Album du mois de Juin 2014 - The Brian Jonestown Massacre - Revelation

Ought – More Than Any Other Day
C'est un album qui traite d'attaques, de paniques... comme des deux faces d'un même cœur battant, avec ses transmissions simultanées de joie et de peur, la discipline et le chaos, la comédie et la tragédie.
Quelques paroles : " Je retiens le droit d'être dégoûté par la vie / Je retiens le droit d'être en amour avec tout ce qui bouge" Bien que né d'un mouvement de protestation très politisé, Les oughts ne sont pas là pour vous dire quoi faire avec votre vie, Ils veulent juste vous assurer que vous vivez : 6,75


Lee Fields - Emma Jean
L'emprise du temps est son point le plus fort. Même si nos oreilles nous amènent à penser que lui et sa bande sont en retard, mais volontairement, Fields & The Expressions illustrent effrontément à chaque note qu'ils sont là où ils doivent être. Il n'est pas facile de réinterpréter les sons d'antan sans être stigmatisés comme une imitation pas chère. Les champs sonores et chants (tout court) accomplit ici résistent au temps même s'il il y a un goût de déjà entendu et déjà vu. Il prend la place que le son de sa voix lui donne et le rythme à une nouvelle limite avec une voix authentique avec l'assistance d'un groupe qui n'a pas peur de creuser profondément dans le sillon du vinyle et obtenir une touche d'antan : 7


Owen Pallett
4eme album solo.
Écrit et produit par Pallett, l'effort à venir couvre 13 titres avec comme caractéristiques des contributions de Brian Eno (qui fournit la voix, ainsi que synthé-guitare) et l'Orchestre philharmonique tchèque. Pallett a enregistré le LP avec le batteur Robbie Gordon et le bassiste-chanteur Matt Smith servant la section rythmique de base. De la belle œuvre en somme que nous aimerions entendre plus souvent. Cependant, au bout d'un moment je m'en lasse un peu, peut-être devrais-je attendre quelques mois avant de le réécouter : 7,2


The Brian Jonestown Massacre - Revelation
The BJM fait feu de sa brillante carrière (qui plus est brillamment obscure), le Brian Jonestown Massacre a survécu à beaucoup de groupes qu'ils inspirent, même ceux qui ont augmenté leur succès. Anton Newcombe et son casting compulsif agrémenté d’un turn-over des plus troublant
La « révélation » est là en tous cas dans un condensé de 14 titres, avec Newcombe comme l'une des seules constantes au fil des ans, cette fois cependant dans un contrôle complet de l'écriture, de l'enregistrement, et de la production. Newcombe est rejoint par quelques maigres clients, y compris les membres de BJTM originale Ricky Maymi grattant un peu de guitare, ainsi que de l'aide minimale de la part des membres de Big Byrd. L'album est fait de vielles et de nouvelles influences, l'effluve de certaines sonorités de Krautrock et de jam des albums précédents nous amène ici vers des expériences plus troubles avec des genres venus de l'Est (acoustique lo-fi ), rock goth orné de subtils arrangements de corne ("Fistful of Bees," "Food for Clouds"), et tout un tas de psychédélisme enfilés. Échange de lignes profondes dans des mixages évoquant plutôt Spiritualized. Autres faits saillants : les guitares acoustiques qui se profilent. Sans réinventer l'eau tiède, Newcombe offre une autre tranche de son style très évolué et génial. Les distractions stylistiques, et les trous noirs psychédéliques participent à la qualité de ce skeud plus bien fait et c'est tant mieux pour nous : 8


Sharon Van Etten - Are We There
L'album a été produit avec l'aide de Saint-Vincent, Regina Spektor et Stewart Lerman comme producteur. Sharon a partagé un album bien équilibré dans son intégralité, de plus auto produit. Son écriture continue d'explorer des évènements liés à l'expérience personnelle puisant dans des sentiments de vide, de perte, la peur du changement, le désir, l'attente, et l'auto-guérison.
Parmi les invités, Shearwater Jonathan Meiburg, Lower Dens chanteur Jana Hunter, harpiste. Tout au long, Van Etten est soutenu par son groupe de base.
Les titres des chansons sont notamment Afraid of nothing, Break Me, Your Love Is Killing Me et Tarifa, tandis que la thématique est sur sa relation marche-arrêt de ses huit dernières années: 8,8
 
Nick Mulvey – First mind
Le premier album de l'ancien percussionniste de Portico Quartet Nick Mulvey est une affaire mondaine qui donne l'impression d'avoir à faire à un musicien beaucoup plus établie et plus avancé dans sa carrière. C'est peut-être en raison de son implication dans le Portico Quartet Mercure, ou le filet de presse qui a été publié depuis sa nomination à la BBC Sound of 2014, mais il est plus probable au degré ethnomusicologie du terme qu'il a obtenu ses galons à l'école des études orientales et africaines et suite aux années qu'il a passé en se plongeant dans les cultures musicales du Brésil, Cuba et du Maroc. Cette richesse de l'expérience et de l'ampleur de l'apprentissage est la ressenti ici dans le travail de guitare dense, ludique et absorbantes, des rythmes novateurs, ce qui est évident à travers l'esprit est la nature accessible de style folk influencé de Mulvey. Les dispositions minimales qui dominent l'album gonflent en de brefs moments d'euphorie comme "Meet Me On" monte lentement à un point culminant de violon. Le côté populaire chanteur / compositeur de Mulvey est celui qui est montré pour la plupart de l'enregistrement, tandis que ses vastes influences volent dans et hors de chaque chanson, laissant leur marque dans la percussion, la mélodie, et l'arrangement, mais sans jamais prendre une place centrale dans son impressionnant répertoire : 9
 
 
 
Bastard Mountain - Farewell, Bastard Mountain : j’ai trouvé bien foutu au début et puis je m’en suis lassé au bout de la 3eme écoute… sans moi.
Joakim : Tropics Of Love : pas mon truc
Mac DeMarco : Salad Days , Scammers : Cover You, The Ghost Of A Saber Tooth Tiger : Midnight Sun : pas écouté