Qu'est-ce que vous lisez en ce moment ?

. a écrit:

j'ai mis le temps pour le finir. pas mal. mais pas non plus de quoi crier au génie.

j'attaque celui là

Arcadien a écrit:

Ouais, bof... Un pitch vraiment super mais j'ai trouvé ça très mal mené. J'ai trouvé certains moments absolument inutiles et ennuyeux, peut-être encore un moyen pour Asimov de gratter des pages, donc de faire payer son livre plus cher ?
J'ai l'impression qu'il y a deux périodes avec cet homme : avant 1970, avec la trilogie Fondation, spectaculaire, et la période post 1970 où il se remet à la S-F et où c'est moins bien... Quelqu'un peut me confirmer ça ?
Je suis très surpris par le fait qu'il ait reçu le prix Hugo...




Je m'étais juré d'attendre un an avant de lire cette saga mais j'ai réussi à les récupérer en Anglais alors j'attaque ça.

pris d'un doute, je suis allé fouillé dans mes bouquins et sur wikipedia... je n'ai qu'un seul Asimov post 70...
je n'ai que quelques recueils sur les Robots (dont le Robot qui rêvait datant des 80s) et les 3 Fondation

pourtant j'ai lu les Dieux eux-mêmes mais je n'en ai pas gardé de souvenir...


Les 4 tomes d'Hyperion et d'Endymion, c'est juste énorme.

guil a écrit:

Arcadien a écrit:

Ouais, bof... Un pitch vraiment super mais j'ai trouvé ça très mal mené. J'ai trouvé certains moments absolument inutiles et ennuyeux, peut-être encore un moyen pour Asimov de gratter des pages, donc de faire payer son livre plus cher ?
J'ai l'impression qu'il y a deux périodes avec cet homme : avant 1970, avec la trilogie Fondation, spectaculaire, et la période post 1970 où il se remet à la S-F et où c'est moins bien... Quelqu'un peut me confirmer ça ?
Je suis très surpris par le fait qu'il ait reçu le prix Hugo...




Je m'étais juré d'attendre un an avant de lire cette saga mais j'ai réussi à les récupérer en Anglais alors j'attaque ça.

pris d'un doute, je suis allé fouillé dans mes bouquins et sur wikipedia... je n'ai qu'un seul Asimov post 70...
je n'ai que quelques recueils sur les Robots (dont le Robot qui rêvait datant des 80s) et les 3 Fondation

pourtant j'ai lu les Dieux eux-mêmes mais je n'en ai pas gardé de souvenir...


Les 4 tomes d'Hyperion et d'Endymion, c'est juste énorme.

Merci beaucoup guil tu me rassures, j'avais peur que ça fasse comme la Fondation et que seuls les deux Hyperion soient énormes. J'en suis au dernier chapitre du premier mais j'essaie de faire durer le plaisir parce qu'en effet, tes italiques sont justifiées... C'est hors du commun.

Quant à Asimov je lirai les robots... Plus tard là je vais arrêter, j'ai été tellement déçu !

Bah tu peux faire l'impasse sur les Robots... Ce sont des recueils de nouvelles, bien pour découvrir la SF quand on est ado...
Ça se lit gentiment, mais ça n'a pas la dimension de Fondation ou d'autres piliers de la SF.

guil a écrit:

Bah tu peux faire l'impasse sur les Robots... Ce sont des recueils de nouvelles, bien pour découvrir la SF quand on est ado...
Ça se lit gentiment, mais ça n'a pas la dimension de Fondation ou d'autres piliers de la SF.

D'accord, j'éviterai Asimov alors dans la mesure du possible !

C'est bon j'ai fini Hyperion... La lecture en Anglais m'a poussée à lire bien plus lentement, je me suis davantage arrêté sur l'ecriture en faisant travailler mon imagination, là où j'ai l'habitude de dévorer un livre de sf en une journée en me portant plus sur l'histoire. Et chez Dan Simmons, l'ecriture est très importante : Très littéraire, emprunt d'inter-textualité avec les "Grands", Shakespeare et Keats, Hyperion est un livre de science fiction d'un réalisme troublant. Pourtant il est loin d'être aussi assomant que de la "hard science-fiction" (Mars la Rouge etc.).

J'ai été bluffé, je crois qu'il s'agit du meilleur bouquin de SF que je n'ai jamais lu, surpassant la trilogie Mars en question (Robinson), Spin de Wilson etc., c'est une perle.
Les histoires des pèlerins sont toutes plus fantastiques les unes que les autres, avec une préférence cependant pour la dernière histoire terriblement bouleversante débouchant sur vingt dernières pages hallucinantes.



J'attaque donc la suite, " the Fall of Hyperion", si c'est aussi bien que le premier tome je crois que je ne vais plus jamais pouvoir lire de la s-f de ma vie.

Je ne pourrai plus jamais lire de la science-fiction.
La Chûte d'Hypérion est non seulement une suite qui tient à la route face à un premier opus proche de la perfection, mais en plus il emmène le lecteur dans une histoire hallucinante, concluant en 500 pages une trame génialissime, pleine de personnages très attachants et d'une crédibilité proche de celle qu'on trouve chez les personnages des Grands comme Balzac. Le tout écrit d'une manière majestueuse, avec des références fouillées et exploitées, des descriptions inoubliables et un goût pour les techniques narratives "exotiques" propres à la littérature Anglaise.

Bref, je prends dix minutes de pauses histoire de souffler un peu et j'attaque la suite.

le début de la série est très fidèle au roman
j'aime bien pour l'instant
de là à dire que je vais me taper les 14 tomes, c'est pas sûr

bon ce mois d'août j'ai lu :

1974 et 44 jours de david peace
excellent, les deux, merci seb mon ami
préférence pour : 44 jours, au final (j'adore le foot anglais et j'ai appris plein de détails sur le ligue 1 anglaise des seventies, et le destin de brian clough, passionnant)



1974 est un polar incroyablement noire puissant poisseux comme il faut, mais la fin m'a un peu laissé sur ma... faim
du coup j'hésite à poursuivre la série


et le hasard complet m'a fait tomber sur mon premier ouelbec


fallait bien franchir le pas un jour
et bien j'ai trouvé ce livre... remarquable

dois-je poursuivre avec ces auteurs et avec quels livres
à vous de me dire ?

. a écrit:

allez j'attaque ce nouveau Ellory maintenant.

j'en attends beaucoup mais il paraît que les critiques sont mitigées.

Non Seb, elles sont excellentes
http://www.liberation.fr/livres/2012/09/05/le-romancier-jr-ellory-adore-son-oeuvre_844119

canistrellu a écrit:

. a écrit:

allez j'attaque ce nouveau Ellory maintenant.

j'en attends beaucoup mais il paraît que les critiques sont mitigées.

Non Seb, elles sont excellentes
http://www.liberation.fr/livres/2012/09/05/le-romancier-jr-ellory-adore-son-oeuvre_844119

ha ha ha, j'avais pas entendu parler de ça, c'est excellent (en même temps, faut être conaud sur les bords pour tenir compte d'un commentaire amazon du style "c le plus émouvant roman que j'ai lu", c'est d'emblée suspect non ?)
en plus c'est la première fois que je vois la tête d'Ellory, une bonne gueule d'irlandais roukmaf buveur de whiskey

Richard Powers « l’ombre en fuite ».
L’ami Canis ne m’a pourtant pas donné envie de me lancer dans un nouveau Powers. Il a lu « Générosité » et ne l’a pas plus apprécié que ça. C’est vrai qu’après le sublime « le temps où nous chantions », il ne pouvait que tomber. J’avais lu « la chambre aux échos », assez moyen. Cette « ombre en fuite » m’intrigue plus et démarre mieux.
au bout de 250 pages, il faut s'accrocher. 2 histoires en parallèles. malheureusement la plus intéressante est la moins traitée. Powers se concentre pour l'instant sur l'univers des geeks qui créent un monde virtuel. un bouquin pour Bro' ça.


« Le donjon rouge » tome 2 du Trône de fer.
Ça se laisse lire. Rien d’extraordinaire mais j’ai bouffé ce tome. La série se calque vraiment sur le bouquin pour l’instant.
J’ai chopé les 3 tomes suivants. Je me mets ça de côté pour l’hiver (« winter is coming »).

[quote="."]Richard Powers « l’ombre en fuite ».
L’ami Canis ne m’a pourtant pas donné envie de me lancer dans un nouveau Powers. Il a lu « Générosité » et ne l’a pas plus apprécié que ça. C’est vrai qu’après le sublime « le temps où nous chantions », il ne pouvait que tomber. J’avais lu « la chambre aux échos », assez moyen. Cette « ombre en fuite » m’intrigue plus et démarre mieux.
C'est pas mal du tout, un sujet original - une femme à la vie difficile qui serait porteuse du gène du bonheur; le pb, c'est lire ce bouquin après un chef d'oeuvre...
au bout de 250 pages, il faut s'accrocher. 2 histoires en parallèles. malheureusement la plus intéressante est la moins traitée. Powers se concentre pour l'instant sur l'univers des geeks qui créent un monde virtuel. un bouquin pour Bro' ça.

Vient de paraître une grande fresque ,"gains", parue il y a déjà quelques années aux USA.
Presse française élogieuse.

grand livre, très bien écrit.
Curieux de connaître et les autres oeuvres du bonhomme, et l'avis de lecteurs n'ayant pas d'attache particulière avec la Corse, le récit se situant dans un petit village de l'arrière pays, voire un peu arriéré (toute ressemblance etc...)

Ce qu'il y a de chouette avec les Delisle, Sfar, Trondheim et autres Boulet, c'est qu'à partir de petites histoires journalières d'une banalité affligeante, on accroche quand même.

Du grand Art

davcom a écrit:

Ce qu'il y a de chouette avec les Delisle, Sfar, Trondheim et autres Boulet, c'est qu'à partir de petites histoires journalières d'une banalité affligeante, on accroche quand même.

Du grand Art

Les récits de "Chroniques de Jérusalem" ne sont pas d'une banalité affligeante.

canistrellu a écrit:

davcom a écrit:

Ce qu'il y a de chouette avec les Delisle, Sfar, Trondheim et autres Boulet, c'est qu'à partir de petites histoires journalières d'une banalité affligeante, on accroche quand même.

Du grand Art

Les récits de "Chroniques de Jérusalem" ne sont pas d'une banalité affligeante.

Si moi je raconte que je vais avec mon gamin dans Jérusalem-Ouest chercher après une plaine de jeux, crois-moi, ce sera d'une banalité affligeante

un livre offert, pas motivé au début mais bon roman quand même au final
trop de personnages à mon goût et le plus intéressant (un russkof énigmatique) n'arrive qu'à la moitié de ce récit qui mêle guerre d'algérie et l'enfer du bloc de l'est, deux immenses coup de poing de l'Histoire que reçoit le narrateur, un ado titi parisien à la fin des années 50-début des années 60

prix goncourt des lycéens (en 2009 je crois)

davcom a écrit:

canistrellu a écrit:

davcom a écrit:

Ce qu'il y a de chouette avec les Delisle, Sfar, Trondheim et autres Boulet, c'est qu'à partir de petites histoires journalières d'une banalité affligeante, on accroche quand même.

Du grand Art

Les récits de "Chroniques de Jérusalem" ne sont pas d'une banalité affligeante.

Si moi je raconte que je vais avec mon gamin dans Jérusalem-Ouest chercher après une plaine de jeux, crois-moi, ce sera d'une banalité affligeante

De par la ville-même, ce ne peut être d'une banalité affligeante. Chercher une aire de jeu à Jérusalem, ce n'est pas comme à Paris, Bruxelles...Que fais-tu du contexte ?
D'autre part, ton récit est indissociable de son style, ce que tu confirmes.

canistrellu a écrit:

davcom a écrit:

canistrellu a écrit:

davcom a écrit:

Ce qu'il y a de chouette avec les Delisle, Sfar, Trondheim et autres Boulet, c'est qu'à partir de petites histoires journalières d'une banalité affligeante, on accroche quand même.

Du grand Art

Les récits de "Chroniques de Jérusalem" ne sont pas d'une banalité affligeante.

Si moi je raconte que je vais avec mon gamin dans Jérusalem-Ouest chercher après une plaine de jeux, crois-moi, ce sera d'une banalité affligeante

De par la ville-même, ce ne peut être d'une banalité affligeante. Chercher une aire de jeu à Jérusalem, ce n'est pas comme à Paris, Bruxelles...Que fais-tu du contexte ?
D'autre part, ton récit est indissociable de son style, ce que tu confirmes.

Je n'ai pas dit que le bouquin était banal. Je partais simplement du postulat que Trondheim et consorts, à partir de petites choses du quotidien, arrivaient à sortir quelque chose d'intéressant, ce qui n'était pas donné à tout le monde. Evidemment que le fait que ça se passe à Jerusalem, ou a Pyongyang, comme son précédent bouquin, rend le contexte différent. Mais faire ses courses au supermarché, et le mettre en image et en mots sans ennuyer le lecteur, c'est là, le tour de force. Que ce soit ici ou ailleurs.

davcom a écrit:

canistrellu a écrit:

davcom a écrit:

canistrellu a écrit:

davcom a écrit:

Ce qu'il y a de chouette avec les Delisle, Sfar, Trondheim et autres Boulet, c'est qu'à partir de petites histoires journalières d'une banalité affligeante, on accroche quand même.

Du grand Art

Les récits de "Chroniques de Jérusalem" ne sont pas d'une banalité affligeante.

Si moi je raconte que je vais avec mon gamin dans Jérusalem-Ouest chercher après une plaine de jeux, crois-moi, ce sera d'une banalité affligeante

De par la ville-même, ce ne peut être d'une banalité affligeante. Chercher une aire de jeu à Jérusalem, ce n'est pas comme à Paris, Bruxelles...Que fais-tu du contexte ?
D'autre part, ton récit est indissociable de son style, ce que tu confirmes.

Je n'ai pas dit que le bouquin était banal. Je partais simplement du postulat que Trondheim et consorts, à partir de petites choses du quotidien, arrivaient à sortir quelque chose d'intéressant, ce qui n'était pas donné à tout le monde. Evidemment que le fait que ça se passe à Jerusalem, ou a Pyongyang, comme son précédent bouquin, rend le contexte différent. Mais faire ses courses au supermarché, et le mettre en image et en mots sans ennuyer le lecteur, c'est là, le tour de force. Que ce soit ici ou ailleurs.

Je ne parle que de Delisle. Et tu es d'accord avec moi pour dire que et le contexte, et le style orientent, "font" l'oeuvre. Je te remercie, et passons à autre chose.

shoplifter a écrit:

un livre offert, pas motivé au début mais bon roman quand même au final
trop de personnages à mon goût et le plus intéressant (un russkof énigmatique) n'arrive qu'à la moitié de ce récit qui mêle guerre d'algérie et l'enfer du bloc de l'est, deux immenses coup de poing de l'Histoire que reçoit le narrateur, un ado titi parisien à la fin des années 50-début des années 60


prix goncourt des lycéens (en 2009 je crois)

tu veux que dame oiselle revienne?? elle avait vachement aimé je crois

ça commence très bien cette affaire là!!

. a écrit:

shoplifter a écrit:

un livre offert, pas motivé au début mais bon roman quand même au final
trop de personnages à mon goût et le plus intéressant (un russkof énigmatique) n'arrive qu'à la moitié de ce récit qui mêle guerre d'algérie et l'enfer du bloc de l'est, deux immenses coup de poing de l'Histoire que reçoit le narrateur, un ado titi parisien à la fin des années 50-début des années 60


prix goncourt des lycéens (en 2009 je crois)

tu veux que dame oiselle revienne?? elle avait vachement aimé je crois

un peu de sensibilité féminine ne nous ferait pas de mal

canistrellu a écrit:

grand livre, très bien écrit.
Curieux de connaître et les autres oeuvres du bonhomme, et l'avis de lecteurs n'ayant pas d'attache particulière avec la Corse, le récit se situant dans un petit village de l'arrière pays, voire un peu arriéré (toute ressemblance etc...)

vient de recevoir le goncourt.

canistrellu a écrit:

canistrellu a écrit:

grand livre, très bien écrit.
Curieux de connaître et les autres oeuvres du bonhomme, et l'avis de lecteurs n'ayant pas d'attache particulière avec la Corse, le récit se situant dans un petit village de l'arrière pays, voire un peu arriéré (toute ressemblance etc...)

vient de recevoir le goncourt.

bien vu canis
comme quoi, ce riant forum est toujours dans le coup

. a écrit:

ça commence très bien cette affaire là!!

et ça se termine aussi très bien!
beaucoup aimé.
c'est totalement barré comme histoire mais on y croit
y'a un petit côté Safran Foer pour l'inventivité et le mélange des époques; la partie 1800/1950 est très bonne; les années 2000 très bien aussi.
bref, je conseille.