pas gagné au départ, je n'ai jamais trop aimé Pennac.
pourtant je trouve le début du livre très très bon.
à la moitié gros coup de mou. je m'ennuie sévère, je saute des passages, la division en petits paragraphes et dates aide assez à ça. je ne suis pas loin de laisser tomber. je m'accroche.
ça revient ensuite. c'est mieux. bien écrit. intéressant.
puis ça devient carrément déchirant
"c'est provisoire" dit-elle. et nous échangeons un sourire définitif.les pages sur la mort du désir, sa renaissance accidentelle sont très belles. celles sur la mort aussi.
par moments ça me rappelle le plaisir et les émotions ressenties à la lecture d"Un homme" de Roth.
au final, j'ai un peu le sentiment que Pennac est passé à côté d'un CO.
mais cela me semble dû au choix qu'il fait de ne parler que du corps et de ses misères.
à relire dans quelques mois, quelques années quand nous serons vieux