Allez hop !
Adrien Gallo : Là Où les Saules Ne Pleurent Pas - pas de note
Ecouté une paire de morceaux, c'est meugnon mais trop "France Bleu" pour moi,
Pierre Lapointe sans les névroses, je passe mon tour.
Amon Tobin : How Do You Live -
9/10Encore un sommet d'électro organique et mutante dans la lignée d'
ISAM pour le génial Brésilien.
Andy Shauf : Wilds -
8/10Moins lisse et surpoduit que le précédent, ce
Wilds retrouve un peu de la fraîcheur et de l'inspiration mélodique de
The Party et c'est tant mieux.
Blockhead : Space Werewolves Will Be The End Of Us All -
9/10L'album le plus baroque, échevelé, évocateur, jouissif, coloré, en un mot inspiré de l'ancien producteur d'
Aesop Rock depuis au moins
The Music Scene, un petit bijou d'abstract hip-hop instrumental comme on n'en fait plus.
ECID : Zen Repair -
8,75/10L'indie rap idiosyncratique d'
ECID m'emballe toujours même si c'est pas du level des classiques instantanés du génialissime
HowToFakeYourOwnDeath.
Jacob Faurholt : Chaotic piano -
7/10Une sortie mineure (et EP, d'ailleurs) pour le songwriter danois qui ne viendra pas tutoyer les sommets à la
Eels ou
Sparklehorse de
Corners (2014), mais ça fait plaisir de retrouver son introspection lo-fi et sa voix éraillé à la
Daniel Johnston qui aurait pris des cours de chant.
Jesca Hoop : The Deconstruction Of Jack's House -
6,75/10Je n'avais gardé aucun souvenir de ceux que j'avais écoutés auparavant (lesquels ? je sais même plus - heureusement pas celui qu'elle reprend intégralement ici sinon ça m'aurait sûrement gonflé
), il lui manque un petit quelque chose à la
Laura Veirs ou
Joanna Newsom (ou plus récemment
Jessica Pratt ou
Aldous Harding) pour vraiment marquer les esprits, pas assez habité, trop gentillet peut-être mais c'est toujours joli sur le moment.
José González : Local Walley -
6/10Joli à première écoute, un peu poussif à la seconde, trop easy-listening et surtout trop latin pour moi, avec ou sans
Junip le bonhomme nous avait habitués à bien mieux (mais j'imagine que ça passe bien sur Spoti ou sur les radios).
Martina Topley Bird : Forever I Wait -
8/10Beau retour, peut-être son meilleur album depuis
Quixotic (qui reste hors d'atteinte à mon avis), grâce à la patte reconnaissable de
Robert '3D' Del Naja (
Massive Attack) aux arrangements sur les meilleurs titres du disque et bien sûr la sincérité de ces chansons cathartiques (après le décès de sa fille, qu'elle avait eue avec
Tricky).
Mendelson : Le dernier album - pas de note
J'écouterai pas. Jamais aimé le cynisme de ce groupe, ersatz prétentieux de
Diabologum, et ça risque pas de s'arranger après le foutage de gueule complaisant (et encore plus sur scène, beurk) de
Bruit Noir.
St Etienne : I've Been Trying To Tell You -
7,5/10Pas renversé mais très agréablement surpris après deux albums vraiment mauvais. Derrière cette mochette Décathlon de l'enfer, fini pourtant le racolage radiophonique, et surtout plus d'atmosphère (bien onirique, pour le coup) que le groupe n'en avait distillé depuis fort longtemps, avec de jolis accents de trip-hop texturé à la
Alpha, ce qui n'est forcément pas pour me déplaire.
Sunns : The witness -
5/10Jamais été un grand fan de ce groupe psyché passe-partout, ça va pas s'arranger avec ce disque pas désagréable en soi mais qui ne décolle jamais vraiment.
Thalia Zedek Band : Perfect Vision -
8,25/10De l'indie rock d'excellente facture par la sexagénaire leader de
E (meilleur groupe noise rock actuel) et
Come.
The Body & BIG|BRAVE : Leaving None But Small Birds -
7,25/10Etrange choix que cette country-rock de songwriter vaguement noisy, à rebours du doom/noise/indus attendu. Pas mauvais du tout en soit mais tellement en deçà de ce dont sont capables ces deux groupes en terme de compos baroques et d'atmosphères tourmentées parvenant à cultiver de vraies grandes chansons dans l'écrin des musiques extrêmes.
The Limiñanas & Laurent Garnier : De Película -
4/10Clairement mieux que les précédents du groupe, bien fait, efficace par moments, toussa mais j'arrive pas à me passionner pour ce disque, sans doute parce que j'ai beaucoup écouté ces musiques-là, à la croisée du rock psyché et du krautrock (ici plutôt pseudo krautrock radiophonique et over-compressé), et que là au final on a juste un ersatz racoleur du
Brian Jonestown Massacre sans aspérités qui se prend pour
Gainsbourg sans le talent d'écriture. Et puis qu'est-ce que c'est long putain.