Qu'est-ce que vous lisez en ce moment ?

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:

Petit traité qui a valu à l'auteur 3 mois de taule.
Lorsqu'il évoque les liens entre les perceptions et la "métaphysique" et bien c'est passionnant.
Lorsqu'il me cause de mathématiques, cela m'emmerde un poil.

Quel défi Otto !?!
Bravo !!  
Sur les maths, Diderot annonce qu'elle n'aura plus dorénavant d'avancées. Il a tord mais il sent bien qu'elle a perdu son auréole méthodologique... Chaque science devra construire sa propre méthode. "Posséder le système sans être possédé par lui" dit-il conscient de la pensée ouverte du XVIIIème. Toujours en mouvement, il en devient insaisissable, transgressant les genres, confrontant toutes les contradictions...

Bon courage à toi pour la suite   ?

Azbinebrozer a écrit:

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:

Petit traité qui a valu à l'auteur 3 mois de taule.
Lorsqu'il évoque les liens entre les perceptions et la "métaphysique" et bien c'est passionnant.
Lorsqu'il me cause de mathématiques, cela m'emmerde un poil.

Quel défi Otto !?!
Bravo !!  
Sur les maths, Diderot annonce qu'elle n'aura plus dorénavant d'avancées. Il a tord mais il sent bien qu'elle a perdu son auréole méthodologique... Chaque science devra construire sa propre méthode. "Posséder le système sans être possédé par lui" dit-il conscient de la pensée ouverte du XVIIIème. Toujours en mouvement, il en devient insaisissable, transgressant les genres, confrontant toutes les contradictions...

Bon courage à toi pour la suite   ?

Remplace courage par plaisir( même si la philosophie pure m'ennuie). Ça faisait longtemps qu'un gaillard m'avait pas autant tapé dans l'oeil.

Les moeurs tahitiennes idéalisées servent ici de prétexte aux formidables idées de ce petit cochon de Diderot à savoir: vivre libre, simple et heureux.
Rudement bien écrit comme d'habitude, il soulève les petites questions planquées au fond de toi et fait vaciller les grands principes de notre belle civilisation.
Un régal pas fait pour calmer ma boulimie.

ce fût celui là.
encore 50 pages mais ça n'est pas si mal.
maintenant si on le compare aux plus vieux bouquins de Lehane c'est assez faible...
donc, je lis sans penser à ses CO et je prends du plaisir à ce petit bouquin.

Bah oui quand même... Histoire de faire honneur à mon avatar!

Elliot Arnold en connait rayon sur l'histoire de son pays et c'est un livre qu'il faut lire avec une carte du Sud-Ouest américain (Arizona/New Mexico) sous les yeux; les détails géographiques et historiques sont pointilleux, les dialogues rapportés sont en partie véridiques et rendent encore plus fascinante cette épopée brûlante.

Cochise, le grand chef des apaches chiricahuas est acculé à une guerre sans merci à cause d'un imbécile chefaillon de l'armée US qui lui tend un sournois guet-apens dont il réussit à s'échapper. Après 10 ans de massacre de part et d'autre, il finit par faire la paix grâce à l'amitié hors-norme qui le lie avec le baroudeur solitaire Tom Jefford (frères de sang).

C'est alors qu'on se met à rêver que les clauses originales du traité signé avec le général Howard eurent été respectées... Mais c'est sans compter sur la mauvaise volonté manifeste de l'administration des affaires indiennes qui affame la réserve parce que son directeur, Jefford lui-même, n'y applique pas des méthodes orthodoxes (pointage pénitentiaire, patrouille de soldats...). Mais la parole du grand chef Apache est inébranlable et Cochise la respectera jusqu'à sa mort, quitte à se brouiller avec une partie de ses guerriers qui partiront rejoindre les rangs du "rebelle" Geronimo.

Oui, partout sur le continent, le génocide indien aurait put être évité (ou au moins enrayé) si seulement la parole donnée avait été respectée... Mais la fourberie des pionniers étaient sans limite! Je sais c'est un parti pris, mais vous l'aurez compris, j'ai toujours préféré les indiens!

Rarement lu un cinéaste aussi limpide quand il s'agit de commenter son travail, aussi précis et humble ( bien que passablement bougon) dans son approche de la chose cinématographique. Entretiens remarquables.

En train de regarder la Grande Librairie sur la 5, 'tain il a salement morflé Sylvain Tesson avec son accident !

Homme libre, toujours tu te méfieras de la mère supérieure !

ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un aussi bon polar

tendu, violent sur fond d'Argentine pas encore guérie des années de dictature

tu fais pas semblant avec Diderot, Otto.
bravo.

Du carré, du costaud, du volumineux. Gros boulot biographique film par film. On sent à chaque chapitre la passion du biographe pour son sujet, mais il n'est jamais complaisant. Le caractère rigide voire parfois un tantinet réac du franco-parmesan n'est jamais passé sous silence... Passionnant et honnête.

Un roi s'ennuie et se dégote une bague qui a le pouvoir de faire causer les foufounes des dames. Oui monsieur c'est bien cela: des vagins qui jactent.

Assez brillant dans le détail j'avoue cependant ne pas avoir été transporté par l'ensemble. Mais au départ je ne suis pas non plus très amateur de satires un peu trop appuyées.

ai eu du mal à rentrer dans l'histoire mais au fil des pages, j'ai aimé de plus en plus.


loin d'avoir fini mais déjà un bon polar qui prend son temps et s'enracine dans l'histoire de la guerre à Sarajevo.
un truand puissance 100. un petit agent des douanes obstiné qui ne pense qu'à le détruire. la misère de l'après-guerre au milieu, la corruption généralisée

Chroniques à venir sur mon blog

cool mon roro

http://www.lemonde.fr/livres/article/2015/02/04/apres-cinquante-cinq-ans-de-silence-harper-lee-publie-son-second-roman_4569304_3260.html

sachant que "To kill a mockingbird" est un des plus beaux romans que j'ai jamais lu, c'est peu dire que l'annonce de ce 2nd roman (a priori sequel) me ravit au plus haut point

Les deux premières pièces sont assez indigestes.
Heureusement la dernière (Est-il bon ?Est-il Méchant ?) est plus légère et enlevée et moins emphatique, on retrouve un Denis au top de sa forme.

Séb a écrit:

je confirme. un excellent polar. surprenant et tendu.
je ne voyais pas le rapport entre l'histoire générale et la petite histoire de 2 paysans serbe et musulman avec un champ de mines dans les terres de l'un des deux.
je me doutais que ça allait avoir son importance. qu'ils allaient jouer un rôle à un moment du livre mais lequel.
plus j'y pense plus je me dis que c'est proche du grand bouquin.
bon je continue de préférer david peace mais celui là est un grand plaisir de lecture.

Biographie, essai sur la vie du penseur.
Subtile, bien écrite, passionnante et érudite. Le maître aurait approuvé.
Juste les passages sur le Diderot critique d'art m'ont moins captivé.

Vraiment très bien cette petite collection ( le tout  pour moins de 25 euros )

j ai créé une section livres sur le cinéma ici :
https://3rocks.1fr1.net/t1334-bibliographie-cinema

ca sera mieux rangé à cet endroit

Je ne vais presque plus au théâtre ( En dehors des ballets classiques, le spectacle vivant et la foule qui s'y rend m'ennuient de plus en plus ) mais j'en lis pas mal. Je me fais mon propre casting et ma propre mise en scène, et je kiffe tout seul dans mon coin comme un petit salopard. ( Le Pygmalion de Shaw a pris un petit coup de vieux quand même. En revanche, Le Fo est terrible )

très bien, très marrant, bon polar

par contre le titre orignal : don't ever look back était parfait. quel besoin d'aller en changer pour balancer un titre qui n'a pas grand chose à voir avec l'histoire. le seul avantage c'est pour sonatine. le premier ils l'avaient appelé "ne deviens jamais vieux"... ça devient une série et les gens reconnaitront le bouquin grâce à ça? dommage parce qu'à part ça c'est vraiment bien

j'ai fini hier "le retour d'Arthur B" hier (chronique à venir) et je suis quasi à la moitié de "La véritable histoire de Matias Bran"...saisissant pour le moment...