Qu'est-ce que vous lisez en ce moment ?

Non là de suite avec mes deux tafs j'ai le temps de rien, et je suis pas près d'avoir des vacances donc...

Un des messages de ce brillant livre très avant-gardiste est :
Branlez-vous!! (ou chatouillez vous l'abricot si vous êtes du sexe féminin)

CO biensûr

shoplifter a écrit:

CO biensûr

Oui !!!

Un Balzac mystique.
Même quand c'est un peu chiant c'est toujours bien Balzac.

Cavanna (l'un des plus grands et des plus beaux écrivains français vivant même s'il est mort) nous raconte (encore) sa vie. Mais c'est la fin cette fois. Son corps en décrépitude héberge une salope du nom de Parkinson. Mais il s'accroche à son stylo le bougre et nous parle (encore) de ses souvenirs de guerre, de Nogent mais aussi de son quotidien de vieillard.
Il fait également un constat très amer sur la bande à Charlie .. On le sent triste de s'être fait dépouillé de son bébé par ces quelques co***rds hypocrites et ambitieux. Val en tête.

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:

Un Balzac mystique.
Même quand c'est un peu chiant c'est toujours bien Balzac.

Balzac m'avait épuisé au collège dans les années 70... depuis je l'adore. On voit plus bas ce qui a changé.

Question : Balzac à lui seul est un bon exemple de scolarisation…

Un romancier comme Balzac, auteur d’une œuvre importante, a aussi beaucoup évolué. Le père Goriot, par exemple, est devenu le classique balzacien par excellence depuis les années 1970, mais il a laissé dans l’ombre des romans pourtant longtemps très lus à l’école. C’est le cas d’Eugénie Grandet, dont la scolarisation dans la première moitié du XXe siècle a sans doute été portée par le fait qu’il s’agit là d’un roman susceptible de contribuer à l’éducation morale des élèves, notamment à travers des « types » humains comme on en trouve par exemple chez Molière (l’avare, l’épouse chrétienne, la fille dévouée, la servante, etc.). Au-delà du corpus des œuvres, c’est aussi le corpus des « extraits » qui évolue. Pour reprendre l’exemple du Père Goriot, les passages les plus édifiants, qui correspondaient aux finalités morales de la discipline (la mort de Goriot, par exemple), ont quasiment disparu après les années 1970 au profit d’autres passages, centrés sur des personnages, dont l’amoralité est devenue presque un atout : le personnage de Vautrin, l’ambition de Rastignac et son défi final à la société, etc. Quant à la description de la pension Vauquer, un passage souvent repris dans les manuels depuis la fin du XIXe siècle, c’est sa lecture même qui a changé : on a longtemps mis en avant le caractère « réaliste » de cette description, alors qu’on la lit actuellement comme une description symbolique et subjective.

Azbinebrozer a écrit:

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:

Un Balzac mystique.
Même quand c'est un peu chiant c'est toujours bien Balzac.

Balzac m'avait épuisé au collège dans les années 70... depuis je l'adore. On voit plus bas ce qui a changé.

Question : Balzac à lui seul est un bon exemple de scolarisation…

Un romancier comme Balzac, auteur d’une œuvre importante, a aussi beaucoup évolué. Le père Goriot, par exemple, est devenu le classique balzacien par excellence depuis les années 1970, mais il a laissé dans l’ombre des romans pourtant longtemps très lus à l’école. C’est le cas d’Eugénie Grandet, dont la scolarisation dans la première moitié du XXe siècle a sans doute été portée par le fait qu’il s’agit là d’un roman susceptible de contribuer à l’éducation morale des élèves, notamment à travers des « types » humains comme on en trouve par exemple chez Molière (l’avare, l’épouse chrétienne, la fille dévouée, la servante, etc.). Au-delà du corpus des œuvres, c’est aussi le corpus des « extraits » qui évolue. Pour reprendre l’exemple du Père Goriot, les passages les plus édifiants, qui correspondaient aux finalités morales de la discipline (la mort de Goriot, par exemple), ont quasiment disparu après les années 1970 au profit d’autres passages, centrés sur des personnages, dont l’amoralité est devenue presque un atout : le personnage de Vautrin, l’ambition de Rastignac et son défi final à la société, etc. Quant à la description de la pension Vauquer, un passage souvent repris dans les manuels depuis la fin du XIXe siècle, c’est sa lecture même qui a changé : on a longtemps mis en avant le caractère « réaliste » de cette description, alors qu’on la lit actuellement comme une description symbolique et subjective.

Balzac m'avait sérieusement cassé les gonades au collège.
Sa connasse d'Eugénie Grandet et sa Peau de zboub de Chagrin ont été une véritable torture.. Et puis j'y suis revenu au détour de la trentaine. Et là un pur plaisir. La trilogie Goriot-Illusions perdues- Splendeurs et Misères des Courtisanes te fourre un plomb haute-densité dans la cervelle, Balzac m'a vraiment rendu moins con.

J'en suis resté au cassage de gonades pour ma part... à retenter.

Il commence magnifiquement ce livre qui entremêle plusieurs destins autour d'un funambule qui a marché entre les 2 tours du World Trade Center. Trop magnifiquement car ensuite c'est du bon, mais pas du même niveau du moins je trouve.

Et la fin est tragique: mon fils, ce petit saligaud, a décidé de faire des confettis des pages de mon bouquin. Les 50 dernières en l’occurrence. Il m'en restait 30 à lire. Petit con.

J'adore ce genre de livre quand en 10/15 pages, on est déjà dedans



Thomas est beau, jeune, musicien et fou amoureux de Caroline. Un soir, dans un virage après un pique nique en tête à tête, il perd le contrôle de sa voiture : Caroline restera à vie dans un fauteuil roulant. Thomas ne peut le supporter, et encore mois l'assumer. Il décide de fuir. Rejeté par sa famille et ses amis qui ne comprennent pas sa réaction, Thomas vit quelques mois dans la rue avant de devenir le protégé d'une bande de loufoques sympathiques et sans le sou, fous comme lui de musique. Nouveau locataire du "Château", le squat de ceux qui sont devenus sa nouvelle famille, il passe ses journées à aider les autres à entretenir la bâtisse et à jouer de la guitare dans des bouges parisiens. C'est dans un de ces bars qu'il se fait repérer par un grand producteur de cinéma qui lui présente un projet de film que Thomas ne peut pas refuser. Après des essais concluants avec le réalisateur, il est embauché comme premier rôle. Le film est un succès, Thomas devient une star internationale. Mais le spectre de Caroline revient le hanter. Thomas supportera-t-il la pression du succès mêlée au poids de sa culpabilité ? Et si son ascension fulgurante n'était qu'un tremplin pour mieux plonger ?

Rorschach a écrit:

J'adore ce genre de livre quand en 10/15 pages, on n'est déjà dedans

disons que les vacances te fatiguent déjà!

Arf saleté de tablette

Dure journée pour la littérature

Maspero / Grass / Galeano...

très bien
le récit d'un pauvre hold-up commis par un couple d'américains moyens
raconté par celui qui se retrouvera orphelin suite à ce forfait
c'est surtout ce qui se passera après le braquage pour cet ado de 15 ans qui sera passionnant

shoplifter a écrit:

très bien
le récit d'un pauvre hold-up commis par un couple d'américains moyens
raconté par celui qui se retrouvera orphelin suite à ce forfait
c'est surtout ce qui se passera après le braquage pour cet ado de 15 ans qui sera passionnant

Richard Ford, je l'ai croisé a la librairie, j'habitais son quartier mais j'ai jamais rien lu.

Sinon:




Quel Bonheur de se laisser embarquer dans cette improbable histoire.
On est jamais trop vieux pour découvrir Dumas.

Aux éditions Points, j ai pris Bison de Grainville avec La dernière frontière de Howard fast

Mon premier Hugo.
Je ne sais pas quoi dire. J'ai aimé et j'ai pas aimé. Les personnages sont pour certains magnifiques, le récit est marquant mais je n'ai pas accroché en profondeur. Les nombreuses digressions plombent parfois l'ensemble, on  a l'impression qu'Hugo étale sa science pour briller et non pour nourrir son lecteur, il part dans les grandes idées et oublie de me causer des petites choses qui font l'âme et puis son style me laisse un peu tiède, on sent bien que Victor ne se prend pas pour un imbécile même s'il faut bien reconnaître qu'il est le roi incontesté des punch-lines.

Oui mais Gavroche, les barricades, Paris, l'argot, Cosette sortie de chez Thénardier, la mort de Valjean,.. ?  Tout ça en effet c'est très fort.

si vous ne devez lire qu'un livre cette année :



sorti en poche depuis quelques mois seulement.
par contre, attention, c'est un CO mais il se mérite. on peut s'y perdre facilement.
je n'ai toujours pas eu le courage de lire son second livre "O Révolutions"

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:

shoplifter a écrit:

très bien
le récit d'un pauvre hold-up commis par un couple d'américains moyens
raconté par celui qui se retrouvera orphelin suite à ce forfait
c'est surtout ce qui se passera après le braquage pour cet ado de 15 ans qui sera passionnant

Richard Ford, je l'ai croisé a la librairie, j'habitais son quartier mais j'ai jamais rien lu.

C'est très bien Richard Ford.

Surtout Un Week-End Dans Le Michigan, Une Mort Secrète et Indépendance.

Je n'ai pas lu ce Canada

John Kaltenbrunner a écrit:

si vous ne devez lire qu'un livre cette année :



sorti en poche depuis quelques mois seulement.
par contre, attention, c'est un CO mais il se mérite. on peut s'y perdre facilement.
je n'ai toujours pas eu le courage de lire son second livre "O Révolutions"

Très très bon Une vraie découverte pour moi

John Kaltenbrunner a écrit:

si vous ne devez lire qu'un livre cette année :



sorti en poche depuis quelques mois seulement.
par contre, attention, c'est un CO mais il se mérite. on peut s'y perdre facilement.
je n'ai toujours pas eu le courage de lire son second livre "O Révolutions"

ils arrivent à tout caser dans un format poche ??

parce que bon les notes de bas de page, de coin de page, etc.... ça doit pas être évident au niveau de la mise en page

C est clair que c est un pavé, c est pas un format vraiment poche mais la taille au dessus

vous m'en dites plus sur ce bouquin ?
pitch, et particularités (apparemment c'est un peu atypique d'après les derniers commentaires de Zwaffle)

je cherche un bouquin pour mes vacances cet été et j'ai l'impression que ca peut être un bon candidat...

thx

Dark guil a écrit:

vous m'en dites plus sur ce bouquin ?
pitch, et particularités (apparemment c'est un peu atypique d'après les derniers commentaires de Zwaffle)

je cherche un bouquin pour mes vacances cet été et j'ai l'impression que ca peut être un bon candidat...

thx

un bon livre pour l'été pour t'évader ?
S. de JJ Abrams

Trop relou à lire celui en été, faut être bien accroché même s'il est très beau et dense,
je compte faire une chronique dessus un de ces 4

ouais c'est pas du tout un bouquin pour l'été.
je te conseille la trilogie d'Antoine Bello : les falsificateurs, les éclaireurs/ le dernier tome que je lis en ce moment est un peu moins bon.