Les 3 Rocks : musique et mauvaise foi

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Nulladies
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptySam 1 Mar 2014 - 9:01

RabbitIYH a écrit:
Et on pourra payer aussi cher qu'on voudra, pas question que j'aille voir son remake dont la bande-annonce pue déjà le conformisme à plein nez.

Nous sommes bien évidemment d'accord. C'est d'ailleurs à la faveur de la sortie du remake que j'ai pensé à voir l'original.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptySam 1 Mar 2014 - 9:27

Nulladies a écrit:
RabbitIYH a écrit:
Pour moi ce film est bien plus qu'honorable, c'est le chef-d'oeuvre de Verhoeven et l'un des films d'anticipation les plus glaçants et actuels des années 80. Tout son cinéma est là, bien plus que dans aucun des films précédents ou suivants - la société fabriquant des surhommes monstrueux, l'embrigadement par le culte de la violence, l'Amérique comme berceau du nouveau fascisme - et avec bien plus d'humanisme derrière le contexte d'extrême violence qu'il n'y en a jamais eu par la suite dans ses films. Aujourd'hui je n'y vois sûrement pas 50% de blockbuster (au contraire d'un Total Recall pourtant très personnel aussi), tout ce qui pourrait y être voué au divertissement de masse et transformé en véhicule subversif de réflexion nietzschéenne sur l'avenir de l'humain. En plus la musique de Poledouris est superbe comme toujours. Honnêtement je sais pas comment ce film s'est fait à l'époque, mais rien à voir avec la façon dont un McTiernan "pervertit" un projet par petites touches discrètes, ce film est du pur Verhoeven sans aucune concession.

C'est il me semble ce que je dis aussi. Mais c'est quand même un blockbuster, il ne faut pas exagérer, et d'ailleurs, ce n'est pas forcément une insulte. J'ai trouvé la musique trop présente, ça m'a gêné.
Pour les concessions, je dirais quand même la fin avec la façon dont on se débarrasse du grand méchant, c'est pas non plus un modèle de subtilité.

Ça fait pourtant partie du réjouissant jeu de massacre du film. Même dans les années 80 on préférait passer des menottes au méchant sans défense que le balancer par une fenêtre. Laughing Pour autant je ne vois pas du tout le film comme cynique, c'est le contexte présenté, anticipation des dérives de l'ultralibéralisme reaganien, qui l'est. Et bien sûr il y a une sacrée dose d'ironie dans le fait que le personnage le plus humain du film soit un homme-machine sans pitié pour qui enfreint la loi.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptySam 1 Mar 2014 - 9:31

Nulladies a écrit:

Mais c'est quand même un blockbuster, il ne faut pas exagérer

Je trouve que tu associes un peu facilement film américain à gros budget et blockbuster, comme beaucoup de cinéphiles d'ailleurs (d'autant que blockbuster n'est plus forcément synonyme de film à succès comme aux origines du terme mais de film cherchant le succès comme but premier). Robocop n'est pas plus un blockbuster qu'Abyss, Blade Runner ou Scarface, d'ailleurs les années 80 bénéficiaient encore largement des retombées du nouvel Hollywood des 70s en terme de liberté laissée aux auteurs sur de gros projets.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptySam 1 Mar 2014 - 11:20

Les Blockbusters sont souvent décriés comme étant de la confiture aux cochons. C'est un peu vite oublier qu'il existe des chefs-d'oeuvre dans le genre
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Esther
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptySam 1 Mar 2014 - 11:22

C'est con que l'un des membres soit mort quand même, il n'y aura jamais de Blockbusters 3....
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptySam 1 Mar 2014 - 11:40

Esther a écrit:
C'est con que l'un des membres soit mort quand même, il n'y aura jamais de Blockbusters 3....

C'est un jeu de mot avec Ghostbusters ?
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptySam 1 Mar 2014 - 12:12

davcom a écrit:
Les Blockbusters sont souvent décriés comme étant de la confiture aux cochons. C'est un peu vite oublier qu'il existe des chefs-d'oeuvre dans le genre

C'est ce que je disais, c'est pas forcément une appellation péjorative ; ça demande juste un certain état d'esprit au visionnage.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptySam 1 Mar 2014 - 12:14

RabbitIYH a écrit:
Nulladies a écrit:

Mais c'est quand même un blockbuster, il ne faut pas exagérer

Je trouve que tu associes un peu facilement film américain à gros budget et blockbuster, comme beaucoup de cinéphiles d'ailleurs (d'autant que blockbuster n'est plus forcément synonyme de film à succès comme aux origines du terme mais de film cherchant le succès comme but premier). Robocop n'est pas plus un blockbuster qu'Abyss, Blade Runner ou Scarface, d'ailleurs les années 80 bénéficiaient encore largement des retombées du nouvel Hollywood des 70s en terme de liberté laissée aux auteurs sur de gros projets.

D'accord pour la nuance. Ce que je voulais dire, c'est qu'on a quand même un certain nombre de recettes, ce n'est pas non plus un film qui sort entièrement des rails.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptySam 1 Mar 2014 - 14:22

Je connais peu de films qui n'usent d'aucune recette (ici je dirais plutôt des codes), et en général ils sont très chiants.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptyDim 2 Mar 2014 - 6:57

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 7zC8E

« There’s not such thing as the unwritten law »

Le film de procès est un genre à part entière, perclus de code et d’attendus. Extrêmement théâtral, écrit, jeu de pingpong donnant l’avantage à l’un puis l’autre camp, il instaure une tension croissante jusqu’à un verdict qui verra, généralement, le camp qu’on a imposé au spectateur comme le bon l’emporter.
Autopsie d’un meurtre, en plus d’être un chef d’œuvre dans le genre, est audacieux sur bien des points.
Pour ce qui est du film de procès, ses composantes font l’objet d’une maitrise de haut vol : d’une densité phénoménale, il s’offre le luxe d’être dénué de temps mort sur 2h40, réparties en une heure de préparation de procès, et le reste du film en huis clos dans le prétoire. Rivé au travail des avocats de l’accusation et de la défense, le spectateur voit se dérouler toutes les ficelles plus ou moins honnêtes, dans un ballet réglé au millimètre : même la position d’un interrogateur, cachant volontairement la vision du témoin par son avocat, entre dans la stratégie. Toute la préparation du procès réside autour du jargon : quel terme, quelle jurisprudence, quelle nomenclature donner au cas qui nous occupe ? Les mots et la technique oratoire, la manipulation comme autant d’armes fourbies autour d’un nœud inaccessible : la vérité.
Tout semble dès lors placé sous le coup d’une mise en scène. James Stewart, avocat attachant parce que, de son propre aveu, inexpérimenté, sans le sou et de province, semble lui aussi jouer un rôle, ses coups d’éclat faisant l’objet d’objections, certes effacés des transcriptions, mais non de la sensibilité des jurés. L’humour lui-même, qu’on débatte sur l’emploi du terme « slip » ou qu’on convoque un chien pour faire preuve de son dressage, est asservi à la finalité d’une séduction supplémentaire.
En contrepoint de cette tension constante et de cette rigueur au cordeau, quelques incursions d’une vie privée de l’avocat à visage humain : la pêche, un acolyte porté sur la bouteille, une secrétaire impayable dans tous les sens du terme, et au détour d’une soirée, coup de grâce en matière de charme, un duo au piano avec le Duke himself.
Le film serait déjà un modèle du genre si l’on s’arrêtait à ces qualités premières. Mais il atteint des sommets lorsqu’il décide d’allier la solidité de sa construction à la porosité du sujet. Viol et meurtre, certes. Mais, comme le dit Stewart, impossible d’appliquer le manichéisme à l’être humain : les zones d’ombres sont omniprésentes et gangrènent tout portait à partir du moment où on s’en approche. La victime est une allumeuse, un peu trop enjouée même après son agression ; le meurtrier, fabuleux Ben Gazzara, ne se départ pas d’un rictus et d’une nonchalance problématiques. Autour de ces êtres insaisissables, on s’agite, on ergote, on dissèque… L’important est le parcours, le panache, les effets de manche, et non cette vérité de toute façon opaque. On ne peut que penser à La Vérité, de Clouzot, qui sur le même principe propose un regard autrement plus dénonciateur en nous dévoilant l’histoire de l’accusée. Ici, les zones d’ombre, volontairement préservées, ont un double effet assez dévastateur : dans un premier temps, elles valorisent le travail des avocats et leur capacité à faire parler malgré le peu dont ils disposent. Dans un second temps, et le dénouement doux-amer en témoigne, elles disent la fourberie humaine et l’incapacité d’un système, voire d’une morale à composer avec elle.
Il reste alors la foi des hommes rivés à leur tâche, sans trop lever le voile sur les tristes conclusions qu’elle génère sur la nature humaine, et l’échappée, entre gens de bonne volonté, autour d’un verre, enlacés par les mélopées de Duke Ellington.

Une spéciale dédicace à RabbitIYH qui m'a suggéré ce film.
L'homme au bras d'or est pour le moment introuvable.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptyDim 2 Mar 2014 - 9:13

Très belle critique  Very Happy  la fin est quand même d'une noirceur assez ultime, derrière son traitement presque nonchalant.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptyDim 2 Mar 2014 - 9:15

RabbitIYH a écrit:
Très belle critique  Very Happy  la fin est quand même d'une noirceur assez ultime, derrière son traitement presque nonchalant.

Ah oui, carrément. D'où la façon, par des moyens opposés, de rejoindre La Vérité...
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptyLun 3 Mar 2014 - 7:10

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 Tabou%20affiche

« De ton cœur tu ne pourras fuir »

Lorsqu’on commence l’immersion dans Tabou, précédé d’un torrent d’éloges critiques, on ne peut qu’être circonspect par la première partie. D’un rythme étrange, outré dans son approche expressionniste des visages, presque surréaliste dans ses dialogues, le film déroute, et pour être franc, ennuie sévèrement.
Brusquement, vers sa moitié, à la faveur d’un récit rétrospectif, il entame un nouveau départ qui se révélera puissamment fascinant, occultant totalement ses débuts hasardeux sans qu’on puisse en saisir la cohérence et la dynamique générales.
Ce récit d’Afrique a ceci d’hypnotique qu’il joue sur une multitude de tableaux et mêle diverses esthétiques. C’est tout d’abord un film exotique, avec son bestiaire et ses décors, l’innocence d’un regard pionnier sur une terre inconnue où tout prendrait une saveur nouvelle. Le fait de traiter l’image en noir et blanc et de lui donner le grain du début du siècle accroit l’aspect mémoriel et hors d’âge. Sur cet univers se greffe alors une civilisation européenne, ses fêtes décadentes et son insouciance de riche, où l’on s’offre des crocodiles et l’on saute habillé dans la piscine, on monte un groupe de pop et l’on joue avec des caméras amateurs. Dans cet entre-deux où tout semble autorisé, l’adultère est à la fois naturel et exacerbé par le regard d’un monde où tout semble naitre et prendre sa réelle mesure : la nature des temps premiers enthousiasme autant qu’elle exténue ses résidants temporaires.
Ce mélange des genres, baroque et incongru, met en place une alchimie qui, curieusement, fonctionne à la perfection : la beauté iconique des images, d’un voile de moustiquaire ou d’un champ de plans de thé, s’allie aux émotions d’une passion amoureuse gravée dans la mémoire d’un continent et de ceux qui restent pour en témoigner.
Car le grand pari du récit est cette distance qu’on lui confère en permanence : d’une certaine manière, les images données sont presque celles d’un film muet : nous n’entendrons jamais les voix des personnages, mais celle, constante, rétrospective, poétique et usée par l’âge, d’un protagoniste en off qui en est le narrateur. A la richesse iconique s’adjoint une puissance littéraire (évoquée aussi dans la référence à Don Quichotte du jeune homme pratiquant la boxe française contre des ennemis invisible), notamment dans l’échange récité des lettres et la rhétorique amoureuse très classique qui s’en dégage, et que ne renierait pas la Princesse de Clèves.
La recherche de Miguel Gomez semble bien celle-ci : un retour, une remontée à la source du souvenir primal de l’émotion qui grava un sillon ineffaçable dans les cœurs. Dès lors, nul étonnement à voir se manifester cette quête par un voyages aux origines du cinéma, voire du roman d’analyse psychologique du XVIIè siècle.
« En vérité, la profonde émotion que je ressens près de vous me place dans un nouveau territoire, effrayant et inconnu », écrira Gian dans sa lettre de rupture. L’Afrique, métaphore gigantesque d’un continent appelé la jeunesse, va donc céder sa dimension géographique à sa précarité temporelle : avant qu’on la quitte, on la souille, et le meurtre passionnel déguisé deviendra le déclencheur d’une guerre coloniale.
On rentrera au pays en respectant les exigences de silence ; par pudeur ou distance, on les effacera du récit, mais l’acuité des images, force de ce film singulier, seront à même de restituer toute la beauté révolue d’une passion dans le berceau du monde.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptyMar 4 Mar 2014 - 15:43

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptyMar 4 Mar 2014 - 16:13

Ultimes les Tex Avery d'époque. J'ai une bonne collec en DivX.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptyMar 4 Mar 2014 - 17:04

RabbitIYH a écrit:
Ultimes les Tex Avery d'époque. J'ai une bonne collec en DivX.

Je l'avais égaré suite à deux déménagements consécutifs, et là, pof, je remets la main sur ce superbe coffret... Dommage que certains soient censurés...
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptyMar 4 Mar 2014 - 18:18

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptyMar 4 Mar 2014 - 19:44

cheers 

Que l'auteur de cette tuerie ait pu commettre Gravity dans la foulée restera à jamais un mystère pour moi.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptyMer 5 Mar 2014 - 7:04

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 19161337

Après les vampires, un micro cycle Vampires :

Gore, île dans la brume

Quand Park Chan-wook s’attaque aux vampires, le programme est forcément alléchant pour tout amateur du cinéaste.
Le début du film met en place un univers fascinant, placé sous le règne du blanc : du labo, des bandages, des cloisons. L’architecture des escaliers, le rapport au corps qui se désagrège et le mysticisme fanatique sont autant d’éléments qui contribuent à un intérêt soutenu.
Le mélange des genres est riche : l’homme est toujours nié, d’abord dans la chasteté et le sacrifice du prêtre, puis dans la dévoration monstrueuse et la réclusion du vampire. La noirceur et l’obscurité succèdent à l’étape initiale, avant un retour à la lumière les cloisons blanchies dans l’appartement, et le soleil sacrificiel final : tout, plastiquement, est cohérent. On reconnait bien le formalisme maniaque et pervers du cinéaste : le cadrage des intérieurs est souvent splendide (notamment dans les corps, souvent allongés sur le pas d’une porte), certains plans sont d’une picturalité saisissante par le jeu des couleurs, les éclaboussures de sang et les draperies. En s’affranchissant de l’apesanteur, Park Chan-wook se fait plaisir par des déplacements fluides et bondissants, ballet amoureux et destructeur plus ou moins réussi.
Il n’en demeure pas moins que l’ensemble a du mal à tenir. 2h30 de dispersion scénaristique, des revirements assez déconcertants, surtout dans le personnage de Tae-Ju, et une émotion qui reste en sourdine. Film d’amour, de meurtre, gore, mystique, de famille, de haine, tout cela vire au maelstrom assez indigeste, entre remake de Thérèse Raquin (la noyade en barque) et des Prédateurs. L’aspect grotesque prend le dessus et le film, contrairement à Mr Vengeance ou Old Boy, ne parvient pas à insuffler d’âme dans sa plastique sanglante et grand guignol.
Thirst, par sa volonté de trop vouloir en dire, finit comme ses victimes : exsangue.

Demain, pour finir, Morse.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptyMer 5 Mar 2014 - 10:13

Assez d'accord avec toi sur ce Thirst, mais de belle qualités qui emportent tout de même le morceau chez moi, Park ayant toujours flirté avec les limites du grand-guignol de toute façon. C'est un peu pareil pour Lady vengeance dont j'aime beaucoup l'exposition et la dernière partie malgré des passages limite benêts.

Pas de Trouble Every Day dans ton cycle vampires sinon ?  I love you

Et à quand Le monde fantastique d'Oz dans les arcanes du blockbuster ? Laughing
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptyMer 5 Mar 2014 - 10:22

RabbitIYH a écrit:
Assez d'accord avec toi sur ce Thirst, mais de belle qualités qui emportent tout de même le morceau chez moi, Park ayant toujours flirté avec les limites du grand-guignol de toute façon. C'est un peu pareil pour Lady vengeance dont j'aime beaucoup l'exposition et la dernière partie malgré des passages limite benêts.

Pas de Trouble Every Day dans ton cycle vampires sinon ?  I love you

Et à quand Le monde fantastique d'Oz dans les arcanes du blockbuster ? Laughing

Ah oui, Trouble m'avait beacoup marqué à sa sortie, mais c'est lointain maintenant...
D'accord avec toi pour Lady Vengeance...
et pour Oz, je l'ai vu avec les enfants l'an dernier, et j'avais l'indulgence du bon père de famille à ce moment là... Mais on a aussi vu l'original, et j'ai saigné des yeux, c'était trop pour moi.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptyMer 5 Mar 2014 - 10:59

J'attendais plus rien de Sam Raimi depuis l'affreux Jusqu'en enfer mais là non seulement l'esthétique bave mais plus une once de mauvais esprit pour contrebalancer le produit calibré 3D. Sad L'original j'étais pas fan non plus mais ça avait au moins le charme de la fantaisie d'époque.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptyJeu 6 Mar 2014 - 7:03

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 19051152

Au-revoir les vivants

Un film de vampires qu’on aurait vidé de son glamour, dans une Suède enneigée et socialement défavorisée. Des protagonistes de 12 ans. Pas d’espoir, ou si peu. Un programme audacieux, une véritable réussite.
Le récit se répartit sur trois instances : les adultes, la misère ; l’enfance, un calvaire ; le vampire, un enfer. Pas d’échappatoire, mais un monde blafard de neige et de néons, où Oskar se fait humilier le jour par ses camarades et découvre les horreurs la nuit par l’entremise d’Eli, vampire dans un corps de jeune fille de 12 ans, tiraillée elle aussi entre deux mondes. De cet entre-deux, l’initiation ambiguë et désenchantée propose un départ progressif du monde : si quelques illuminations surgissent, un sourire, un jeu avec son père ou un brossage de dents tout en sourire avec sa mère, ce n’est jamais que le prélude au pire.
La grande réussite du film est ce mélange des genres : le social pour le groupe de piliers de bars, touchants dans leur fragilité, à la fois pathétiques et victimes, tant du système qui les vampirise que du monstre qui les traque. L’enfance et la préadolescence pour les deux protagonistes, antonymes, le blond et la brune, le garçon brimé et la prédatrice aux grands yeux, pour lesquels la fusion passe par une commune aspiration à la violence et un amour ambivalent. L’horreur, enfin, brusque et hors champ, débarrassée du glacis habituel des teenage movies. Typiquement nordique, laiteuse et tendue, l’épouvante efficace prend vraiment aux tripes, notamment dans la séquence de la salle de bain où l’on dévoile Eli en train de dormir, ou celle de la piscine, apogée désactivée par un point de vue sous-marin particulièrement malicieux.
L’éveil au monde, à la lumière du réel, n’est pas une possibilité : à ce constat d’un pessimisme radical, Alfredson substitue un amour hors-norme, possible fantasme d’un adolescent mal dans sa peau qui, dès la séquence d’ouverture, souffrait du syndrome de Travis Bickle en s’imaginant agresser un adversaire imaginaire. Quoi qu’il en soit, c’est bien un départ du monde qui solde son parcours : adieu aux siens, au soleil, à cette humanité perdue, adieu au langage, même, par cette communication solitaire et silencieuse qu’est le morse, mais qui lui garantit le lien avec la seule personne qui donnera du sens à son exil.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptyJeu 6 Mar 2014 - 9:28

Nulladies a écrit:
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Au-revoir les vivants

Un film de vampires qu’on aurait vidé de son glamour, dans une Suède enneigée et socialement défavorisée. Des protagonistes de 12 ans. Pas d’espoir, ou si peu. Un programme audacieux, une véritable réussite.
Le récit se répartit sur trois instances : les adultes, la misère ; l’enfance, un calvaire ; le vampire, un enfer. Pas d’échappatoire, mais un monde blafard de neige et de néons, où Oskar se fait humilier le jour par ses camarades et découvre les horreurs la nuit par l’entremise d’Eli, vampire dans un corps de jeune fille de 12 ans, tiraillée elle aussi entre deux mondes. De cet entre-deux, l’initiation ambiguë et désenchantée propose un départ progressif du monde : si quelques illuminations surgissent, un sourire, un jeu avec son père ou un brossage de dents tout en sourire avec sa mère, ce n’est jamais que le prélude au pire.
La grande réussite du film est ce mélange des genres : le social pour le groupe de piliers de bars, touchants dans leur fragilité, à la fois pathétiques et victimes, tant du système qui les vampirise que du monstre qui les traque. L’enfance et la préadolescence pour les deux protagonistes, antonymes, le blond et la brune, le garçon brimé et la prédatrice aux grands yeux, pour lesquels la fusion passe par une commune aspiration à la violence et un amour ambivalent. L’horreur, enfin, brusque et hors champ, débarrassée du glacis habituel des teenage movies. Typiquement nordique, laiteuse et tendue, l’épouvante efficace prend vraiment aux tripes, notamment dans la séquence de la salle de bain où l’on dévoile Eli en train de dormir, ou celle de la piscine, apogée désactivée par un point de vue sous-marin particulièrement malicieux.
L’éveil au monde, à la lumière du réel, n’est pas une possibilité : à ce constat d’un pessimisme radical, Alfredson substitue un amour hors-norme, possible fantasme d’un adolescent mal dans sa peau qui, dès la séquence d’ouverture, souffrait du syndrome de Travis Bickle en s’imaginant agresser un adversaire imaginaire. Quoi qu’il en soit, c’est bien un départ du monde qui solde son parcours : adieu aux siens, au soleil, à cette humanité perdue, adieu au langage, même, par cette communication solitaire et silencieuse qu’est le morse, mais qui lui garantit le lien avec la seule personne qui donnera du sens à son exil.
 cheers 
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptyJeu 6 Mar 2014 - 10:47

La scène de la piscine est fabuleuse. Le film m'avait surtout marqué par l’ambiguïté qu'introduit le personnage du père/amant exsangue, aperçu désespéré du futur qui attend Oskar.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 13 EmptyJeu 6 Mar 2014 - 12:40

RabbitIYH a écrit:
La scène de la piscine est fabuleuse. Le film m'avait surtout marqué par l’ambiguïté qu'introduit le personnage du père/amant exsangue, aperçu désespéré du futur qui attend Oskar.

Tu as raison, je n'avais pas fait cette boucle entre le début à la fin, et ça ajoute à la radicalité du pessimisme...
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