Light Sleeper (Paul Schrader, 1992)

Hop !



Mon petit avis : "Il y a quelque chose d'Abel Ferrara ("The King of New York", "Bad Lieutenant") dans cette esthétique new-yorkaise du début des 90s (la gueule de son acteur fétiche Dafoe aidant, forcément), ou du Scorsese dont Schrader a signé quelques-uns des plus beaux scénarios rédempteurs et insomniaques ("Taxi Driver", "A tombeau ouvert"). Étonnamment mésestimée, cette histoire de dealer des quartiers branchés en quête de changement et ses retrouvailles avec son ex fiancée est pour moi assez parfaite, entre tranche de vie désespérée, polar erratique et catharsis dans la violence. Le film idéal également pour réaliser que les personnages de Scorsese et Schrader, même séparément, se ressemblent étrangement, solitaires détachés du milieu gangrené dans lequel ils évoluent et fantasmant d'autres aspirations, mais constamment ramenés à leur condition, sans véritable échappatoire possible."

[Edit Guil] : pas de lien, le film est disponible au salon

(je conseille évidemment la VO)

Mon topito Schrader jusqu'ici (mais Auto Focus attend dans mon DD) :

1 Light Sleeper
2 First Reformed
3 Hardcore
4 Blue Collar
5 Affliction
6 The Comfort of Strangers (Étrange séduction)
7 American Gigolo

RabbitIYH a écrit:

371. Light Sleeper - Paul SCHRADER, 1992

Il y a quelque chose de Ferrara dans cette esthétique new-yorkaise du début des 90s (la gueule de Dafoe aidant, forcément), ou du Scorsese dont Schrader a signé quelques-uns des plus beaux scénarios rédempteurs et insomniaques ("Taxi Driver", "A tombeau ouvert"). Étonnamment mésestimée, cette histoire de dealer des quartiers branchés en quête de changement et ses retrouvailles avec son ex fiancée est pour moi assez parfaite, entre tranche de vie désespérée, polar erratique et catharsis dans la violence. Le film idéal également pour réaliser que les personnages de Scorsese et Schrader, même séparément, se ressemblent étrangement, solitaires détachés du milieu gangrené dans lequel ils évoluent et fantasmant d'autres aspirations, mais constamment ramenés à leur condition.

Vu. il est passé en VF chez moi avec ton lien malheureusement. ça nuit un peu.
très bon film qui gagne à être regardé la nuit je pense.
je te suis à propos de Ferrara et Scorsese. j'ai pensé à Ferrara en premier puis à Scoresese petit à petit.
cette déambulation quasi perpétuelle dans une ville en proie aux ordures dans tous les sens du terme est entrainante.
bande son pas mal du tout.
bref, j'adhère.
merci lapin.
qui l'a vu alors ?

Saigneur des porcheries a écrit:

RabbitIYH a écrit:

371. Light Sleeper - Paul SCHRADER, 1992

Il y a quelque chose de Ferrara dans cette esthétique new-yorkaise du début des 90s (la gueule de Dafoe aidant, forcément), ou du Scorsese dont Schrader a signé quelques-uns des plus beaux scénarios rédempteurs et insomniaques ("Taxi Driver", "A tombeau ouvert"). Étonnamment mésestimée, cette histoire de dealer des quartiers branchés en quête de changement et ses retrouvailles avec son ex fiancée est pour moi assez parfaite, entre tranche de vie désespérée, polar erratique et catharsis dans la violence. Le film idéal également pour réaliser que les personnages de Scorsese et Schrader, même séparément, se ressemblent étrangement, solitaires détachés du milieu gangrené dans lequel ils évoluent et fantasmant d'autres aspirations, mais constamment ramenés à leur condition.

Vu. il est passé en VF chez moi avec ton lien malheureusement. ça nuit un peu.
très bon film qui gagne à être regardé la nuit je pense.
je te suis à propos de Ferrara et Scorsese. j'ai pensé à Ferrara en premier puis à Scoresese petit à petit.
cette déambulation quasi perpétuelle dans une ville en proie aux ordures dans tous les sens du terme est entrainante.
bande son pas mal du tout.
bref, j'adhère.
merci lapin.
qui l'a vu alors ?

Pas moi...

Toriyazaki a écrit:

Saigneur des porcheries a écrit:

RabbitIYH a écrit:

371. Light Sleeper - Paul SCHRADER, 1992

Il y a quelque chose de Ferrara dans cette esthétique new-yorkaise du début des 90s (la gueule de Dafoe aidant, forcément), ou du Scorsese dont Schrader a signé quelques-uns des plus beaux scénarios rédempteurs et insomniaques ("Taxi Driver", "A tombeau ouvert"). Étonnamment mésestimée, cette histoire de dealer des quartiers branchés en quête de changement et ses retrouvailles avec son ex fiancée est pour moi assez parfaite, entre tranche de vie désespérée, polar erratique et catharsis dans la violence. Le film idéal également pour réaliser que les personnages de Scorsese et Schrader, même séparément, se ressemblent étrangement, solitaires détachés du milieu gangrené dans lequel ils évoluent et fantasmant d'autres aspirations, mais constamment ramenés à leur condition.

Vu. il est passé en VF chez moi avec ton lien malheureusement. ça nuit un peu.
très bon film qui gagne à être regardé la nuit je pense.
je te suis à propos de Ferrara et Scorsese. j'ai pensé à Ferrara en premier puis à Scoresese petit à petit.
cette déambulation quasi perpétuelle dans une ville en proie aux ordures dans tous les sens du terme est entrainante.
bande son pas mal du tout.
bref, j'adhère.
merci lapin.
qui l'a vu alors ?

Pas moi...

t'es en vacances pourtant !

Saigneur des porcheries a écrit:

Toriyazaki a écrit:

Saigneur des porcheries a écrit:

RabbitIYH a écrit:

371. Light Sleeper - Paul SCHRADER, 1992

Il y a quelque chose de Ferrara dans cette esthétique new-yorkaise du début des 90s (la gueule de Dafoe aidant, forcément), ou du Scorsese dont Schrader a signé quelques-uns des plus beaux scénarios rédempteurs et insomniaques ("Taxi Driver", "A tombeau ouvert"). Étonnamment mésestimée, cette histoire de dealer des quartiers branchés en quête de changement et ses retrouvailles avec son ex fiancée est pour moi assez parfaite, entre tranche de vie désespérée, polar erratique et catharsis dans la violence. Le film idéal également pour réaliser que les personnages de Scorsese et Schrader, même séparément, se ressemblent étrangement, solitaires détachés du milieu gangrené dans lequel ils évoluent et fantasmant d'autres aspirations, mais constamment ramenés à leur condition.

Vu. il est passé en VF chez moi avec ton lien malheureusement. ça nuit un peu.
très bon film qui gagne à être regardé la nuit je pense.
je te suis à propos de Ferrara et Scorsese. j'ai pensé à Ferrara en premier puis à Scoresese petit à petit.
cette déambulation quasi perpétuelle dans une ville en proie aux ordures dans tous les sens du terme est entrainante.
bande son pas mal du tout.
bref, j'adhère.
merci lapin.
qui l'a vu alors ?

Pas moi...

t'es en vacances pourtant !

Ah ben oui, donc tu as regardé tous les films que le Lapin a critiqués?!  
Vu que tu es également en vacances...

Toriyazaki a écrit:

Saigneur des porcheries a écrit:

Toriyazaki a écrit:

Saigneur des porcheries a écrit:

RabbitIYH a écrit:

371. Light Sleeper - Paul SCHRADER, 1992

Il y a quelque chose de Ferrara dans cette esthétique new-yorkaise du début des 90s (la gueule de Dafoe aidant, forcément), ou du Scorsese dont Schrader a signé quelques-uns des plus beaux scénarios rédempteurs et insomniaques ("Taxi Driver", "A tombeau ouvert"). Étonnamment mésestimée, cette histoire de dealer des quartiers branchés en quête de changement et ses retrouvailles avec son ex fiancée est pour moi assez parfaite, entre tranche de vie désespérée, polar erratique et catharsis dans la violence. Le film idéal également pour réaliser que les personnages de Scorsese et Schrader, même séparément, se ressemblent étrangement, solitaires détachés du milieu gangrené dans lequel ils évoluent et fantasmant d'autres aspirations, mais constamment ramenés à leur condition.

Vu. il est passé en VF chez moi avec ton lien malheureusement. ça nuit un peu.
très bon film qui gagne à être regardé la nuit je pense.
je te suis à propos de Ferrara et Scorsese. j'ai pensé à Ferrara en premier puis à Scoresese petit à petit.
cette déambulation quasi perpétuelle dans une ville en proie aux ordures dans tous les sens du terme est entrainante.
bande son pas mal du tout.
bref, j'adhère.
merci lapin.
qui l'a vu alors ?

Pas moi...

t'es en vacances pourtant !

Ah ben oui, donc tu as regardé tous les films que le Lapin a critiqués?!  
Vu que tu es également en vacances...  

je suis à moitié en vacances, tout comme gengis et autres, je prépare la classe pour la rentrée
et sinon je n'ai vu QUE le film proposé au ciné club.

J'ai un boulot dingue au jardin.

Saigneur des porcheries a écrit:

RabbitIYH a écrit:

371. Light Sleeper - Paul SCHRADER, 1992

Il y a quelque chose de Ferrara dans cette esthétique new-yorkaise du début des 90s (la gueule de Dafoe aidant, forcément), ou du Scorsese dont Schrader a signé quelques-uns des plus beaux scénarios rédempteurs et insomniaques ("Taxi Driver", "A tombeau ouvert"). Étonnamment mésestimée, cette histoire de dealer des quartiers branchés en quête de changement et ses retrouvailles avec son ex fiancée est pour moi assez parfaite, entre tranche de vie désespérée, polar erratique et catharsis dans la violence. Le film idéal également pour réaliser que les personnages de Scorsese et Schrader, même séparément, se ressemblent étrangement, solitaires détachés du milieu gangrené dans lequel ils évoluent et fantasmant d'autres aspirations, mais constamment ramenés à leur condition.

Vu. il est passé en VF chez moi avec ton lien malheureusement. ça nuit un peu.
très bon film qui gagne à être regardé la nuit je pense.
je te suis à propos de Ferrara et Scorsese. j'ai pensé à Ferrara en premier puis à Scoresese petit à petit.
cette déambulation quasi perpétuelle dans une ville en proie aux ordures dans tous les sens du terme est entrainante.
bande son pas mal du tout.
bref, j'adhère.
merci lapin.
qui l'a vu alors ?

Il y a bien les deux langues et des sous-titres mais à sélectionner sur ton lecteur (si tu le passes direct sur la télé tu dois avoir l'option aussi dans le menu). Content que ça t'ai plu en tout cas !

je pense que techniquement ca dépasse les maigres compétences du Saigneur....

guil a écrit:

je pense que techniquement ca dépasse les maigres compétences du Saigneur....

Et dire que ces personnes sont censées éduquer instruire nos gosses...  

Toriyazaki a écrit:

guil a écrit:

je pense que techniquement ca dépasse les maigres compétences du Saigneur....

Et dire que ces personnes sont censées éduquer instruire nos gosses...  

arrêtez déjà de mettre vos gosses devant les écrans tout le temps et vous verrez que ça ira mieux.
on a des voisins, l'immeuble d'en face.
petite gamine de 15 mois, à 7h du matin elle est devant les dessins animés de la télé.
ça fait peur.

bon sinon, personne pour voir ce film crépusculaire ?

Lapin, j'ai eu du mal avec le jeu de la jeune sœur de l’héroïne. ça te parle ?
elle vit des drames et elle sourit tout le temps
ou alors elle est dingue du héros

Je le vois plus comme une espère d'empathie pour le personnage de Dafoe, visiblement elle a une relation difficile avec sa soeur qu'elle juge invivable et plaint Dafoe qui se retrouve à chaque fois à ramasser les morceaux, possible qu'elle ait des sentiments pour lui aussi, quelque part. Son jeu m'avait pas choqué, son sourire est plutôt un masque un peu triste dans mon souvenir, mais la VF gomme un peu ça peut-être...

RabbitIYH a écrit:

Je le vois plus comme une espère d'empathie pour le personnage de Dafoe, visiblement elle a une relation difficile avec sa soeur qu'elle juge invivable et plaint Dafoe de se retrouve à chaque fois à ramasser les morceaux, possible qu'elle ait des sentiments pour lui aussi, quelque part. Son jeu m'avait pas choqué, son sourire est plutôt un masque un peu triste dans mon souvenir, mais la VF gomme un peu ça peut-être...

pour la VF c'est bien possible.
guil m'a agacé alors j'ai cherché et trouvé comment mettre en VO (ouf ) mais sous titres en anglais.
je suis allé voir une ou deux scènes avec la soeur. effectivement, sa voix change la donne en anglais

Saigneur des porcheries a écrit:

guil m'a agacé

j'ai des dispositions pour ça

Saigneur des porcheries a écrit:

arrêtez déjà de mettre vos gosses devant les écrans tout le temps et vous verrez que ça ira mieux.
on a des voisins, l'immeuble d'en face.
petite gamine de 15 mois, à 7h du matin elle est devant les dessins animés de la télé.
ça fait peur.

bon sinon, personne pour voir ce film crépusculaire ?

Lapin, j'ai eu du mal avec le jeu de la jeune sœur de l’héroïne. ça te parle ?
elle vit des drames et elle sourit tout le temps
ou alors elle est dingue du héros

Bien d'accord !
Mais bon, dans mon collège, par exemple, ils bossent déjà tous sur tablettes...  
Bientôt il n'y aura plus de livres ni de stylos...

Saigneur des porcheries a écrit:

bon sinon, personne pour voir ce film crépusculaire ?

je le regarderai ce WE

guil a écrit:

Saigneur des porcheries a écrit:

guil m'a agacé

j'ai des dispositions pour ça

C'est ce que nous glisse madame en MP oui...

Toriyazaki a écrit:

Saigneur des porcheries a écrit:

arrêtez déjà de mettre vos gosses devant les écrans tout le temps et vous verrez que ça ira mieux.
on a des voisins, l'immeuble d'en face.
petite gamine de 15 mois, à 7h du matin elle est devant les dessins animés de la télé.
ça fait peur.

bon sinon, personne pour voir ce film crépusculaire ?

Lapin, j'ai eu du mal avec le jeu de la jeune sœur de l’héroïne. ça te parle ?
elle vit des drames et elle sourit tout le temps
ou alors elle est dingue du héros

Bien d'accord !
Mais bon, dans mon collège, par exemple, ils bossent déjà tous sur tablettes...  
Bientôt il n'y aura plus de livres ni de stylos...

ils sont déjà grands, c'est différent. je parle des enfants en primaire. voire des petits bébés déjà sur les tablettes et téléphones

guil a écrit:

Saigneur des porcheries a écrit:

bon sinon, personne pour voir ce film crépusculaire ?

je le regarderai ce WE

il est temps

j'ai quand même eu beaucoup de mal avec les looks, les fringues...
c'est so 90' (voire 80')

y'a cette dichotomie entre son "métier" de dealer et sa moralité somme toute assez exemplaire qui me gêne un peu aux entournures, ca limite la crédibilité que je peux accorder au personnage.
après il y a ce côté rédempteur qui prend le pas, et j'aime finalement assez ce Le Tour en vengeur qui s’achète définitivement une conduite future.

alors oui : à voir, mais cependant pas un grand film en ce qui me concerne

Bah c'est le New York un peu huppé de l'époque... un pied dans les beaux quartiers un pied dans le caniveau, cette esthétique me parle beaucoup (et me fait pas mal penser à Ferrara même si ce dernier à l'époque était plutôt côté caniveau avec "The King of New York" par exemple). Sur le personnage je trouve ça totalement crédible, justement parce que c'est le genre de dealer que ce genre de clientèle aurait, et toute l’ambiguïté est là, un peu comme avec le personnage de Norton dans "La 25e heure" de Spike Lee qui n'est pas un criminel hardcore, il est cultivé, vient d'un milieu privilégié mais choisit simplement la facilité, laisse un moment sa morale de côté pour son confort et en paiera les conséquences.