[Albin Michel] Le diable, tout le temps - Donald Ray Pollock

ça se confirme, ce type est bien allumé...
son recueil de nouvelles m'avait laissé assez pantois. la violence ici, dans ce roman, monte d'un cran. pourtant, elle est énoncée comme une banalité, comme une partie de la vie. tout est abrupt, dur et sans espoir. c'est une succession de moments de la vie et de la mort (parfois) de certains personnages, de leur désespoir et de leur peu d'espoir.
je n'ai lu pour l'instant qu'une centaine de pages sur les 369. on va voir comment seront les personnages suivants.

Je viens de finir "le diable, tout le temps".
amateur de polar noir noir, d'ambiances glauques, d'histoires de religion utilisée à des fins pas catholiques, précipitez vous.
le pire dans toute cette noirceur c'est que comme le dit la 4ème de couverture, "personnages violents et malgré tout attachants" on s'attache effectivement à certains, on les prend en pitié, bon pas tous quand même...y'a de sacrés barges dans le roman. certains ont des raisons de l'être devenu, d'autres moins et d'autres dont on ne sait pas trop.

j'avais beaucoup aimé le début.
la fin, le dénouement est parfait.

ma meilleure lecture de 2013 pour l'instant, haut la main. avec juste derrière "le sermon sur la chute de Rome".