Février 2014 : L'album de la révélation

La Découverte ou l'Ignorance - Etape 3 - La révélation.

1989, l'année du bac.
J'en suis resté peu ou prou dans la continuité : gothic rock, new wave, cold wave.... De l'électro, techno aussi.
Des trucs qu'on entendait en boîte à l'époque (hep les belges, j'ai pas mal fréquenté une boîte vers Mons à l'époque, si ça se trouve on s'est croisé )
La rentrée scolaire est périlleuse, j'attaque la prépa et m'éloigne du cocon familial et surtout de tous mes copains. En fait je vais loger chez mon frère à Valenciennes, l'occasion d'échanger quelques disques et d'explorer d'autres pistes (Otis Redding, les B52's par exemple).
L'occasion aussi de sortir avec lui et ses potes !!
En cours je rencontre des mecs très branchés zic. La plupart des groupes dont ils parlent me sont inconnus... Moi qui me croyais plutôt au courant...
Bref, je m'intéresse. Leur conseil tient finalement en 2 mots d'ordre : lire les Inrocks (bimestriel à l'époque, superbe papier, photos noir & blanc, et interview de 5 ou 6 pages... un vrai bonheur) et écouter Lenoir.
Je plonge.
Je découvre un univers incroyable. My Bloddy Valentine, Stone Roses, James (mon groupe culte depuis), Morrissey (et cette fois les Smiths par ricochet)... Bref toute la scène indépendante des  90's.

J'ai pratiqué les inrocks et Lenoir assidument pendant ma scolarité.
Et puis la vie active m'en a éloigné. Pour les inrocks sans regret, davantage pour Leblack.
De là j'ai peu ou prou tourné sur les mêmes thèmes pendant quelques années, jusqu'à atterrir ici et renouer avec moult découvertes.

Voilà.
Trois moments phares pour sortir des sentiers battus musicaux, ou tout au moins d'un moule familial (il n'y en avait pas d'ailleurs, aucun de mes parents ou frères/soeurs n'a jamais essayé de me forcer à écouter quoi que ce soit) 
 - une petite radio, enfant
 - Cure, ado
 - et un diptyque Inrocks+Lenoir, début de vie adulte.

Plus que 1 semaine les amis !

Je ne sais plus.
Je me souviens pêle mêle de Daho (La Notte, La Notte) les Rita Mitsouko (c'était plus tard je crois) Les Smiths (piqués à ma soeur quand elle a quitté la maison le jour de ses 18 ans) puis plus tard PIXIES (K7 passée sous le manteau au lycée) et Stone Roses ... tout cela est très confus non ...
Je ne suis pas nostalgique alors c'est assez difficile de me souvenir de tout ça ...

Pour moi, difficile de citer un album en particulier.
La musique, pour moi, c'est un éveil grâce à un grand frère bercé par Lenoir et la Route du Rock. Mais bon, ça c'est dans les années 95-2002, j'ai entre 7 et 14 ans, ça m'intéresse pas encore des masses. J'écoute un peu de Louise Attaque, M, soient des trucs que je n'écoute plus, mais aussi du Noir Désir, seul rescapé de cette époque je crois, avec Supergrass.

Et puis après, je découvre le Kid A de Radiohead vers 2003-2004 (après la sortie de Hail To The Thief, quoi), et je l'use comme pas possible ce disque. J'ai alors 16 ans, et je crois que je vais passer deux ans entiers (voire même un peu plus) à n'écouter quasiment que du Radiohead, ou alors des artistes vus à la Route du Rock (j'assiste aux éditions 2004 à 2008 sans discontinuer).

Je commence à m'ouvrir au reste en 2007. Je bosse alors comme saisonnier et un collègue met le Beautiful Freak de Eels. Je redécouvre avec plaisir cet album, puis cet artiste que mon frangin appréciait déjà.
Mais la vraie année où je m'ouvre sur le reste, c'est en 2008. J'ai eu le temps de digérer In Rainbows qui a pas mal tourné aussi. C'est l'année où je m'inscris sur le forum d'IRM, où je fais une route du rock avec des Sigur Ros, Tindersticks ou The Notwist, je n'aimais alors aucun de ces groupes que je me mets à adorer (surtout Sigur Ros pour commencer). Je quitte ma colocation pour vivre seul, et j'arrête d'aller en cours, temps que je reporte uniquement pour écouter de la musique (principalement à la BU car j'ai pas internet chez moi et mon portefeuille a ses limites). Je (re)découvre le trip-hop, l'IDM, l'abstract, le post-rock, plein de mouvements et de disques essentiels pour moi.

Voilà, un disque essentiel, de la révélation, je saurais pas dire. Peut-être Kid A pour la période où j'ai vraiment pris en main mes écoutes musicales. Beautiful Freak pour celle où j'ai commencé à écouter autre chose que Radiohead.
Illinoise de Sufjan Stevens, ou I'll Be Lightning de Liam Finn ont aussi joué un rôle dans cette indépendance dans mon écoute musicale. Mais UN seul album, putain, c'est trop dur. Allez, va pour Kid A.

Je pensais avoir répondu mais ça n'apparait pas et je ne sais plus ou j'ai posté   

ELSD a écrit:

Je pensais avoir répondu mais ça n'apparait pas et je ne sais plus ou j'ai posté   

DTC?

T'avais pas juré de plus la faire celle là ?

ELSD a écrit:

T'avais pas juré de plus la faire celle là ?

C'est pas un truc qui me ressemble ça...

Esther a écrit:

ELSD a écrit:

T'avais pas juré de plus la faire celle là ?

C'est pas un truc qui me ressemble ça...

Pas faux   

Merci à tous pour votre participation, le fil reste ouvert bien évidemment !

J'ai déjà évoqué brièvement mon parcours musical dans mon topic de présentation, mais je vais essayer d'en dire un peu plus ici.

Je n'ai pas spécialement baigné dans une culture musicale, c'était très chanson française et il ne reste pas grand chose que j'écoute encore avec plaisir qu'écouté mes parents, à quelques exceptions comme Daho ou Genesis.

Scolairement j'ai donc fait comme beaucoup : rap une grosse partie du collège, métal vers la fin et la plupart du lycée. Rien de très intéressant là dedans. Je m'ouvrais quand même à la fin du lycée à des choses plus intéressante comme Radiohead, The Cramberries, K's Choice, Lennon, Bjork, Nirvana, Johnny Cash, les classiques du Jazz...
Puis assez vite j'ai été voir du côté du trip-hop qui m'a ouvert pas mal de porte vers la musique éléctronique.
Parallèlement je baignais d'un côté dans la culture punk, punk rock (où j'accrochais que moyennement), et d'un autre côté dans le punk hardcore, métalcore, post-hardcore, émo, screamo, qui me correspondait davantage.

Mais le déclic ça a été bien sûr avec :



Bon un peu plus de 20 ans après (oui c'est récent   ) mais cette découverte m'a fait procurer des sensations comme je n'en avais jamais ressentis en écoutant de la musique. Et d'ailleurs même si d'autre groupe s'en rapproche, rien ne me fais (pour l'instant) vibrer comme The Smiths.
Après ça j'ai bouffé un paquet de groupe british des 80's (ou un peu avant) avec du très bon voir excellent (Stone Roses, The Cure, New Order, Joy Division, Depeche Mode, The Jam) et du moins bon mais fun quand même pour qui n'est pas allergique aux synthés, genre Orchestral Manoeuvre In The Dark, Erasure.

Une fois que j'ai eu fais un bon premier tour de cette époque j'ai quand même été voir ce qui ce faisait ailleurs (tout en restant à peu près à la même époque), avec l'indie/alternative rock US avec toujours en parallèle l'exploration des musiques électroniques.

Bon et puis après c'était trop tard Et je vous rassure j'ai fini par écouter des choses actuelles