Qu'est-ce que vous lisez en ce moment ?

j'ai fini hier "le retour d'Arthur B" hier (chronique à venir) et je suis quasi à la moitié de "La véritable histoire de Matias Bran"...saisissant pour le moment...

L'avantage, c'est que ça se lit vite (et que ça donne une furieuse envie de descendre quelques "spritz" bien corsés. ) En un week-end de glandouille intense, c'est torché. Le hic, c'est que je n'ai rien retenu de tout ça. C'est pas chiant, non. Ça glisse et on s'en fout ( enfin moi, je m'en fous ) C'est la 6 ou 7 éme fois que j'essaie Duras, je crois que ce n'est pas pour moi. Je ne suis pas équipé pour.

lalou a écrit:

Bah oui quand même... Histoire de faire honneur à mon avatar!

Elliot Arnold en connait rayon sur l'histoire de son pays et c'est un livre qu'il faut lire avec une carte du Sud-Ouest américain (Arizona/New Mexico) sous les yeux; les détails géographiques et historiques sont pointilleux, les dialogues rapportés sont en partie véridiques et rendent encore plus fascinante cette épopée brûlante.

Cochise, le grand chef des apaches chiricahuas est acculé à une guerre sans merci à cause d'un imbécile chefaillon de l'armée US qui lui tend un sournois guet-apens dont il réussit à s'échapper. Après 10 ans de massacre de part et d'autre, il finit par faire la paix grâce à l'amitié hors-norme qui le lie avec le baroudeur solitaire Tom Jefford (frères de sang).

C'est alors qu'on se met à rêver que les clauses originales du traité signé avec le général Howard eurent été respectées... Mais c'est sans compter sur la mauvaise volonté manifeste de l'administration des affaires indiennes qui affame la réserve parce que son directeur, Jefford lui-même, n'y applique pas des méthodes orthodoxes (pointage pénitentiaire, patrouille de soldats...). Mais la parole du grand chef Apache est inébranlable et Cochise la respectera jusqu'à sa mort, quitte à se brouiller avec une partie de ses guerriers qui partiront rejoindre les rangs du "rebelle" Geronimo.

Oui, partout sur le continent, le génocide indien aurait put être évité (ou au moins enrayé) si seulement la parole donnée avait été respectée... Mais la fourberie des pionniers étaient sans limite! Je sais c'est un parti pris, mais vous l'aurez compris, j'ai toujours préféré les indiens!

Connais-tu celui-là?

Dernière chronique :

La véritable histoire de Matias Bran d'Isabel Alba

Description de Paris entre 1780 et 1788.
Entre avalanches de merde et relents de vin aigre. La vie est dure pour le peuple parisien.

Je vous parle même pas des spéculateurs de matières premières, du chômage des jeunes diplômés, de l'hypertaxation au profit des nantis, du trop plein de fonctionnaires inutiles, des hôpitaux en galère, et de la condition féminine.
Heureusement maintenant c'est différent.

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:

Description de Paris entre 1780 et 1788.
Entre avalanches de merde et relents de vin aigre. La vie est dure pour le peuple parisien.

Je vous parle même pas des spéculateurs de matières premières, du chômage des jeunes diplômés, de l'hypertaxation au profit des nantis, du trop plein de fonctionnaires inutiles, des hôpitaux en galère, et de la condition féminine.
Heureusement maintenant c'est différent.

Presque !

j'ai bien aimé
polar nombriliste mettant en scène deux écrivains dans les rôles principaux
les critiques sont partagées (prix goncourt des lycéens, grand prix du roman de l'académie française, il paraît)
certains adorent ce récit aux (trop ?) multiples rebondissements,
d'autres détestent et dénoncent une grande platitude d'écriture
moi je dis efficace
conclusion : à lire pendant les vacances pour se détendre sans se prendre le chou

shoplifter a écrit:

j'ai bien aimé
polar nombriliste mettant en scène deux écrivains dans les rôles principaux
les critiques sont partagées (prix goncourt des lycéens, grand prix du roman de l'académie française, il paraît)
certains adorent ce récit aux (trop ?) multiples rebondissements,
d'autres détestent et dénoncent une grande platitude d'écriture
moi je dis efficace
conclusion : à lire pendant les vacances pour se détendre sans se prendre le chou

C'est con, c'est cul-cul mais c'est scotchant en effet. Mais qu'est ce que c'est con.

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:

shoplifter a écrit:

j'ai bien aimé
polar nombriliste mettant en scène deux écrivains dans les rôles principaux
les critiques sont partagées (prix goncourt des lycéens, grand prix du roman de l'académie française, il paraît)
certains adorent ce récit aux (trop ?) multiples rebondissements,
d'autres détestent et dénoncent une grande platitude d'écriture
moi je dis efficace
conclusion : à lire pendant les vacances pour se détendre sans se prendre le chou

C'est con, c'est cul-cul mais c'est scotchant en effet. Mais qu'est ce que c'est con.

oui, l'intrigue est assez addictive, on arrive au bout sans effort. D'un point de vue plus littéraire, c'est très plat.
Et la fin est merdique.

Atmosphère trouble et manipulation mentale dans un grand magasin parisien...

Un bon cru robertsien que ce Renaudot 79, qui commence comme un "Au bonheur des dames 80's" pour s'achever à la lisière inquiétante du "fantastique psychologique". Progressive et insidieuse, la mécanique de dérèglement qui opère ici fait parfois songer à celle qui détruit de l'intérieur Le Locataire Chimérique de Topor. Et c'est assez flippant.

L'adaptation cinoche de Granier-Deferre est plutôt très réussie, elle aussi: Piccoli, au zénith, octroyant à l'opaque et manipulateur Bertrand Malair un surcroît de charme méphistophélique.

Gengis a écrit:

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:

Description de Paris entre 1780 et 1788.
Entre avalanches de merde et relents de vin aigre. La vie est dure pour le peuple parisien.

Je vous parle même pas des spéculateurs de matières premières, du chômage des jeunes diplômés, de l'hypertaxation au profit des nantis, du trop plein de fonctionnaires inutiles, des hôpitaux en galère, et de la condition féminine.
Heureusement maintenant c'est différent.

Presque !

Non mais c'est pas vrai ! Bande de p'tits merdouilleux !
Tout ce qu'on a, il a fallu le gagner, à vous de jouer, mais faudrait vous bouger !

Azbinebrozer a écrit:

Gengis a écrit:

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:

Description de Paris entre 1780 et 1788.
Entre avalanches de merde et relents de vin aigre. La vie est dure pour le peuple parisien.

Je vous parle même pas des spéculateurs de matières premières, du chômage des jeunes diplômés, de l'hypertaxation au profit des nantis, du trop plein de fonctionnaires inutiles, des hôpitaux en galère, et de la condition féminine.
Heureusement maintenant c'est différent.

Presque !

Non mais c'est pas vrai ! Bande de p'tits merdouilleux !
Tout ce qu'on a, il a fallu le gagner, à vous de jouer, mais faudrait vous bouger !

Votre indifférence à l'égard des maîtres à pensées de l'époque est juste...
... rassurant !  

Azbinebrozer a écrit:

Azbinebrozer a écrit:

Gengis a écrit:

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:

Description de Paris entre 1780 et 1788.
Entre avalanches de merde et relents de vin aigre. La vie est dure pour le peuple parisien.

Je vous parle même pas des spéculateurs de matières premières, du chômage des jeunes diplômés, de l'hypertaxation au profit des nantis, du trop plein de fonctionnaires inutiles, des hôpitaux en galère, et de la condition féminine.
Heureusement maintenant c'est différent.

Presque !

Non mais c'est pas vrai ! Bande de p'tits merdouilleux !
Tout ce qu'on a, il a fallu le gagner, à vous de jouer, mais faudrait vous bouger !

Votre indifférence à l'égard des maîtres à pensées de l'époque est juste...
... rassurant !  

J'avais compris l'allusion à ce chef-d'oeuvre mais à vrai dire je savais pas quoi dire.

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:

Azbinebrozer a écrit:

Azbinebrozer a écrit:

Gengis a écrit:

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:

Description de Paris entre 1780 et 1788.
Entre avalanches de merde et relents de vin aigre. La vie est dure pour le peuple parisien.

Je vous parle même pas des spéculateurs de matières premières, du chômage des jeunes diplômés, de l'hypertaxation au profit des nantis, du trop plein de fonctionnaires inutiles, des hôpitaux en galère, et de la condition féminine.
Heureusement maintenant c'est différent.

Presque !

Non mais c'est pas vrai ! Bande de p'tits merdouilleux !
Tout ce qu'on a, il a fallu le gagner, à vous de jouer, mais faudrait vous bouger !

Votre indifférence à l'égard des maîtres à pensées de l'époque est juste...
... rassurant !  

J'avais compris l'allusion à ce chef-d'oeuvre mais à vrai dire je savais pas quoi dire.

Ouf merci Otto de me rassurer et pour cette culture sans limite !

Beau dégradé de gris...

En sus d'une atmosphère ouvragée, il y a souvent dans les grands "Romans Durs" du prolifique liégeois une jolie propension de l'étrange a infecter, l'air de rien, le réalisme et le banal pratiquement à chaque phrase :
"Elle était maigre. Ses vêtements pendaient autour d'elle comme autour des bâtons en croix qui servent de squelette aux épouvantails..."

Goupi Tonkin a écrit:

Beau dégradé de gris...

En sus d'une atmosphère ouvragée, il y a souvent dans les grands "Romans Durs" du prolifique liégeois une jolie propension de l'étrange a infecter, l'air de rien, le réalisme et le banal pratiquement à chaque phrase :
"Elle était maigre. Ses vêtements pendaient autour d'elle comme autour des bâtons en croix qui servent de squelette aux épouvantails..."

C'est le même Monsieur Hire incarné par Michel Blanc?

Esther a écrit:

Goupi Tonkin a écrit:

Beau dégradé de gris...

En sus d'une atmosphère ouvragée, il y a souvent dans les grands "Romans Durs" du prolifique liégeois une jolie propension de l'étrange a infecter, l'air de rien, le réalisme et le banal pratiquement à chaque phrase :
"Elle était maigre. Ses vêtements pendaient autour d'elle comme autour des bâtons en croix qui servent de squelette aux épouvantails..."

C'est le même Monsieur Hire incarné par Michel Blanc?

oui, et surtout Michel Simon dans Panique de Duvivier (1947)

Un jeune et beau moine espagnol quelque peu orgueilleux de la perfection de sa conduite succombe aux charmes d'une enchanteresse et diabolique salope.
Le résultat, et bien c'est qu'il préfère les plaisirs de la quéquette aux confessions de Saint-Augustin. La vie normale en quelque sorte.
Mais de rouleaux de sopalin en rouleaux de sopalin ce gros dégoûtant va complètement perdre les pédales a vouloir préserver les apparences de sa sainte chasteté et son âme souillée par d'abominables crimes ira rouler dans le caniveau.

Ecrit au XVIIIème par un gamin de 20 ans, ce roman gothique et fichtrement divertissant.

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:

Un jeune et beau moine espagnol quelque peu orgueilleux de la perfection de sa conduite succombe aux charmes d'une enchanteresse et diabolique salope.
Le résultat, et bien c'est qu'il préfère les plaisirs de la quéquette aux confessions de Saint-Augustin. La vie normale en quelque sorte.
Mais de rouleaux de sopalin en rouleaux de sopalin ce gros dégoûtant va complètement perdre les pédales a vouloir préserver les apparences de sa sainte chasteté et son âme souillée par d'abominables crimes ira rouler dans le caniveau.

Ecrit au XVIIIème par un gamin de 20 ans, ce roman gothique et fichtrement divertissant.

Lu il y a au moins 25 ans. Je me souviens m'être dit à l'époque : CO

J'avais imaginé un recueil beaucoup plus chargé en misanthropie et en perfidie vu l'histoire du bonhomme.
Mais bon c'est tout de même bien agréable de se balader parmi les parasites et les bouffons de la cour et des salons du 18ème siècle, d'autant plus que c'est brillamment écrit.

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:

J'avais imaginé un recueil beaucoup plus chargé en misanthropie et en perfidie vu l'histoire du bonhomme.
Mais bon c'est tout de même bien agréable de se balader parmi les parasites et les bouffons de la cour et des salons du 18ème siècle, d'autant plus que c'est brillamment écrit.

 Livre de chevet

"M. de Lassay, homme très-doux, mais qui avait une grande connaissance de la société, disait qu'il faudrait avaler un crapaud tous les matins, pour ne trouver plus rien de dégoûtant le reste de la journée..."

Recevoir 2 entrées gratuites pour le salon du livre, ca fait plaisir
Regarder les prix TGV pour monter sur Paris à la dernière minute....ca fait moins plaisir

Rorschach a écrit:

Regarder les prix TGV pour monter sur Paris à la dernière minute....ca fait moins plaisir

Putain alors ça c'est vraiment un truc que je regrette pas, ici en Chine tu traverses la moitié du pays (donc largement plus de distance que Nice-Lille par exemple) aller-retour avec couchette pour 100 euros.

RabbitIYH a écrit:

Rorschach a écrit:

Regarder les prix TGV pour monter sur Paris à la dernière minute....ca fait moins plaisir

Putain alors ça c'est vraiment un truc que je regrette pas, ici en Chine tu traverses la moitié du pays (donc largement plus de distance que Nice-Lille par exemple) aller-retour avec couchette pour 100 euros.

Tu as déjà visité beaucoup ?

Non là de suite avec mes deux tafs j'ai le temps de rien, et je suis pas près d'avoir des vacances donc...