| [Cycle] Jacques Becker | |
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Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: [Cycle] Jacques Becker Dim 9 Mar 2014 - 9:06 | |
| A partir de demain, cycle Jacques Becker, avec dans l'ordre chronologique :
1. Goupi Mains Rouges (1943) 2. Rendez-vous de juillet (1949) 3. Casque d'or (1952) 4.Touchez pas au grisbi (1954) 5. Les amants de Montparnasse (ou Montparnasse 19) (1958) 6. Le trou (1960) |
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Rorschach sourcilman ^^
Nombre de messages : 6953 Date d'inscription : 10/02/2009 Age : 43
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Dim 9 Mar 2014 - 9:11 | |
| hum, j en ai vu 2 sur les 6 déjà, je verrai si j arrive à te suivre |
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Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Dim 9 Mar 2014 - 9:12 | |
| - Rorschach a écrit:
- hum, j en ai vu 2 sur les 6 déjà, je verrai si j arrive à te suivre
Lesquels ? Tu leur mettrais quelle note sur 10 ? |
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Rorschach sourcilman ^^
Nombre de messages : 6953 Date d'inscription : 10/02/2009 Age : 43
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Dim 9 Mar 2014 - 9:16 | |
| "casque d'or" et "touchez pas au grisbi" hum mettre une note ? mais sur quels critères ? (je sais les profs gnia gnia gnia) |
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Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Dim 9 Mar 2014 - 9:23 | |
| - Rorschach a écrit:
- "casque d'or" et "touchez pas au grisbi"
hum mettre une note ? mais sur quels critères ? (je sais les profs gnia gnia gnia) Non, je disais ça pour me faire une idée si tu les as aimés ou pas, c'est tout. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Dim 9 Mar 2014 - 9:25 | |
| Connais rien de Becker à part le sympathique Ali baba et les Quarante Voleurs, ça fait partie des cinéastes comme Duvivier que j'ai zappé d'office en les rangeant dans la case ciné à papy, certainement à tort mais l'esthétique et les sujets ne m'attiraient guère. |
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Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Dim 9 Mar 2014 - 9:26 | |
| - RabbitIYH a écrit:
- Connais rien de Becker à part le sympathique Ali baba et les Quarante Voleurs, ça fait partie des cinéastes comme Duvivier que j'ai zappé d'office en les rangeant dans la case ciné à papy, certainement à tort mais l'esthétique et les sujets ne m'attiraient guère.
Et bien, c'est presque une première ! C'est rare que j'évoque des films que tu n'aies pas vus ! |
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Rorschach sourcilman ^^
Nombre de messages : 6953 Date d'inscription : 10/02/2009 Age : 43
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Dim 9 Mar 2014 - 9:32 | |
| ouai, je les aime bien ! J'aime bcp casque d'or pour la prestation de Simone Signoret (que j'aime bcp) et le 2eme pour Gabin évidemment même si je le préfère dans des films comme "un singe en hiver"
En fait, c est vraiment le jeu d'acteur (et leur charisme) qui m'ont fait apprécié ces 2 films. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Dim 9 Mar 2014 - 9:34 | |
| - Nulladies a écrit:
- A partir de demain, cycle Jacques Becker, avec dans l'ordre chronologique :
1. Goupi Mains Rouges (1943)
que quelqu'un prévienne Danazer bon dieu! |
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Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Dim 9 Mar 2014 - 9:38 | |
| - Wilson Wilson a écrit:
- Nulladies a écrit:
- A partir de demain, cycle Jacques Becker, avec dans l'ordre chronologique :
1. Goupi Mains Rouges (1943)
que quelqu'un prévienne Danazer bon dieu! C'est fait. En fait, comme souvent quand je me fais un cycle, il est fondé sur un top 5 de Dan. C'était le cas pour Clouzot (mais j'avais rajouté Le Salaire de la peur) et Renoir. Sauf que là, j'ai rajouté Le Trou, que j'ai vu à 14 ou 15 ans et qui m'avait énormément marqué, et que je veux donc revoir après les autres. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Dim 9 Mar 2014 - 10:36 | |
| - Nulladies a écrit:
- Wilson Wilson a écrit:
- Nulladies a écrit:
- A partir de demain, cycle Jacques Becker, avec dans l'ordre chronologique :
1. Goupi Mains Rouges (1943)
que quelqu'un prévienne Danazer bon dieu! Sauf que là, j'ai rajouté Le Trou, que j'ai vu à 14 ou 15 ans et qui m'avait énormément marqué, et que je veux donc revoir après les autres. j'ai vu "le trou" sur les conseils de dan il y a quelques années. un excellent film! |
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Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Dim 9 Mar 2014 - 10:37 | |
| - Wilson Wilson a écrit:
- Nulladies a écrit:
- Wilson Wilson a écrit:
- Nulladies a écrit:
- A partir de demain, cycle Jacques Becker, avec dans l'ordre chronologique :
1. Goupi Mains Rouges (1943)
que quelqu'un prévienne Danazer bon dieu! Sauf que là, j'ai rajouté Le Trou, que j'ai vu à 14 ou 15 ans et qui m'avait énormément marqué, et que je veux donc revoir après les autres. j'ai vu "le trou" sur les conseils de dan il y a quelques années. un excellent film! Il a du l'oublier, j'étais surpris qu'il le mette pas dans son top. |
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Invité Invité
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Dim 9 Mar 2014 - 13:24 | |
| - Nulladies a écrit:
- RabbitIYH a écrit:
- Connais rien de Becker à part le sympathique Ali baba et les Quarante Voleurs, ça fait partie des cinéastes comme Duvivier que j'ai zappé d'office en les rangeant dans la case ciné à papy, certainement à tort mais l'esthétique et les sujets ne m'attiraient guère.
Et bien, c'est presque une première ! C'est rare que j'évoque des films que tu n'aies pas vus ! Ça risque d'être courant avec le cinéma français de cette époque, à part René Clair, Clouzot, Max Ophüls et un peu Renoir je connais pas grand chose avant la fin des années 50... |
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Goupi Tonkin la séquence du spectateur
Nombre de messages : 914 Date d'inscription : 21/11/2008
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Dim 9 Mar 2014 - 15:45 | |
| - Wilson Wilson a écrit:
- Nulladies a écrit:
- A partir de demain, cycle Jacques Becker, avec dans l'ordre chronologique :
1. Goupi Mains Rouges (1943)
que quelqu'un prévienne Danazer bon dieu! Vos gueules, je dors du sommeil du juste !!! |
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Rorschach sourcilman ^^
Nombre de messages : 6953 Date d'inscription : 10/02/2009 Age : 43
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Dim 9 Mar 2014 - 15:48 | |
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Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Dim 9 Mar 2014 - 16:04 | |
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Tony's Theme air guitariste
Nombre de messages : 9160 Date d'inscription : 08/04/2009 Age : 49 Humeur : Monochrome
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Dim 9 Mar 2014 - 19:40 | |
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Esther Yul le grincheux
Nombre de messages : 6224 Date d'inscription : 31/10/2013 Age : 50 Humeur : Taquine
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Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Lun 10 Mar 2014 - 6:55 | |
| Affreux, sales et aimants. Rien de plus facile ou éculé que d’opposer deux groupes pour en faire naitre un récit : le parisien et les paysans, ici, en l’occurrence. La dichotomie est fertile et l’on peut tisser sur ce canevas bien des péripéties. Si Becker parvient à faire un film d’une grande intelligence sur le sujet, c’est parce qu’il renvoie dos à dos tous les protagonistes, qui valsent habilement entre la répulsion et l’attachement du spectateur. L’attente initiale du fils, « Monsieur », doublée de celle d’un veau dans l’étable, donne l’occasion de filmer la collectivité clanique des Goupi : chacun a son surnom, sa fonction, et tout semble ritualisé sous couvert d’une violence contenue et acceptée. Les panoramiques distribuent méthodiquement les portraits de la famille, cloitrée dans cette pièce à vivre, unité de lieu au fort potentiel tragique. L’arrivée du parisien va certes faire l’effet d’un élément perturbateur, mais d’une façon clivée, à la manière de toutes les conséquences en chaine qui vont en découler. La farce dont il fait l’objet, la fausse mort de L’empereur, la véritable de Tisane, tout semble aussi improbable que lié. En nous forçant à prendre le point de vue du nouvel arrivé, pas forcément sympathique lui non plus, et tout autant mythomane, Becker nous enferme avec lui dans l’écurie, non sans avoir la malice de nous distiller quelques informations supplémentaires. De Tonkin, nous sommes le témoin de quelques méfaits, mais la mort de Tisane reste un mystère. C’est donc dans un climat trouble, où chacun va pouvoir tour à tour dévoiler une fragilité et des aspirations sincères, que vont véritablement naitre les personnages. Doté d’un rythme déceptif, d’une linéarité torve, le récit prend un malin plaisir à souffler le chaud et le froid, imposant un progressif changement de focalisation. De ce point de vue, la mystification de Mains Rouges sur Monsieur au début est un bel indice programmatique : en jouant avec les peurs naïves du citadin sur la campagne, les affreux, sales et méchants s’humanisent progressivement, et Mains rouges va accéder sur le tard au statut qu’on lui annonçait pourtant depuis le début, celui de personnage éponyme. L’intrigue, elle-même, se trompe de cible : l’obsession du magot, la claustration de l’étranger en passe de réintégrer la famille, sont autant de circonvolutions autour de deux thèmes majeurs : la haine violente, légitimement châtiée, et la naissance de l’amour, à la faveur d’une relecture inversée de Raiponce, où c’est l’homme qui attend d’être libéré de son donjon. Ainsi, aux problématiques de terroir et d’héritage succèdent la mise au jour d’une rivalité amoureuse, occasionnant un beau duel verbal où l’on vante Paris pour l’un, l’exotisme asiatique pour l’autre, devant une famille aussi médusée que dépassée, avant l’arrachement poétique et tragique à la terre d’un Tonkin s’enfuyant par les arbres de sa déception sentimentale. - Spoiler:
[Spoilers] Que reste-t-il, au bout du compte, de ces visages fermés ? La justice, l’amour, et la confidence. Autant d’indices d’humanité, et de modestes réponses à cette très belle symbolique du magot, devant les yeux de la famille depuis le début : l’horloge, fuite d’un temps non pas anxiogène, mais de la perpétuation d’une famille et de ses valeurs, de ses heurts et de ses éclats de vie.
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Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Mar 11 Mar 2014 - 6:39 | |
| Les amants du sang neuf La scène d’ouverture de Rendez-vous de juillet est une fausse piste intéressante : diner compassé dans la bourgeoisie parisienne, il semble reprendre l’esthétique du panoramique familial exploité dans Goupi Mains Rouges et le transposer dans une nouvelle classe sociale. Mais c’est le mouton noir qui intéresse ici : non pas un fils de retour, comme pour le film précédent, mais bien celui qui s’en ira, le plus loin possible. Avoir 20 ans en 1949 : tel est le programme auquel nous invite ici Jacques Becker. La France bouillonne et sa jeunesse la propulse dans une nouvelle ère, fraichement influencée par les libérateurs américains : le jazz est partout, et rythme ces danses aussi frénétiques que les rêves qui les accompagne. On joue du théâtre, on prévoit des voyages, on s’initie à l’amour. D’un mouvement continu, le film joue dans sa longue exposition sur sa construction chorale, notamment par le téléphone assurant la liaison entre les différents camarades, qui investissent ensuite un espace totalement conquis : le véhicule amphibie, probable récupération de l’armée américaine, symbolise cette fluidité insolente, sur la Seine comme dans les rues. Certes, les désillusions jalonnent aussi le parcours, comme les répits accordés à l’improvisation musicale : c’est la fragilité d’un couple, la rencontre de deux continents (celui, intime, de l’amour ou du rêve d’expédition en Afrique, contre le plus vaste du monde du théâtre ou de l’Administration française) et les choix nécessaires. Mais la jeunesse ne s’embarrasse pas de tragique : c’est l’âge des possibles que donne à voir Becker, à travers tous ces escaliers qu’on gravit et ces compagnons qu’on galvanise ; l’envol final de la joyeuse troupe, même s’il laisse quelques larmes au sol, confirme cette valse habitée, des caves de St Germain aux cieux de l’aéroport. |
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bro' caquer, c'est si bon
Nombre de messages : 8265 Date d'inscription : 04/12/2008 Age : 45 Humeur : badine
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Mar 11 Mar 2014 - 10:16 | |
| Voici ma contribution annuelle dans la rubrique cinéma :
j'ai fais le figurant pour un film de Jean Becker, fils de Jacques. |
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Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Mar 11 Mar 2014 - 10:18 | |
| - bro' a écrit:
- Voici ma contribution annuelle dans la rubrique cinéma :
j'ai fais le figurant pour un film de Jean Becker, fils de Jacques. La classe. Quel film ? Quelle scène ? Quelle minute dans le film (parce que bon, les films de Becker fils pas question que je les matte en entier non plus, hein...) ? |
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bro' caquer, c'est si bon
Nombre de messages : 8265 Date d'inscription : 04/12/2008 Age : 45 Humeur : badine
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Mar 11 Mar 2014 - 10:22 | |
| Effroyables Jardins. Une scène avec Villeret, André Dussolier et Thierry Lhermitte. Ma carrière au cinéma a été tué dans l'oeuf puisque le monteur a décidé de couper les plans où ma présence irradiait la bobine. |
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Nulladies Cinéman
Nombre de messages : 2734 Date d'inscription : 28/12/2013 Age : 47
| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Mar 11 Mar 2014 - 10:25 | |
| - bro' a écrit:
- Effroyables Jardins. Une scène avec Villeret, André Dussolier et Thierry Lhermitte. Ma carrière au cinéma a été tué dans l'oeuf puisque le monteur a décidé de couper les plans où ma présence irradiait la bobine.
tu faisais de l'ombre aux stars, sans nul doute. |
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bro' caquer, c'est si bon
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| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker Mar 11 Mar 2014 - 10:48 | |
| - Nulladies a écrit:
- bro' a écrit:
- Effroyables Jardins. Une scène avec Villeret, André Dussolier et Thierry Lhermitte. Ma carrière au cinéma a été tué dans l'oeuf puisque le monteur a décidé de couper les plans où ma présence irradiait la bobine.
tu faisais de l'ombre aux stars, sans nul doute. j'ai senti un véritable malaise lorsque Lhermitte répétait sa scène assis sur un banc à mes côtés. en tout cas, c'était très enrichissant. le travail fourni par les acteurs, la précision de la mise en scène, les attentes interminables pour avoir une bonne lumière, l'organisation impeccable de ce petit village surexcité m'a véritablement impressionné. |
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| Sujet: Re: [Cycle] Jacques Becker | |
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