Les 3 Rocks : musique et mauvaise foi

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Nulladies
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyDim 22 Mai 2016 - 10:07

Pour ce qui est de la mise en scène, je crois qu'il y a un élément de plus : je n'ai pas eu d'autre choix que de le voir en 3D, et c'est assez déplorable comme ça hache les images. Je pense que ça n'arrange rien...
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyDim 22 Mai 2016 - 10:12

Oui moi aussi vu en 3D, ça m'a pas trop gêné mais plus inutile tu meurs, pour le coup. C'est moi ou la 3D est de moins en moins bien exploitée d'ailleurs, au moins au début ils s'en servaient pour faire de l'humour visuel dans les films d'animation par exemple, maintenant y a vraiment plus aucun intérêt 90% du temps.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyDim 22 Mai 2016 - 10:13

Clairement. Dans le dernier X-men, une seule scène amusante avec des bouquins qui se renversent vers le spectateur, et le reste parfaitement inutile... C'est uniquement une façon d'augmenter le prix du billet, c'est tout.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptySam 28 Mai 2016 - 14:05

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 249124

Avec des ficelles moins grosses et un bon scénario je suis sur qu'on aurait pu avoir un putain de film.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyMar 31 Mai 2016 - 14:50

Oui je le trouve pas si dégueu ce Deadpool, comparé à bien des navets superhéroiques soit disant décalés de ces derniers temps. C'est bien sûr pas du vrai thrash mais je me suis bien marré.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyLun 6 Juin 2016 - 18:43

Nulladies a écrit:
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 Ob_81402f_cqjaxazxaaarhgr

Les fils sans homme

L’argument principal du Garçon et la Bête n’avait rien de surprenant, après la belle réflexion proposée par Les enfants loups : Hosoda approfondit le lien entre humains et animaux, les délaissant du père, dans la perspective d’en définir les singularités.
La cohabitation secrète de deux mondes est un lieu commun dans les contes : l’incursion du jeune garçon dans l’univers animal rappelle en cela la magie de Chihiro, après une séquence d’ouverture flamboyante dans tous les sens du terme, et les différences d’époque entre les deux évoquent l’une des pistes intéressantes de Lastman.
Mais à la différence de ses précédents opus, le temps que prend l’animateur est surtout dévolu à asseoir la relation entre le jeune garçon et son maitre, un ours rustre condamné à avoir un disciple pour pouvoir concourir à la succession au pouvoir.
C’est là le cœur du film : la relation tumultueuse entre les deux générations, trop semblables pour cohabiter en harmonie. Autodidactes, esseulés, gueulards, les deux fortes têtes instaurent un manège de décibels et de course poursuite d’un comique irrésistible, où la force dont on fait la quête se situe au départ dans la capacité qu’on a à répliquer avec insolence ou rabrouer brutalement.
L’initiation est bien entendu semée d’embûches : comme dans Dragons, mais avec bien plus de subtilité encore, il s’agit d’apprendre à enseigner, ou à devenir un élève humble, s’entraider dans cette hostile odyssée qu’est la vie sociale. Avec une infinie délicatesse, Hosoda trace les lignes de la maladresse ou esquisse la danse de l’imitation, dans une séquence magnifique où le garçon reproduit en cachette chaque geste de la bête pour tenter de lui ressembler.
Le monde dans lequel évoluent Ren et Kumatetsu est en outre peuplé d’êtres secondaires d’une rare pertinence narrative : les deux « sages », le singe et le cochon-bonze, commentant leurs débuts difficiles, le seigneur de la ville, un lapin facétieux, et la famille rivale candidate au pouvoir permettent la distillation d’une philosophie qui évite tous les pièges du didactisme. Au fil de l’intinitation, et notamment d’un court voyage auprès des grands sages du royaume, l’animation déploie des talents bigarrés, alternant entre une peinture traditionnelle et des séquences à l’animation très sophistiquée, de combats, de traversée d’une foule animale à hauteur d’enfant, ou d’attaque de baleine de pluie .
Cette simple quête de la maitrise de l’énergie jusqu’au combat final se suffirait à elle-même. Mais Hosoda n’a pas écrit l’histoire d’une fuite, et fait revenir Ren dans le monde des humains pour une série de va et viens qui va complexifier son apprentissage, entre paternité, amour et ouverture à l’apprentissage humain, c’est-à-dire intellectuel.
Sur sa dernière tranche, le film ajoute une dernière exploration de la part d’ombre inhérente aux hommes, la haine et le ressentiment, faisant intervenir un antagoniste dans une surenchère qui n’était pas forcément indispensable, et rappelle la difficulté qu’il avait à terminer l’ambitieux Summer Wars. Si l’animation est superbe, investissant le cœur piéton de Tokyo, les circonvolutions du scénario dérivant vers le manga pourraient faire oublier les sommets précédents, humbles et bouleversants que les personnages avaient atteints lors du combat tant attendu. Mais cela reste un détail.

La maturité a du bon. A 48 ans,  Mamoru Hosoda réalise son chef-d’œuvre, et le regard sur la progression patiente de ses précédents films laisse présager de la suite dans son talent.

Tiens, finalement vu et je suis un peu surpris de ton engouement. Pour moi c'est son film le plus limité, pour qui regarde beaucoup de films ou de séries d'animation nippon(ne)s c'est d'un classicisme extrême, tant dans son univers (les mondes humains et animaux anthropomorphes qui s'interpénètrent via un personnage en exil, typique de la mythologie d'animation japonaise) que dans ses thématiques lourdement métaphoriques (le père de substitution, la part de ténèbres des hommes - Naruto sort de ce corps - la maturité par l'initiation), d'accord il y a cette jolie chronique de l'apprentissage au quotidien (après rien de nouveau là non plus hein, Takahata ou même Miyaziki nous ont habitués aux scénettes douces et poétiques de ce genre), ce retour à la société humaine mais l'humour personnellement ne m'en a pas touché une, c'est du nippon à 200%, déjà fait, déjà vu, et le final est à la fois trop grandiloquent et trop vite emballé, aucun enjeu dramatique ne peut véritablement s'installer. Bref, son CO c'est Les enfants loups, y a pas photo... et sous ses allures plus "didactiques" (hum) Summer Wars creusait des thématiques intimes et universelles bien plus ambivalentes et singulières. Un peu déçu je suis (mais moins surpris par le succès du film du coup), même par l'animation d'ailleurs tant l'incrust des voitures ou de la baleine à la fin - référence à l'infiniment plus recommandable Oeuf de l'ange du génie Oshii - sont hideux.

Nulladies a écrit:
...et je pense que tu vas adorer ce film. Very Happy

Ben non on est d'accord, The Visit c'est vraiment mais alors vraiment une merde. Very Happy
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyLun 6 Juin 2016 - 19:56

On peut mettre ça sur le compte de mon inculture nippone, tout à fait probable Very Happy

J'ai vu La traversée du temps avec les enfant hier justement, c'était sympa, un peu mièvre mais joli.

Et tu me rassures pour The Visit cheers
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyMar 7 Juin 2016 - 6:33

Je crois que je préfère même La traversée du temps... un brin adolescent c'est vrai mais ça m'a plus touché.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyMar 7 Juin 2016 - 6:38

RabbitIYH a écrit:
Je crois que je préfère même La traversée du temps... un brin adolescent c'est vrai mais ça m'a plus touché.

Je pense que ce qui l'emporte pour moi avec Le garçon, c'est le fait de l'avoir vu avec mon fils et d'avoir notamment entendu son rire durant les scènes d'initiation... Smile
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptySam 11 Juin 2016 - 6:59

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Fast & serious

Pour le novice désireux de se faire une idée de la quintessence des 70’s, le générique de Bullitt est l’exemple parfait : travelling latéraux sur le mobilier d’un autre temps, police de caractère, attention porté aux objets, cuivres chamarrés et percussion afro cubaines de Lalo Schifrin, rien ne manque.
Contrairement aux attentes qu’il peut susciter au vu de sa séminale scène de poursuite, Bullitt se distingue avant tout par sa lenteur. Porté par une mise en scène méthodique, investissant les lieux comme le fait l’enquêteur, le récit s’attache à montrer un homme au travail, qu’aucun obstacle ne fera dévier de sa route. De ce point de vue, c’est le visage sensationnel de McQueen qui fait l’essentiel du travail : concentré, marmoréen, entièrement rivé à sa tâche, il fait montre d’un professionnalisme bien loin des hystériques revanchards que les années Reagan vomiront par la suite. Incorruptible et droit dans ses bottes, le flic représente paradoxalement une école des anciens, face aux multiples détours que concèdent les politiques en place.
On pense, dans cet esprit, à un certain nombre de personnages de Michael Mann, experts isolés dans un monde aux repères qui s’effritent, du Solitaire à Heat, avec qui il partage aussi ses problèmes d’un couple sacrifié à des intérêts supérieurs, ainsi que la traque finale dans un aéroport.
L’intégrité du personnage n’a d’égal que celle de la mise en scène : minutieuse, professionnelle, elle est entièrement inféodée à la question de la lisibilité. C’est la raison qui fait de cette fameuse course poursuite un jalon du septième art. Dénuée de musique, tout comme de dialogue, voire d’expression faciale, elle se préoccupe de son essence, à savoir un parcours dans les rues de San Francisco. Raccords, jeu visuel sur les rétroviseurs, travail d’orfèvre sur les bruitages (vrombissement, freinages, suspension, mécanique…), immersion visuelle définissent un véritable modèle du genre, dont la descendance est infinie, de Vanishing Point à Death Proof de Tarantino.
Ou comment la lenteur dans une scène de poursuite effrénée permet d’accéder à sa véritable dynamique : une leçon de cinéma.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptySam 11 Juin 2016 - 15:01

Tu parles surtout de la fameuse scène et je te comprends, personnellement hormis cette scène j'avais été assez déçu par le film, classique et sans relief, Yates n'a d'ailleurs jamais été un cinéaste très intéressant. Bien sûr sinon la musique est géniale et McQueen est égal à lui-même mais c'est tellement mieux de le voir dans un vrai bon film stylé comme The Getaway de Peckinpah.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptySam 11 Juin 2016 - 15:29

RabbitIYH a écrit:
Tu parles surtout de la fameuse scène et je te comprends, personnellement hormis cette scène j'avais été assez déçu par le film, classique et sans relief, Yates n'a d'ailleurs jamais été un cinéaste très intéressant. Bien sûr sinon la musique est géniale et McQueen est égal à lui-même mais c'est tellement mieux de le voir dans un vrai bon film stylé comme The Getaway de Peckinpah.

C'est cool, j'ai même pas eu besoin de demander pour que tu me proposes une référence avec lui cheers
Je connais très mal cet acteur et ses films... Vais aller voir ça !
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyDim 12 Juin 2016 - 2:37

Il a pas eu une carrière à la hauteur de son charisme faut dire... hormis ceux que j'ai déjà vu passer ici je conseillerais surtout celui-ci (même te sachant loin d’être aussi fan de Peckinpah que moi, c'est quand même le B-movie le plus mélancolique et classieux du monde, peut-être même son film le plus audacieux en terme de mise en scène) et Papillon, meilleur film de Schaffner sur un scénar de Trumbo.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyDim 19 Juin 2016 - 11:30

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 MV5BMTUzNDgyMzg3Ml5BMl5BanBnXkFtZTcwMzIxNTAwMQ@@._V1_UY1200_CR90,0,630,1200_AL_

Tendre est l’ennui

Newfoundland : c’est un programme bien ironique que le nom de cette station de gare désaffectée dont hérite Finbar, homme de petite taille et de peu d’ambitions, si ce n’est de se retirer du monde.
Le portrait est attendu : l’esseulé, le différent, la victime d’un monde au mieux indifférent, au pire hostile, va, à la faveur d’un exil, trouver des âmes sœurs. Tom McCarty n’a pas pour ambition de révolutionner la formule, mais ménage suffisamment d’embardées pour viser juste. Car le protagoniste, qui ne demandait finalement rien d’autre qu’à minuter les passages des trains, se voit affubler à son corps défendant de deux comparses pour qui la solitude est bien moins épanouie.
Réunion de bras cassés et d’âmes esseulées, oscillant entre la comédie et le drame modeste, Le chef de gare doit beaucoup à ses comédiens : avant de trucider à tout va dans Games of Thrones, Peter Dinklage jouait très bien la carte du mutisme poliment misanthrope, tandis que Patricia Clarkson (une habituée des très bons seconds rôles, notamment dans Six Feet Under) et Bobby Cannavale achèvent un tableau doux amer parfaitement convaincant.
Le rôle dévolu à Finbar a ceci de malin qu’il se retrouve en point de convergence non consentant de toutes les destinées du trou perdu dans lequel il pensait pouvoir se dissoudre en toute impunité : c’est à lui qu’on confie les deuils comme une grossesse, c’est lui qu’on manque de renverser sur la route, on qu’on harcèle pour gratter une amitié.
Tout comme pour le tout aussi charmant St Vincent, c’est dans le détail que se logent les réussites : par la maladresse ou la complicité des personnages, par leurs blessures aussi banales qu’universelles, et les silences qui s’installent avec une gêne décroissante.
Parce que l’amitié peut se résoudre à cela : marcher le long d’une voir ferrée ou regarder passer des trains. Et dire à un comparse :

It’s boring. Don’t bother if I hang out for a while ?
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyMar 28 Juin 2016 - 6:28

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 344463

I believe I will cry

Délicat exercice que celui de la comédie, mes aïeux.
Deux tendances majeures s’affrontent : les bonnes vieilles recettes universelles à grand renfort de sujets que la morale réprouve, et sur lesquels le bon quidam pourra se défouler : la drogue (Camping 3 et sa bande annonce), la scatologie (Les visiteurs 3 et leur bande annonce), le racisme (Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu), etc.
A l’autre bout du spectre, le film d’auteur qui joue avec les codes, les subvertit, et surprend le spectateur formaté par le cahier des charges : Dumont, récemment, mais aussi Verhoeven dans le très réussi Elle, et Peretjatko avec sa Loi de la jungle.
Et puis, Eric Judor.
Au visionnage de son dernier effort, j’ai beaucoup pensé à ce titre des Casseurs Flowters, « Stupide Stupide Stupide » qui brandit comme un mantra « Plus stupide que la stupidité ».
Tout est dans cette posture : aller trop loin. Soit ce à quoi le tandem nous a habitués, à savoir débilité profonde et détournement des Die Hard ((ici clairement le 2), en pire, sur tous les fronts.
Pire, la longueur des échanges, la durée des plans sur un personnage silencieux, le gros plan progressif sur le nez du méchant, le n’importe quoi généralisé, l’absurde, les personnages devenus des cartoons, les décrochages narratifs.
On imagine très bien l’émulation des scénaristes : on fait ça ? Attends, nan, j’ai encore pire : on fait ÇA.
Ils ont simplement oublié qu’on allait regarder, à la fin. On sent bien à quel point le film est saturé d’intentions, mais le 25ème degré implique qu’on sache ce qu’étaient les 24 précédents, ce qui est loin d’être le cas à un grand nombre de reprises.

Puisque le tandem dépasse la débilité, tentons de le suivre : ce film n’est pas débile, et par là-même ne mérite pas le mépris. Il est, d’une certaine façon, courageux : si l’on accepte de ne pas rire, on peut saluer son audace jusqu’au-boutiste. Mais celle-ci génère davantage de malaise que d’enthousiasme.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyMer 29 Juin 2016 - 6:48

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 Blue%20Collar%201978%20poster

United we strand

De l’Amérique, on est habitué à la distinction très nette de deux univers, surtout depuis l’avènement du Nouvel Hollywood : les élites et les rebuts, les officiels et les malfrats. La question de la masse ouvrière semble être finalement restée très européenne, même si Ford, notamment dans Quelle était verte ma vallée, aura sur se pencher sur elle.
Schrader a su, pour les autres, se pencher sur la deuxième catégorie, notamment dans les scénarii qu’il écrit pour Scorsese, de Taxi Driver à Raging Bull. En passant derrière la caméra, il prend à bras le corps la classe laborieuse, celle dont le quotidien est tout sauf romanesque.
Son film, qui prend le temps de donner corps à cette routine insupportable, est donc en premier lieu teinté d’un naturalisme bienvenu : la pénibilité, la chaine déshumanisante lestée d’un blues répétitif et aliénant.
Nulle quête à l’horizon : chaque étape supplémentaire semble un clou qu’on plante dans le quotidien des ouvriers. Nul angélisme non plus : acculé, à cran, ils sont aussi infidèles et portés sur les psychotropes, tant leur quotidien est le miroir de leur échec.
Dans cette chronique sociale qui cherche à chaque séquence à dénoncer, au point de rendre un brin étouffante la démonstration, Schrader se distingue par une volonté de dénoncer l’ensemble des responsables : les patrons, certes, à l’image ce manager dont la tâche consiste à harceler les manutentionnaires, mais aussi et surtout les syndicats.
Deux camps s’affrontent : les tenanciers du système qui œuvre discrètement au maintien de son inertie, et les pauvres insectes qui pensent, un temps, pouvoir en ébranler les fondements : l’indignation le dispute ainsi à la pitié, dans un jeu aux règles éculées, fondées sur la corruption humaine. Seul le décompte des voitures construites, grand panneaux lumineux sur la ville, semble rester imperturbable.
De braquage en manipulation, de paranoïa en dénonciation, la bande des trois qui semblait nous proposer un exemple rare de mixité raciale tombe sous les fourches caudines. Car la question du racisme est un des autres éléments centraux du film : portée par deux comédiens en pleine forme, l’un à la violence rentrée, l’autre au verbe truculent, la bande entoure un Harvey Keitel qui opte pour une certaine mesure, afin de rendre prégnant son étouffement.
Si le récit peut sembler un peu long par moments, voire, au départ, une suite de scénettes, son implacable gradation vers un final suspendu particulièrement efficace : en caractérisant des personnages avant d’en révéler la versatilité, Schrader dévoile la redoutable et machiavélique intelligence du système : exploiter l’homme par où il pêche (la vénalité, l’orgueil, la soif de pouvoir, le désir de revanche), et diviser pour régner.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyJeu 30 Juin 2016 - 10:36

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 399699

Impairs de famille

Dans le catalogue infini de films adaptés d’un fait divers, El Clan ne se démarque pas de façon ostentatoire. Relativement linéaire, sans effet de manche ni décalage prononcé, il restitue l’affaire d’une série de kidnappings réalisés en Argentine dans les années 80, et faits en famille au vu et su de la quasi-totalité des membres.
C’est là le point qui intéresse le réalisateur : traiter de la complicité passive, et des moyens par lesquels on en vient à se compromettre, volontairement ou non, dans le crime crapuleux.
L’ancrage historique vient renforcer cette place du patriarche, ancien Général qui se voit destitué et poursuit sa domination violente, mais de façon désormais officieuse. Le destin d’un pays, qui ne parvient à se débarrasser des fantômes du passé, se joue dans une maison obscure dont les caves sont remplies de cris qu’on tente vainement de couvrir par une radio constamment allumée.
El clan joue sur deux tableaux : ce silence oppressant, cette absence de débat imposée par le père, et que toute sa famille prend pour argent comptant, et les élans de vie d’un des fils qui entame une vie active et sociale (sport, petite amie, profession…) qui pourrait exister sans le crime. Sur cette tension, le film joue une partition convaincante : loin d’un manichéisme facile, il montre l’emprise de l’un comme les lâche compromis de l’autre, tissant un écheveau inextricable dont l’issue ne peut être que tragique. Le fait d’annoncer très tôt le dénouement par un flash forward ne fait que renforcer cet étouffement généralisé, accentué par une photographie jaunie et naturaliste, privilégiant les intérieurs surcadrés et les extérieurs nuits.
Si le récit s’attache à faire état de cette neutralité malaisante, particulièrement bien rendue dans le visage glacial de Guillermo Francella, ou dans le montage alterné entre les séquences de rapt et de vie quotidienne, il sait aussi ménager une tension croissante des criminels pris à leur propre piège : coups de téléphone, regards permanents dans le rétroviseur attestent de la fin imminente d’un règne silencieux.
Sans révolutionner le genre ni se révéler mémorable en terme de mise en scène, El Clan est un film d’atmosphère, qui sait tirer de sa neutralité apparente une charge dénonciatrice, particulièrement dans le rôle dévolu à la mère. Presque inexistante, effacée, dénuée de tout discours, elle est celle qui sait et s’accommode : une figure familière de la banalisation du mal.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyMar 5 Juil 2016 - 7:00

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 299620

Les arcanes du blockbuster, chapitre 24

- Gros boulot les bulots. La suite de Superman, mais vous connaissez le principe de la MCU, on…
- Euh chef là c’est DC Comics.
- C’est vrai, trouve un nom avant la fin de ma phrase, et donc on commence par mêler toute l’écurie en stock pour ensuite décliner jusqu’en 2030 la franchise.
- DCEU ? DC Extended Universe ?
- Ça claque ma caille. Prends du punch. Allez, je veux du pitch.
- En fait, chef, on a que Batman en stock.
- C’est vrai aussi.
- Batman vs Superman, donc ?
- Voilà.
- Comme chez Marvel en fait avec Captain Am…
- Oui mais ta gueule. On fait pareil, on est d’accord, genre les dommages collatéraux des combats de l’un pètent les couilles à l’autre, d’où concours de teub à l’échelle cosmique. Mais nous ce sera une PUTAIN de tragédie. Zack est formel. Depuis qu’il a tâté du grec dans 300 et de la psychologie dans Sucker Punch, monsieur a des ambitions.
- J’avais pensé à faire vieillir un peu Batman. Genre Clooney, mais qui fait des tractions avec des gros pneus.
- Et Superman, il fait des œufs au plat torse nu, mais il prend son bain habillé. Héros torturé.
- Genre. Et faut qu’on parle de Dieu.
- Ouais, comme dans le premier c’était déjà Jésus, on continue.
- Voilà. Un truc sur l’idolâtrie, le crépuscule des idoles, tout ça. Le méchant, c’est qui déjà ?
- Lex Luthor.
- Vous lui foutez plein de fois le mot dieu dans ses discours. Et des tics genre psychopathe.
- Et pouvoir. Il manque un truc.
- L’amour ? Le méchant pourrait prendre en otage la petite amie du…
- T’as raison. Mais arrête-moi si je me trompe, ça aurait pas déjà été fait ?
- Attendez chef, je sens le truc de dingue : le rapt n’est qu’un leurre vers le rapt ultime, l’amour de sa vie, LA femme irremplaçable !
- Wonder Woman ?
- Ah, oui, elle aussi, mais mieux, j’avais pensé à sa maman en fait.
- Mais VOILA. Foutez-moi des mères, ça humanise les dieux. Souvenez-vous de Marie, elle s’est pas privée en ce qui concerne le succès posthume, la coquine.
- Putain, ils vont pas le voir venir ça. Comme en plus celle de Batman elle est déjà morte, ça peut leur faire un motif de réconciliation.
- Mais grave.
- Bien vu les mecs. Bryan, on oublie quand même pas qu’il faut nous emballer tout ça dans un beau paquet de pixel. Tu nous dis quoi ?
- Je vous dis comme à chaque fois, chef, toujours plus. J’ai divisé en deux : les resucées et le nouveautés. Dick s’est chargé de la première catégorie.
- Oui, donc : pour Batman, on s’est dit grosse armure comme Iron Man qui affronte Hulk dans Avengers 2. Pour Superman, ils peuvent lui nucléariser la gueule dans le ciel comme Iron Man dans Avengers. Pour la musique, on veut des nouveaux Poooooooooin, un peu plus style, et le même motif que pour Mad Max 4.
- On a déjà acheté l’ordi qu’avait fait la B.O.
- Et sinon, ben comme on a dit. On fout un peu partout des bandes annonces des prochains personnages qui finissent en man. Aqua, Wonder Wo, tout ça, et des visions du futur avec des rêves apocalyptiques.
- Et les nouveautés ?
- Ah, ben c’était qu’est-ce que je viens de dire.
- Bref, on s’en branle. Niveau action, je vous rappelle que c’est Snyder aux commandes. Le vegan du numérique, le fondamentaliste du pixel.
- On a chef. On était emmerdés au début, parce que bon, les balles et les explosions, nos deux héros s’en foutent pas mal.
- C’est vrai. Donc ?
- Ben on en a mis quand même. Mais genre plein.
- Et chaque fois qu’ils tombent, ils garantissent l’avenir du BTP dans le monde. Pas un mur ou une colonne qui tienne, ça va être le domino cascade des buildings.
- Mais on a pas de méchant ? Parce que quand ils nous font leur Œdipe musclé, là on fait quoi ?
- On a bien un truc informe qui peut pas mourir, mais c’est pas vraim…
- Foutez-le. Et les mecs, je le gardais pour la fin parce que même pendant la réunion, je voulais pas spoiler, mais j’avais dit tragédie ou pas tragédie ?
- Tragédie, chef.
- On fait crever un personnage.
- Oh putain chef. La deuxième mère ?
- Non.
- La meuf ?
- Même pas.
- …
- Putain, même vous vous êtes pas prêts. Bon, on va travailler l’idée. Genre un truc DE DINGUE mais en fait non juste à la fin, mais indice tout petit comme des grains de terre.
- Z’êtes trop en avance sur votre temps, chef.
- Evidemment bande de fiottes. Et c’est pour ça qu’on va cartonner.
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Nulladies
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyJeu 7 Juil 2016 - 7:00

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Glitter defeat symphony

Pas cette fois.
Que tu te sois laissé prendre il y a 17 ans, passe encore. Et deux ou trois fois depuis, peut-être, mais c’était avant. Avant la patine de l’expérience, le vernis de la culture qui, quoi qu’on fasse, épaissit la carapace. Avant la cinéphilie qui révèle d’autres voies, moins ostentatoires, d’autres œuvres, plus matures, d’autres chants, moins lyriques et d’autres images, plus authentiques.
Alors, cette fois, on ne te la fera pas. Tu vas t’en assurer, tu vas reprendre ces trois heures dont tu anticipes déjà les limites. Des mouvements constants à t’en donner la nausée, une musique permanente qui pourrait tout avoir du cache-misère, et des larmes, et des amours blessées, des dents et des enfants brisés, des chiens et des grenouilles. Tu t’en souviens, tu sais qu’il va en falloir du talent pour te faire avaler cette pièce montée qui s’annonce déjà trop riche, trop lourde, trop.

-That's another thing that goes...
-Your memory ?
- Time lines, you know? I remember things, but not... right there, you know?

Earl, cancéreux en phase terminale, donne le ton.
Magnolia est une symphonie pop, un requiem où les parents meurent, dans les cœurs et dans les mémoires, un funérarium des enfances scarifiées, un ballet de solitudes qui se croisent et se télescopent.
L’orchestration prend pour tempo la pulsation des cœurs meurtris : nos élans, nos explosions, nos douleurs, notre défaite face à l’ampleur émotionnelle sur laquelle les mots ne trouvent pas leur place.
Alors, on se déplace : dans les couloirs qui mènent au plateau télé, vers le lit du mourant, le long d’un rail de coke, vers le placard où gît un cadavre, face au public, sur les routes d’une ville dont chaque carrefour nous rappelle qu’on est irrémédiablement seul.

La vérité, c’est un plan fixe, et le silence qui laisse entendre la pluie. C’est le retour, derrière la danse mensongère, des vérités uniques : l’abandon, le mal, les trahisons, ces coutumes humaines qui pourrissent les destins comme le cancer le fait désormais des corps, jusqu’aux os. Le passé est un fardeau. Le présent, un châtiment.

Et la danse se poursuit, jusqu’à la déraison : les médiocres ont droit à leur instant de vérité, pathétiques, nimbés de sang, de pisse et de larmes : ils ont tous « a lot of love to give ». Le gourou du sexe s’effondre, la croqueuse de vieillard tombe le masque du cliché qu’elle incarnait, l’enfant demande à son père une affection. Les pères perdent.

Mais la mélodie, indicible, ténue, subsiste ; le manège a certes ralenti la cadence, le fracas des catharsis a grippé la machine, mais les yeux ne mentent pas. Deux solitudes côte à côte, par la magie d’une partition ou du montage, peuvent marier leur plainte. La pluie fusionne les larmes. Personne n’en sort indemne, et c’est sous les affres d’une apocalypse grossière que s’achève cette comédie humaine. Et la chanson reprend, épaissie d’une douleur nouvelle, mais irisée de quelques sourires, mêmes ensanglantés.

Cette fois encore, donc. Je n’étais pas prêt. Qui l’est ?

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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyJeu 7 Juil 2016 - 10:43

Il faudra que je retente ce film, vu à l'époque comme un sous-sous-Short Cuts dont l'impressionnante introduction ne résistait pas à l'hystérique larmoyante et grandiloquente de la suite. Dans mon souvenir le moins bon film d'Anderson mais avec du recul sur sa filmo devenue quasi exemplaire, qui sait ?
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Otto Bahnkaltenschnitzel
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyDim 17 Juil 2016 - 14:24

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 Le_jouet_268x425
J'aime beaucoup ce film.


Dernière édition par Otto Bahnkaltenschnitzel le Jeu 21 Juil 2016 - 8:31, édité 1 fois
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Nulladies
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyJeu 21 Juil 2016 - 8:28

Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 Lejouetcl3
J'aime beaucoup ce film.

L'image ne s'affiche pas... D'après le lien, c'est Le jouet. Avec Pierre Richard ?
J'en ai un bon souvenir, j'avais l'âge du gosse quand j'ai vu ça et ça m'a troublé.
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Otto Bahnkaltenschnitzel
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyJeu 21 Juil 2016 - 8:33

Nulladies a écrit:
Otto Bahnkaltenschnitzel a écrit:
En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 Lejouetcl3
J'aime beaucoup ce film.

L'image ne s'affiche pas... D'après le lien, c'est Le jouet. Avec Pierre Richard ?
J'en ai un bon souvenir, j'avais l'âge du gosse quand j'ai vu ça et ça m'a troublé.

C'est bien ça.
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Nulladies
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptyVen 22 Juil 2016 - 7:13

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 0_pic1178-L.jpg.Ash

Bas de game.

Hardcore Henry est un film entièrement tourné en caméra subjective : les prises de vues sont celles du personnage principal, et le spectateur a la sensation de l’incarner.
Oui, et donc ?
On court, on fait le Yamakasi, on se cache sous des voitures, on fait des sauts de dingue, on s’arrête jamais.
Et donc ?
Mais on est pas seulement Henry. On est HARDCORE Henry. Y’a tout l’arsenal russe disponible, des têtes qui explosent, du sang numérique en mode arrosage automatique, des snipers et des grenades.
Donc ?
Et un tank, un hélicoptère, même un cheval sans selle.
Oui ?
De la lingerie, des putes russes et de la coke.
Et ?
Des cyborgs, des mémoires effacées, des clones, des méchants albinos télékinésistes, tout le monde s’appelle Jimmy et meurt tout le temps.

Et ça n’arrête jamais, et c’est baroque, on a des hommages à Orange Mécanique, et on met même Don’t stop me now de Queen, c’est dire.
Oui, et donc ?
Ben, c’est tout. Le record n’est pas là où on l’attend, mais bien dans la laideur de l’ensemble. Et de l’ennui qu’il génère. On pense aux questions qu’ont dû se poser les concepteurs, et à toute cette énergie perdue au service d’un concept qui nous prive la plupart du temps de prises de vues mettant vraiment en valeur les chorégraphies imaginées. C’est nauséeux, bas du front et même pas drôle.

Hardcore Henry un jeu vidéo bas de gamme…dont la démo non jouable dure 96 minutes.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptySam 23 Juil 2016 - 6:59

En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 19031357

Urban glance squad

Pour son premier film, Na Hong-Jin vient parfaitement alimenter la vague du polar coréen dans laquelle Kim Jee-Woon s’est déjà illustré quelques années auparavant avec A Bittersweet Life : réalisation classieuse, ambiance ténébreuse, violence excessive, et enquête au long cours.
L’intrigue est ici néanmoins un peu plus originale que la sempiternelle question de la vengeance obsessionnelle. Le protagoniste n’a rien du beau gosse dont on excusera les méthodes expéditives au vu de la noblesse de sa cause, puisqu’il s’agit ici d’un ex-flic reconverti en mac contraint d’enquêter sur la disparition de sa marchandise.
Resserré sur 24 heures, le récit déjoue les attentes de l’enquête ou de l’identification du tueur : de ce point de vue, la rapidité initiale, (notamment dans la très bonne idée de cette rencontre par accident de voiture) loin de frustrer le spectateur, accroit son attention, puisqu’il se demande vraiment quelles directions va prendre l’intrigue.
La question centrale est celle de l’établissement de la justice, une problématique permanente du genre : loi du talion, ou digestion par un système lui-même corrompu, et donc inefficient. La progression est ainsi double, et croise à plus d’une occasion l’incompétence de la police, à la botte d’intérêts surtout politiques, et celle d’un individu, d’abord vénal puis progressivement ouvert à une forme d’humanité. Cette dernière question n’est pas la plus grande réussite du film, notamment dans le recours au binôme forcé avec la fille de la prostituée dont on ne sait assez rapidement plus trop quoi faire.
C’est surtout dans le programme de la chasse que se situe l’intérêt principal : jouets d’un psychopathe dont on ne sait jamais vraiment s’il a une longueur d’avance ou improvise dans la panique, la police comme le mac se retrouvent à chercher une aiguille dans une botte de foin. Les courses poursuites dans le dédale nocturne des ruelles piétonnes, les méandres juridiques permettant au suspect de s’en sortir à chaque fois mettent en place une structure étouffante dont suinte une noirceur assez efficace, dont les personnages ne sortent pas indemnes.
Si l’on fait preuve de tolérance quant à quelques ficelles un peu grossières du scénario (la facilité avec laquelle on relâche le suspect, avant même les résultats des tests ADN, la coïncidence de la rencontre dans l’épicerie…), The Chaser surclasse nettement ses camarades comme A Bittersweet Life ou à plus forte raison J’ai rencontré le diable : Na Hong-Jin ne sacrifie pas tout au profit de l’action ou de la surenchère, et ambitionne une architecture plus vaste, qu’elle soit sociale ou psychologique. Un regard acéré qu’on retrouvera encore plus prononcé dans son opus suivant, The Murderer.
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MessageSujet: Re: En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8....   En visionnage : DVD / Divx / vhs / Super 8.... - Page 17 EmptySam 23 Juil 2016 - 17:51

Très bon film, loin pour moi du CO The Murderer, le plus gros problème me concernant étant le personnage du psychopathe que j'avais trouvé peu crédible mais il y a déjà quelque chose de cette ambivalence morale sur fond de désespérance sociale qui fera toute la grandeur du film suivant.
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