En ce moment, je re-écoute...

ELSD a écrit:

t'es tombé dans la soul ELSD ?

J'en suis jamais vraiment sorti

Mais c'est vrai qu'en ce moment je suis d'humeur Soul

ELSD a écrit:

Mais c'est vrai qu'en ce moment je suis d'humeur Soul

ils ont nettoyé la cassette ? le son est moins mauvais que dans mon souvenir

Rorschach a écrit:

Love Story maintenant

voilà j'écoute ça (je sais pas pourquoi)

moonriver a écrit:

voilà j'écoute ça (je sais pas pourquoi)

j'ai arrêté au milieu, ça m'a agacé.

Quasiment que des tubes in it.

Gengis a écrit:

RabbitIYH a écrit:

Gengis a écrit:

Oui, suite à la découverte du dernier avec le groupe japonais grâce à BBoy (que j'ai posté dans l'autre topic), j'ai bien envie d'explorer la discographie de ce groupe.

Avec Vampillia tu veux dire ? Excellent album en effet. Sinon Quentin Sirjacq a aussi sorti un album sous son propre nom cette année qui vaut également le détour : https://quentinsirjacq.bandcamp.com/album/quentin-sirjacq-far-islands-and-near-places

RabbitIYH a écrit:

Avec Vampillia tu veux dire ? Excellent album en effet. Sinon Quentin Sirjacq a aussi sorti un album sous son propre nom cette année qui vaut également le détour : https://quentinsirjacq.bandcamp.com/album/quentin-sirjacq-far-islands-and-near-places

Oui. Merci pour le lien.

Écoutage de la nouvelle version, remasterisée par Steve Wilson qui redonne une belle allure à cet album typiquement prog : 4 morceaux d'une face de 33 tours chacun ! ça me plait bien mieux qu'à l'époque ! Bon pas mal de breaks appuyés mais je ne trouve pas ça lourdingue, même ces explorations instrumentales assez 70ties bien sûr !... J'aime le chant de Anderson et les arrangements vocaux ont encore un peu de l'utopie hyppie californienne.

"L'inspiration est venue à Jon Anderson après la lecture du livre Autobiographie d'un Yogi de l'auteur hindou Paramahansa Yogananda (1893–1952), qui traite du cheminement spirituel d'un des grands maitres du XXe siècle."
Cet album est pour moi une clé pour saisir ce qui différencie le prog et le kraut.
Alors que la contre culture passe avant tout pour le Kraut dans la musique, usant de peu de texte et de large improvisation, d'une posture de lâcher prise, la contre culture dans la prog, ici l'ouverture à une relation à soi moins rationnelle, passe avant tout par le texte, explicatif. La musique offre bien une certaine nouveauté, un rien psychédélique, planante parfois, mais la structure ultra construite dit un peu l'inverse de son propos ! Chaque break est un peu comme un retour de la raison qui comprend tout, triomphante malgré elle.
Clairement le punk, puis le postpunk profondément postmoderne, déconstructionniste, ne pourront valider que l'apport du Kraut !