Qu'est-ce que vous lisez en ce moment ?

On pourrait tisser mille histoires de ce bouquin.
Et puis les méchants balzaciens...
Quels bonheurs.

Le style de Suetone  (premier paparazzi de l'Histoire)) n'est ni limpide ni flamboyant. On sait aussi qu'il en rajoute des caisses sur les travers de ces porcs d"empereurs et, il faut bien reconnaitre, que c'est avec beaucoup de complaisance et de délectation que l'on assiste à leurs vices et à leurs délires sanguinaires.
De grands hommes bien humains.

Il m'a fallu un temps fou pour venir à bout de cette merveille vieille de 2000 ans.

Rendez-nous le mont olympe bordel ! Ok c'était un repaire de vieux cochons lubriques, menteurs, jaloux, pervers, etc.. mais par Jupiter, au moins on savait vivre.

Saouler par son ascendance noble, un branleur descend chercher son bonheur parmi les choses simples et le peuple.
Court récit lumineusement dépressif. Magnifique comme d'habitude.

Intéressant, je me le note, j'aime bien Tchekov.
Sinon, moi c'est

super
mon premier harrison, je l'ai acheté juste avant qu'il clamse j'espère que c'est pas moi qui lui a porté la poisse
je pense que je vais acheter légende d'automne maintenant

shoplifter a écrit:

super
mon premier harrison, je l'ai acheté juste avant qu'il clamse j'espère que c'est pas moi qui lui a porté la poisse
je pense que je vais acheter légende d'automne maintenant

Légende d'automne est plus un super scénario qu'un livre qui prend le temps des choses dont il parle.

Pour ma part



Avec ceci :
"Les vingt-quatre perdrix.
Raconté par Kroutchev dans ses mémoires.
https://fr.scribd.com/doc/254588213/Milan-Kundera-La-fete-de-l-insignifiance-epub
« Après ses longues journées fatigantes, Staline aimait rester encore quelque  temps avec ses collaborateurs et se reposer en leur racontant des petites histoires  de sa vie. Par exemple celle-ci :  
Un jour, il décide d'aller à la chasse. Il endosse une vieille parka, chausse des  skis, prend un long fusil et parcourt treize kilomètres. Alors, devant lui, sur un  arbre, il voit des perdrix perchées. Il s'arrête et les compte. Il y en a vingt-quatre.  Mais quelle poisse ! Il n'a pris avec lui que douze cartouches ! Il tire, en tue douze,  puis il se détourne, refait les treize kilomètres jusque chez lui et prend encore une  douzaine de cartouches. De nouveau il parcourt les treize kilomètres pour se retrouver devant les perdrix toujours perchées sur le même arbre. Et il les tue enfin  toutes...
… Personne  n'a ri. Tous sans exception trouvaient absurde ce que Staline leur avait raconté et  étaient dégoûtés par son mensonge. »

Pas belle la couv' !
Goncourt + succès public... C'est écrit efficace.
Après je dois aller à Verdun...

Singulier et difficilement résumable mais j'adore la façon dont Irving raconte les choses.

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:

Singulier et difficilement résumable mais j'adore la façon dont Irving raconte les choses.

Un gars friqué et un peu triste décide de se marier. Sa future épouse ne l'aime pas, mais accepte avec l'espoir de voir sa vie changer.
Encore une fois la bassesse, les petites mesquineries de l'âme humaine passées au scanner. Mais tout cela avec bienveillance et compassion.
Une pépite de plus.

Relu car cité dans "le monde selon garp" et que j'en avais gardé aucun souvenir. C'est con parce qu'il est excellent.



Un polar historique culte chez les britiches où un flic immobilisé sur son lit d'hosto passe le temps en enquêtant a propos des crimes supposés de Richard III.
Intéressant mais un peu chiant. J'ai laissé tomber.

je viens de finir ça
sombre à souhaits... comme notre époque quoi

shoplifter a écrit:

je viens de finir ça
sombre à souhaits... comme notre époque quoi

Excellent bouquin !

Jouissons!

-Un ours vrai et puis un autre faux..
-du viol
-un homo taxidermiste
-un cirque de nains
-des putes autrichiennes
-des lesbiennes
-des nihilistes pornographes
-des schlagobers
-des explosions
-une bonne baise entre frère et soeur
-de la muscu
-un chien qui pète

Si avec tout ça z'êtes pas convaincus...

Ou la séance d'équithérapie kirghize d'un ado perdu.
Beau et fort.
Seulement le style un peu sec et distant, parfois naïf, empêche la complète immersion. J'ai été pas mal ému en refermant le bouquin mais l'effet s'est rapidement estompé.

Le livre s'ouvre par une atroce scène de crime où deux bambins ont été massacrés à coups de couteaux par leur nounou.
Pourquoi cette nounou parfaite, ayant sauvé la vie sociale, amoureuse et professionnelle des deux parents finit par vriller totalement ?
Très très très très bon bouquin. Mais alors très très très très bon bouquin . Chabrol aurait pu en faire un film

La clé d'or
Jean Marc Vivenza

Le livre sort le 13/10. je viens de le terminer.

Teaser

sur Addict, le jour de la sortie du bouquin, chroniques de 4 bouquins de DOA
- citoyens clandestins
- le serpent aux mille coupures
- pukthu primo
- pukthu secundo

+ une interview de l'auteur (sauf s'il trouve que mes questions ne sont pas bonnes, ou encore qu'il met des plombes à répondre car on est passé par mail pour l'interview)

je suis crevé et il me reste encore la chronique de Pukthu secundo à finir

vite fait, un pitch ?

J'ai lu ce bouquin cet été. J'ai été emporté par cette grande fresque (1000 pages) qui se lit sans effort. Enthousiasmant !



Le pitch (pour Guil) : les destins de plusieurs personnages qui se croisent à New York sur une trentaine d'années.

il me semble l'avoir aperçu sur une de tes photos de vacances, non ?

guil a écrit:

il me semble l'avoir aperçu sur une de tes photos de vacances, non ?

bien vu !