Qu'est-ce que vous lisez en ce moment ?

bro' a écrit:

sacré bouquin. l'enfance de Joseph et Joseph. l'un deviendra un exilé géorgien à Paris, l'autre deviendra Staline... de la tendresse d'une enfance sauvage mais heureuse on glisse lentement vers l'horreur.

écrit par l'arrière-petite-fille de Joseph.

Ça m'intéresse.

Staline m'a toujours fasciné, le seul vrai prolo des cocos russes, parti de la misère pour devenir l'homme le plus puissant de la planète.
Si la vie de ce salopard de première t’intéresse je te conseil sa bio par Simon Montefiore, ça doit être sorti en poche d'ailleurs.

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:

bro' a écrit:

sacré bouquin. l'enfance de Joseph et Joseph. l'un deviendra un exilé géorgien à Paris, l'autre deviendra Staline... de la tendresse d'une enfance sauvage mais heureuse on glisse lentement vers l'horreur.

écrit par l'arrière-petite-fille de Joseph.

Ça m'intéresse.

Staline m'a toujours fasciné, le seul vrai prolo des cocos russes, parti de la misère pour devenir l'homme le plus puissant de la planète.
Si la vie de ce salopard de première t’intéresse je te conseil sa bio par Simon Montefiore, ça doit être sorti en poche d'ailleurs.

J'en prends bonne note, cher Otto. Je l'ajoute à ma wishlist.

j'aime beaucoup Echenoz
cette façon détachée de raconter ses histoires souvent improbables est irrésistible
L'histoire ? un stewart bedonnant au chomedu s'improvise espion pour un parti politique minable et corrompu. Certains passages sont franchement burlesques

extrait :

https://books.google.fr/books/about/Vie_de_G%C3%A9rard_Fulmard.html?id=gH65DwAAQBAJ&printsec=frontcover&source=kp_read_button&redir_esc=y#v=onepage&q&f=false

un peu décousu mais comme il est assez court, ça se laisse lire



ça par contre, c'est un pavé fantasy. je n'y connais rien à ce genre. mais ce bouquin me convient bien. un peu de game of thrones, du nom de la rose. mais faut avoir du temps devant soi ! (ça tombe bien)


l'avantage d'Addict c'est que tu reçois parfois des bouquins avant la sortie officielle, notamment pour pondre un article au bon moment et parfois des bouquins que tu n'as pas demandé, quand tu @mi avec un des boss de l'éditeur Agullo sur le bouc.

bien aimé ce King (merci Saigneur)
on y retrouve des thèmes cher à l'auteur, l'enfance, le paranormal.
et puis y'a pas à dire, il sait raconter les histoires quand même hein.

guil a écrit:

bien aimé ce King (merci Saigneur)
on y retrouve des thèmes cher à l'auteur, l'enfance, le paranormal.
et puis y'a pas à dire, il sait raconter les histoires quand même hein.

un peu longuet mais pas mal oui.
de rien mon guil

Atmosphère de fin du monde ?
Je vous recommande l'ami Robert Merle qui aura pondu quelques CO intemporels tout de même.
à celui là, je rajoute L'ïle et La mort est mon métier.

Le mythe de Circé revu et romancé.
C'est excellent, notamment le retour peu glorieux d'Ulysse en son Ythaque.
J'aurai bien aimé le lire au bord de la méditerranée

je viens de finir

j'enchaine avec

sur les conseils de Guil, spécialiste en King.
Mr Mercedes était pas mal.
Carnets noirs commence bien aussi

Saigneur des porcheries a écrit:

moonriver a écrit:

Saigneur des porcheries a écrit:

côté nouveauté, je suis sur celui là

novateur et impressionnant. il me semble qu'il est dans les tuyaux pour le Goncourt. j'ai du mal à y croire. d'abord à cause ce côté complétement nouveau qui va en rebuter beaucoup et surtout, la maison d'édition est petite et n'a pas, je pense, les réseaux.
à suivre

Est ce que tu peux en dire un peu plus sur le coté novateur du bouquin, tu m'intrigues ...

la langue.
en présentation, ils disent "scandée par le rap"
oui, il y a un petit côté déclamatoire.
l'usage des points est faible par exemple. de longues phrases qui pourraient se découper en plusieurs mais non. ça donne une espèce de joute verbale.
attention, c'est assez spécial.

le travail sur les noms des personnages aussi.
et enfin, sa majesté des mouches revisitée.

je suis un peu gêné par l'utilisation du terme "supermuslim" comparé dans le roman aux "muslim" mais comme l'auteur emploie aussi le terme les "christian" disons que ça peut passer.
ça devient une sorte de guerre de religion.

moon ! tu m'as fait commencer ma chronique alors que je n'ai pas fini le bouquin.
comme je l'ai acheté, je n'ai pas d'obligation d'en parler sur addict mais je pense le faire puisque j'aime, j'aime beaucoup, ça bouscule

alors envie ou pas  Moon ?

Bon, je l'ai acheté, je l'ai commencé .... mais je suis pas allé au bout. Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, à avoir envie de suivre les personnages.
Je referai peut être une tentative bientôt car je dois solder des congés avant fin Avril. M'est avis que j'aurai pas grand chose à faire ....

un p'tit classique de temps en temps, ça fait du bien.



une curiosité bien agréable pour qui s'intéresse aux gens d'exception. j'en fais partie puisque je suis moi-même quelqu'un d'exceptionnel.

moonriver a écrit:

Saigneur des porcheries a écrit:

moonriver a écrit:

Saigneur des porcheries a écrit:

côté nouveauté, je suis sur celui là

novateur et impressionnant. il me semble qu'il est dans les tuyaux pour le Goncourt. j'ai du mal à y croire. d'abord à cause ce côté complétement nouveau qui va en rebuter beaucoup et surtout, la maison d'édition est petite et n'a pas, je pense, les réseaux.
à suivre

Est ce que tu peux en dire un peu plus sur le coté novateur du bouquin, tu m'intrigues ...

la langue.
en présentation, ils disent "scandée par le rap"
oui, il y a un petit côté déclamatoire.
l'usage des points est faible par exemple. de longues phrases qui pourraient se découper en plusieurs mais non. ça donne une espèce de joute verbale.
attention, c'est assez spécial.

le travail sur les noms des personnages aussi.
et enfin, sa majesté des mouches revisitée.

je suis un peu gêné par l'utilisation du terme "supermuslim" comparé dans le roman aux "muslim" mais comme l'auteur emploie aussi le terme les "christian" disons que ça peut passer.
ça devient une sorte de guerre de religion.

moon ! tu m'as fait commencer ma chronique alors que je n'ai pas fini le bouquin.
comme je l'ai acheté, je n'ai pas d'obligation d'en parler sur addict mais je pense le faire puisque j'aime, j'aime beaucoup, ça bouscule

alors envie ou pas  Moon ?

Bon, je l'ai acheté, je l'ai commencé .... mais je suis pas allé au bout. Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire, à avoir envie de suivre les personnages.
Je referai peut être une tentative bientôt car je dois solder des congés avant fin Avril. M'est avis que j'aurai pas grand chose à faire ....

je peux comprendre, j'ai eu beaucoup de mal avant d'adhérer. j'ai même failli abandonner mais c'était pendant un long week end ou pendant des vacances alors le temps a sauvé l'affaire

En ce moment, je relis "la peste"...instinctivement, lorsque le confinement a été décidé, je me suis retrouvé face à ce livre, comme un appel. Ce genre de bouquin que l'on espère de ne pas avoir à vivre.

Alors bien sûr, pour les pointilleux, on en est pas là, nous ferons toujours face aux très optimistes ou aux très pessimistes. Cependant, je vous relève une phrase éclairante du livre :
"Là était la certitude, dans le travail de tous les jours. Le reste tenait à des fils et à des mouvements insignifiants, on ne pouvait s'y arrêter. L'essentiel était de bien faire son métier"

Je fais face depuis le confinement à cela, garder le cap ou succomber au relâchement global. Où est la dignité de l'homme ? Je m'interroge beaucoup dans le cadre des paroles et des actes.

Quand j'observe ma bibliothèque avec de nombreux livres engagés, de réflexions philosophiques et spirituelles...je me pose la question : à quoi cela sert ?

Je ne me dis pas qu'elle ne sert à rien mais aujourd'hui, en lien avec ma vie, comment je fais la synthèse de tous ces titres qui ont nourri qui je suis ?

Je suis engagé dans de nombreuses assos qui aident les plus vulnérables.
On ne cesse de nous dire qu'il faut utiliser ce moment de confinement pour se recentrer sur soi-même et j'ai l'intime conviction que c'est l'inverse qu'il faut faire...être au service de...

Aujourd'hui, "la peste" prend un goût tout à fait différent. J'en vois déjà venir en me traitant de maso de faire du lien à ce point...mais si on réfléchit bien ???

Mais t'es complètement maso !!!!!!

Blague à part, le parallèle me semble évident.

Je viens de commencer la relecture de Jean De Florette. Plus fun

bro' a écrit:

Mais t'es complètement maso !!!!!!

Blague à part, le parallèle me semble évident.

Je viens de commencer la relecture de Jean De Florette. Plus fun

Roro est courageux !

je suis sur Manon des sources mon bro'.
ils ont diffusé les films la semaine dernière je crois, du coup j'ai chopé les 2 sur le net.
ce qui est le plus sympa je trouve, c'est de voir des morceaux occultés dans les films.

La Peste est un grand livre !

Du punk au grunge, tout un programme. Certains passages me font plier de rire: les Damned à Mont de Marsan 1 en 76,...

david vincent a écrit:

Du punk au grunge, tout un programme. Certains passages me font plier de rire: les Damned à Mont de Marsan 1 en 76,...

Je me demande même si Police n'est pas passé à Mt de Marsan, y avait un festival punk jadis il me semble.

Yes, ils y ont joué lors de l'édition 77:

http://musicruinedmylife.blogspot.com/2010/05/police-marsan-punk-festival-1977.html

Saigneur des porcheries a écrit:

Atmosphère de fin du monde ?
Je vous recommande l'ami Robert Merle qui aura pondu quelques CO intemporels tout de même.
à celui là, je rajoute L'ïle et La mort est mon métier.

100 % ok, j'ai adoré les trois, merci de m'avoir fait découvrir cet auteur que j'ai moi même fait découvrir à d'autres dont des collègues

Dakota du Nord, 1999. Landreaux Iron, un Indien Ojibwé, tue accidentellement le fils de son ami et voisin Peter Ravich. Pour honorer une tradition de son peuple, il "offre" son propre fils LaRose aux parents en deuil...

Louise Erdrich est une auteure germano-américaine et amérindienne
d'elle, j'avais déjà lu et aimé La Chorale des maîtres bouchers

shoplifter a écrit:

Saigneur des porcheries a écrit:

Atmosphère de fin du monde ?
Je vous recommande l'ami Robert Merle qui aura pondu quelques CO intemporels tout de même.
à celui là, je rajoute L'ïle et La mort est mon métier.

100 % ok, j'ai adoré les trois, merci de m'avoir fait découvrir cet auteur que j'ai moi même fait découvrir à d'autres dont des collègues

bro' a écrit:

J'ai fini Manon des sources et aussi ceux là



j'attaque ces deux là

Coupé du monde, seule ou presque dans la montagne elle ira à la découverte des chemins, des pierriers, des vires, des sommets ... d'elle même
quelques extraits :

« […] l’obstacle fait toujours partie du chemin car s’il le détourne, il le façonne et s’il ne le détourne pas, il s’y incorpore. Un obstacle absolu couperait le chemin. »

« Dans quel faisceau de consciences mes faits et gestes sont-ils pris sans que j’en sache rien ? »

« Je peux, seule, grimper en m’auto-assurant. C’est long et technique mais c’est possible. Quand je suis sur une paroi, je peux utiliser cette corde, ces pitons et ce grigri qui bloquera ma chute et maintiendra la vitesse acceptable et le juste intervalle entre mon corps et les roches au fond du gouffre. »

« La menace pourrait-elle être une contrainte forte et la promesse une contrainte douce ? […] Une menace est un guide précis. Et une promesse ? »

« On emprunte un chemin : on le rend quand on est arrivé à destination.  »  

« Renoncer fait partie du chemin. C’est une décision parmi d’autres. »  

« L’attention est une capacité de l’esprit à se rendre disponible, à rassembler ses forces et à les mobiliser pour résoudre le problème qui se présente. Mais que se passe-t-il quand l’attention ne se concentre sur aucun problème ? »

« Dormir sous les étoiles, se réveiller sous les étoiles, entendre et sentir autour de soi les variations de la lumière et le toucher du vent, être bercée par un ruisseau large comme la main sur une vire de vingt mètres carrés accrochée à un désert vertical, existe-t-il meilleures conditions pour une villégiature ? »

« Vaut-il mieux s’éloigner du danger ou tenter de le réduire ? À quelle distance une relation humaine n’est-elle qu’un risque ? À quelle distance est-elle inoffensive ? »

« L’isolement, qu’est-ce que c’est ? C’est n’avoir pas la perspective d’un secours. »

Même confiné, avec Dumas on a l'esprit qui galope, ça fait du bien.
Catherine de Medicis selon lui était une salope, et son fils le roi, partisan des assassins.