "chutes"  de Shining : scène d'ouverture; la voiture de Nicholson, les montagnes, le tout filmé d'un hélico... )

J'aime beaucoup le final "abrupt" du director's cut. Les portes de l'ascenseur qui se referment violemment. Fond noir. Musique.
 cheers Top !!!


Dernière édition par Goupi Tonkin le Dim 15 Juin - 10:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyDim 15 Juin - 10:53

Goupi Tonkin a écrit:
Nulladies a écrit:
RabbitIYH a écrit:
Dans le "director's cut" la scène est très écourtée semble-t-il, et moins ambiguë. Mais c'est l'une des seules différences de fond entre les deux versions.

Oui, non en fait je me mélange les pinceaux. J'ai vu le director's cut, c'est celle que je revois depuis quelques années. J'avais vu la première version il y a une vingtaine d'années, celle des studios j'imagine, où on les voit partir en train à la fin, mais je ne me souviens pas trop des autres différences.
Effectivement, le rêve de la licorne est ici très subreptice.
Dans la version "producteurs", le couple fuit en voiture. Une voix-off (Harrison Ford ) est ajoutée pour éclaircir quelques points laissés dans l'ombre par Scott. ( les images sont d'ailleurs issues des "chutes"  de Shining : scène d'ouverture; la voiture de Nicholson, les montagnes, le tout filmé d'un hélico... )

Oui, je l'ai revue ce matin sur Youtube. En plus, on ajoute que Rachel n'est pas limitée dans sa vie à 4 ans. Bref, happy end explicite.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyDim 15 Juin - 10:55

Nulladies a écrit:
Goupi Tonkin a écrit:
Nulladies a écrit:
RabbitIYH a écrit:
Dans le "director's cut" la scène est très écourtée semble-t-il, et moins ambiguë. Mais c'est l'une des seules différences de fond entre les deux versions.

Oui, non en fait je me mélange les pinceaux. J'ai vu le director's cut, c'est celle que je revois depuis quelques années. J'avais vu la première version il y a une vingtaine d'années, celle des studios j'imagine, où on les voit partir en train à la fin, mais je ne me souviens pas trop des autres différences.
Effectivement, le rêve de la licorne est ici très subreptice.
Dans la version "producteurs", le couple fuit en voiture. Une voix-off (Harrison Ford ) est ajoutée pour éclaircir quelques points laissés dans l'ombre par Scott. ( les images sont d'ailleurs issues des "chutes"  de Shining : scène d'ouverture; la voiture de Nicholson, les montagnes, le tout filmé d'un hélico... )

J'aime beaucoup le final "abrupt" du director's cut. Les portes de l'ascenseur qui se referment violemment. Fond noir. Musique.
  cheers Top !!!

Oui, je l'ai revue ce matin sur Youtube. En plus, on ajoute que Rachel n'est pas limitée dans sa vie à 4 ans. Bref, happy end explicite.
Voilà ! Il y a eu une projection test négative, je crois. Tout le monde voulait le happy end; le film était trop sombre.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyDim 15 Juin - 11:54

Goupi Tonkin a écrit:

J'aime beaucoup le final "abrupt" du director's cut. Les portes de l'ascenseur qui se referment violemment. Fond noir. Musique.
 cheers Top !!!

Oui par rapport à la vision que j'en avais gardé gamin en version "producteurs" ça te change un film.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyDim 15 Juin - 15:54

RabbitIYH a écrit:
Goupi Tonkin a écrit:

J'aime beaucoup le final "abrupt" du director's cut. Les portes de l'ascenseur qui se referment violemment. Fond noir. Musique.
 cheers Top !!!

Oui par rapport à la vision que j'en avais gardé gamin en version "producteurs" ça te change un film.

C'est clair. Y a pas photo
Spoiler:
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyDim 15 Juin - 16:43

Oui moi aussi, très fan de la fin bizarrement décriée des Sopranos par exemple (alors qu'en réfléchissant 30 secondes ça prend tout son sens).
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyDim 15 Juin - 17:11

RabbitIYH a écrit:
Oui moi aussi, très fan de la fin bizarrement décriée des Sopranos par exemple (alors qu'en réfléchissant 30 secondes ça prend tout son sens).
 
cheers cheers cheers Voilà ! Excellent exemple ! Cette fin est une merveille ( le découpage, le son, le jeu des acteurs,  le rythme, le travail sur le champ/contre-champ, et puis ce putain de cut avec ce dernier regard : ENORME !!!! )

Spoiler:
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyDim 15 Juin - 17:41

Effectivement le jeu sur la perception du grelot de la porte à mesure que l'attention de Tony se relâche, et toute l’ambiguïté de ce choix de morceau, Don't Stop Believing...

(on pourrait aller jusqu'à voir quelques métaphores dans les titres du jukebox et même autour de Journey puisque cette scène en est une à elle seule, "trip down memory lane" dont les différentes étapes sont incarnées par les clients que Tony scrute les uns après les autres, le jeune couple insouciant, le père de famille, l'homme seul..)
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyDim 15 Juin - 18:09

RabbitIYH a écrit:
Effectivement le jeu sur la perception du grelot de la porte à mesure que l'attention de Tony se relâche, et toute l’ambiguïté de ce choix de morceau, Don't Stop Believing...

(on pourrait aller jusqu'à voir quelques métaphores dans les titres du jukebox et même autour de Journey puisque cette scène en est une à elle seule, "trip down memory lane" dont les différentes étapes sont incarnées par les clients que Tony scrute les uns après les autres, le jeune couple insouciant, le père de famille, l'homme seul..)

truc marrant: la dernière fois que j'ai mis les pieds à NYC et dans un dinner... c'est précisément ce morceau qui passait
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyDim 15 Juin - 18:37

Tu as gardé un oeil anxieux sur les toilettes des hommes ?  geek 
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyLun 16 Juin - 7:00

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 19819716

Un orage et des enterrements.

Entrer dans ce film se fait comme dans un roman d’ampleur : avec modestie, dans la durée, les sens en éveil. La première séquence nous invite à progressivement deviner ce que cache une fenêtre opaque et crasseuse, avant d’offrir en plan large la vision d’une boutique de nuit dans un plan sublime qu’on croirait peint par Hopper.
La suite du récit se fera en permanence sur cette double dynamique : celle d’une lenteur narrative plus ou moins elliptique, associée à la contemplation iconique des paysages, voire la contemplation du défilement du temps lui-même.
Il s’agit pour cette équipée policière de trouver un corps enterré quelque part à la va-vite par des pauvres types apparemment ivres le soir de l’échauffourée. L’intrigue est celle d’un retour sur les lieux, d’une recherche pour exhumer et rendre sa dignité à un cadavre. Ce motif irradie d’ailleurs tous les récits secondaires. Partout, la mort : dans les demandes de construction de nouvelles morgue, que ce soit dans le village étape ou l’hôpital final ; dans la confession du procureur qui veut comprendre celle annoncée par une femme (probablement la sienne, sans qu’il ose l’avouer) 5 mois avant qu’elle n’arrive. Le film est donc celui d’une intégration des morts chez les vivants, notamment par l’obsession des rapports et de la dictée des faits.
Pour ce faire, nul pathos : c’est le quotidien qui prime. Non sans humour, Ceylan filme ses comparses tout au long de cette nuit blanche qui se déroule le plus souvent en temps réel. L’attente génère les conversations les plus triviales, sur le yaourt de buffle et les heures supplémentaires, et la fatigue occasionne des vannes aussi surprenantes que séduisantes où l’on évoque la ressemblance du cadavre avec Clark Gable.
Avec un sens du détail phénoménal, une caractérisation très subtile, et des comédiens hors pair, Ceylan nous rend rapidement complice de ses personnages. Nous sommes dans leur voiture, nous vivons la même temporalité qu’eux.
Cette familiarité va permettre de déployer avec une intensité saisissante les instants qui feront se figer encore plus le temps, épiphanies épisodiques fondées sur un rien qui soudain irradie de grâce une nuit de latence. Ce sont des feuilles mortes qui tournoient sous la lumière des phares, une pomme qui chute d’un arbre et roule dans un ruisseau, ou une jeune fille éclairée par une bougie, dans un clair-obscur à la Delatour qui sidère toute l’assemblée.
Long, expérience du temps et de l’attente, Il était une fois en Anatolie est une réussite sur tous les plans : sa rigueur plastique est toujours au service d’une humanité qu’elle dépeint avec empathie, sa lenteur prépare avec pertinence les saillies de beauté, son récit de morts n’est qu’un prélude à l’appréhension d’une vie qui ne cesse jamais d’irradier l’espace.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyMar 17 Juin - 6:37

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 Le-demon-des-armes

La malade sauvage

Cas d’école de la série B, Gun Crazy a fait tout ce qu’il fallait, et souvent à son corps défendant, pour accéder au statut de film culte.
Son échec commercial en fera un film maudit. Son rapport à la censure va insuffler dans cette histoire un érotisme troublant qui passera par l’obsession pour les armes à feu et la jouissance dans le crime, le tout sur le visage d’une comédienne aussi pin up que psychopathe. Son budget limité, enfin, va générer des trésors d’inventivité chez son metteur en scène.
Nerveuse, celle-ci débute par un expressionnisme saisissant sur les visages, et l’écran brisé de la vitrine qui ouvre le film est une déclaration fracassante de liberté de ton. Le cœur du film, constitué de quelques braquages, est entièrement conduit par la fluidité des plans-séquences embarqués dans la voiture des amants criminels : dynamique, en temps réel, l’action est virtuose et particulièrement maline. Elle permet non seulement d’éviter de reconstituer tous les lieux, de réduire les jours de tournages, mais de respecter la censure qui interdisait qu’on donne le mode d’emploi exhaustif d’un hold-up.
Mais ces scènes d’actions sont indissociables de l’histoire d’amour qui les motive : on le voit clairement, la fusion des amants, sa passion sexuelle et active passe par ces décharges d’adrénaline. De ce point de vue, le personnage de Laurie, frémissante et jubilant l’arme à la main a quelque chose de délicieusement retors, qui plus est pour un film sorti en 1950. Le titre originel, « Deadly is the Female, est en ce sens tout un programme. John Dall, qui jouait dans La Corde deux ans plus tôt, est un peu moins convaincant dans un jeu plaintif un peu outré par moments. A mesure que le crime les réunit, le couple devient à la fois l’ennemi public et l’osmose intime.
[Spoilers]
Incapables de se séparer, même par stratégie, leur fusion aboutit à une soirée d’autant plus parfaite qu’elle est l’adieu au monde social : rollercoaster, danse, c’est le bal de promo avant la grande liquidation.
Dès lors, l’esthétique de resserre : les gros plans se généralisent, la fuite passe de la voiture à la course à pied, du bitume aux marais qui évoquent La Nuit du Chasseur par leur splendide lumière, et hautes herbes d’Onibaba, l’autre grand film des amants criminels. L’accès à la nature sauvage de l’enfance occasionnera un sursaut d’humanité chez l’homme, qui empêchera le déchainement sauvage de la femme : contrepoint à Roméo & Juliette, sorte de retour clivé vers Adam & Eve, cette relecture à la fois lyrique et perverse achève de faire de ce petit film un bijou à l’éclat bien noir.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 EmptyMer 18 Juin - 6:48

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 32 Le-depart

Je vous salue rallye

Le départ est une course : issue d’un faux départ, dès la première séquence sur un vélomoteur qui refuse de démarrer, et tendue vers la ligne de départ d’un rallye qui nécessite pour Léaud de posséder une Porsche.
Tous les moyens sont bons, scénaristiques et formels.
Le départ, c’est le prequel de Fast & Furious pour ses séquences de course. De Yamakasi pour l’homme bondissant qu’est Léaud, qui court, saute les rambardes, dérape, et crame –littéralement- la pellicule. C’est aussi un hommage au film muet, à la geste originelle du cinéma, dans l’euphorie soulignée par un freejazz jubilatoire. Ionesco plane sur certaines scènes, où l’on met des saucisses dans les pots d’échappement, où l’on singe les adultes et la société de consommation.
Car c’est bien un film tout entier irradié de jeunesse et de liberté : la ville est un terrain de jeu, les destinées des happenings permanents. Tout semble improvisé, les scènes s’enchainent et dévoilent un monde quelque peu figé, celui des spectateurs souvent vieux (au salon de l’auto ou lors du défilé de maillots de bain), éclaboussé d’insolence insolite.
Dans cette danse urbaine qui n’est pas sans évoquer Tati, les trouvailles visuelles pullulent et la poésie s’invite à l’improviste. On retiendra deux séquences majeures : celle du transport du miroir, qui se brise (un accident de tournage qui mit en difficulté l’équipe tant son budget était serré) et qu’on passe à l’envers pour le reconstituer, et surtout celle du salon de l’auto, parenthèse enchantée qui donne un bon aperçu du film :



La frénésie poétique de Skolimowski qu’on retrouvera avec tous les richesses de la couleur dans Deep End quatre ans plus tard dit l’amour, l’adolescence cyclothymique et les fugues rimbaldiennes. Avec Léaud, on tombe amoureux de Michelle, et l’on contemple aujourd’hui avec une tendresse cette nouvelle vague qui, si elle s’est retirée, garde toute sa fraicheur.
De ce regard sur le passé, une question demeure pourtant : qu’est-il advenu de cette solaire Catherine Duport, qui avait déjà partagé l’affiche avec Léaud sur Masculin Féminin de Godard, et ne tournera plus jamais par la suite ?
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