Entendu Arnaud Viviant en causer sur Inter, et j'ai eu envie de le lire.
C'est un récit à la première personne, celui d'un docteur qui enquête sur un massacre inexplicable dans une résidence forteresse pour Anglais aisés. Inexplicable car il y a des gardiens et des caméras partout. Inexplicable car dans cet ilôt de richesse, aucun vol n'a été commis. Inexpplicable car seuls les adultes ont été massacrés, mais TOUS les adultes.
On a ici un lointain descendant de 1984, un petit cousin de "La zona" et de "mourir au paradis", film mexicain et BD française qui évoquent la surveillance dans les quartiers des upper classes qui se recroquevillent sur elles-mêmes.
Implicitement, il est question d'éducation (non pas au sens de profs/élèves - dans ce cas il vaut mieux parler d'instruction, pitié, pas de nouvelle polémique sur les profs !)
Roman visionnaire (écrit à la fin des années 80), très maîtrisé et absolument flippant.